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Platini recommande aux Brésiliens d’augmenter les doses d’opium

Une Balle dans le pied – En invitant les Brésiliens à "se calmer" et à observer une "trêve" pendant leur Coupe du monde, le président de l'UEFA a démontré la phobie des gouvernements du football contre toute expression politique ou sociale.

Auteur : Jérôme Latta le 28 Avr 2014

 

 

La référence au football comme nouvel "opium du peuple" ou illustration de l'antique "Du pain et des jeux" n'a rien de nouveau, et elle a malheureusement conduit de nombreux intellectuels à expédier la question de ce sport, en tant que culture populaire recelant richesses et complexité, sous ce seul prisme idéologique. Pour autant, l'évidence est bien que c'est ainsi qu'il a été constamment instrumentalisé par les différents pouvoirs politiques tout au long de son histoire, réunissant dans cette exploitation toutes sortes de régimes, des plus démocratiques aux moins fréquentables. Il l'a aussi été, parallèlement et pas de manière anodine, par les pouvoirs sportifs eux-mêmes, associés aux premiers. L'histoire des Coupes du monde illustre particulièrement cette association, depuis l'édition mussolinienne de 1934 jusqu'à celles prévues en 2018 en Russie et en 2022 au Qatar (lire "La Coupe du monde au plus offrant"), en passant par celle de 1978 dans l'Argentine de la junte militaire.

 

Élevées au rang de superpuissances géopolitiques, mais aussi économiques, peu contrôlées et fort peu démocratiques, les confédérations du football ont adopté des comportements autocratiques, quand elles ne sont pas, comme la FIFA, des foyers de corruption où les affaires éclatent sans faire tomber leurs hauts dirigeants. Ponctuellement, ces derniers trahissent leur vision du monde quand, malgré tout, les critiques se font plus pressantes ou quand le social fait irruption, à l'image des mouvements sociaux de l'an dernier au Brésil dans la perspective de la Coupe du monde, qui se sont prolongés jusqu'à aujourd'hui au travers d'autres manifestations ou d'émeutes. La compétition approchant et les protestations ne s'apaisant pas, menaçant de "ternir la fête", Michel Platini, président de l'UEFA et candidat à la présidence de la FIFA, s'est fendue d'une déclaration aussi consternante que possible.


Lire l'article :


 

Réactions

  • liquido le 28/04/2014 à 11h12
    Ah merci. J'avais en tête la version païenne de la canonisation.

  • liquido le 28/04/2014 à 11h13
    Ah merci. J'avais en tête la version païenne de la canonisation.

  • sansai le 28/04/2014 à 13h30
    Comme en écho à cet article, le dernier bouquin de Fakir :

    lien

  • Ba Zenga le 28/04/2014 à 14h31
    Très bon article, merci Jérôme.

La revue des Cahiers du football