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Retour vers le No Future

Après trois matches de préparation, les Bleus sont-ils vraiment revenus à leur point de départ, ou bien ont-ils ménagé quelques espoirs? Tout va mal, mais rien n'est perdu.
Auteur : Jérôme Latta le 7 Juin 2010

 

En trois rencontres de préparation, l'équipe de France a réalisé un spectaculaire decrescendo dont témoignent leurs résultats (une victoire, un match nul, une défaite) et les commentaires qu'ils ont suscités plus que leur contenu. D'une euphorie trop précoce, on est revenu au défaitisme radical du départ. On ne connaît pourtant le sens de ces matches de préparation – quand ils en ont un – qu'à la lumière de la compétition, et beaucoup de paramètres brouillent leurs enseignements: états de forme, motivation et concentrations aléatoires, crainte des blessures à la veille du vrai départ. Des objections, toutefois, qui pèseront peu devant la rengaine de la "défaite contre la 84e équipe du monde".


Faux nouveau départ

Aux lendemains de ces trois matches, c'est un peu comme si Domenech avait fait la démonstration que ce n'était pas lui le problème. Contrairement à 2008, il n'a pas attendu la compétition pour faire ce que la doxa médiatique lui réclamait, ralliant les suffrages dès France-Costa Rica: le système en 4-3-3, les "meilleurs joueurs à leur meilleur poste", des intentions offensives symbolisée par le choix "d'un seul récupérateur" qui obsédait tant de spécialistes... Il n'y eut plus rien à dire, sinon pour s'enthousiasmer en se félicitant d'avoir été clairvoyant bien plus tôt que le sélectionneur.

bleus_nofuture_3.jpg

Dix jours plus tard, les compteurs sont revenus à zéro, et le premier message de ces test-matches pourrait être: voyez, ce n'est pas si simple. Le message suivant s'adresse autant à l'opinion qu'aux joueurs: quel que soit le système, si ceux-ci évoluent très en dessous de leur potentiel, il n'y a pas grand-chose à attendre des Bleus. Le constat avait été tout autant valable durant toute une campagne de qualification disputée avec un 4-2-3-1 dont la cohérence d'ensemble n'était pas contestable (1), mais dont l'efficacité a souvent été compromise par les contre-performances individuelles et l'irrégularité des meilleurs joueurs présumés. Encore un retour à la case départ?



Des promesses en suspens, des progrès relatifs

Pourtant, en prenant ces trois rendez-vous pour ce qu'il sont, le tableau apparaît moins sombre qu'on ne le dit, et surtout moins sombre qu'il ne l'était avant le début de cette préparation. Le 4-3-3 n'est pas une panacée (il ne supprime pas des lacunes structurelles, comme la fragilité de la charnière et l'inefficacité offensive), mais il s'accompagne de quelques promesses, même si elles ne sont pas encore réalisées: adhésion des joueurs, variété du jeu, retour en forme de Ribéry, potentiel offensif. Il mérite d'être creusé, a dit Raynald Denoueix, qui mérite d'être entendu. Les "remplaçants", en particulier Diaby, mais aussi Gignac, Valbuena, Squillaci et même Henry, ont maintenu la pression sur les titulaires et suggéré des variantes pour le coup d'envoi. Et avec le capitanat d'Évra, le problème du leadership se voit au moins proposer une solution.

bleus_nofuture_2.jpg

Même le pensum contre la Chine (2), compte tenu du défaut de concentration et de tranchant constaté, n'a rien eu de si catastrophique et comporte des notes positives: domination écrasante, meilleure sécurité défensive avec une assurance plus grande de la défense centrale, occasions plus nombreuses que lors des deux matches précédents, confirmation que les Bleus tentent des frappes... Anelka s'est même rapproché de la trajectoire des ballons dangereux dans la surface. Si ces éléments ne suffisent pas à verser dans l'optimisme béat, ils devraient au moins modérer ceux qui annoncent le désastre.



