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Top 15 : les espoirs de Ligue 1

Le championnat de France regorge de jeunes talents. Quelles sont les qualités qui peuvent les mener vers le très haut niveau et jusqu'où peuvent-ils aller? Revue d'effectif.

Auteur : Les Dé-Managers le 1 Avr 2015

 

 

Lors de la conférence de presse qui a précédé la rencontre entre Marseille et Lyon, le 15 mars dernier, Marcelo Bielsa a lâché une petite phrase passée inaperçue: “Il y a quinze joueurs de moins de vingt-quatre, vingt-cinq ans en Ligue 1 qui ont de très grandes possibilités pour leur futur.” Alors que nous Français aimons déplorer la régression de notre championnat, le regard positif d’un étranger contre-balance notre négativité, nous rappelant que si la Ligue 1 a une qualité, c’est de mettre en avant des jeunes joueurs et de permettre leur développement. Qui sont les quinze évoqués par Bielsa? Dans un petit jeu de devinettes à plusieurs, on a essayé de trouver nos espoirs, ceux qu’on voit bien aller très haut, en les classant selon la carrière qu’on les imagine faire au vu des derniers mois. Un article à ressortir dans dix ans, quand on se sera bien sûr trompé et que Lucas Ocampos sera Ballon d’Or.

 

 

 

 

Alerte critères:

 

- Ceux qui ont déjà atteint le sommet ou pas loin ne sont pas éligibles. Par exemple, Marco Verratti, cadre d’un des clubs les plus riches au monde, a déjà réussi, en quelque sorte. Idem pour Marquinhos ou Lucas Moura, désormais installés au PSG.

- Parce qu’à vingt-cinq ans, on est déjà vieux dans le football, seuls ceux qui sont nés en 1991 ou plus tard sont éligibles.

 

Méthode: un point accordé pour la quinzième place, quinze points pour la première place. Pour faire partie des quinze premiers, chaque joueur doit avoir été choisi par au moins deux des trois juges.

 

Même à trois, la liste est forcément subjective, loin d’être exhaustive et beaucoup de jeunes prometteurs n’ont pas passé le cut. Il y a ceux dont on attend plus ou moins le réveil (Serge Aurier, Lucas Digne, Neal Maupay, Florian Thauvin), ceux qui sont tout jeunes et encore trop frais (François Kamano, Almamy Touré, Adama Traoré, Allan Saint-Maximin), celui qu'on n'a toujours pas cerné (Clinton Njie) et ceux qu’on espère vite voir dans des équipes plus sérieuses (N’Golo Kanté, Jordan Veretout, Raphaël Guerreiro), sans oublier les quelques-uns, tout proches du top 15, qui nous ont fait hésiter et parfois nous engueuler (Adrien Rabiot, Corentin Tolisso, Fabinho, Yeltsin Tejeda, Benjamin Mendy). Et puis il y avait les paris fous, comme Thomas Lemar ou Benjamin Bourigeaud.

 

 

15. Yannick Ferreira-Carrasco

Né le 4 septembre 1993.

Ligue 1 2014/2015 : 1,8 occasion créée, 3 dribbles réussis et 2,5 tirs / 90 minutes.

 

Le néo-international, qui fait partie de l’exceptionnelle génération du plat pays, a déjà vingt-et-un ans et près de cent matches avec Monaco. Il n’est donc pas un diamant caché, mais sa progression récente laisse penser qu’il peut encore franchir un palier. Le système de Leonardo Jardim, qui nécessite des ailiers performants, permet à Yannick Ferreira-Carrasco de montrer ses talents d’accélérateur côté gauche, et parfois même dans l’axe. La double confrontation face à Arsenal a montré ses qualités et ses défauts: capable de prendre une défense à revers en vitesse et sur quelques crochets, il peut marquer comme oublier de lever la tête.

 

Situation en 2022 : La Belgique, inondée de bons joueurs, qualifie deux équipes pour la Coupe du monde. Ferreira-Carrasco, capitaine de la Belgique 2, est battu par la Belgique 1 d’Eden Hazard en demi-finale. L’Allemagne l’emporte en finale.

