Pourquoi la VAR ne laisse le choix qu'entre différentes frustrations
Une Balle dans le pîed – La persistance des polémiques confirme qu'avec l'arbitrage vidéo, il n'y a ni véritables solutions aux problèmes qu'il suscite, ni compromis satisfaisants.
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Il n'existe malheureusement pas de « bons réglages », on ne peut qu'aller d'un type de frustration à un autre. Dans le sillage de l'Euro, une conception plus minimale a semblé s'imposer : moins d'interventions, plus de respect de la décision initiale et de la notion d'erreur manifeste. Le principe est vertueux, mais le résultat est de l'incompréhension envers des non-interventions et des non-corrections.
On l'a vu mardi soir pour le tacle de Kevin de Bruyne sur Idrissa Gueye, seulement sanctionné d'un carton jaune. Et si le balancier repart dans l'autre sens, c'est un interventionnisme excessif qui sera de nouveau légitimement critiqué. Il n'y a pas non plus de « juste milieu » possible : dans cette zone-là, c'est précisément le flou qui exacerbera les frustrations.
Il en va de même pour la « marge » à s'accorder pour juger des hors-jeu, ou du temps passé à examiner les images : la VAR est une mauvaise solution à des problèmes mal posés, une machine à créer de l'insatisfaction, incapable d'honorer la plupart de ses promesses. Il s'agirait aujourd'hui de l'assumer, à défaut d'y renoncer.
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