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CdF Omnisport

Le fil multiprise pour les disciplines orphelines...

  • BIG le 06/01/2023 à 17h54
    [Cyclisme - World Tour - GCN Race Pass Rankings - Partie 1/3]
    Allez, soyons fous, consacrant désormais un temps démesuré à regarder du cyclisme, je me propose, en reprenant le principe élaboré par Zach Lowe pour la NBA sur ESPN, de créer un grand ranking de la regardabilité des équipes World Tour à l'orée de la saison qui démarre (bien trop tôt) en Australie, et alors que les belges ont pas encore fini de passer à la machine leurs fringues crottées dans des marres de boue.
    Puisque je m'inspire de Zach Lowe, autant reprendre tout le concept, en classant les équipes via sa notation basée sur : 1. "Zeitgeist", ou dit autrement, est-ce que ça définit l'époque ? 2. "Highlight potential", ou dit autrement est-ce qu'on peut à tout moment avoir un truc mémorable ? 3. "Style", ou dit autrement est-ce que l'œil esthète se régale ou bien ? 4. "League Pass Minutiae", ou dit autrement, et subjectivement, est-ce que les maillots, les vélos, la com' et tout ce qui peut sembler périphérique est à la hauteur ? 5. "Unintentional comedy", ou dit autrement, est-ce qu'on a une chance de se marrer en passant l'après-midi sur le canapé ?

    On commence par le fond de la classe, des positions 18 à 12 ...

    18. Astana Qazaqstan Team
    L'effectif est absolument dramatique, au point qu'on se demande sincèrement quel est le projet, à part réussir miraculeusement à honorer les salaires tous les mois. Tout devrait reposer sur un exploit toujours possible de Lutsenko, exploit qui ne devrait pas survenir sur le général d'un grand tour (dont il a annoncé qu'il ne ferait pas sa priorité cette saison) mais qui peut émerger sans prévenir sur un monument ou même aux mondiaux. Au rayon des "usual suspects", on retrouve l'inusable Luis Leon Sanchez qui n'a pas pu s'empêcher de revenir en capitaine de route mais qui sort de sa première saison sans victoire depuis l'antéchrist (en Gourcuff) ; et David de la Cruz a probablement entamé une longue descente vers l'insignifiance. Alors, quels motifs d'ouvrir l'œil ? Et bien n'excluons d'abord pas que Samuele Battistela réalise les quelques espoirs placés en lui, en transformant ses performances sur des courses par étapes sous-cotées (Pologne, Provence, Hongrie, Norvège en 2021) en épopée mémorable sur un grand tour, et pourquoi pas le sien. Et surtout, tel François Mitterrand instaurant une dose de proportionnelle pour atténuer une défaite aux législatives au prix de l'élection de députés Lepénistes, réclamons la réapparition de Gianni Moscon, qui après avoir crevé l'écran lors d'un Roubaix d'anthologie à l'automne 2021, a littéralement disparu pendant un an. S'il ne revient pas pour les résultats, qu'il revienne au moins pour faire parler de lui en mal, insulter des adversaires, leur balancer des vélos à la gueule, dire du bien de Mussolini et gratter quelques mois de suspension histoire de bien mettre le sponsor en évidence.
    Le mec à suivre : avec son passeport russe et son gabarit qui fait passer Alexander Kristoff pour une fillette, le camarade Gleb Syritsa devrait être une des curiosités du World Tour cette année, surtout que c'est pas la concurrence en sprinteurs dans l'équipe qui va l'empêcher d'être protégé.
    Le meilleur moment de la saison : 4 février 2023, Luis Leon Sanchez s'échappe en solitaire sur le Tour de la communauté de Valence en direction de l'Alto du Mirador del Repecho, quand soudain Alejandro Valverde, déguisé en coursier du dimanche, sort d'un buisson, lui prend deux ou trois relais au pied de la dernière bosse avant de lui faire le sprint mais de le laisser gagner, sous les applaudissements de la Guardia Civil qui refuse obstinément d'intervenir, tandis que l'organisation lui décerne le prix de la combativité.

    17. Cofidis
    Je pense que je suis un peu sévère avec eux parce que je les aime bien au fond, et qu'ils chevaucheront des Look cette saison, ce qui me semble plutôt respectable. La principal problème va sans doute être la gestion des deux têtes de pont de l'effectif, à savoir Guillaume Martin, jamais ennuyeux mais englué dans des démarches de moins en moins lisibles ; et Bryan Coquard, dont on craint qu'il continue d'être sanctifié comme s'il était le meilleur sprinteur de l'équipe alors qu'on peut rêver que les cartes Walsheid ou Consonni soient jouées plus souvent. La principale raison de se réjouir résidera dans le cas d'Axel Zingle, qu'on espère sincèrement voir tout écraser cette année ; dans les apparitions souvent pertinentes du père Ion Izagirre dont on rappelle qu'il a failli claquer par erreur son tour national l'an dernier (même si on continue de se demander ce qui peut pousser à embaucher un Izagirre et pas les deux) ; et dans la présence toujours rassurante de Benjamin Thomas, dont je me dis allez savoir pourquoi que j'aimerais bien le voir passer une tête en trouble-fête sur des courses flandriennes.
    Le mec à suivre : déjà mentionné, mais j'insiste, le peuple réclame du Axel Zingle à la bagarre sur des grosses courses.
    Le meilleur moment de la saison : quoi de mieux qu'un endroit où le tour de France n'est pas passé depuis 50 ans pour une victoire de l'équipe qui n'a pas gagné depuis 25 ans ? Guillaume Martin devrait donc, le 9 juillet 2023, triompher au Puy-de-Dôme en réussissant à décramponner Giulio Ciccone au terme d'un duel homérique, réussissant par la même occasion un rapproché au classement général qui fera bien rire sur les réseaux sociaux.

