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OM-PSG : les gars

L'entrejeu parisien a dominé les débats, mais André-Pierre Gignac et Dimitri Payet ont presque suffi pour faire espérer la victoire à l'OM, dans un match marqué par quelques erreurs individuelles déterminantes.

Auteur : Julien Momont le 6 Avr 2015

 

 

Honneur au vainqueur, les Parisiens ont livré un gros match, dans une atmosphère hostile qui a d'ailleurs plutôt tendance à les transcender qu'à les inhiber. Salvatore Sirigu ne pouvait rien sur l'ouverture du score de Gignac, mais il est peut-être un peu facilement battu sur le deuxième but. Hormis une claquette sur une nouvelle tête de Gignac, il a eu peu d'arrêts à effectuer par ailleurs. Car la défense parisienne a plutôt bien tenu, même si Gregory Van der Wiel, entré à la 33e minute, a souffert, et que Marquinhos a inhabituellement été battu au duel par André-Pierre Gignac sur le 1-0. Le Brésilien s'est rattrapé en égalisant à deux partout avec réussite. Thiago Silva, lui, a eu peu de duels à disputer (trois) mais les a tous remportés, dans la foulée de sa montée en puissance des dernières semaines. Son compatriote Maxwell a été plutôt discret, même si plus offensif après le repos.

 

La blessure à la cuisse de David Luiz est le point noir de la soirée, comme celle de Thiago Motta, qui a contraint le PSG à finir en infériorité numérique. À l'entame d'un marathon de huit matches en vingt-trois jours, Laurent Blanc s'en serait bien passé. L'Italien avait été été un stabilisateur précieux au milieu, très intelligent dans ses déplacements et son utilisation du ballon en plus d'être à l'origine de deux buts, par une projection et une récupération. Marco Verratti a été son complément idéal, et le prodige des Abruzzes (rien à voir avec Fabrice) a presque plus étonné par la maîtrise de ses nerfs et la qualité de ses interventions défensives que par sa technique et son imprévisibilité, qui ne surprennent plus personne. Son service aventureux pour Pastore sur le deuxième but de Gignac est un peu estompé par le reste de sa prestation et le résultat final positif pour le PSG.

 

Blaise Matuidi, l'homme qui multiplie à lui seul par deux le nombre de poumons de l'entrejeu parisien, a harcelé, pressé, relayé, remonté les ballons. Survolté par son chef d'oeuvre – il est décidément coutumier des buts d'une classe bien supérieure à son niveau technique par ailleurs – il aurait encore pu jouer deux ou trois jours sans usure visible.

 

 

 

 

Javier Pastore a lui parfois peiné au duel face à Alayxis Romao, ce qui a offert un but à l'OM, mais il a éclairé le jeu parisien de quelques actions de classe. Seul regret: sa prestation ne fera pas taire les critiques purement statisticiennes, puisque son centre dévié par Morel sur le 2-3 ne comptera pas comme une passe décisive. Il n'a pas été aidé non plus par un Edinson Cavani peu influent – et vite remplacé par précaution –, qui n'a pas su concrétiser l'un de ses caviars, et un Zlatan Ibrahimovic qui a paru emprunté si l'on veut rester positif, peu concerné si l'on est médisant. Le Suédois a toutefois été un point d'appui intéressant sur quelques contres, son coup franc – raté – débouche sur l'égalisation à 2-2 et il pousse Morel au csc. Entré pour la dernière demi-heure, Ezequiel Lavezzi a été utile pour jouer les contres, tandis qu’Adrien Rabiot a permis au PSG de garder le ballon en fin de rencontre.

 

 

C'est un beau Romao

Côté marseillais, Steve Mandanda a été un peu court sur la frappe enveloppée de Matuidi – mais pouvait-il décemment s'y attendre? – avant de maintenir l'OM dans le match en tenant la baraque face aux contres parisiens.

 

Il a tenté aussi, tant bien que mal, de diriger une défense complètement perdue en début de match. De Dja Djédjé à Mendy en passant par les trois défenseurs centraux, l'arrière-garde phocéenne a été surprise par l'inversion de couloir entre Pastore et Cavani, et a mis du temps à trouver la bonne formule dans son marquage individuel. Alayxis Romao a néanmoins joué un rôle intéressant de piston entre la défense et le milieu, en fonction des situations, qui lui a permis de récupérer haut le ballon du 2-1. Comme Rod Fanni, Jérémy Morel a été beaucoup plus en difficulté, malheureux sur son but contre son camp mais également loin d'être impérial par ailleurs.

 

Brice Dja Djédjé et Benjamin Mendy n'ont, eux, pas eu leur rendement offensif habituel, la faute à des consignes de marquage exagérément contraignantes qui les ont forcé à souvent quitter leur zone en phase défensive. Au milieu du chaos, Mario Lemina a eu beaucoup de mal à se situer, souvent trop seul il est vrai pour colmater les brèches, notamment en seconde période lorsque l'OM s'est énormément exposé.

 

 

 

 

Les offensifs marseillais n'ont, eux, pas tous eu le même rendement. Si Dimitri Payet a brillé par ses déplacements intelligents dans les intervalles et ses caviars, et malgré un certain déchet dans ses frappes (cinq tirs), Florian Thauvin et André Ayew sont passés à côté de leur match. Le premier n'a jamais su peser ni faire de différence. Le second avait peut-être trop envie de bien faire pour ce qui fut probablement son dernier duel contre Paris. On a vu le Ghanéen généreux, comme toujours, mais souvent à la limite dans l'engagement et très véhément envers l'arbitre, Ruddy Buquet. Cela lui a d'ailleurs valu un carton rouge après le coup de sifflet final. De leurs deux remplaçants, Lucas Ocampos et Romain Alessandrini, on a surtout vu l’Argentin, qui a tenté de percuter balle au pied, même s’il a eu tendance à s’embourber dans l’axe parisien.

 

André-Pierre Gignac a, lui, répondu présent avec un doublé plein de réalisme, mélange de puissance et de sang-froid, qu'il a failli transformer en triplé dans les arrêts de jeu de la première période. Son remplaçant, Michy Batshuayi, n'a pour une fois pas été décisif en entrant en jeu, alors qu'il est le plus prolifique de Ligue 1 dans cette situation (cinq réalisations en sortie de banc).

 

 

 

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