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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Edji le 09/06/2022 à 10h51
    Genre c'est le nombre d'économistes qui fait la différence...pathétique.

    Sinon j'ai zieuté Thierry Pech, le boss de Terra Nova, hier soir sur Public Sénat (Sens public, super émission quotidienne au demeurant) ; en l'écoutant, je pensais en souriant à ce cher fil dont une bonne part des contributeurs est convaincu d'un positionnement droitier-libéral de son organisation ; disons pudiquement que ça ne crevait pas vraiment les yeux...

  • Monsieur Jo le 09/06/2022 à 10h59
    Ah mais je ne dis pas qu'ils seront favorables à Lrem, mais que cette dernière devra s'appuyer sur eux et donc possiblement intégrer des revendications LR à leurs orientations. Inclusivement des demandes de Ciotti.

  • Sens de la dérision le 09/06/2022 à 11h03
    Non la question est : pourquoi faudrait-il faire plus confiance aux économistes de Terra Nova qu'aux 150 trucmuchs ?

  • Edji le 09/06/2022 à 11h07
    Ainsi qu'on l'évoquait il y a peu, je signale un article aussi impressionnant qu'effrayant dans les Echos du jour sur la situation démographique de l'Italie...on se focalise à juste titre la crise climatique, mais nombre de pays développés ont à faire face à un défi au moins aussi grand sur ce plan.

    Morceaux choisis (puisque c'est en accès payant) :

    "Depuis 2015, l'Italie perd chaque année entre 100.000 et 175.000 habitants, soit un déclin démographique qui portera la population à 40 millions d'habitants d'ici à la fin du siècle si la tendance se poursuit. Un péril économique et social dont la classe politique a du mal à prendre la mesure.

    (...)

    En 2020, les décès (746.000) ont représenté le double des naissances. 45 % des femmes entre 18 et 49 ans n'ont pas d'enfants. Première conséquence : le vieillissement accéléré d'une population qui, à ce rythme, s'effondrera de moitié d'ici à la fin du siècle à environ 40 millions d'habitants : un tiers a déjà plus de 65 ans ; ils seront un quart en 2045.

    (...)

    Mais si les milieux politiques et économiques sont obsédés par le spectre d'une nouvelle récession économique, ils ignorent la dimension démographique. C'est pourtant la mère de (presque) tous les défis que devra affronter l'Italie au cours de ce siècle.

    En matière de politique publique, la seule réponse est pour l'instant un « chèque unique » versé mensuellement, allant de 50 à 175 euros par enfant selon les revenus du foyer à partir de sept mois de grossesse et jusqu'aux 21 ans de l'enfant. Trop peu, trop tard, fustige le président de l'Istat qui déplore une absence totale de prise de conscience de la gravité des enjeux.

    « Si rien n'est fait, le PIB s'effondrera et notre système d'Etat providence et de retraites sera insoutenable. Nous deviendrons un pays pauvre », s'alarme Gigi De Palo, président de la Fondation pour la natalité et du Forum national des associations pour la famille. « Ou les Italiens refont des enfants ou ils devront travailler plus longtemps, prévenait la Banque d'Italie dans un récent rapport.

    La crise démographique a eu et aura des conséquences sensiblement négatives sur la croissance économique. » Les analystes estiment entre 5 et 10 % du PIB national le coût nécessaire pour faire face aux berceaux vides d'ici à 2050.

    En 2050, un peu plus de la moitié de la population seulement (52 %) sera en âge de travailler, tandis que 32 % aura cessé toute activité. Une situation qui deviendra insoutenable pour les caisses de l'Etat. La dépense publique de l'Italie au titre des retraites est déjà la plus élevée de l'OCDE avec 16,2 % du PIB contre une moyenne de 8 % pour ses partenaires. S'ajouteront les dépenses supplémentaires pour prendre en charge une population à l'autonomie réduite.

    Les médecins et infirmiers sont de moins en moins nombreux et de plus en plus âgés. Plus de 50 % des membres du personnel hospitalier ont désormais plus de 55 ans, contre 17 % au début des années 2000.

