Manette football club

• balashov22 le 26/04/2022 à 09h25
  A part quand on joue en mode "Points de vie" (dans ce cas, on démarre avec un certain nombre de PV et subir des dégâts fait baisser le jauge, et si tu tombes à 0 tu perds une vie), la jauge est une jauge de dégâts et théoriquement, tu peux monter à l'infini sans subir de KO (sauf dans certains cas particuliers). Simplement, plus la jauge est élevée, plus le moindre coup te fait voler loin, ce qui augmente d'autant le risque d'être projeté hors du stage et donc de subir un KO.
  A ça s'ajoute le facteur du poids relatif des personnages joués et le fait que le stage va généralement un peu plus loin que le bord de l'écran effectivement (à savoir, quand on est dans cette zone, on subit des dégâts additionnels à chaque seconde qui passe). Pour plus de détails, merci de consulter un expert du jeu, j'ai joué à tous les Smash Bros depuis le début de la licence (sauf sur Wii U, faute de posséder la console) mais uniquement en casu.

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• JeanLoupGarou le 26/04/2022 à 10h24
  En réponse à Koller et Thil le 26/04/2022 à 08h59

  (voir le message)
  La réponse de bala couvre l'essentiel des aspects :
  - Chaque coup reçu augmente tes pourcents (dommages)
  - Plus tu as de pourcents plus tu reçois de knockback (éjection) à chaque coup reçu
  - Les personnages ont plusieurs statistiques (poids, vitesse de chute/gravité, drift latéral, hauteur de saut) qui leur permettent de revenir de plus ou moins loin
  - Chaque personnage dispose plus ou moins des mêmes ressources pour revenir : Une esquive aérienne, un double saut (quelques personnages ont un 3e saut ou plus (comme Kirby)), et une recovery (en général le Spécial Haut (B+Haut)). Le Spécial Haut est différent pour tous les personnages ce qui fait que certains reviennent plus facilement que d'autres.
  - Lorsqu'on te frappe hors du terrain sans que tu aies pu toucher le sol, tu ne récupères pas ton double-saut, en revanche tu récupères ton Spécial Haut. Empêcher l'adversaire de revenir c'est donc bien suivre quelles options il a encore en réserve, notamment le double-saut.
  
  - En général, un personnage avec de bonnes options de remontée est également capable d'aller loin hors du terrain pour taper son adversaire et l'empêcher lui de remonter. Les très bons joueurs n'hésitent pas à aller chercher le kill jusque tout au bord de l'écran, quand le match-up le permet.

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• balashov22 le 26/04/2022 à 10h54
  Voila pourquoi il faut l'avis d'un expert.

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• Roger Cénisse le 26/04/2022 à 11h00
  C'est fou comme la scène de l'e-sport se rapproche désormais de plus en plus de la scène sportive ou compétitive classique : comme à certains sports, il faut vraiment être initié pour pouvoir apprécier la technicité et la beauté d'un match.

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• balashov22 le 26/04/2022 à 12h04
  C'est juste le principe d'un jeu vidéo, quelqu'un qui joue extrêmement bien et quelqu'un qui le regarde, généralement le second ne comprend pas vraiment ce qui se passe. Du coup, quand tu assistes à une opposition entre deux joueurs, c'est pareil, et l'e-sport ne fait qu'amplifier la diffusion de ça mais n'en est pas la cause (à la limite, vu que ça rapporte de l'argent, ça a pu pousser plus de gens dans la direction de l'excellence, mais c'est tout je pense).

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• Red Tsar le 26/04/2022 à 12h07
  Merci JLG. J'ai l'impression de vieillir d'une année à chaque ligne que je lis, mais c'est très sympa à suivre.
  Un truc qui m'étonne, c'est que je croyais que les jeux les plus pratiqués et avec les prix les plus importants en e-sports étaient League of Legend, CS, Fortnite... Et du coup, non ?
  Et sinon, pourquoi un jeu comme FIFA ne règne pas au sommet du gaming mondial ? Quoi de plus populaire qu'un jeu de foot a priori (à part un jeu de boules) ?

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• balashov22 le 26/04/2022 à 12h28
  Pour jouer à FIFA, il faut soit contrôler seul onze joueurs, soit trouver dix coéquipiers j'imagine. Dans les deux cas, ça m'a l'air plus fastidieux que de se faire un bon vieux Smash Bros ou autres.
  Et puis, ne pas sous-estimer l'instinct qui pousse à préférer se mettre sur la tronche (fût-ce virtuellement) que de faire du sport.

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• Le Zouav le 26/04/2022 à 14h24
  En réponse à Red Tsar le 26/04/2022 à 12h07

  (voir le message)
  En terme de compétition esport, ya une différence importante il me semble selon si la scène compétitive est géré par l'éditeur du jeu (Riot Games avec LOL par exemple), ou bien par un organisateur tiers.
  
  Pour Smash par exemple, il me semble que Nintendo n'intervient absolument pas sur les compétitions, là où Riot à la main sur toutes les compétitions lol, des grandes ligues fermés (Europe/Amérique/Corée/Chine/...) aux ligues régionales semi ouvertes (type ligue française) en passant par les Worlds (championnat du monde annuel).
  
