Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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Tonton Danijel le 01/05/2024 à 23h44"INFO LE PARISIEN | Le maire du Barcarès, surnommé le «Balkany du sud», en prison pour des soupçons de corruption".
Ça dépend d'où on se place, pour moi, c'est surtout le Carignon de l'Ouest...
(Mais ça va faire plaisir aux concernés que leur nom de famille soit devenu un référentiel, même chez Bernard Arnault)
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Schnouf le 02/05/2024 à 00h07La formulation est suffisamment floue "les établissements et services qui, en raison de la nature de leurs activités, ne peuvent interrompre leur travail" pour permettre d'ouvrir mais dans l'esprit ça ne devrait pas. Des salariés qui s'y opposeraient gagnerait probablement en justice. C'est en théorie à l'entreprise d'apporter la preuve qui ne lui était pas possible d'arrêter son activité... Grosso modo on tolère aujourd'hui les mêmes activités que pour les exceptions dominicales, mais c'est un détournement de cette journée. Seul le strict minimum et nécessaire devrait être ouvert.
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Manx Martin le 02/05/2024 à 03h30En faisant abstraction de ce que je pense de l'idée de mettre des jeunes gens de 15 ans en uniforme (hideux) pour leur faire chanter la Marseillaise et se mettre au garde à vous quand ils sont passés en revue par un recteur d'académie, ce que j'ai contre le SNU c'est essentiellement qu'il consiste à voler 2 milliards d'euros par an au budget de l'éducation nationale.
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Red Tsar le 02/05/2024 à 07h20Quand tu dis que tu étais sur l'autoroute, tu rentrais de Paris ?
Parce que j'ai vu ça hier en manif' :
En haut, des cou***** en or,
En bas, des nouilles encore.
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Tricky le 02/05/2024 à 07h50En faisant abstraction de ce que ça coûte un pognon de dingue dans un budget exsangue, c'est aussi donc que c'est une entreprise d'ingénierie sociale paramilitaire d'humiliation et de domination de la jeunesse.
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Le Bodmer qu'on voit danser le 02/05/2024 à 08h50J'ai eu l'occasion d'encadrer un SNU dans le 93 (volontairement, ma profession ne m'y prédestinait pas), et je suis toujours effaré par ce délire le qualifiant de Jeunesses Macronistes. Alors qu'il soit perfectible, clairement, et les propositions des encadrants en fin de séjour furent abondantes; qu'il y ait d'autres priorités, sans doute, mais l'idée et le projet sont pas déconnant ms. Mais ce qui en est perçu, notamment par une presse qui est de toutes façons en croisade contre le projet et se rue sur le moindre encadrant qui a exigé de faire faire des pompes... Bien entendu qu'il y ait eu des excès est condamnable, et l'a été à juste titre. En attendant les parents des concernés étaient tous contents, allez savoir pourquoi (et non, ce n'était pas ces fameux cathos tradis qu'on nous ressort à chaque fois).
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Doc Martins le 02/05/2024 à 09h30Que tu mentionnes l'avis des parents des concernés et pas l'avis des concernés eux-mêmes montre bien à qui s'adresse réellement ce SNU finalement.
Pourtant on parle de jeunes de 17 ans à qui on demande maintenant de choisir leurs matières au lycée et qui peuvent passer le permis de conduire. Mais le gouvernement et leurs parents (qui n'ont pour beaucoup même pas eux-mêmes fait leur service militaire) les traitent toujours comme des bébés animaux à dresser.
C'est également mignon de croire que les "propositions des encadrants" seront prises en compte et pas immédiatement jetées à la poubelle. Et l'excuse classique des "excès individuels" pour faire oublier que lorsque ces excès se multiplient, c'est sans doute qu'il y a un problème systémique derrière.
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Sens de la dérision le 02/05/2024 à 09h43L'avis des concernés :
lien
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boultan le 02/05/2024 à 09h46C'est effectivement compliqué de jauger ce genre de dispositifs, qui génèrent des problèmes mais aussi, sans doute, des réussites. Même si, de loin, le SNU, ça ressemble surtout à des colos de scouts ou d'éclaireurs à qui on distribuerait des tracts de la gendarmerie nationale en fin de séjour. Pas forcément inutile, mais peut-être pas prioritaire quand tant de gamins n'ont pas accès à un logement décent et une école correcte.
(Après, moi je fais partie des gauchistes qui pensent qu'on aurait dû faire quelque chose de l'ex-service militaire)
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OLpeth le 02/05/2024 à 09h48Très intéressant merci.
J'en retiens ça, qui montre c'est un public un peu particulier quand même :
La part des filles est plus élevée que celle des garçons au cours des séjours (56 % contre 44 %) en 2023, comme lors des sessions précédentes. Les jeunes issus des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) sont également sous-représentés : alors que 9 % des 15-17 ans résident en QPV, ils ne sont que 5 % parmi les participants aux séjours de cohésion de2023. Cette part varie toutefois selon les séjours : 11 % des participants au SNU en février2 sont originaires de QPV, contre 4 % de ceux qui réalisent un séjour en avril ou en juin. Les enfants d'ouvriers sont également sous-représentés (17 % des pères et 5 % des mères des participants, contre 30 % des hommes et 8 % des femmes en activité).
Par ailleurs, 26 % des jeunes participants ont au moins un parent ayant travaillé dans l'armée, la police, la gendarmerie ou les pompiers alors que ces corps de métier représentent 1 % de la population en emploi en 20213.
Les jeunes scolarisés en voie générale et technologique demeurent surreprésentés en 2023 (84 % contre 67 % des 15-17 ans au niveau national)4. Comme en 2022, c'est particulièrement le cas lors des séjours de juin, dont presque l'intégralité des participants était issue de ces voies. Depuis la première édition du SNU, la part des jeunes issus des voies d'enseignement général et technologique tend à augmenter : +5 points depuis 2019.
En 2023, 8 % des participants au SNU déclarent que leur participation leur a été imposée, dans la très grande majorité, par leur famille (98 %). Cette proportion est relativement stable depuis 2019, et les garçons restent très largement surreprésentés parmi ces « non-volontaires »