 

 

14. Paul-Georges Ntep

Né le 29 juillet 1992.

Ligue 1 2014/2015 : 1,7 occasion créée, 2,7 dribbles réussis et 2,1 tirs / 90 minutes.

 

Certes, ses écarts comportementaux pourraient nuire à son envol vers les sommets, et cet aspect sera certainement décisif dans son destin footballistique. Mais Paul-Georges Ntep offre un tel cocktail détonnant de puissance physique et de qualité technique qu’il peut aller loin. Dans un bon jour, il est tout simplement inarrêtable sur son côté gauche. Reste à espérer que l’âge et l’expérience le canalisent, le fassent progresser tactiquement et le rendent plus efficace.

 

Situation en 2022 : Après avoir dribblé Enzo Loussouarn, il pousse le ballon des fesses dans le but vide et offre la coupe de France au Paris FC face à son ancien club. Un débat national a lieu sur la signification du geste.

 

 

13. Jordan Amavi

Né le 9 mars 1994.

Ligue 1 2014/2015 : 1 occasion créée, 1,9 dribble réussi, 0,9 centre réussi, 4,1 tacles réussis et 4,3 interceptions / 90 minutes.

 

Dans l’ombre d’homologues plus exposés, Kurzawa et Digne, et d’autres plus vieux, Evra et Trémoulinas, Jordan Amavi progresse tranquillement. Déjà performant défensivement avec Nice la saison passée, il s’est permis de marquer trois fois cette saison. Solide dans les airs (il gagne 60% de ses duels de la tête), habile balle au pied, quasiment ambidextre, Amavi est une boule d’énergie, un des rares joueurs réguliers du Gym. S’il affiche des chiffres aussi fous dans la récupération, c’est en partie parce que les petites équipes, ratant plus de passes et gardant moins bien le ballon, défendent forcément plus. Lloyd Palun, son pendant à droite, collectionne aussi les interceptions. Mais n’est pas doté des mêmes aptitudes quand il s’agit d’attaquer. On pense alors à l’OL et son losange, pour qui les latéraux sont essentiels...

 

Situation en 2022 : Son duo avec Grégoire Puel permet à Marseille d’être champion. Le coach, Claude P., prend sa retraite au sommet.

 

 

 

 

12. Geoffrey Kondogbia

Né le 15 février 1993.

Ligue 1 2014/2015 : 3,2 tacles réussis, 2,4 interceptions et 2,1 dribbles réussis / 90 minutes.

 

Quand on a été titulaire aux côtés d’Ivan Rakitic pendant toute une saison avec le FC Séville, on a forcément des qualités. Seydou Keita et Romaric, qui avaient précédé Geoffrey Kondogbia en Espagne, ont eu des trajectoires opposées et on se demandait vers laquelle, bonne ou mauvaise, irait le milieu récupérateur de vingt-deux ans. Sa saison actuelle avec Monaco laisse très optimistes et son retour en Bleu est logique. Au-delà de ses grandes qualités à la récupération, il est capable de se projeter en faisant parler son physique, servi par une maîtrise technique très sûre. Comme beaucoup d’autres milieux français avant lui, la suite de sa carrière dépendra de sa faculté à répéter ses performances s’il part dans un très grand club et se retrouve plus exposé que dans le solide bloc monégasque.

 

Situation en 2022 : Grand noir costaud mais technique, Kondogbia entre dans une terrible crise identitaire. Il finit dans le même établissement psychiatrique que Francis Llacer, petit blanc aux pieds carrés.

 

 

11. Giannelli Imbula

Né le 12 septembre 1992.

Ligue 1 2014/2015 : 1 occasion créée, 2,8 tacles réussis et 3 dribbles réussis / 90 minutes.

 

Souvent décrié, Imbula est chargé d’une tâche ardue à Marseille: orienter le jeu d’une équipe parfois très étirée, fuir le pressing et essayer d’arrêter les contre-attaques malgré sa relative solitude au coeur du système phocéen. L’ancien Guingampais en profite pour mettre en surbrillance ses qualités, le dribble d’évitement et la percussion. Si on n’est toujours pas certain d’avoir trouvé son meilleur poste ni son meilleur rôle (6 ou 8, dans un milieu à deux ou à trois), impossible de douter du talent de Giannelli Imbula. Comparé à Yaya Touré, celui qui est né à Vilvorde, en Belgique, partage les mêmes difficultés pour se définir footballistiquement.