Le groupe, le groupe, le groupe

L'équipe de France n'ayant pas vraiment trouvé, du moins sur le terrain, de nouvel élan avant d'amorcer sa Coupe du monde, elle reste cependant sur sa trajectoire initiale, plombée par la défiance de l'opinion et surtout par ses faiblesses intrinsèques. Reste à faire confiance à l'énorme part de surprise que le football sait réserver, ainsi qu'à compter sur les facteurs invisibles de l'extérieur qui tiennent à la formation d'un indispensable (bon) esprit collectif. Le thème a été obsessionnel dès le début du stage, à l'image d'un sélectionneur qui martelait le mot "groupe" au moment de l'officialisation de la liste des 23 (3). Les joueurs ont repris en chœur, comme s'ils devaient se persuader eux-mêmes que "le groupe vit bien".

bleus_nofuture_1.jpg

On ne sait pas si ces affirmations correspondent à la réalité, ou résultent juste de l'application de la méthode Coué, mais manifestement, le staff s'est donné pour objectif prioritaire de faire barrage aux problèmes relationnels qui avaient compromis l'Euro 2008. Une série de mesures à portée au moins symbolique a tracé cette ligne: absence de Benzema, Nasri et Ben Arfa, perte de statut et de brassard pour Henry, maintien des 23 après le départ de Diarra... Émettant un discours public qui semble en phase avec le discours tenu en interne, Domenech compte sur ce levier pour dépasser des lacunes criantes, et insuffler aux joueurs un peu de foi en eux.


Il est regrettable que les Bleus n'aient pas acquis plus de confiance, autre ressort majeur, au cours des deux dernières rencontres disputées. Pourtant, si l'inquiétude qui s'exprime un peu partout est légitime, elle ne se nourrit de rien de nouveau: les insuffisances de cette équipe de France sont connues – au premier rang desquelles on mettra le tragique manque de force mentale constaté lors de France-Irlande. En résumé, elle ne semble pas assez forte pour surmonter autant de problèmes... Mais si l'on veut enfin admettre que ses objectifs ne sont pas ceux d'un favori du Mondial, elle n'est pas nécessairement sur le chemin du fiasco. Et pour peu que les circonstances lui soient un peu favorables, tout redeviendra possible.


sch_100604_fra_chi.jpg
France-Chine : 0-1
Stade Michel-Volnay, Saint-Pierre de la Réunion.
But : Deng Zhuoxiang (68e)


(1) On miserait d'ailleurs volontiers une pièce sur un come-back de ce schéma de jeu dès France-Uruguay, de la part d'un Domenech qui disait récemment que tout ce qui précède une phase finale n'a plus la moindre importance dès que celle-ci commence.
(2) Le score final rappelle que depuis deux ans, l'équipe de France rencontre des équipes qui affichent un ratio d'efficacité (du genre une occasion, deux buts) assez surréaliste.
(3) "Le groupe avait une telle vie, a montré tellement de choses... On a réfléchi longtemps. On s'est dit que ce groupe nous montre tous les jours qu'il a envie de quelque chose de fort. Donc on lui fait confiance. (...) Je leur ai rappelé ce que je sentais. Je sens que le groupe est en train de naître, de se construire (...). Ces 23-là ont envie de vivre une vie de groupe. Ce sont ces 23-là qui vont nous emmener au bout" (lequipe.fr, 24 mai).

Réactions

  • José-Mickaël le 07/06/2010 à 21h25
    Tonton Danijel
    lundi 7 juin 2010 - 21h17
    > En France, c'est étonnant (et attristant AMHA) de voir au premier coup de moins bien significatif une telle désaffection.

    Ce n'est pas le premier coup de moins bien, au contraire ça fait un certain temps que ça dure...

    > Au point de lancer des polémiques sur n'importe quoi (sérieux, Rama, quoi...).

    Oui, ça c'est complètement stupide.

    > Au point d'"idéaliser" les sélections étrangères, forcément meilleures que nous.

    Tu ne me feras pas croire que l'Allemagne n'a pas mieux joué que nous depuis deux ou trois ans. J'ai vu le match contre la Bosnie, je les ai vus à l'Euro (et aussi contre la Russie). Ou alors c'est une question de goût : peut-être que certains préfèrent le style de la France, là OK, les goûts, ça ne discute pas.



  • Tonton Danijel le 07/06/2010 à 21h38
    José-Mickaël
    lundi 7 juin 2010 - 21h25
    Tonton Danijel
    lundi 7 juin 2010 - 21h17

    > Au point d'"idéaliser" les sélections étrangères, forcément meilleures que nous.

    Tu ne me feras pas croire que l'Allemagne n'a pas mieux joué que nous depuis deux ou trois ans. J'ai vu le match contre la Bosnie, je les ai vus à l'Euro (et aussi contre la Russie). Ou alors c'est une question de goût : peut-être que certains préfèrent le style de la France, là OK, les goûts, ça ne discute pas.
    -----------------------

    C'est pas qu'une question de goût. Si un étranger ne regardait que le France-Serbie, il se dirait que la France ne joue pas trop mal.