  En nombre de joueur, j'imagine que c'est lol qui est devant le reste, mais dota2 doit tout exploser en terme de cashprize, avec CSGO et peut-être Fortnite, mais la scène est bien plus jeune.

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• JeanLoupGarou le 26/04/2022 à 14h52
  En réponse à Red Tsar le 26/04/2022 à 12h07

  (voir le message)
  Je ne suis pas forcément expert en eSport global, donc je vais me concentrer sur Smash mais de manière générale :
  - Comme tu le dis, les jeux comme Fortnite, League of Legends, Dota2, CS:GO, ceux qu'on appelle eSports de Tier1, ont des cashprizes monstrueux. Le prix pour le vainqueur de la World Cup Fortnite est de plusieurs millions de dollars. Comparer Smash Bros et Fortnite, c'est un peu comme comparer la communauté de boules lyonnaises au football.
  - Comme le dit le Zouav, ça dépend beaucoup de l'éditeur. Or Nintendo, non content de ne pas sponsoriser Smash Bros du tout, a toujours mis des bâtons dans les roues de la communauté pour éviter que de la compétition se développe sur un jeu qu'ils veulent 'casual'. Ils ont plusieurs fois envoyé des huissiers empêcher de grands tournois, fait capoter des deals avec les grandes marques qui se chauffaient pour sponsoriser, et depuis le rachat de l'EVO par Sony, ils refusent d'y laisser apparaitre la licence. Le jeu est donc auto-financé par la communauté, et des partenariats ponctuels (les tournois français sont sponsorisés par Predator depuis quelques temps, qui fournit des écrans et de l'aide technique, ainsi que des sous)
  - Le résultat, c'est que j'ai beau vous partager la hype et les belles histoires, les cashprizes sont ridicules. Au Genesis8 (quasi 2000 participants), les 8 premiers se sont partagés 29k$. Au Pound c'était 6,6k$. Ceux qui finissent au-delà du top8 rentrent sans un rond, et s'ils n'ont pas la chance d'être sponsorisés par une équipe qui les défraie, ils auront en plus perdu le prix de l'avion, l'hôtel, etc. Autant dire que c'est un sport très amateur, en France ils sont une poignée à être professionnels (à temps plein), la plupart des autres a un métier à côté (ou des études, Raflow par exemple ne va que rarement à l'étranger car il est au lycée).
  
  Les communautés de jeux vidéo "mineurs" se développent entièrement grâce à la passion de gens qui investissent des années entières de leur vie à trouver des lieux pas cher et du matériel pour faire des tournois. Sur Smash Bros, la scène de Melee a commencé par des tournois dans les maisons des gens, où tout le monde dormait par terre le soir, ou dans les sous-sol de boutiques de jeux. Il y a eu un très bon documentaire amateur dans les années 2010, qui racontait les débuts de la scène et a hypé beaucoup de gens à une époque où la scène vivotait à peine.
  Depuis on a la chance que Nintendo se soit un peu calmé (ils laissent faire globalement) et que Smash Ultimate soit plus propice à la compétition que Brawl ou Sm4sh, ainsi que l'abnégation de gens comme VGBootCamp aux US qui sont forts de 15 ans d'expérience et peuvent maintenant proposer d'énormes évènements (rapport à Smash) avec une chaîne Twitch très regardée (Le top8 de Smash à l'EVO2019 était le record d'audience de l'histoire de l'EVO, tous jeux confondus).

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• magnus le 26/04/2022 à 16h03
  Un point d'étape sur Elden Ring que j'ai débuté dès le jour de sa sortie.
  
  Après avoir battu les 2 premiers boss principaux Godrick et Rennala, le suivant qui s'est présenté sur ma route était Radhan, à Caelid.
  Comme souvent, après avoir fait un parcours sans trop de difficulté je me suis pris un mur bien violent devant ce boss, d'autant plus chiant que le chemin est long entre le point de grâce et le lieu du combat.
  Je suis donc allé sur le plateau d'Altus, accessible depuis que j'ai assemblé les 2 moitiés du médaillon requis.
  J'avance bien plus facilement que dans Caelid, et là depuis que j'ai pu accéder à la capitale Leyndell, l'exploration est très lucrative en termes de prise de niveau.
  Quel plaisir que se balader dans cette capitale, c'est immense, tortueux, avec plein de possibilités, d'accès un peu cachés mais pas difficiles à trouver. Là je suis arrivé devant un certain Godfrey, un boss intermédiaire (pas de scène d'intro donc aucun doute).
  Et cette ville rassemble quantité d'influences de précédents lieux des Souls: le DLC Ringed city de DS3, les égouts de Bloodborne, les racines grimpantes...ça renvoie à la découverte d'Anor Londo dans DS1, où on explorait une infime partie d'un lieu immense, cette fois-ci c'est comme si on avait la totale.
  Toujours les mêmes armes: Claymore à +17, Croc du Limier, et je commence à prendre du niveau en foi pour utiliser la Faux ailée.

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