 

Situation en 2022 : Interdit de vol après avoir uriné dans une bouteille, il prend sa voiture mais arrive trop tard pour disputer son huitième de finale européen face au Zénit. Vexé, il fait alors immédiatement route vers le Qatar pour être sûr de ne pas rater le Mondial.

 

 

 

 

10. Layvin Kurzawa

Né le 4 septembre 1992

Ligue 1 2014/2015 : 1,9 occasion créée, 2 dribbles réussis, 1,7 centre réussi, 2,4 tacles réussis et 2,7 interceptions / 90 minutes.

 

Difficile de faire la fine bouche devant de telles statistiques, comparables à celle de Marcelo au Real Madrid. Le Munegu dégage pourtant une impression moins positive que la saison passée. En partie parce que l’effet de surprise n’est plus là, aussi parce qu’il a été blessé. Il reste un monstre d’athlétisme, capable d’animer son couloir gauche sans interruption. Excellent centreur, très bon dribbleur, extrêmement tonique, Kurzawa, genre de Russell Westbrook au poste de latéral gauche, fait tout à peu près bien. Parfois suspect dans son placement, il est encore naïf par moments (à l’instar de cette relance face à Arsenal). On est tout de même pressés de le voir succéder à Patrice Evra en équipe de France.

 

Situation en 2022 : Si tout va bien sur le terrain, les choses empirent capillairement. Découvrant un diaporama de Dennis Rodman, Kurzawa ne s’arrête pas au blond et tente toutes les teintes, faisant exploser au passage le fil Capillarité et football.

 

 

9. Divock Origi

Né le 18 avril 1995.

Ligue 1 2014/2015 : 2 dribbles réussis et 2,1 tirs / 90 minutes.

 

Qu’il semble loin cet été brésilien où l’appelé de dernière minute devenait titulaire à la pointe de l’attaque de la sélection belge, incitant Liverpool, qui le suivait depuis son adolescence, à mettre le paquet pour le recruter au plus vite. Et si la décision de le laisser un an à Lille pour qu’il continue à prendre du volume semblait logique, le résultat n’est pas à la hauteur. Divock Origi n’a pourtant pas perdu ses qualités physiques intrinsèques, il a simplement dû assumer un nouveau statut, lui qui, à dix-neuf ans, ne comptait que douze titularisations en Ligue 1. En Angleterre, il sera mieux entouré, et devrait profiter d’un jeu plus impliquant pour les attaquants qu’au LOSC. À lui de progresser tactiquement pour s’insérer dans un collectif rodé.

 

Situation en 2022 : Une expérience non-concluante avec Chelsea achève de le convaincre que sa carrière footballistique est derrière lui et il change de trajectoire. Membre du relais belge finaliste des Jeux 2020 sur 4x100 m, il devient champion d’Europe du 110 m haies.

 

 

8. Samuel Umtiti

Né le 14 novembre 1993.

Ligue 1 2014/2015 : 1,7 tacle, 1,8 interception, 6,5 dégagements et moins d’une faute / 90 minutes.

 

Samuel Umtiti n’a que vingt-et-un ans, mais il totalise déjà quatre-vingt-treize matches de Ligue 1, ce qui n’est pas une petite performance au poste si exigeant de défenseur central, où l’on se bonifie généralement avec l’âge. Le Lyonnais a certes les atouts physiques qui en font un stoppeur de choix, mais il a aussi un pied gauche très honnête, qui lui a permis de marquer l’un des dix plus beaux buts de l’histoire des coupes européennes, et qu’il utilise à bon escient pour briser de temps à autres les lignes adverses. Bon relanceur, il a aussi gagné en constance et doit se satisfaire d’être finalement resté à l’OL l’été dernier.

