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CdF Omnisport

Le fil multiprise pour les disciplines orphelines...

  • dugamaniac le 10/10/2022 à 13h40
    Oui Ganna lui même a émis l'idée de pousser le vrai record en altitude.

    Du reste, je suis pas si impressionné par ce record, COMPARATIVEMENT, à des perfs en contre la montre classique qui elles me subjuguent du coup.
    Surement à cause du vent, mais il y a des références hors piste à plus de 50 km/h sur 60-70 km.
    J'ai pas trouvé rapidement de chiffres récents mais un article de 2005:

    54,68 km/h: David Zabriskie (USA) en 2005 (Fromentine - Noirmoutier, 19 km)
    54,54 km/h: Greg LeMond (USA) en 1989 (Versailles - Paris, 24,5 km)
    54,36 km/h: David Millar (GBR) en 2003 (Pornic - Nantes, 49 km)
    53,98 km/h: Lance Armstrong (USA) en 2000 (Fribourg - Mulhouse, 58,5 km)
    52,34 km/h: Miguel Indurain (ESP) en 1992 (Tours - Blois, 64 km)
    50,53 km/h: Miguel Indurain (ESP) en 1994 (Périgueux - Bergerac, 64 km)

  • et alors le 10/10/2022 à 19h33
    Tu peux trouver tout ça (et bien plus encore) sur ProCyclingStats. Par exemple pour Ganna, il a gagné cette année le chrono de Tirreno-Adriatico (traditionnellement plat comme la main) à 54, 57 km/h de moyenne (sur 13,9 km "seulement" certes, mais devant Evenepoel et Pogacar). Pour une distance plus longue, il a gagné le championnat du monde 2021 à 54,37 km/h sur 43,3 km (tous plats aussi, devant Van Aert et Evenepoel).

  • dugamaniac le 11/10/2022 à 11h17
    Ah merci!

  • suppdebastille le 16/10/2022 à 10h58
    Dites donc, ça marche plutôt bien pour l'EDF aux mondiaux de cyclisme sur piste. St Quentin c'est un peu loin mais c'est un des sports qui me tente le plus de voir en "vrai" aux JO 2024.

  • Mevatlav Ekraspeck le 21/10/2022 à 00h05
    Biclou

    Le 9 octobre dernier, Arnaud Démare emportait Paris-Tours, dans une indifférence polie ici. Et ce n'est pas un reproche, c'est la fin de saison, on a couronné un champion du monde et nous sommes bien repus de tours de roue depuis le printemps.

    Pourtant, le français nous claque un doublé, succédant ainsi dans ce bis repetita à Philippe Gilbert et Nicola Minali, et rejoignant au rang des multiples vainqueurs des talents comme Trentin, Zabel, ou Zoetemelk pour les plus anciens. Figurent aussi des coups d'un jour comme Degenkolb, Greg Van Avermaet, Freire, Dekker, Virenque, Tafi, Durand...

    Bref, tout sauf un palmarès de demi-sels. Et moi, j'aime Paris-Tours, et je voulais rendre un hommage à cette course d'un de mes chez-moi, parce que c'est une très belle ballade vers le Val de Loire.

    Alors attention, de tous temps les premiers kilomètres on s'emmerde puissamment : on tape le vent en pleine Beauce, on lâche une poignée de désignés volontaires devant, on leur donne 5 minutes et pendant ce temps le peloton roupille sec. C'est moche et plat comme un discours de - insère ici ton nom d'un député MODEM - .

    Mais dès qu'on arrive dans les premières coudées du Loir, alors la course s'allume. Quelques mamelons viennent vous titiller les jambes, quelques tronçons boisés vous coupe du zef avant de vous le rendre en pleine bouille une fois sorti, les lignes droites se font rares et les atouts d'un automne ligérien s'offre à vous. Les vignes rouges, les labours, les forêts qui se languissent à roussir et s'entêtent à proposer un dégradé de vert histoire de prolonger l'estive, les ciels pastels qui se reflètent dans les mares et les méandres, et cet entêtant parfum d'humus et de terre mouillée se met à accompagner sans relâche les coureurs.

    Vu du ciel c'est splendide, vu d'en-bas c'est une incitation ferme à réfléchir au temps qui passe et à la fin des choses, sans renier l'époustouflante esthétique de tout cela.

    Mais c'est qu'il faut pédaler, malgré ça...