    16. AG2R Citroën Team
    Là aussi, je me trouve assez sévère, surtout pour une équipe qui roule sur des BMC, sauf que ce bon goût dans le choix des montures ne peut pas suffire à excuser l'éternel cuissard couleur caca. Trois principaux problèmes, qui à mon sens révèlent un manque d'ambition coupable : 1. ça continue de miser sur, a priori, le seul O'Connor pour un classement général de grand tour et à moins d'un gros passage de cap de Felix Gall ou d'Aurélien Paret-Peintre, ça fait trop de Jack Haig ou de Niklas Eg dans un seul panier ; 2. même si ça fait pas partie de la culture maison, pas de renforcement d'un pôle sprint à côté de Sarreau ; 3. ni Van Avermaet ni Naesen n'ont gagné de course depuis 2019 (!) et ils restent les têtes d'affiches sur les flandriennes, le camarade De Wulf n'ayant pas été l'an passé au rendez-vous des promesses de 2021. La jeunesse étant nettement moins affriolante qu'à la FDJ, on ne peut que s'en remettre aux puncheurs : Godon en progression constante, Vendrame souvent présent et surtout, on aura notre dose de kiff et de déceptions avec l'ami BeuBeu Cosnefroy, candidat annuel à nous claquer une victoire d'anthologie après avoir accroché Plouay et Québec, en espérant que ce jour du calendrier où il est intouchable tombe sur un monument en 2023.
    Le mec à suivre : la foule exige que Geoffrey Bouchard complète la trilogie des maillots de grimpeur en offrant à la France une épopée juilletiste à pois rouges.
    Le moment de la saison : ce 23 avril 2023, Evenepoel étant moins saignant que l'an dernier (préparation du Giro oblige), Liège redevient une course d'attente seulement marquée par une chevauchée de Marc Soler, parti dans la Redoute mais qui ne parvient pas à dépasser les 30 secondes d'avance. Alors que plus rien ne paraît empêcher Van Aert d'être le premier depuis Eddy Merckx à claquer les Flandres et la Doyenne la même année, son dérailleur Sram s'enraye au lancement du sprint, gênant Pogacar qui avait pris sa roue, ce qui profite à Cosnefroy sorti de nulle part pour s'imposer devant Gaudu dans l'ultime bataille des binoclards qui fait perdre 2/10 à chaque œil à toute la Belgique.

    15. Team Jayco AlUla
    Déjà, qu'est-ce que c'est que ce nom de merde ? Enfin chacun hérite du patronyme qu'il peut, mais là on n'a même plus des pétro-États qui filent leurs noms à des équipes de vélo, mais carrément un office de tourisme autour d'une oasis saoudienne (si j'ai bien compris). Bref, cette équipe sera encore une fois emmenée par un trio de personnalités totalement foireux Matthews/Groenewegen/Yates qui n'aurait pas dépareillé dans The Breakfast Club mais qui rapporte plus de points UCI que de points de style dans mon classement. Tous les trois peuvent tutoyer les meilleurs sur leurs terrains respectifs, et le font à intervalles réguliers, mais rendent aussi leur équipe très "top heavy", parce que derrière c'est pas folichon à mes yeux, même si on peut toujours prendre du plaisir à regarder toute leur colonie de rouleurs australiens. Alors que la côte de sympathie est donc franchement assez basse chez moi, deux motifs d'enthousiasme pointent le bout de leur nez : d'abord la probabilité de voir Eddie Dumbar s'épanouir enfin loin des obligations à jouer les seconds rôles chez Ineos ; et ensuite les wild-card improbables accordées à deux mecs qui ressemblent pas du tout à la culture maison, à savoir ce brave Zdenek Stybar, à la recherche d'un ultime coup d'éclat flandrien, et un des plus amusants "breakaway artists" du peloton, Alessandro de Marchi, qu'on espère voir croquer du temps d'antenne en empilant des kilomètres échappé pour nous faire oublier le retraite de Pierre Rolland.
    Le mec à suivre : j'hésitais entre Colleoni et Sobrero, mais les qualités de rouleur du second m'intriguent un peu plus, et ça ressemble à une année charnière pour jauger comment il sera utilisé à l'avenir, car si c'est pas le talent qui manque, on cherche encore sur quel terrain précis ça pourrait faire merveille.
    Le moment de la saison : il pleut sur le bassin minier en ce 9 avril 2023. Zdenek Stybar n'a qu'un seul objectif : entrer en tête dans Arenberg, ce qu'il parvient à faire échappé avec Imanol Erviti. Au même instant sur Eurosport, Steve Chainel se met à imiter le bruit d'un tracteur.