    Bref, tu te bases sur quelques matchs pour dire que l'Allemagne c'est forcément mieux, et tu occultes volontairement le plus mauvais match que tu as pu voir. Je dis que sur une série complète, il y a quelques bons matchs, quelques moins bons matchs. Après c'est vrai que sur le match contre la Bosnie on peut se dire que Löw a plus de certitudes que Raymond. Mais dire que l'Allemagne joue mieux que nous sur 4 ans sur la base de la partie émergée de l'iceberg que tu as pu voir, je trouve le jugement un peu hâtif. En ayant vu plus de matchs de l'Allemagne que de la France, de mon côté.

  • José-Mickaël le 07/06/2010 à 21h52
    Je me base notamment sur les matchs de l'Euro. Il me semble que ce sont les matchs qui ont le plus de signification. Même si certains ont pu être moins bons (surtout l'Autriche effectivement), globalement ça m'a bien plu, je me dis que c'est ça, le foot que j'aime.

    Je me base aussi sur le parcours : l'Allemagne a réalisé de gros scores contre les petites équipes (Liechtenstein), ce que n'a pas su faire l'équipe de France à part le dernier match contre les Féroé (trois fois 1-0 contre la Lituanie et l'aller des Féroés). Si c'était juste une fois... Non, je pense que c'est significatif d'une différence de style, peut-être d'une culture, je ne sais pas.

    Et effectivement, l'Allemagne a réussi ses matchs de préparation dans le sens où ils étaient au point dans le dernier d'entre eux, contrairement à nous.

    En tout cas éléments me paraissent significatifs, trouver que l'équipe d'Allemagne a joué un meilleur football - par rapport à mes goûts, cela dit - que la France n'est à mon avis pas qu'une illusion.

  • Tonton Danijel le 07/06/2010 à 22h14
    Le truc c'est que cette Allemagne qui t'emballe a connu une mauvaise période (encore que je la suivais moins que maintenant) de 1998 à 2006, quand il a fallu dégager les cadres du dernier titre de 1996 (certains comme Matthaüs étant même des survivants de 1990). Et même s'il y a eu une finale un peu miraculeuse en 2002 (comme... l'EdF en 2006), l'Allemagne restait convalescente à l'époque (comptant sur Kahn, Ballack, et un tâbleau clément...). De même que l'Espagne n'était pas particulièrement plaisante à voir jusqu'en 2006. Ou que l'Angleterre d'Eriksson était efficace mais pas glamour du tout (sans parler du Brésil de 1994 ou des Pays-Bas 2004 et 2006).

    Je trouve juste bizarre de ne pas accepter ce coup de moins bien (qui, oui, peut être très long) en se détournant "temporairement" de l'EdF. Pour être franc, la France ne me fait pas spécialement plaisir, mais je me dis que Gourcuff, Ribéry, voire Ben Arfa et Benzema avec un peu plus de plomb dans la cervelle, ça peut promettre des jours meilleurs. En attendant il y a une coupe du monde, et je ne pense pas qu'un bon parcours soit une plaie, vu que de toutes façons un nouveau sélectionneur va arriver et tant qu'à choisir, je préférerais qu'il ne récupère pas un groupe de traumatisés...

  • Hurst Blind & Fae le 07/06/2010 à 22h46
    Une pierre dans le jardin de JM : l'interview de Platini à la sortie de France-RFA 82 "Ce soir j'en avait rien à faire du panache, je voulais gagner même petit" (grosso modo).
    A l'époque c'est pas qu'on voulait pas, c'est qu'on pouvait pas.

    De toute façon, au lieu de revenir avec la même rengaine toutes les quatre matins, il faut se mettre en tête que si tu veux voir du football, et de gens qui veulent jouer avant de gagner à tout prix quitte à ce que ce soit moche, tu dois cesser de t'intéresser au football professionnel et passer tes dimanches après midi sur les pelouses des amateurs.

    C'est triste mais c'est comme ça.

  • emink le 07/06/2010 à 22h49
    Gaëtan Huard sur le toit
    lundi 7 juin 2010 - 20h29

    emink
    lundi 7 juin 2010 - 17h25
    ----
    J'ai vu mon fils pleurer un 12 juillet 2006, inconsolable...

    -----------------------

    Il devait être vraiment triste ton fils pour pleurer encore 3 jours après la finale.
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    Purée non, c'est moi qui ai mémorisé le 12 juillet comme seule date possible d'une finale de coupe du monde. D'ailleurs, la coupe du monde, y'en a eu qu'une, et c'était bien un 12 juillet 1998.