    Cloyes, Vendôme, Herbault, Amboise... C'est tout sauf plat, surtout sur ce dernier tronçon, que je peut me vanter de connaître comme ma poche puisqu'y ayant dandiné mon popotin sur le Peugeot paternel subtilement emprunté pendant de longues années. Ca monte, ça descend, ça tourne, ça glisse... Ah pétard oui ça glisse, avec ces foutues feuilles, ces bogues de chataignes qui vous soulève les roues, cette humidité latente qui va vous transformer la moindre marque blanche en imitation plus vraie que nature d'une plaque de verglas. Et comme ces pièges classiques ne suffisent pas à réjouir le Créateur, on a décidé d'y rajouter les chemins de vignes.

    Cela fait quatre ans qu'on a décidé que les cyclistes allaient bouffer du chemin crayeux, pavés comme un terrain de pétanque, avec un fond de silex prêt à crever du boyau, un col herbeux d'humeur à provoquer glissades et embardées... Et si en plus ça peut demander un coup de cul ou deux parce que d'un coup, ça grimpe, alors ce sera validé.

    Et voilà comment le vignoble d'Indre-et-Loir, avec quelques noms qui vont émoustiller l'oenologue (Montlouis, Pocé, Reugny, Vouvray, Cangeay, Limeray va se transformer en un final pénible, pas non plus Paris-Roubaix non, n'exagérons rien, mais suffisamment casse-pattes pour que nos évadés sacrificiels du début d'après-midi se fassent bouffer par des flandriens qui retrouvent soudain leurs réflexes printaniers : vite être devant, et faire une cassure pour sortir de là par petits paquets, en espérant user les sprinters.

    Là, on longe la Loire, on se bouffe ses coteaux dans tous les sens et à toutes les sauces, goudronnées ou pas, et on essore ainsi le reste du peloton.

    Alors ça ne suffit pas à nous préserver d'un sprint massif, classique issue de la course pendant de longues années quand on se contentait de longer les levées de la Loire jusqu'à Grammont, mais au moins celui-ci se passe avec des mecs quelque peu rincés, et ne subsistent que les solides et les complets.

    En tout cas voilà une bien belle ponctuation finale de l'année cycliste, qui a une époque clôturait ou presque ma saison à la campagne, puisque deux semaines plus tard nous mettrions la maison en mode gel, pour la ranimer en mars ; je serai privé de cambrousse entretemps. Alors gamin, je regardais de loin le bal des hélicos qui survolaient Dame-Marie, Fleuray, Cangeay, ou bien Veuves puis Limeray afin de retransmettre les derniers kilomètres de la course sur Antenne 2 ou FR3. Les poches pleines de châtaignes ou un sac de cèpes et de pieds-bleus à mes pieds, je regardais ces grands ventilateurs suivre laborieusement les hommes de têtes qui s'expliquaient à quelques kilomètres de moi.

    Je savais que ça sentait le sapin, tant pour mon dimanche que pour les escapades entre champs et forêts, mais je trouvais ça fascinant. Ado je me démerdais pour trouver un road-book du parcours (et sans internet, c'était pas une sinécure, vive les déclarations en mairie et les arrêtés préfectoraux...) et m'en bouffer quelques bornes, la veille. Je croisais alors quelques gusses en reconnaissance, quelques véhicules d'équipes pros, et je découvrais les joies des accents et des langues étrangères par le biais des troquets dans lesquels les encadrants s'arrêtaient prendre un café, une bière, un canon, entre anonymat et indifférence.

    J'ai une tendresse particulière pour ce Paris-Tours, vraiment. Vivement l'an prochain.

  • Label Deschamps le 21/10/2022 à 07h30
    Tu es le Jean Lacouture de la classique automnale, Mev.

  • suppdebastille le 21/10/2022 à 07h48
    Je dirais Antoine Blondin, que l'Equipe t'engage pour écrire une chronique durant le Tour !
    Et bravo quand même à l'Oisien Démare.

  • Pierluigi Scollina le 21/10/2022 à 11h20
    Malheureux, c'est un coup à ce qu'il n'y ait plus une victoire d'étape française pendant des décennies ! Ça t'intéresse le cricket Mev ?

  • Tricky le 21/10/2022 à 11h31
    (ah non pas touche)

    (remarque, ostensiblement, Mev est supporter de l'EdF de cricket, coincée qu'elle est aux rankings T20 cinq rangs derrière les Vanuatu et deux rangs devant le Malawi)

  • Tricky le 21/10/2022 à 11h35
    (ce qui me fait penser qu'il est temps que je vous fasse un update sur l'état des compétitions internationales avant la Coupe du Monde 2023)