    14. Team Arkéa Samsic
    La principale question de cette année de transition va donc être de savoir si le vert des Bianchi va bien avec le rouge du maillot, sachant que la réponse, pour avoir vu Anaïs Morichon et Amandine Fouquenet faire du cyclocross depuis une semaine, est "bof". Saison de transition donc parce que la perte, avec fracas, de Quintana signifie que l'équipe devrait soit renoncer aux gros classements généraux, soit faire émerger un nouveau leader crédible, la marche étant peut-être un peu haute pour Vauquelin ou Champoussin, et Wawa ayant décidé d'axer sa carrière sur la chasse au plaisir et aux classiques. À côté de ce vide béant, reconnaissons que l'ensemble a fière allure avec un aéropage de sprinteurs intriguant (on espère un beau retour de Nacer, au moins pour le "comedy score" ; Hofstetter régale en sprinteur tout terrain ; le cas Dekker m'intrigue beaucoup) ou le recrutement du très fiable Mozzato. Pour peu qu'on retrouve aussi du bon Elie Gesbert, y'a moyen, sans être clinquant, que ça soit kiffant à suivre et super prometteur.
    Le mec à suivre : c'est peut-être par lui qu'il fallait commencer, car de février à octobre, dans les sprints, les monts pavés ou les cols, au soleil ou sous la pluie, toujours, éternellement, croire en Matis Louvel.
    Le moment de la saison : l'attaque de Wawa dans la Cipressa ce 18 mars 2023, la vue d'hélicoptère sur la mer en fond avec le soleil qui s'y reflète, et la petite larme de bonheur qui naît au coin de l'œil, parce que le temps qui passe, et toutes ces choses futiles auxquelles on s'attache.

    13. Team DSM
    Difficile d'aborder la DSM avec objectivité quand on a vécu plusieurs années à Brioude. La blessure psychologique du dernier Giro, prenable comme jamais et abandonné le cœur lourd, ne se refermera peut-être jamais, sauf à être supplantée par un exploit majuscule dont la perspective s'éloigne année après année. Arensman parti, Romain Bardet restera cette saison le seul coureur de l'équipe à avoir fait ses preuves sur le général d'un grand tour, ce qui constitue une vraie faiblesse de ce collectif que Leknessund pourrait être missionné pour combler (et on y croit), étant entendu que l'heure d'Harm Vanhoucke ne viendra sans doute jamais, et que les morveux Brenner et Onley sont peut-être un peu trop jeunes (quoique le second devrait claquer deux ou trois fois dans la saison). Le pôle sprint (Dainese, Van Uden) est jeune mais très prometteur (même Nils Eekhoff est encore jeune et pourrait retrouver le fil), mais sur les classiques le point d'interrogation est total parce que tout est à reconstruire. Si d'aventure on les voit pas de tout le mois de mars, ça sera bien dommage car on sait que leur manière de courir sur les courses par étapes, souvent faite de prises de risques et d'offensives d'envergure, mériterait d'être aussi mise à en application sur des flandriennes. Notons au passage la bonne idée d'embarquer Patrick Bevin, puisqu'il faut passer trois ans à gratter méthodiquement des points, surtout quand 20 des 30 coureurs ont moins de 25 ans. Ah, à signaler quand même le comique involontaire que pourrait constituer l'astérisque budgétaire apposée par l'UCI lors de la validation de la licence World Tour : c'est de l'humour de comptable ou de juriste, j'en conviens, mais c'est de l'humour quand même.
    Le mec à suivre : ASO pense probablement avoir tracé le tour de France pour Gaudu, mais ils se doutent pas qu'ils l'ont tracé pour Romain Bardet, et on arrêtera d'y croire seulement quand on sera morts.
    Le moment de la saison : ça ventile fort ce 26 mars 2023 pendant Gent-Wevelgem, et sans grande surprise, tout explose à De Moeren pour ne jamais se reconstituer. Les mieux représentés dans le groupe de 12 à l'avant ? Rangez vos Quick-Step et vos Jumbo, ce grognard de Degenkolb a téléguidé Van Uden dans le sillage de la grande carcasse de Nils Eekhoff, alors qu'Andresen avait pris un coup d'avance. Pas grand monde n'a l'air motivé pour emmener Van Aert une fois passée Ypres, quand Van Uden choisit la bonne route, celle de Victor Campenaerts qui tentait le coup des deux kilomètres à la sortie d'un rond point, sans vérifier si Arnaud De Lie l'avait suivi, et sert de parfaite rampe de lancement pour une première victoire professionnelle particulièrement opportuniste du jeune hollandais.

