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Neymar, comme un junior ?

Neymar affiche une forme étincelante, et laisse espérer au Paris Saint-Germain que ce ne sont plus de fausses promesses, cette fois. 

Auteur : Philippe Rodier le 25 Août 2022

 

Nous sommes à l'été 2019. À peine deux saisons après son arrivée dans la capitale - et malgré un temps de jeu famélique -, Neymar va émettre le souhait d'un retour au FC Barcelone. Considéré comme le candidat potentiel le plus crédible au prochain Ballon d'Or, le numéro 10 parisien fait ainsi trembler les murs de son nouveau club.

Conscient de son statut de "star" au regard du montant déboursé pour son transfert (222 millions d'euros, le montant de sa clause libératoire), l'ancien joueur du FC Santos ira même jusqu'à bouder la reprise de l'entraînement collectif, s'affichant tout sourire depuis ses vacances brésiliennes.

 

 

À cet instant, peu de temps après son retour dans l'organigramme du PSG (en remplacement d'Antero Henrique), Leonardo va prendre la décision de recadrer son joueur à plusieurs reprises dans la presse, puis devant le groupe.

Au moment opportun, le directeur parisien n'oublie toutefois pas de cajoler son joueur après son retour manqué en Catalogne : "Ce n'est pas un mauvais gamin. Je pense que Neymar est quand même un patrimoine du football, pas seulement du PSG." Depuis, l'attaquant brésilien a prolongé son contrat, sans pour autant répondre aux attentes placées en lui.

La magie par intermittence

Sifflé à la suite de l'élimination face au Real Madrid la saison passée, invisible en finale de C1 face à Munich (malgré une campagne éliminatoire de qualité), puis pris à partie avec Lionel Messi par certains supporters, en ce début de saison : Neymar se retrouve à la croisée des chemins.

L'ancien latéral de l'AC Milan, Cafu, expliquait en novembre dernier : "Neymar est techniquement meilleur que Lionel Messi ou Cristiano Ronaldo. Mais il doit assumer la responsabilité d'un leader. Pour cela, il faut se consacrer à 100% au football. Je n'étais pas meilleur que Neymar, mais j'ai été meilleur que les autres à mon poste parce que j'ai tout mis en œuvre pour cela, c'est-à-dire, pour être un athlète professionnel."

Pour sa part, l'ancien latéral du PSG Thomas Meunier estimait récemment : "Je dois admettre que j'étais un grand fan de Neymar quand il jouait encore à Barcelone. La remontada, c'est entièrement lui. Si j'avais eu dix ans, j'aurais eu son poster dans ma chambre. À Paris, il a perdu de sa magie, de mon point de vue."

En vérité, Neymar n'a pas perdu de sa magie à Paris, il l'offre seulement par intermittence, quand son corps accepte de venir faire un tour sur le terrain. Aujourd'hui, sous le coup de nombreuses critiques durant l'été - et, plus généralement, depuis son arrivée à Paris -, l'ancien joueur du FC Barcelone a forcément envie de prouver qu'il peut encore évoluer au très haut niveau.

En témoigne son début de saison tonitruant - malgré la faiblesse des oppositions -, ou encore son sérieux affiché durant la préparation estivale : "Depuis le 4 juillet, il est irréprochable, il se comporte bien, il est arrivé prêt. Il est très performant, il semble être heureux dans le jeu", a d'ailleurs expliqué Christophe Galtier en conférence de presse.

Si, avec la prolongation de Mbappé, Neymar se retrouve aujourd'hui à endosser le costume du "second" (à raison des assurances données au premier), l'attaquant brésilien n'en demeure pas moins un rouage essentiel à la réussite du PSG.

En fin de compte, à raison de son talent et de sa vision du jeu, il est peut-être même celui qui apportera ce qui a souvent manqué lors des grandes soirées européennes. Au soir de la victoire face à Lille (7 buts à 1), le nouvel entraîneur parisien cerne cet apport : "Neymar est celui qui donne le plus de volume, d'équilibre et d'intensité."

Des ambitions partagées

Surtout, une équipe, cela se définit avant tout par la construction d'un ensemble qui prend forme au fil du temps, entre développement d'une alchimie parfaite entre ses membres et multiples ajustements tactiques.

À Paris, avec l'arrivée de Galtier, le club de la capitale se tourne désormais vers un système en 3-5-2 qui, en plus de mettre en valeur le travail fourni par les latéraux Hakimi et Nuno Mendes, permet au trio offensif d'être mieux lié sur le terrain, avec un numéro 10 à la création.

Dans cette configuration, à l'image de ce qu'il pouvait retrouver en équipe de France - près d'Antoine Griezmann -, Mbappé profite donc d'un créateur (entre 9,5 et 10), lui permettant de devenir l'atout premier de son équipe à la finition.

Au fil de la saison, si les efforts défensifs sont réalisés sans demi-mesure (et, surtout, si la gestion des ego est parfaitement assurée par l'entraîneur), le PSG pourra continuer à nourrir de grandes ambitions.

"Moi, ce qui m'intéresse, expose Thierry Henry, c'est de voir ce que Lionel Messi, Neymar et Kylian Mbappé font quand ils n'ont pas la balle. Et là [contre Lille], même à 5-1, 6-1, 7-1 ils revenaient toujours défendre ! S'ils continuent comme ça, je vous le dis : attention à la France et attention à l'Europe aussi !"

Steven Gerrard expliquait : "C'est ce qui m'a rendu meilleur [les critiques]. Je pense que les joueurs réagissent plus quand ils sont provoqués." Pour Neymar, après avoir passé les trente ans, il s'agit forcément d'une "saison clé", avant peut-être de rejoindre la MLS d'ici quelques années, comme il l'avait envisagé au mois de février dernier.

L'une des dernières lui permettant de soulever à nouveau la Ligue des champions, sept années après sa dernière victoire dans la compétition, avec le FC Barcelone. Ceci au côté de Messi, son ami, et à l'approche d'une nouvelle Coupe du monde avec la Seleção.

Forcément, cette perspective procure une motivation supplémentaire. Et, probablement, l'envie d'aller chercher les étoiles, au prix modique d'une meilleure hygiène de vie.

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