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Nous sommes des enfants de Tele Santana.

  • Joey Tribbiani le 17/10/2021 à 14h04
    Sur Cédric Daniels, perso super intéressant la aussi, c'est lui qui pose son identité noire dans l'équation volontairement parce que, de mémoire, lui et son épouse, tous les 2 très ambitieux sont dans l'entourage d'un homme politique / militant noir local (du black caucus ?). Il le pose et s'en sert comme instrument de son ambition et de sa carrière.
    Et cela revient dans le cadre de sa relation avec la sex Friends de McNulty.
    Mais c'est lui a chaque fois qui prend cet élément de son identité et en parle /
    en souffre etc ... les autres s'en tamponnent il me semble.

    (R. Diallo me répondrait ici qu'en fait TOUS les personnages blancs et les spectateurs le regardent forcément avec un biais raciste inconscient. Inutile évidemment de te dire ce que j'en pense ...)

  • forezjohn le 17/10/2021 à 14h29
    Je reviens 2 secondes sur Dysney+ : c'est intéressant pour ceux qui n'ont pas vu tout le catalogue ancien. Typiquement les parents peuvent faire découvrir tout le catalogue de films dysney pixar à toute la famille ou les marveleries aux ados. Plus de bons films récents (Soul, Luca...) mais clairement c'est pas l'orgie de nouveautés géniales qui va te faire renouveler ton abonnement chaque mois.

  • Manx Martin le 17/10/2021 à 15h41
    Je suis en plein revisionnage de The Wire, j'en suis à la saison 4.

    Le fait que Cedric Daniels soit noir est effectivement un élément essentiel de son ascension : on comprend très bien qu'il est totalement impossible à Baltimore de promouvoir un blanc (Rawls) au poste de commissioner in chief, parce qu'à Baltimore seul un noir peut raisonnablement occuper le poste ("You're not from the locals!" dit ironiquement Valchek (orthographe incertaine) à Rawls dépité). Ça fait d'ailleurs les affaires de Burrell qui en joue malgré son incompétence et son inimitié avec Carcetti.

    L'idée du racisme systémique est omniprésente dans la série (le concept est évoqué dans la saison 4, quand des pasteurs noirs viennent se plaindre à Carcetti parce que Hauk a merdé avec l'un d'eux. Même chose quand Prezbo (SPOIIIIIIIILEEEEEEEEEEER) tue un collègue noir par erreur : le biais possiblement raciste est immédiatement évoqué, y compris par Daniels qui cherche à proteger le pauvre Prez.

    Évidemment la série est grande parce qu'elle montre tout et les effets pervers de tout, et comment des invididus plus ou moins libres réussissent à survivre là-dedans (ou pas).

  • Red Tsar le 17/10/2021 à 15h45
    Sinon, OLPeth : tu as essayé les médiathèques prêts de chez toi ?
    1- tu n'engraisseras pas de super-prédateurs capitalistes (bon, si ton maire est de droite, ça te posera peut-être un autre cas de conscience),
    2- les employées (des femmes chez moi) te feront moins de propositions que les algorithmes des plateformes, mais peut-être plus riches et en tout cas avec le sourire et tu préserves les relations humaines,
    3- tu ne consommeras pas des centaines de Go de datas avec le coût environnemental que ça engendre,
    4- tu peux en profiter pour choper des revues, des BD, des livres, des audio-livres, des CD...
    5- ça peut faire une sortie avec les enfants (si t'en as pas, tu vois à quoi on est en réduit quand on en a...),
    6- le cahier de suggestions est généralement peu utilisé, donc tout ce que tu écriras dedans sera très probablement acheté,
    7- si le délai de prêt est trop court et si tu as un peu de compétences, tu peux ripper les disques pour stocker les fichiers de ceux que tu n'as pas encore vu,
    8- oui, il n'y a peut-être pas autant de films/séries dans la médiathèque que sur telle plateforme, mais il y en a déjà plus que tu pourras en voir dans ta vie,
    9- si t'es célibataire, tu peux faire des rencontres,
    10- je voulais arriver à dix, mais je galère un peu sur la fin...

  • Red Tsar le 17/10/2021 à 15h50
    En gros, ce que tu es en train de nous dire, c'est que David Simon et Ed Burns seraient plus forts qu'Eschyle et Sophocle pour mettre en scène la fatalité ?
    Maintenant, j'ai une question. Cette construction de la série en « boucles » est-elle :
    a. complètement délibérée et anticipée par les auteurs (j'imagine qu'ils ont dû donner des entretiens où ils ont pu expliquer leur démarche) ?
    b. une façon de rester dans le genre la série tout en détournant son schéma narratif répétitif [1] ?
    c. quelque chose qui s'est construit comme un bricolage, au coup par coup, peu à peu, comme ces personnages dont les auteurs disent qu'ils ont fini par s'imposer à eux ?
    d. autre ?

