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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Manx Martin le 24/04/2024 à 23h57
    Jean-Jacques Goldman ?

  • khwezi le 25/04/2024 à 00h01
    C'est bas, comme coup. Niveau coup de latte dans les parties. Tu aurais répondu « Éric Zemmour » ou n'importe qui à LFI et remis une pièce dans le juke box, passé encore, mais la, que répondre ?

    C'est mort. T'as tué le truc. (Leave jean Jacques alone. Un jour il ira la bas.)

  • Hyoga le 25/04/2024 à 00h13
    Hitler ?

    (ne me remerciez pas, je fais ça de bon coeur)

  • Red Tsar le 25/04/2024 à 08h04
    Je partage 99 % de ton propos (le 1 % restant, c'est juste parce que je suis ronchon, cherche pas).

    Mais… qui à gauche enjoint à Robert de se taire parce qu'il est blanc et ne lutte pas pour ses droits sociaux ?
    Ces gens, s'ils existent, quelles sont leurs chaînes de télé ? Leurs revues ? Leurs livres, qui auraient eu un succès éditorial ? Leurs élus ? Sont-ils organisés dans une Internationale des Éveillés ? Que représentent-ils ?

    Par ailleurs, il y a quelques temps, quand le débat a émergé, j'ai été lire des livres des anti-wokistes (souvenir de L. Ferry, de Zemmour, qui n'était pas encore officiellement en politique, de Brice Couturier…). Leur manière de monter en épingle des faits épars et d'interpréter à leur sauce certains mouvements qui me semblent très légitimes (féministes, anti-racistes…) les amènent à assumer des positions réactionnaires et à soutenir le maintien de structures de domination de manière très décomplexée.

    Et pendant que nous traquons le mulot woke qui serait peut-être entré dans le jardin (car oui, camarade, il faut lutter contre toutes les formes de déviationnisme), les renards anti-wokistes sont entrés dans le poulailler. Et ils se régalent.

  • Roger Cénisse le 25/04/2024 à 08h26
    Je ne pense pas qu'on intime à Robert l'ordre de se taire, je pense plutôt qu'il a l'impression qu'on lui dit que les autres galèrent plus que lui et que donc il faut s'en occuper d'abord. Et en tout cas, le ramdam médiatique et la caisse de résonance des RS aide à lui donner cette impression-là.

  • Le Zouav le 25/04/2024 à 09h02
    Est-ce qu'on ne se retrouve pas dans la même ... situation, que concernant le débat qui s'est tenu ici il y a quelques temps au sujet du niveau de violence dans la société : la violence perçu par la population versus "les chiffres officiels"?

    D'un coté toute une partie de la population a le sentiment que le "niveau" de violence augmente : plus de vols avec violence, plus d'agressions, des faits divers sordides partout tout le temps, ...
    De l'autre, on lui oppose que la criminalité baisse, que le nombre d'assassinat se réduit chaque année, que ce ressenti est "faux" quand on regarde les stats.

    Là, ca me donne le sentiment qu'il y a peu cette partition, où s'opposent un groupe qui "ressent" une certaine "pression" et un autre qui lui répond que cette perception est sur estimé, au vu des données bruts.

    Le dénominateur commun?
    Les réseaux sociaux, les chaines d'infos en continus, et le traitement d'informations, de "news", qui est avant tout un moyen pour générer du trafic. Pour avoir des vues. De l'audimat.
    Pour pouvoir, grâce à ce trafic, vendre quelque chose. Un produit inutile. De la pub. Une idéologie.

  • Hannibal le 25/04/2024 à 09h04
    Oui, les réseaux sociaux en première ligne, avec son armée de justiciers masqués. On se moque de twitter, mais tout le monde va sur twitter, les politiciens anti-twitter en premier.
    Et sinon, quand un parti dézingue par des analogies dégueulasses un représentant d'un autre parti avec des qualificatifs godwinesques, si Robert avait écouté avec intérêt les paroles du représentant voué aux gémonies par ceux qui savent comment il faut penser, sans forcément voter pour lui mais juste curieux de comprendre la réflexion, oui Robert il se sent un peu désigné comme étant un salaud, et donc enjoint à se taire (fasciste!).
    Pour être plus précis, Roussel ou Guedj? (Il y a beauuuucoup d'autres exemples du genre).