 

Situation en 2022 : Titulaire au Bayern Munich, il fait partie des onze défenseurs centraux emmenés par Zinédine Zidane pour la Coupe du monde au Qatar. Autant profiter de la force de la formation française.

 

 

 

 

7. Michy Batshuayi

Né le 2 octobre 1993.

Ligue 1 2014/2015 : 3,9 tirs, 2,3 dribbles réussis et 1 but / 90 minutes .

 

Pour le jeune Belge, le talent n’a jamais été un problème. Privé de Coupe du monde à cause de problèmes comportementaux en Espoirs, il a semble-t-il acquis maturité et stabilité à Marseille, où il s’impose de plus en plus comme le futur en attaque. Sans le début de saison canon d’André-Pierre Gignac, il aurait peut-être même déjà un statut de titulaire depuis plusieurs semaines. C’est pourtant pour ses qualités de joker que le diable rouge explose. Rapide, intéressant techniquement et doté d’un excellent sens du but, Michy Batshuayi compte déjà près de trois saisons pleines mais semble avoir encore une bonne marge de progression.

 

Situation en 2022 : Promis à un bel avenir, Batshuayi explose en plein vol lorsque Pierre Menès lui dit qu’il va faire une grande carrière sur le plateau du Canal Football Club le 17 janvier 2016. Il ne marque plus aucun but cette saison-là et joue désormais à Mouscron-Peruwelz. “Les bras m’en tombent”, dira le consultant quelques mois plus tard.

 

 

6. Rony Lopes

Né le 28 décembre 1995.

Ligue 1 2014/2015 : 1,8 occasion créé, 1,7 dribble réussi et 2,3 tirs / 90 minutes.

 

Le cas du Portugais, prêté au LOSC par Manchester City, est un peu particulier. D’un côté, son talent balle au pied ne fait aucun doute, et sa présence sur le terrain a complètement changé le jeu lillois. Le problème, au-delà d’une blessure qui a freiné son développement cette saison, c’est qu’il faut que le système s’adapte à ses qualités. Même s’il peut jouer sur l’aile, Rony Lopes est avant tout un meneur axial. Un rôle parfait pour un 4-4-2 en losange et qui fonctionne aussi dans un 4-2-3-1, mais sinon difficile à exploiter. Il pourrait aussi reculer sur le terrain pour organiser mais, à dix-neuf ans, c’est surtout sa force de percussion qui fait la différence.

 

Situation en 2022 : Le Lusitanien s’est finalement imposé à Manchester City qui, battu 11-0 au Camp Nou par le FC Barcelone et une nouvelle fois privé de quart de finale de Ligue des champions, a enfin décidé de rajeunir son effectif.

 

 

5. Bernardo Silva

Né le 10 août 1994.

Ligue 1 2014/2015 : 2,1 occasions créées, 1,8 dribble réussi et 2,5 tacles réussis / 90 minutes.

 

Alter ego benfiquiste de Rony Lopes, Bernardo Silva a déjà tellement convaincu que Monaco a levé son option d’achat dès janvier. Et contrairement au Lillois, lui est polyvalent, capable de faire parler sa technique, ses passes lumineuses et ses appuis courts en deuxième attaquant, en relayeur ou dans un couloir. Il s’est imposé comme un élément clé du système de Leonardo Jardim, en Ligue 1 au moins, où il enchaîne les titularisations depuis fin octobre. Reste à progresser dans l’efficacité, ses statistiques étant un peu faiblardes (trois buts, une passe décisive), certes dans une équipe assez minimaliste offensivement.

 

Situation en 2022 : Malgré l’offre de France 3, qui lui propose de reprendre le rôle de Victor Lanoux dans le reboot de “Louis La Brocante”, Silva ne raccroche pas les crampons et emmène Benfica vers une septième finale de Ligue Europa perdue de suite.

 

 

 

 

4. Morgan Sanson

Né le 18 août 1994.

Ligue 1 2014/2015 : 1,3 occasion créée, 2,8 dribbles et 3,3 tacles réussis / 90 minutes.

