Le pousse-baballe sur le reste de l'orange bleue
Parce qu'il n'y a pas que dans l'Hexagone et en Europe que l'on pousse le cuir...
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Toni Turek le 13/04/2023 à 20h40
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Toni Turek le 18/07/2023 à 04h05Deux clubs de Crimée, le Rubin Yalta & le FC Sevastopol, ont démarré en D4 russe.
Sera-ce suffisant pour que l'UEFA ou la FIFA prenne des mesures ? L'Ukraine milite pour.
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Yahianon le 18/07/2023 à 16h46N'ayant pas forcément développé une compréhension globale de la politique nationale et internationale malgré mes nombreuses pérégrinations, j'ai pris pour habitude de ne pas beaucoup intervenir au cours des différentes discussions sur ce thème. C'est donc sur la pointe des pieds que je souhaite ici réagir sur un sujet qui me tient à cœur.
Je me permets en effet de ne pas partager ton avis, et j'espère que mon intervention ne sera pas prise comme un affront ni un manque de respect. Il me semble que l'histoire nous démontre que les différentes sanctions, notamment économiques et financières, n'ont jamais eu d'effet politique. Ces sanctions étant à la base dirigées contre le système politique en place, on n'a pourtant jamais vu Cuba ni la Corée du nord changer leur fusil d'épaule afin d'éviter une punition décidée par les instances internationales. Au contraire, j'ai plutôt l'impression que ces formes de sanction et/ou d'isolement ne font que renforcer les révolutionnaires/dictateurs en place dans leur sentiment d'avoir raison contre tous (ou tout du moins est-ce ce qu'ils semblent prétendre).
La population, elle, en revanche, en subit les conséquences de plein fouet, et se voit donc condamnée à la double peine d'avoir un dirigeant autoritaire et des sanctions économiques qui vont les impacter directement.
La Russie est donc aujourd'hui en train de subir toutes sortes de sanctions. Ais-je besoin de le préciser, la guerre est une abomination, et rien ne justifiait l'invasion en Ukraine. J'ai toutefois l'impression, sans doute biaisée, que les réactions internationales sont disproportionnées, en plus de ne rien apporter de positif à qui que ce soit.
J'essaye de trouver une forme d'équilibre dans ce contexte internationale, mais quand je vois qu'une université de Milan a songé à interdire Dostoïevski et qu'on interdît à la Russie de participer à toute compétition internationale, j'essaye de chercher quelles ont été les sanctions mises en place contre les USA lors de la guerre en Irak ou contre le Mali actuellement (libre à vous de rajouter les pays en guerre aujourd'hui, j'ai pris les 2 premiers qui me passaient par la tête).
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Toni Turek le 18/07/2023 à 18h03Mon post n'était pas tant un avis qu'une vraie question.
A ma connaissance, depuis pas loin de dix ans et jusque là, il y avait un championnat "autonome" de Crimée qui vivotait dans son coin, groupant huit équipes dont les deux clubs cités - le FC Sevastopol ayant terminé d'ailleurs plusieurs fois Champion de ce territoire sur cette période.
Que Yalta & Sevastopol intègrent le football russe, fût-ce par la petite porte du championnat amateur que semblent être les groupes de D4 locale, constitue une évolution, et un potentiel pied-de-nez aux instances du football européen/mondial. Le statu quo n'étant plus, une réaction desdites instances pourrait être attendue - et l'Ukraine, forcément, attise les braises pour faire punir la Russie.
Le fait est que la conversion, depuis l'été dernier, de ce championnat criméen à une formule de 14 journées compactées sur 3 mois seulement, a laissé le champ libre à une intégration de tout ou partie de ses clubs dans l'espace footballistique russe dès cet été 2023. Etait-ce le but de la manœuvre ? En tout cas, ça l'a facilitée.
Après, cette évolution était-elle interdite ? Je n'en sais rien. Mais elle ouvre la porte à plusieurs questions : l'UEFA a-t-elle intérêt à exclure la Russie de son giron ? L'AFC serait-elle partante pour récupérer une Russie quittant l'UEFA, en sens inverse de ce qu'avait fait le Kazakhstan dans les années 2000 ?
La FIFA... Non, la FIFA ne fera rien, ça, c'est presque sûr ;-)
Bref, je n'ai pas d'attaches russes, ukrainiennes, criméennes, mais l'évolution de la situation footballistique des régions impliquées dans cette guerre m'intéresse. Et forcément, la politique se mêle du sport - ce n'est pas la première fois, ça ne sera pas la dernière : le symbole que cela peut constituer est trop important pour être négligé. Mais jusqu'à avoir quelles conséquences ici ?
En tout cas, merci à toi pour ton point de vue.
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Loscoff-Plage le 18/07/2023 à 21h51En 2014, la menace qui planait sur la Russie en cas d'intégration des clubs criméens au championnat russe était l'exclusion des compétitions européennes. Comme cette exclusion a déjà eu lieu, la fédé a les coudées franches. On ne voit pas bien ce que l'UEFA ou la FIFA pourrait y faire, les sanctions maximales ont déjà été prises. Ah si, la FIFA pourrait interdire à la Russie d'aller jouer des matchs amicaux en Asie centrale.
Sur le football criméen en particulier, on ne peut que constater sa régression depuis dix ans.
Côté ukrainien, le Tavria Simferopol végète en troisième division ukrainienne, alors que c'était un club historique du championnat, vainqueur en 1992. Le FC Sébastopol a fait faillite en 2014. Même chose pour le Titan Armiansk (en 2e division alors).
Les Russes ont recrée des clubs avec les mêmes noms et organisé un championnat sous perfusion du ministère des Sports depuis 2015. Ce bel incubateur de talents a accouché de deux clubs de quatrième division, le FC Sébastopol et le Roubine Yalta. Comme cette division a un statut amateur, la fédé russe espère passer sous les radars de l'UEFA.
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Pascal Amateur le 18/07/2023 à 23h47Roubine Yal' pour les intimes. Les très intimes, même.
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suppdebastille le 28/07/2023 à 20h04Mahrez, Fabinho, Mané? Les départs vers l'Arabie Saoudite se poursuivent.
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Elvis Castello le 28/07/2023 à 20h10Est-ce qu'il ne serait pas temps d'ouvrir un fil Arabie Saoudite ?
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Toni Turek le 28/07/2023 à 20h11Il fut un temps où la Chine était annoncée comme un eldorado.
Ça n'a pas duré.
A voir si le royaume saoudien fera mieux sur la durée...
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Freddy le 28/07/2023 à 20h39Voir Klopp et mourrir en Arabie Saoudite.
Non mais Fabinho, non pas toi, le joueur le plus important du Monaco champion 2017, misère.