    12. Movistar Team
    Dites, il manquerait pas quelqu'un ? J'ouvre l'effectif, je classe par âge, je regarde vers le bas ... ah ouf, tout va bien, José Roaquin Rojas est toujours là, j'ai eu peur un instant de devoir faire la saison sans ce point de repère indispensable. La grande quête de cet éternel ange gardien consistera donc enfin cette année à veiller sur Enric Mas - et uniquement sur Enric Mas, enfin j'imagine -, lequel a démontré une forme impressionnante en fin de saison dernière, et pourrait profiter d'un tour de France dépourvu de chronos d'envergure ou de piège pavé. Il devrait être bien entouré pour le faire, puisqu'aux habituels Verona et autres Oliveira est venu s'ajouter le talent brut de Ruben Guerreiro, capable de clouer le bec de n'importe qui sur un col, tandis que les Sosa et Jorgenson auront peut-être leur carte à jouer pour des classements généraux. C'est donc un semblant de hiérarchie qui s'établit enfin chez eux, et si le coefficient de comique involontaire risque d'en prendre un énorme coup, il se pourrait que Mas soit la cendrillon du Zeitgeist si on le retrouve seul capable de rivaliser avec des Pogacar et des Vingegaard tout le mois de juillet. En parallèle de cette structuration pour les classements généraux, ils donnent sa chance à Gaviria qui est leur premier sprinteur crédible depuis, euh (*... perd une heure à vérifier ...*), et bien depuis toujours en fait. Pour peu que Max Kanter passer un palier en claquant enfin une victoire, et que le binôme Aramburu/Garcia Cortina anime les flandriennes, ça pourrait donner une équipe équilibrée et conquérante, et pas juste un shitshow permanent juste bon à faire des memes à partir de captures d'écran de Netflix.
    Le mec à suivre : lâchez un peu la bride à Matteo Jorgenson sur le Giro pour qu'il montre de quoi les roux sont capables.
    Le moment de la saison : 10 septembre 2023, en deuxième semaine de la Vuelta, Ruben Guerreiro part sans se retourner au pied du Tourmalet pour distribuer des taloches à grands coups de watts/kg, quand soudain la voiture Movistar qui le suit s'approche pour lui demander de ralentir pour aller soutenir un Enric Mas en perdition. "Niquez-vous, de toute façon on joue le par équipes" répond le portugais avant de se manifester par un geste obscène face-caméra, tandis que Miguel Angel Lopez, déguisé en supporter basque, s'extrait de la marea naranja pour tenter un car-jacking en mondovision, hurlant "maintenant que j'ai un casier, j'en ai plus rien à foutre !".

  • Radek Bejbl le 06/01/2023 à 18h09
    Exceptionnel passage sur Chainel, j'ai explosé de rire (le fond est également très intéressant).

  • Gazier le 06/01/2023 à 19h05
    Merci Big, on attend la suite avec impatience.

  • Tonton Danijel le 06/01/2023 à 19h35
    On ne remerciera jamais assez les Movistar pour les efforts qu'ils font pour égayer les grands tours, merci BIG, ton texte donne envie de s'intéresser à cette saison (malgré l'intrusion de plus en plus forte des monarchies du golfe).

  • Maniche Nails le 06/01/2023 à 19h50
    Belle mise en bouche à exactement J-50 !
    Juste 3 mini remarques concernant le point 4 (le seul qui compte non ?):
    - Le nouveau Willier des Astana est si beau qu'on le dirait emballé dans du papier Lindt. C'est dire à quel point le reste est catastrophique pour les retrouver à cette fort méritée dernière place.
    - Même réserve que toi concernant l'assortiment Arkéa/Bianchi, d'autant que le vélo en lui-même est pas tip-top (débauchez les autres designers italiens mince, ou ressortez telle quelle la monture de Coppi, ça roulait pas si mal)
    - Forcément un a priori positif aussi pour le retour de Look, mais dommage qu'ils semblent avoir abandonné la charte graphique "Mondrian"

  • l'angle Oma le 06/01/2023 à 23h00
    hé hé, pas si hâte que la saison débute là bas à l'envers, il reste tant de courses de cyclo cross à mater (et à vivre, vivement Hoogerheide pour supporter Puck, Line, Léo, bon et puis Mathieu quand même contre la horde de Flamands qui se déplaceront là-bas). En tout cas, j'espère qu'on aura sur route des duels aussi épiques que pendant les 2 dernières semaines en Belgique.

    Quelques remarques comme ça en passant sur ton classement :
    18 : Ton scénario ne tient pas, jamais Valverde ne laisserait passer une victoire vicieuse, même si sa mère montait soudainement sur un vélo et prouvait que seules la génétique et la passion avaient gâté ce brave Alejandro.

    17 : En plus de Zingle (mais pas sûr quand même), j'ajouterais Lafay que je crois capable de se faire des beaux petits classements généraux sur les courses d'une semaine, voire une nouvelle étape dans un grand tour s'il peut être débarrassé de la garde du philosophe lol du peloton qui devrait faire n'importe quoi comme d'habitude. Walscheid, de bons espoirs pour ce printemps (dommage sa disparition après Denain l'an passé), Consonni lui a eu sa chance au Giro pour un résultat plus que mitigé. Leur maillot était beau, aucune idée de celui de cette saison.