 

La tête levée, les pieds adroits, que ce soit sur l’aile ou au coeur du jeu, Morgan Sanson guide Montpellier cette saison. Après s’être fait une place lors de l’exercice précédent, l’ancien Manceau confirme en 2015 qu’il est différent: il voit le jeu, l’oriente et ne néglige pas la récupération du ballon. De plus en plus capable d’aller aux abords de la surface, l’international espoir rêve d’Angleterre. On le voit bien plus en Espagne, où son intelligence et sa qualité de passe seront chéries. Milieu de terrain moderne, énergique tout en sachant jouer au foot, Sanson a des allures d’Ibère. Après avoir vu Benjamin Stambouli disparaître à Tottenham, peut-être reconsidèrera-t-il ses options…

 

Situation en 2022 : Après sept ans sans trophées à Arsenal, Sanson quitte les Gunners et signe au FC Barcelone où il accompagne Lionel Messi pour sa dernière saison au Camp Nou.

 

 

3. Alexandre Lacazette

Né le 28 mai 1991.

Ligue 1 2014/2015 : 1,6 occasion créée, 2,4 dribbles réussis et 3,2 tirs / 90 minutes.

 

Si certaines ascensions sont aussi soudaines qu’inattendues, le début de carrière d’Alexandre Lacazette donne au contraire l’impression d’une évolution linéaire, presque logique. L’attaquant lyonnais a pris son temps et ses marques. Après des débuts couloir droit, il lui a suffi d’être replacé dans l’axe, qui a toujours eu sa prédilection, pour affoler les compteurs statistiques. Quinze réalisations l’an dernier, vingt-trois pour l’instant cette saison, et un titre de meilleur buteur qui lui tend les bras. Son insolente efficacité devant le but s’effritera peut-être dans les saisons à venir, mais le champion d’Europe U19 2010 offre par ailleurs suffisamment de garanties techniques et physiques dans le jeu pour l’imaginer s’imposer chez un grand d’Europe.

 

Situation en 2022 : Après avoir refusé une dixième fois de quitter le club pour ne pas précipiter les choses, Lacazette, quintuple meilleur buteur de Ligue 1, se fait piquer sa place par Martial (lire ci-après). L’été suivant, il signe à Orléans, promu surprise financé par un milliardaire chinois fan des châteaux de la Loire.

 

 

2. Anthony Martial

Né le 5 décembre 1995.

Ligue 1 2014/2015 : 2,5 dribbles réussis et 2,5 tirs / 90 minutes.

 

Opposé aux espoirs néerlandais lundi soir, Martial a montré une fois de plus pourquoi, à dix-neuf ans à peine, il s’apprêtait à disputer un quart de finale de Ligue des champions. Costaud dans ses prises de balle, agile lorsqu’il se retourne, le Monégasque allie talent et performance comme peu de joueurs à son âge. Après avoir découvert l’élite aux côtés de James Rodriguez et Falcao la saison passée, il évolue désormais avec Dimitar Berbatov. De quoi vite progresser. Entre l’intelligence de ses mouvements, sa qualité technique et son calme devant le but, l’ancien Lyonnais a tout ou presque pour devenir un grand avant-centre. Dans un univers parallèle, l’OL, qui n’a pas vendu sa pépite, joue en 4-4-2 losange avec Fekir derrière Martial et Lacazette. Mais toujours avec Mouhamadou Dabo.

 

Situation en 2022 : Redevenu richissime grâce aux t-shirts vendus à OL Land (sur lesquels il imprime ses meilleurs tweets), Jean-Michel Aulas rachète Martial.

 

 

1. Nabil Fekir

Né le 18 juillet 1993.

Ligue 1 2014/2015 : 1,5 occasion créée, 3 dribbles réussis et 2,7 tirs / 90 minutes. Contribue à un but (but, passe décisive, penalty obtenu) toutes les 91 minutes.