  • Utaka Souley le 25/04/2024 à 09h07
    Oui, bas coup, comme disent les Azéris.

    Et plus sérieusement d'accord avec Roger, le zouav et Hannibal. Mais vous vous en doutiez.

  • AS Roma Gricole le 25/04/2024 à 09h10
    2 choses (ou 3, voire plus !) :
    - sur l'argument du nombre. Je pense qu'il y a plus de gens qui se sentent menacés par le phénomène diffus que l'on tente d'analyser et qu'à défaut de meilleur terme on englobe sous le nom de "mouvement woke ou decolonial" que de gens qui se sentent représentés par l'une des lettres après LGB dans l'acronyme qui va bien. Donc si on joue à ça, on arrête de parler de ces nouvelles formes de sexualité acceptée ?
    - vous agissez avec ce phénomène comme avec l'immigration ou la sécurité. "C'est rien, c'est pas important, on a d'autres chats à fouetter" et vous laissez intégralement l'extrême droite s'en saisir. Et au final... celle-ci en profite et caracole en tête des élections malgré un programme rigoureusement vide sur le reste, preuve que ces sujets ont une importance réelle dans l'opinion.

    Donc Classico a raison - et c'est pour ça que je suis sûr qu'il serait un bon partenaire de coinche : il faut a minima penser le truc sans le nier.

    Je sais qu'un exemple ne fait pas une théorie, mais je vous assure que ma femme - blanche - a subi plus d'insultes racistes que moi - pas blanc, nous qu vivons a Saint-Denis depuis une décennie. Et que si les tenants de cette ideologie ne sont pas directement violents eux-mêmes (en France, pour l'instant) ils ont une tolérance élevée envers les actes violents de certains s'ils les pensent situés en tant que discriminés sur un des critères qui les intéresse.

  • boultan le 25/04/2024 à 09h13
    Rappelons que on est un con.
    Je ne sais pas qui est ce on qui vous traumatise et vous répète ses litanies, mais si vous continuez d'entendre ces voix "à longueur de temps", j'ai un très bon ORL. Moi, malheureusement, la parole qui me vient des médias, de la politique et de la culture, elle reste extrêmement traditionnelle, elle a même tendance à rétropédaler... Mais je peux me tromper hein, peut-être que le paysage médiatique et politique mondial est en train de virer woko-écolo-marxiste et que j'ai rien remarqué, c'est possible.
    Cette déformation insensée, je la comprends chez Pascal Praud : il y a une stratégie derrière le fait de résumer la gauche à une meute d'extrémistes lesbiennes transgenres décoloniales blackblocs pro-Hamas éructant des slogans outranciers. Ici, je comprends moins qu'on tombe dans ce panneau.
    Si le jeune blanc n'a pas de conscience de classe, c'est sans doute parce qu'on ne lui a pas inculquée et que ses parents ne sont plus syndiqués, ne font plus de manif et trouvent que la gauche, c'est bien joli mais quand même, c'est toujours les mêmes qui paient. Si le jeune pas blanc hésite à faire bloc avec le mâle cis blanc, c'est parce qu'une foule de détails quotidiens, bien loin du commerce triangulaire, lui rappellent qu'ils n'habitent pas tout à fait le même monde. Et Robert Michu, toute condescendance mise à part, est bien assez malin pour comprendre deux concepts à la fois - d'un côté que son salut ne passe pas par le macronisme, de l'autre que les mains au cul dans le métro et les blagues de Michel Leeb ont peut-être fait leur temps.
    Pendant ce temps-là, le Rassemblement National semble parti pour dominer les prochaines élections européennes, et je ne crois pas que ça soit la faute aux toilettes unisexes.