    16 : On va espérer effectivement une nouvelle classique pour Benoit cette année. Le reste de l'effectif : Lapeira sur une coupe de France ? Meilleur moment : 9 juillet 2023, parti depuis le kilomètre 0 en compagnie d'Arnaud Démarre en manque de street credibility, Mika Chérel se fait reprendre au pied du Puy de Dôme par un groupe mené par un Bardet baveux et dans lequel figure Franck Bonnamour pour une fête nationale anticipée; se trompe de leader au moment de passer les bidons et finit par abandonner en pleurs dans les bras de Thierry Adam opportunément placé en bord de route à côté d'un camping car habillé d'une pancarte "Tu me manques Laurent".

    15 : Colleoni et Sobrero sont intriguants, encore un peu tôt pour le premier, peut être déjà trop tard pour le second. Meilleur moment de la saison : 14 mai 2023, en finissant dans la roue d'un Peter Sagan vaillant 27ème de la dernière étape, Lukas Pöstlberger remporte le tour de Hongrie en tenant la main de son équipier Jan Maas reconvertie dans le cyclisme.

    14 : Matis Louvel forever, Vauquelin on the mood for love

    13 : Parce qu'il est Ecossais et a bien marché en Croatie dans une course par étape que Vingegaard ne gagne pas, Oscar Onley mérite un coup d'oeil. Meilleur moment de la saison : Août 2023 Andreas Leknessund et Kevin Vermaerke annoncent leur départ prématuré vers Ineos pour incompatibilité avec le programme de l'équipe.

    12 : La surprise Aramburu à Milan San Remo ? Boarf, plutôt l'éviction en pleine Vuelta de Jose Luis Arrieta et le visage souriant de ce brave Alejandro hors de la fenêtre de la nouvelle Skoda Octavia Combi saluant la RTVE pendant l'échappée au long cours d'Ivan Sosa surprenant nouveau leader de la course.

  • Tricky le 06/01/2023 à 23h57
    Ah on a déjà gagné 25 des 34 derniers scudetti, donc pourquoi pas ?

  • Isabey a les yeux bleus le 07/01/2023 à 01h08
    Bravo Big! J'attends la suite. Comme tout classement, on va pouvoir le commenter. Je pense que tu vois Arkea trop beau. Et Stybar pas assez beau!
    Les débats seront plus enflammés qd on parlera du top 3!

  • BIG le 11/01/2023 à 22h29
    [Cyclisme - World Tour - GCN Race Pass Rankings - Partie 2/3]
    On continue avec le ventre mou, celui qui vous donne l'impression d'être toujours trop lourd dans les bosses.

    11. Intermarché - Circus - Wanty
    Peut-être qu'ils méritent pas du tout d'être aussi haut MAIS J'EN AI RIEN À FOUTRE je les adore. Le maillot est aveuglant tellement y'a des sponsors (ils ont probablement pas repris Pozzovivo parce que le maillot en XS permettait pas de tous les mettre), ils roulent sur des vélos de supermarché, mais l'an dernier ils avaient une dynamique de dingue qui les rendait irrésistibles : même Meintjes a gagné des courses ! Rendons à Girmay ce qui appartient à Girmay, il est le héros de cette aventure, les yeux écarquillés à la découverte du World Tour, de son corps et des bouchons de bouteilles de Prosecco. Mais tout le monde était au diapason : un mec comme Lorenzo Rota a animé un bon paquet de courses, Gerben Thijssen a claqué en World Tour, Adrien Petit nous a fait rêver une journée durant sur Roubaix ... Alors il faut remplacer des Kristoff, des Hermans ou un valeureux Jan Hirt, mais je trouve que le recrutement, tout en tentatives de relances, est de belle facture : Dion Smith reste un gazier avec de grosses qualités ; Lilian Calmejane ne peut que nous régaler avec sans doute toute liberté de poser des cacahuètes quand il veut ; Rune Herregodts va former un binôme de baroudeurs d'anthologie avec Taco van der Hoorn ; Bonifazio peut retrouver le fil de sa carrière en descendant le Poggio ou la Cipressa dans la roue de Mohoric et ramènera du point UCI ; Rui Costa élève fortement le potentiel de controverses agaçantes ; et surtout, Mike Teunissen ressemble au parfait complément de Girmay sur une campagne flandrienne, à la fois ange gardien, poisson-pilote, et peut-être vainqueur opportuniste.
    Le mec à suivre : Taco van der Hoorn quand il prend une échappée, parce que ça démultiplie les chances qu'elle aille au bout, fût-ce au terme du sprint le plus lent de l'histoire, comme à la Brussels Classic.
    Le meilleur moment de la saison : 1er juillet 2023, c'est la foire d'empoigne alors qu'un peloton explosé chemine de Bilbao vers Bilbao (quelle idée de faire du surplace au Pays-Basque quand y'a tout un Tour de France à faire). Van der Poel en a mis une à 30 kilomètres de l'arrivée, Van Aert attend son heure en protégeant Vingegaard, Alapahilippe hésite entre le dernier et l'avant dernier repetxo, Pogacar s'avance sûr de sa force mais lance le sprint de trop loin, et se fait sauter sur la ligne par Girmay qui endosse le premier maillot jaune de l'épreuve, avant de vomir sur le plateau du Vélo Club le verre de Kalimotxo que lui offre Amets Txurruka, invité d'honneur de Laurent Luyat pour sa contribution historique à meubler des après-midi trop longues en prenant des échappées publicitaires.