  • José-Mickaël le 07/06/2010 à 23h09
    Tonton Danijel
    lundi 7 juin 2010 - 22h14
    > Je trouve juste bizarre de ne pas accepter ce coup de moins bien (qui, oui, peut être très long) en se détournant "temporairement" de l'EdF.

    Tu sais, ce n'est pas conscient. Quand je parlais de se reconnaître dans des valeurs, c'était pour rebondir sur la question de Madar que je trouvais intéressante, et parce que ça pourrait expliquer pourquoi je n'arrive plus à me passionner pour l'équipe de France autant qu'autrefois. Cela dit, je crois que je m'intéresse même de moins en moins au foot. Quand j'étais tout jeune, mon sport préféré était le Tour de France, juste devant le foot. Ensuite, ça toujours été le foot. Et cette année, je me suis rendu compte que le foot américain m'a plus passionné, notamment pour le retour au premier plan de Kurt Warner (celui qui m'a fait aimé ce sport). À choisir entre un match de saison régulière de NFL et un match d'équipe de France, je n'aurais pas hésité. Bizarre (d'autant que les valeurs du foot américain ne sont pas forcément exemplaires...)

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    Hurst Blind & Fae
    lundi 7 juin 2010 - 22h46
    > Une pierre dans le jardin de JM : l'interview de Platini à la sortie de France-RFA 82 "Ce soir j'en avait rien à faire du panache, je voulais gagner même petit" (grosso modo).

    C'est parce que les footballeurs veulent la victoire à tout prix que c'est un sport passionnant. Mais il y a toujours un gagnant et un perdant et pour moi, télespectateur, gagner n'est pas la finalité. Ainsi, la demi-finale de Séville reste un de mes plus grands souvenirs (notamment parce qu'on l'a regardé en famille, à cinq, alors que d'habitude je regardais toujours le foot seul). Mais il est normal que Platini n'ait pas les mêmes préoccupations que moi, encore heureux !




  • Hurst Blind & Fae le 07/06/2010 à 23h17
    JM, je pense vraiment que tu te bats contre des moulins à vents (avec une persevérance très... persévérante) et que ton salue ne réside que dans le foot amateur.

  • Portnaouac le 07/06/2010 à 23h28
    Hurst Blind & Fae
    lundi 7 juin 2010 - 23h17
    JM, je pense vraiment que tu te bats contre des moulins à vents (avec une persevérance très... persévérante) et que ton salue ne réside que dans le foot amateur.

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    Euuuuuh, il y a longtemps que tu n'es pas allé voir un match de 4ème division de district intercommunal, un Dimanche après-midi ?

    Le salut, perso, je le verrais plutôt dans la cour de récré ou à la LdC ; je n'ai pas parlé de la qualité de jeu hein, mais de plaisir de jeu.

  • José-Mickaël le 08/06/2010 à 00h14
    Hurst Blind & Fae
    lundi 7 juin 2010 - 23h17
    > JM, je pense vraiment que tu te bats contre des moulins à vents (avec une persevérance très... persévérante) et que ton salue ne réside que dans le foot amateur.

    Je pense que tu ne me comprends pas (je ne suis peut-être pas très clair ?)

    Ce site nous permet d'échanger des idées, de discuter, de confronter nos opinions. Plus haut, Madar M'a Tuer soulevait une question que je trouve intéressante : est-on obligé de s'identifier à cette équipe, de la soutenir ? Comme je constate que j'ai de plus en plus de mal à m'identifier à elle, à la soutenir, j'ai voulu en parler, essayer de dire pourquoi, formuler des hypothèses, savoir si vous ressentez la même chose ou non, etc. Bref, une discussion, quoi. Mais je ne souhaite pas changer les choses (c'est si je voulais changer les choses que je me battrais contre des moulins à vent), je ne fais que discuter. C'est comme quand on va sur le forum des Bleus pour donner son avis sur la meilleure équipe de France possible (par exemple).

    Au lieu de ça, j'ai l'impression qu'on essaie de me prouver que j'ai tort (ton conseil comme quoi je devrais me contenter de suivre le foot amateur semble aller dans ce sens, mais j'ai toujours du mal avec ton humour donc je me trompe peut-être). Comme s'il y avait *une* bonne façon d'apprécier l'équipe de France ou le foot.

La revue des Cahiers du football