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Zidane keeps playing on the field

(ou après la glace vient la Coupe)
France-Espagne était le match qu'il nous fallait, moins pour inaugurer le Stade de France que pour gonfler notre moral en vue de juin prochain...
Auteur : Curtis Midfield le 2 Fev 1998

 

Ce soir là, je n'étais pas au Stade de France. Comme la grande majorité des gens, j'étais au chaud devant mon poste de télé. Et là, j'avoue que le spectacle proposé pendant les 90 minutes de jeu m'a emballé. Enfin tout commençait à prendre un sens. Les longs mois passés à défendre cette équipe de France et son sélectionneur me semblaient prendre toute leur justification. Bien sur, une simple victoire contre l'Espagne ne fera pas de nous des Champions du Monde à coup sûr. N'empêche, ça fait du bien.

Plus que le score final, c'est surtout le jeu proposé par le onze tricolore et le schéma tactique qui m'ont enchanté. Par cette glaciale soirée d'hiver et face à une équipe redoutable, Jacquet l'étriqué, Jacquet le frileux, ce sélectionneur décrié pour sa phobie des risques offensifs nous offrait une équipe de France avec une défense à trois (sur le papier du moins) et pas moins de cinq joueurs à vocation offensive. Restait plus qu'a donner la parole aux joueurs pour donner vie à ce schéma surprenant.

Et là aussi, divine surprise. Un Barthez de plus en plus aérien, une défense qu'on ne présente plus, un Deschamps convalescent mais visiblement peu gêné par le fait de n'être plus que le seul milieu récupérateur (au début de l'ère Jacquet, on en comptait trois), des cotés enfin équilibrés avec une rentrée prometteuse de Pires (nous ferons une impasse pudique sur la piètre prestation de Ba), et merveille des merveilles une animation offensive qui ressemblait à quelque chose.
Impossible, en effet, de ne pas parler des deux meneurs de jeu de l'équipe de France. Encore faut-il se demander si ce terme convient toujours à un Djorkaeff évoluant de plus en plus en pointe tel un second attaquant. Si l'Interiste a fort honorablement tenu son rôle, que dire de la performance de M. Zidane? Sur une pelouse difficile, le numéro 10 de l'équipe de France a montré tout son talent et fait naître de bien belles espérances pour les beaux jours prochains. Ce match aura été l'occasion de souligner la nécessité impérieuse de disposer d'un Zidane à 100% de ses moyens pour espérer l'emporter face aux meilleures nations mondiales.
Tout aussi importante que leurs prestations individuelles, c'est également la bonne entente des deux joueurs qui est à souligner. Mercredi, ils ont apporté une réponse claire à ceux qui doutaient de leur capacité à s'entendre.


Cette focalisation médiatique sur le sieur Zidane a fait passer au second plan la récurrente question concernant le nom de l'attaquant providentiel capable de concrétiser régulièrement les occasions de but. Toutefois depuis quelques matches, elle semble en bonne voie de résolution. Même si Guivarc'h n'a pas fait une partie exceptionnelle mercredi, ses performances internationales précédentes et sa réussite continue en club plaident pour lui. Trezeguet a montré de jolies possibilités en dépit d'une finition absente et devrait être revu assez rapidement. Quant à Maurice, il mériterait également une vraie chance.
Une bien belle soirée. Même si ce soir là, je n'étais pas au Stade de France.

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