    10. Alpecin-Deceuninck
    Peut-être est-ce une question de tectonique des plaques belges, mais il semble qu'à l'heure exacte où la Quick Step s'organise pour exister sur les classements généraux des grands tours, Alpecin fait le choix (déjà largement assumé) d'y renoncer définitivement en laissant partir Jay Vine, son seul grimpeur d'envergure. Personne dans cet effectif ne semble taillé pour ça, et c'est donc en chassant étapes et classiques que l'équipe à Van der Poel fera parler d'elle, avec notamment la main tendue à un Soren Kragh Andersen tristounet l'an passé. "L'équipe à Van der Poel", peut-être suis-je excessif : il y aura certes deux Alpecin, celle avec lui, pour laquelle tout est possible, et les autres versions, un peu fades et appauvries. Mais tout de même, reconnaissons que Philipsen est peut-être le meilleur sprinteur de la planète, et justifie une équipe articulée autour de lui avec le recrutement de Sinkeldam ; attendons de voir si Quinten Hermans passe encore un cap (au point peut-être de les faire exister sur des classements généraux à la semaine ?) ; et observons Kaden Groves trouver plus souvent des courses où on lui fait confiance. Et puis quand même, y'a un bon paquet de grognards et de mecs gentiment solides (De Bondt, Taminiaux, Vermeersch, Meurisse qui doit renouer avec son passé ...) pour animer les .1 en Belgique ou aux Pays-Bas, et n'est-ce pas au fond l'essence de ce qu'on recherche, entre deux grand-messes surmédiatisées ?
    Le mec à suivre : forcément Mathieu van der Poel, peut-être plus encore cette année à la croisée des chemins, après une saison 2022 gérée n'importe comment (apparition façon vierge Marie sur San Remo, Ronde mémorable, Giro à n'en faire qu'à sa tête, addition très salée sur le Tour, Mondiaux transformés en séquence tabloïd). Le plaisir de (télé)spectateur reste immense, les faits saillants généralement mémorables sur plusieurs générations, mais où est la ligne directrice, et que veut-il, au fond, faire de sa carrière avant que le mal de dos ne le rattrape définitivement ?
    Le meilleur moment de la saison : 3 septembre 2023, la veille au soir encore, Jean-Yves Le Drian multipliait les coups de téléphone à David Lappartient pour tenter de faire inscrire Axel Laurance sur le Grand Prix de Plouay (niquez-vous si vous appelez ça différemment), en dépit des règlements de l'UCI. Au terme d'un imbroglio juridique qui fera date et face à la menace d'annuler la course de la part des organisateurs, l'enfant du pays est finalement admis au départ. Résistant à une attaque d'Alex Aramburu dans la côte de Rostervel, il règle au sprint le petit groupe d'échappée qu'ils formaient avec Benjamin Thomas et Jasper de Buyst. Porté en triomphe par une foule prise de délire, il annonce reverser l'intégralité de sa prime de victoire au club de Basket local, auquel il offre également son Canyon en premier prix pour la soirée Loto annuelle prévue le samedi suivant. Trois jours plus tard, le vélo est déclaré volé par les bénévoles du club qui suspectent un vacancier venu de Catalogne et reparti précipitamment en prétextant une rentrée scolaire imminente.

    9. Trek - Segafredo
    Pas la plus désagréable des équipes mais que voulez-vous, les observateurs aiment avoir des choses à commenter et le degré de continuité est tellement élevé chez eux que ça en est frustrant. Pedersen et Stuyven feront la pluie et le beau temps sur les classiques dédiées aux grosses cuisses, et Mollema sur celles promises aux poids légers, et il faudra se contenter d'un Ciccone chassant les étapes si l'on en croit ce qu'il nous annonce. Alors, alors, qu'attendre ? Que Thibault Nys claque le Samyn ? Que JuanPe Lopez s'attaque de nouveau un peu par hasard au général d'un grand tour en s'agitant de manière désordonnée ? Que Baroncini entre enfin sur scène ? Tout ça n'est guère affriolant, alors exigeons : Quinn Simmons avec carte blanche à l'année puisqu'il n'y a aucune élection programmée aux Etats-Unis ; et surtout, la poursuite de la montée en puissance de Mattias Skjelmose, très solide en seconde partie de saison l'an passé suite à un Giro complété pour apprendre le métier, et qu'il faudra surveiller comme le lait sur le feu (#topexpression) s'il démontre quelques aptitudes en montagne.
    Le mec à suivre : et pourquoi pas suivre Natnael Tesfatsion ? Dans l'ombre de Girmay, c'est l'autre gros potentiel venu d'Érythrée et on espère qu'il aura régulièrement sa carte à jouer car il s'est mis en évidence plusieurs fois l'an dernier.
    Le meilleur moment de la saison : il pleut toujours sur le bassin minier en ce 9 avril 2023, quand Mads Pedersen et Stefan Kung se lancent dans un remake des mondiaux d'Harrogate en faussant compagnie à Mathieu Van der Poel, victime d'une fringale, et à Wout Van Aert, ralenti par les soubresauts de sa transmission Sram. Le vent de côté et les hurlements de Marc Madiot ne suffisent pas à remettre droit le casque du suisse, qui laisse au danois son premier monument.

