Personne n'arrête le Penot

Petite présentation, à l'attention de ceux qui ne connaîtraient pas la vedette de la fin de ce Replay, avec sa coupe de cheveux et ses boucles d'oreille d'ancien jeune des années 80.

Envoyé spécial de L'Équipe à Marseille après avoir survécu à une affectation similaire à Lyon (1), Hervé Penot n'est pas qu'une coupe de cheveux à proscrire dès quatorze ans révolus. Cédant volontiers à la facilité d’une polémique à deux sous, ne rechignant pas à l’auto-contradiction en vogue dans la profession, il possède aussi ce petit ton supérieur indispensable à la force de persuasion des jugements hâtifs.

Capable d’analyser les matches les yeux fermés, il s'appuie essentiellement, comme nombre de ses collègues, sur le tableau d'affichage, le classement général et la force du Mistral pour trouver les angles originaux de ses sermons – méthodologie pointilleuse qui lui vaut une place de quasi-titulaire dans la dream team coachée par Saccomano. Malgré d'indéniables prédispositions, il n'en demeure pas moins l'un des moins pires persifleurs de On refait le match, sorte de Ligue des champions à l'envers du journalisme sportif.
Des éclairs de clairvoyance l'empêchent d'être complètement happé par le voisinage des représentants du Parisien ou d'Aujourd'hui Sport, tendant à démontrer que sa tignasse blonde n'a pas encore étouffé les qualités qui lui ont permis de décrocher le titre envié de plume officielle de Didier Drogba.

(1) Il avait presque réussi à s'attirer la sympathie, en 2005, en étant l'une des premières victimes expiatoires des communiqués officiels de l'OL, en septembre 2005, avec une diatribe qui commençait ainsi: "A quoi jouent l’Equipe et son journaliste Hervé Penot?"


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