 

On a rarement connu ascension plus rapide. Il y a un an, Nabil Fekir était capitaine de la réserve de l’Olympique lyonnais, en CFA, et se contentait de bouts de matches dans l’élite. Depuis, il s’est imposé en équipe première, est devenu l’un des meilleurs joueurs de Ligue 1, a été appelé en équipe de France et montré, dans un contexte hostile, qu’il pouvait avoir le niveau international. Fekir franchit les paliers comme il élimine les défenseurs, quatre à quatre et sans se retourner. Que ce soit en pointe, en meneur de jeu ou sur un côté (en Bleu), le jeune Lyonnais impressionne toujours par sa qualité technique, sa vivacité, son sens du jeu et son efficacité. Pour sa deuxième saison en Ligue 1, la première en tant que titulaire, il en est déjà à onze buts et sept passes décisives, et l’on parierait qu’il ne s’arrêtera pas là. On voudrait rester mesuré, parce qu’on a déjà été tant de fois déçu par des espoirs sans lendemains. Mais Nabil Fekir nous complique sérieusement la tâche.

 

Situation en 2022 : Pris en sandwich par les partis politiques français dans un débat sur l’identité nationale en 2017, interdit de séjour en Algérie, Fekir a depuis décidé de devenir apatride et de retourner une fois de plus jouer à Vaulx-en-Velin, où on le laisse enfin tranquille.

 

Réactions

  • Yohan Cowboy le 01/04/2015 à 11h38
    Sens de la dérision
    aujourd'hui à 08h25

    Lucho Gonzealaise
    aujourd'hui à 09h14
    ---

    Côté gardiens, il y a évidemment Hassen et Areola, mais pour l'instant j'ai l'impression qu'ils peinent à confirmer les promesses et à être réellement décisifs. Hassen a alterné plusieurs fois avec Pouplin d'ailleurs.

  • Roger Cénisse le 01/04/2015 à 11h50
    Hassen a besoin de beaucoup travailler à l'entraînement pour se sentir en confiance et être au top en match. C'est ça notamment qui lui a permis d'exploser dans les catégories de jeunes. Le problème c'est qu'en tant que titulaire il fait principalement de l'entretien à l'entraînement, ce qui ne lui sied pas.

    Je pense qu'il lui faut encore une petite saison en numéro 2 à bosser comme un fou à l'entraînement.

  • Jean-Noël Perrin le 01/04/2015 à 12h26
    Question aux auteurs : comment sont définies et comptabilisées les "occasions créées" qui apparaissent de plus en plus souvent dans vos articles ?

    (vraie question que je pose par curiosité, ce n'est pas une mise en doute de sa valeur)

  • Jizzkov le 01/04/2015 à 13h15
    Sparagna et Aloé scandaleusement absents, l'OPA du QSG sur les Cahiers continue......

  • La Metz Est Dite le 01/04/2015 à 13h23
    Corchia honteusement oublié.

  • Zidanopoulos le 01/04/2015 à 13h52
    Jean-Noël -> On se base sur la stat "key passes" utilisée par Opta (et donc WhoScored, site public), c'est à dire les passes qui sont suivies d'une frappe. La plus utile pour savoir qui met le plus régulièrement ses coéquipiers en position de tir.

  • AKK, rends tes sets le 01/04/2015 à 14h30
    Vous avez fait une petite erreur dans l'article que je me permets de corriger :
    3. Alexandre Lacazette

    Sans erreur :
    1er ex-aequo. Alexandre Lacazette


    Sinon c'est très bien, comme souvent.

  • Matu-Verratti-Vieira-Touré-Clément-Cearà le 01/04/2015 à 15h08
    Si j'ai bien compris, on a simplement interdi les parisiens de participer au jeu ?

  • Nagrom le 01/04/2015 à 15h20
    "- Ceux qui ont déjà atteint le sommet ou pas loin ne sont pas éligibles. Par exemple, Marco Verratti, cadre d’un des clubs les plus riches au monde, a déjà réussi, en quelque sorte. Idem pour Marquinhos ou Lucas Moura, désormais installés au PSG."

  • JeanBen le 01/04/2015 à 15h45
    La Metz Est Dite
    aujourd'hui à 13h23

    Toi aussi tu penses que Corchia a encore 20 ans... Né en 90 il n'est pas éligible

    Et n'oubliez pas, #Sanson2016

La revue des Cahiers du football