    8. EF Education-EasyPost
    On peut ne pas apprécier mais je ne cache pas que je suis assez sensible à la com' hipster d'EF, aux maillots roses, aux aventures de Lachlan Morton et, en bonus cette saison, aux chaussettes dépareillées. C'est peu dire que le recrutement de Richard Carapaz les replace dans la galaxie des équipes qui jouent le général sur les grands tours, tant on a peiné à croire l'an passé que Rigoberto Uran (bien calé dans la roue du lent déclin, mais qu'on a cru voir attaquer pour gagner une étape sur la Vuelta) ou Hugh Carty aient l'étoffe pour faire mieux qu'un top 10. Sans doute que l'un des deux devra se mettre au service de l'équatorien sur le Tour, même si cela n'exclut pas d'avoir sa carte sur la Vuelta ou le Giro. Pour le reste, c'est un peu statu quo : aucun sprinteur à l'horizon (Marijn Van den Berg ...), trois psychodrames annuels pour Esteban Chaves, des apparitions messianiques de Magnus Cort Nielsen, Ben Healy qui montre le maillot, Jonas Rutsch qui ressemble au meilleur flandrien du monde mais jamais plus de cinq minutes, Andrea Piccolo qui prend des points UCI sur toutes les courses, et la petite voix dans la tête d'Alberto Bettiol qui peut lui faire gagner un monument ou lever les bras alors qu'il fait deux mais qu'il a tapé les autres italiens. Quelques curiosités quand même : où sont les limites de Stefan Bisseger, à part dans le réglage de son vélo ? Qu'attendre de Mikkel Honoré, libéré de ses obligations d'équipier à la Quick Step ? Simon Carr le cathare peut-il redevenir prometteur ?
    Le mec à suivre : Neilson Powless, passé de feu follet occasionnellement irrésistible à animateur régulier aux portes du top 10 du Tour l'an passé, et qui pourrait être à un tournant de sa carrière.
    Le meilleur moment de la saison : 21 juillet 2023, les jambes sont lourdes sur la route de Poligny. Bien décidé à ne pas attendre la grande étape alsacienne pour bousculer Jonas Vingegaard, Tadej Pogacar tente un coup de poker en se lançant une offensive en forme de contre-la-montre par équipe improvisé avec Mikkel Bjerg, Brandon McNulty et Alberto Bettiol, qui manifestement n'avait pas branché son oreillette sur la bonne fréquence.

    [Interruption de votre programme : plusieurs cédéfistes joueront cette saison la fantasy cyclisme ProCyclingGame ( lien ). En l'absence de système de ligues nous permettant à ce stade de nous réunir sous l'alias "Cahiers du Wout", n'hésitez pas à me contacter à bigraya.cdf chez gmail point com pour être répertorié parmi les participants à une éventuelle compétition entre lecteurs et animateurs de ce fil.]

    7. Groupama - FDJ
    Faudra évidemment confronter ce qui fait joli sur le papier avec les résultats, mais bordel, ça ressemble à une masterclass de renouvellement générationnel. Rien de dramatique à mon sens dans les 8 départs puisque même si Valter explose à la Jumbo, on pourra se dire qu'il l'aurait pas fait en restant, et parce que Sinkeldam et Guarnieri ne sont peut-être pas à ce point indispensables (Nono a claqué Paris-Tours sans eux pour finir sa saison). En échange, forcément tout le monde va regarder avec enthousiasme les premiers pas de Romain Grégoire et du petit Martinez avec les grands : le premier devra résister mentalement à la hype infernale qui risque de se lever s'il montre quoi que ce soit ; le second a paradoxalement déjà plus d'états de services, après avoir crevé l'écran sur le tour des Alpes l'an passé. Attention aussi à Samuel Watson, cinquième d'un Tro Bro pour guerriers et qui pourrait contribuer à animer les flandriennes. Pour le reste, on bouscule pas le cadre général pour permettre, justement, une intégration facile : Démarre patron incontestable du pôle sprint avec un train à reconstruire doucement, secondé par le binôme Stewart/Welten (et Penhoët ?) pour ramener des points au long de l'année ; une équipe flandrienne juste en dessous des meilleures mais assez régulière et souvent offensive avec Kung, Genietz et surtout un Madouas qui va finir par en gagner une grande et belle ; Pinot libre au Giro et Gaudu ambitieux au Tour, comme une évidence, avec le soutien des Molard ou des Storer. Non, vraiment, même le maillot bleu est pas raté dans le genre renouvellement, donc on souscrit et on suivra avec plaisir et curiosité.
    Le mec à suivre : chacun ses priorités, moi j'attends une victoire de Quentin Pacher, parce qu'il tourne autour depuis trop longtemps.
    Le meilleur moment de la saison : 16 avril 2023, Tiejs Benoot et Dylan Van Baarle ramènent une nouvelle fois tout un groupe sur Mathieu van der Poel au sommet du Cauberg. C'est déjà la cinquième attaque du petit-fils Poulidor, et il n'y en aura pas de sixième. C'est le moment que choisit Quinten Hermans pour partir en facteur avec Madouas dans sa roue, et c'est le breton qui s'impose au sprint à Valkenburg. Sur le podium, il est le premier coureur de l'histoire à boire cul sec la pinte de trois litres de bière offerte en trophée au vainqueur, après qu'à mi-effort on ait entendu une voix hurler "encore mon petit, c'est aujourd'hui ! Dans ta tête il est plus à moitié plein ce verre, il est à moitié vide !"

