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  • Utaka Souley le 03/06/2022 à 09h05
    Tiens, puisqu'on cause de variole du singe, on a retrouvé Didier Raoult (sur youtube, et en blouse blanche). J'avoue que j'ai pas eu la force mentale de l'écouter pérorer.

  • Sens de la dérision le 03/06/2022 à 09h54
    Didier Raoult qui vient du reste de passer deux papiers sur les bienfaits de l'hydroxychloroquine dans le covid. Avec la publicité qu'il s'est fait, j'imagine que ses articles ont été particulièrement revus en détail.

  • Tonton Danijel le 03/06/2022 à 10h22
    Hem... A priori, la qualité des revues dans lesquelles ont été publiés ses articles laisse toujours autant à désirer...

  • Red Tsar le 10/06/2022 à 12h28
    Suite à quelques discussions, je viens ici chercher des billes.
    Ce n'est pas pour juger, dire le bien ou le mal, le licite ou l'illicite, le juste ou l'injuste ou que sais-je, mais pour avoir des données objectives, si c'est possible :
    - les systèmes de compensation carbone (reforestation...) des vols aériens sont-ils crédibles ?
    - est-ce que voyager en bateau (je parle de paquebots) c'est moins polluant que l'aérien ?
    Si vous aviez des chiffres et des calculs niveau brevet des collèges en appui, ce serait top !

  • Dédie mon Stück le 10/06/2022 à 13h21
    Je ne suis pas certain de ce que tu entends par crédible. Reboisement et afforestation (nouveau mot pour moi, je te remercie - c'est "boiser" un territoire qui n'a jamais porté de forêt, ou au moins pas depuis très longtemps) sont des activités positives pour un certain nombre de raisons, mais pas applicables partout et tout le temps. Ça peut très bien être mal fait par exemple, notamment en ne choisissant pas les espèces les plus adéquates au sol et au climat, ou en se contentant de planter une espèce sans se soucier de la pérennité du bois. Il faut aussi bien sélectionner les endroits à reboiser, ça doit faire partie d'une planification à des échelles larges: on veut aussi des aires urbaines, des aires de culture et d'élevage, des aires naturelles non boisées.

    Mais surtout, prendre l'avion et planter x arbres sont deux choses parfaitement indépendantes. Tu peux ne pas prendre ton vol, et faire planter les arbres quand même par exemple. On peut aussi pousser la logique à l'absurde: si tous les vols pris de par le monde voient leur rejet de CO2 compensé par la plantation d'arbres, qu'est-ce qui se passera quand on n'a plus de place? On pourra toujours polluer plus avec des avions, mais on aura dépensé une ressource finie: l'espace disponible. Il ne se récupère pas, cet espace, même sur le long terme: quand l'arbre meurt, son carbone retourne à l'atmosphère d'une manière ou d'une autre et il faut donc en replanter un au même endroit juste pour maintenir le statu quo du bilan CO2 sur ce vol unique, et un autre ensuite, pour toujours. 6h de vol et c'est fini, mais les ares qui y sont liés ne peuvent être utilisés qu'une seule fois dans cette logique.

    En bref, si ça permet de financer un reboisement, que ce dernier est bien fait et que c'est un vol qui aurait été pris quoi qu'il arrive, pourquoi pas. Mais il n'y a pas de véritable compensation du CO2 émis de cette manière. Si on considère cyniquement que la compagnie aérienne promeut son activité comme ça, on peut même dire que ça encourage plus de gens à prendre l'avion, plus souvent. Et donc que l'impact environnemental de ce genre de campagne est nécessairement négatif.

  • Dédie mon Stück le 10/06/2022 à 13h36
    Pour ta deuxième question, deux liens plus bas. En résumé, non. Voyager en bateau a un bilan carbone plus élevé (apparemment de beaucoup) qu'en avion même si on ne prend que la propulsion en considération. Ça peut paraître surprenant, mais je pense que ça vient du fait que le voyage aérien est ultra-optimisé: les avions ont un taux de remplissage très élevé, chaque kilo est compté, et chaque passager a très peu d'espace. Si on recouvrait toute la surface utile d'un paquebot avec des rangées de siège aussi serrées que dans un vol commercial, on pourrait caser des milliers de personnes dedans et évidemment le bilan carbone par passager tomberait à une toute petite fraction de ce qu'il est.