    Tous les secteurs sont frappés par les difficultés de renouvellement générationnel, de l'enseignement à l'administration dans son ensemble où seulement 100.000 des plus de 3 millions de fonctionnaires ont moins de trente ans. Dans le secteur privé, 21 % des salariés partiront à la retraite dans moins d'une décennie. Des têtes chenues qui se retrouvent au sommet d'un pays éminemment gérontocratique. 54 % des PME-PMI sont dirigées par un patron de plus de 60 ans et 28 % de plus de 70 ans.

    (...)

    Cela a évidemment des conséquences sur l'innovation et l'esprit entrepreneurial d'une péninsule qui se vide de ses forces vives. Depuis 2008, plus de deux millions de jeunes, dans leur grande majorité diplômés, se sont exilés. Une hémorragie comparée à celle de la première guerre mondiale qui provoque également des « classes creuses ».

    Une forte contraction du marché du travail devient inéluctable toute comme le déclin d'une productivité déjà stagnante. La main-d'oeuvre qualifiée, elle, fait de plus en plus défaut dans des secteurs clés du « made in Italy » qui voit se réduire comme peau de chagrin leur marché domestique."

  • Julow le 09/06/2022 à 11h19
    Intéressant mais parfois un peu étrange, comme article (et pas relu... " un tiers a déjà plus de 65 ans ; ils seront un quart en 2045."). Surtout ce passage :
    "Cela a évidemment des conséquences sur l'innovation et l'esprit entrepreneurial d'une péninsule qui se vide de ses forces vives. Depuis 2008, plus de deux millions de jeunes, dans leur grande majorité diplômés, se sont exilés."
    Les relations de causalité sont toutes pétées, ici. La faible proportion de jeunes, si c'était là le facteur déterminant, devrait au contraire conduire à des possibilités accrues de carrière. L'exil des jeunes Italiens n'est sans doute pas explicable par leur rareté...

  • Edji le 09/06/2022 à 11h24
    Oui, j'ai noté la première incohérence, en effet.
    En revanche, l'exil des jeunes dicté par le déclin grandissant du pays, je ne vois pas bien ce qu'il y a d'absurde à envisager un tel lien.
    Au-delà, s'arrêter sur ces détails pour négliger le coeur du propos (difficilement contestable, lui) me paraît au moins aussi "étrange", mais bon, chacun sa vision des choses.

  • Le Bodmer qu'on voit danser le 09/06/2022 à 11h25
    Et le problème n'est pas tant cette diminution de la population que le fait qu'elle engendre une baisse de croissance et de développement. Est-ce grave ? Peut-être même est-ce une bonne nouvelle au vus des enjeux sur la gestion des ressources (eau, nourriture, énergies)...

    Mais si l'ordo-libéralisme qui veut de la croissance infinie dit que c'est mal, alors c'est mal, j'imagine.

  • Edji le 09/06/2022 à 11h32
    C'est un peu contradictoire, non ?
    "L'ordo-libéralisme" ne réclame pas de la croissance parce que c'est bien, mais parce que c'est synonyme de développement, tout simplement.
    J'essaie de percevoir ce qu'il y a de réjouissant d'avoir à terme un rapport d'un actif pour deux retraités ; disons qu'il va falloir que les actifs acceptent de sacrément bosser et les retraités de ne pas être trop exigeants pour leurs vieux jours...dans la société française actuelle qui rêve pour une bonne part de revenir à la retraite à 60 ans, ça risque(rait) de piquer un peu, non ?

  • Le Zouav le 09/06/2022 à 11h40
    On peut continuer à se développer sans croitre non?
    En tout cas, un être humain oui. Comme tout un tas d'autres êtres vivants.

  • Le Bodmer qu'on voit danser le 09/06/2022 à 11h41
    Tout dépend du mode de vie prôné, j'imagine. Et c'est aussi un sujet dont on ne pourra pas faire l'économie et qui va aussi, sans doute, en contradiction avec le modèle actuel (et toujours encouragé).