    6. Bahrain - Victorious
    Un peu comme avec les anglais au rugby, il est important qu'il y ait des méchants dans le vélo, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'ils prennent leur rôle au sérieux, entre descentes de Police et victoires outrageantes avec un doigt qui fait zip sur la bouche. Les pires réseaux de l'histoire du dopage ont l'air de s'être donnés rendez-vous là, où on retrouve quasiment toute l'ex-Yougoslavie, quelques italiens, des basques, des autrichiens qu'on imagine pas mauvais en ski de fond, et un colombien thermonucléaire l'an dernier pour la forme. Côté mouvements, personne n'a rien compris au départ de Tratnik, mais tout le monde a compris que Pasqualon serait la version Wish de Colbrelli. Sinon, mêmes joueurs jouent encore avec un peu trop de Mohoric à toutes les sauces (mais c'est à ce prix qu'on remplit les vidéos de faits saillants en fin de saison), du Pello Bilbao qui finira bien par empiler les assiettes sur trois semaines pour subtiliser un grand tour, un Jonathan Milan qui va faire peur à tout le monde, et surtout, surtout, Mikel Landa à l'assaut d'un Tour de France sans chrono qui s'élance depuis le Pays-Basque, soit à peu près le scénario parfait pour construire des souvenirs pour toute une vie.
    Le mec à suivre : évitez de suivre Mohoric dans les descentes et suivez plutôt Santi Buitrago dans les bosses, parce qu'il va distribuer des taloches toute la saison.
    Le meilleur moment de la saison : le 25 septembre 2023, pour fêter les un an de l'élection de Silvio Berlusconi au Sénat italien, une soirée bunga-bunga d'exception est organisée, l'occasion d'apprendre dans la presse à scandale que Sonny Colbrelli s'illustre désormais en tricycle.

    5. BORA - hansgrohe
    Y'a pas à chier, c'est pas exubérant, mais c'est assez classe et super bien foutu. Bennett et le mulet de Shane Archbold pour les sprints (et pourquoi pas Jordi Meeus, et puis on s'en fout c'est Van Poppel qui ramènera le plus de points), du Hindley et du Vlasov à l'assaut des grands tours (puisque preuve est faite que pourquoi pas !), du Sergio Higuita virevoltant, du Lennard Kamna dans les plus belles échappées de la saison (et le lendemain remise), les dents de Nils Politt qui croquent dans les flandriennes, le grand espoir belge dont on sait pas écrire le nom sans faire de faute, et LA MOUSTACHE DE MARCO HALLER À HAMBOURG ! Bref, il leur manque sans doute un peu de charisme ou de méchanceté (quoique Ryan Mullen a l'air d'être particulièrement con) pour être dans le "top-tier" de la regardabilité, mais y'a pas grand chose à leur reprocher.
    Le mec à suivre : il était grand, il était beau, il a gagné les plus belles courses, puis on l'a cru perdu pour la cause, fini, terminé, puis il est revenu, et maintenant on aimerait le retrouver au sommet, ce brave Bob Jungels.
    Le meilleur moment de la saison : 23 juillet 2023, entre deux attaques publicitaires du duo Pogacar-Bettiol sur les Champs, les trains se mettent gentiment en place quand, surprise, la Bora décide que Danny Van Poppel sera emmené par Sam Bennett, et l'expérimentation fonctionne pour une victoire inattendue du hollandais. Le soir-même, Patrick Lefevere propose à Bennett de signer chez Quick-Step pour devenir poisson-pilote de Cavendish, à condition bien évidemment que l'Irlandais paye le salaire de son coéquipier.

  • Westham le 12/01/2023 à 08h59
    Handball- Mondial Hommes 2023

    La France était opposée hier lors du match d'ouverture à l'un des pays hôtes (avec la Suède) du tournoi et dans une ambiance de feu a dominé la Pologne par 26 à 24. Un match laborieux où à chaque fois on a laissé revenir les locaux qui était encore dans le coup à 10 minutes du terme.

    Ça manquait de mouvement sur la base arrière et de montées de balle rapide pour mettre plus en difficulté la défense polonaise. On s'est beaucoup reposé sur nos individualités et sur notre capacité à servir les pivots.

    Prochains matchs Arabie Saoudite et Slovénie avant de retrouver au deuxième tour très probablement Espagne, Monténégro et Chili.