    Mais dans les configurations accessibles commercialement, non tu ne vas pas réduire ton impact CO2 en prenant le bateau plutôt que l'avion. Et ça c'est avant tous les autres détails embêtants: le carburant utilisé est beaucoup plus sale, comme le voyage est long il faut beaucoup plus de personnel par passager, une infrastructure bien plus lourde pour nourrir et faire dormir les gens à bord, etc.

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  • Dédie mon Stück le 10/06/2022 à 13h56
    Je triple pour mettre en valeur une idée plus générale: si on exclut les choses comme des jets privés ou des vols très courts, le problème n'est pas tant de choisir la voie aérienne, mais les kilomètres parcourus. Faire 10 000 kilomètres, dans notre perception ça peut paraître bénin, c'est juste partir pour de grosses vacances. Mais ça ne l'est pas, pas du tout. Il y a quelques années, on a fait pas mal de bruit autour d'une estimation qui donnait l'avion moins émetteur de CO2 que la voiture, et même que le train de mémoire (ou c'était proche). Ça s'expliquait, encore, par l'efficacité redoutable du transport de passagers par voie aérienne alors que beaucoup de trains roulent remplis à 5% et beaucoup de voitures ne transportent que leur conducteur.

    Ce qu'on rate avec cette comparaison, c'est les kilomètres parcourus évidemment. Un aller-retour de la France vers New York ou l'Ile Maurice, c'est une année de km pour un automobiliste. Tu vas au boulot en bagnole, fais tes courses avec, pars en week-end, etc. ça te fait un impact en émission de CO2 assez imposant. Mais emmène ta famille pour une semaine sur un autre continent et tu peux facilement multiplier par cinq ou X ce bilan annuel.

    Je dis tout ça sans jugement hein, je n'ai pas un bilan carbone à donner des leçons moi-même, bien au contraire. Par contre je trouve important de ne pas se voiler la face et de faire de son mieux pour comprendre l'ampleur des décisions qu'on prend - c'est peut-être ce qui t'a aussi motivé à poser ces questions.

  • Red Tsar le 10/06/2022 à 17h20
    Merci pour tes réponses.
    Les questions, c'est pas pour moi, c'est pour des amis (enfin des connaissances).

    Un gars me racontait il y a peu que c'est super parce que le coût carbone de ses billets d'avions pour cet été est intégralement compensé par Easy Jet. J'ai fait une moue avant de reprendre un peu de ce grand cru d'eau pétillante. Mais le gars m'a demandé ce que j'avais comme argument pour en douter et je n'avais que ma mauvaise foi (une alliée fidèle toujours utile, mais pas dans ce cas précis).

    Je sais que ça change selon les modèles d'avions, les conditions météo, les types d'arbres, etc. Mais, en moyenne, comment on compense un A/R Paris-New York (près de 2T de CO2), par exemple ? Concrètement, et en partant du principe que ce sera bien fait, ça voudrait dire combien d'arbres, qui vivent pendant combien d'années et qui occupent quelle surface ?

    Bref, je bafouillais une vague réponse et là, un autre arrive et dit, tout fier : « moi, je pose mes congés en un bloc, sur trois semaines, comme ça je pars en en bateau. Ça pollue moins que l'avion. » J'étais à peu près sûr du contraire, mais pas au point d'être capable de lui citer une source précise. Surtout, j'avais pas le cœur à lui dire que ça faisait des années qu'il se fourrait le bras dans l'œil. Franchement, j'avais la gorge serrée de l'imaginer avoir organisé sa vie de manière aussi contrainte pour... ça. Du coup, j'ai recroqué dans ma brochette de crudités et je suis allé faire la bise à un autre qu'arrivait. Et merci, maintenant, j'aurai de quoi répondre.

  • Jah fête et aime dorer Anne le 10/06/2022 à 17h33
    On peut aussi rappeler que les arbres mettent un peu de temps à capter le CO2. Donc même si l'arbre au final réussissait à capter autant de CO2 que celui émis par le trajet, l'effet serait quand même négatif, car le CO2 émis maintenant et pas encore compensé fait déjà des dégâts.
    (comparaison foireuse : un peu comme si tu vidais toute une baignoire sur ton parquet et que tu enlevais ton eau avec une éponge, petit à petit, sur plusieurs semaines -> même si à la fin tu as réussi à enlever toute ton eau, ton parquet est ruiné)

  • Balthazar le 10/06/2022 à 18h02
    Moi je la trouve parfaite, cette comparaison.
    (Et merci Dédie mon Stück, très intéressant.)