    @forezjohn : j'ai bien vu ton message cryptique de 14h15 hier. Je n'ai évidemment pas réagi à cette critique mesquine contre les dirigeants du club de mon cœur :)

    * * * * * *
    [1] Je sais que c'est très à l'emporte-pièce, mais on voit que les limites entre films et séries s'amenuisent (mini-séries, acteurs/réalisateurs qui vont de l'un à l'autre sans les frontières qu'on a connu auparavant, montants des budgets qui s'homogénéisent, processus de distribution commun avec la VOD...). Par contre, sur le schéma narratif (je sais pas si on dit comme ça, je suis simple spectateur), je trouve qu'il y a toujours une grande différence :
    - un film c'est un début, des péripéties, une fin, même chez Godard, par exemple, qui ne sacrifie pas le récit (rares contre-exemples : la saga James Bond ou du cinéma expérimental),
    - dans une série, tu reviens au point de départ au début de chaque épisode, même si, évidemment, c'est moins le cas aujourd'hui qu'à l'époque de Starsky et Hutch, par exemple : mêmes personnages, qui gardent les mêmes traits de caractères, les mêmes inter-relations, qui vivent les mêmes types de péripéties... Dans certains cas, on a comme une « roue de la fortune » qui tourne sur elle-même. Parfois, c'est comme une roue de vélo, qui tourne sur elle-même, mais qui avance en même temps (désolé, l'image est nulle).

  • forezjohn le 17/10/2021 à 16h42
    Le fatalisme et la boucle sont annoncées dès la première scène de la série. Ca m'était passé totalement au dessus mais très clairement ça indique que les créateurs savent parfaitement où ils vont.

  • Jah fête et aime dorer Anne le 18/10/2021 à 01h15
    Pas vraiment non plus.

    The Wire, je le vois comme un travail sociologique : ça décrit une société et montre comment celle-ci s'entretient et va au-delà des individus. La fatalité à la tragédie grecque concerne un destin individuel.
    Dans The Wire, il n'y a pas une fatalité des destins individuels. La preuve, il y a un nombre important de duos dont les membres, à partir de situations de départ identiques, arrivent à des destins très différents : Michael Lee/Dukie, Carver/Herc, Bubbles/Johnny, Ziggy/Nick, etc. Les individus ont une influence sur leur destin, mais seulement s'ils restent dans les cases possibles de la société. Certains arrivent à en sortir complètement (Namond Brice), ais pas tout seul et cela reste exceptionnel.
    The Wire ne dit pas que Michael Lee deviendra forcément un nouvel Omar, mais que cette société créera forcément un nouvel Omar et montre donc comment elle le créé. Il y a une boucle au niveau de la société.
    Ceux qui tentent de briser la boucle et qui se retrouvent, ce n'est pas une boucle individuelle mais la boucle de la société qu'ils essaient de briser, en changeant les règles notamment, et la société les rejette donc.

    Quand je disais "Carcetti = pire méchant", ce n'était pas exact, car on peut supposer que s'il essayait de changer les règles, il se ferait reprendre de volée par le gouverneur et/ou par l'état fédéral.

  • Danishos Dynamitos le 18/10/2021 à 08h09
    En fait, The Wire, c'est Dark: tu as beau te débattre contre ton destin, tu ne fais qu'en recréer les conditions.

    Au moins The Leftovers, c'était VRAIMENT original.

  • Classico le 18/10/2021 à 10h34
    The Wire pour moi n'est ni une tragédie grecque, ni une étude sociologique, mais un conte politique qui argumente la dysfonction fondamentale de la société libérale. Les grandes institutions censées la structurer (police, justice, médias, enseignement, politique, syndicats) contribuent au contraire pleinement et férocement au chaos inextricable des intérêts individuels. La criminalité organisée y fait figure de proto-institution souche, la plus rudimentaire, la moins formalisée mais aussi la plus solide de toutes (on comprend qu'elle renaîtra éternellement de ses cendres, quoi qu'il advienne), qui hante à cet égard la totalité du système.

  • Classico le 18/10/2021 à 10h41
    (les destins individuels me semblent assez secondaires dans ce contexte ; les personnages dominés par l'ambition sont des rouages humains de la machine, ceux qui lui opposent des idéaux moraux sont dévorés goulûment par elle)