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La minute à ne pas perdre

Avant de mener le contre parfait dans les ultimes instants du match, les Bleus ont d'abord profité de deux cadeaux de Cazorla et Juanfran. C'était leur minute papillon.

Auteur : Pierre Martini le 18 Oct 2012

 

 

Comment est-il possible prendre un but quand on mène 1 à 0 et que l'on dispose d'un corner à huit secondes de la fin théorique du temps additionnel? Quel exploit à l'envers faut-il accomplir? En réalité, il en faut plusieurs: Cazorla et Juanfran s'y sont mis à deux. Il faudrait que l'Espagne rate sa qualification pour la Coupe du monde pour que l'on qualifie rétrospectivement de Ginolade cet enchaînement d'erreurs, mais elles sont d'ores et déjà cuisantes.

 

Courageux mais inefficaces sur toutes les occasions qu'ils s'étaient procurées, les Bleus s'en sont vu offrir – avec insistance – une dernière. Ce fut l'extra-ball de l'extra-time, l'arbitre ayant même concédé quelques secondes supplémentaires en tenant probablement compte du temps mis par les Espagnols, juste avant, pour effectuer une touche et le fameux corner.

 

 

 

 

Cazorla commence par s'offrir une fantaisie avec un gri-gri ayant pour effet de rendre la balle à Sissoko, qui ne se fait pas prier pour lancer la cavalerie. Mais, pressé, Koscielny relance mal et Juanfran hérite du ballon. Le latéral a divers choix pour écarter le danger, comme celui d'une transversale côté opposé, là où sont encore ses coéquipiers. Il tente pourtant un grand pont qu'Évra, bien placé, n'a pas de peine à contrer du genou. La contre-attaque avortée reprend, avec en bonus un décalage offert par la maison (Juanfran joue à domicile). Le chronomètre affiche 93:10.

 

La suite est limpide (même si Sissoko donne l'impression qu'il va s'empêtrer dans un mauvais timing, et le "mérite" de l'égalisation n'est pas moindre pour l'équipe de France, qui avait su pousser son adversaire dans les retranchements: Cazorla et Juanfran ne sont pas à eux seuls "responsables" du résultat, leur équipe tout entière ayant failli auparavant. Mais le football "se joue sur des détails", et certains détails deviennent des regrets. Sur cette action, les Espagnols peuvent en nourrir. En face, les Français avaient décidé de ne pas en avoir. "Aïe Juanfran, parfois il faut savoir jouer l'autre football, celui de Camacho..." a lâché un des commentateurs de la radio Cadena Cope.

 


La plus fameuse "dernière minute" de l'histoire des Bleus, avec celle de France-Bulgarie 1993, c'est celle – plus heureuse – de France-Italie 2000. Là aussi, il avait fallu que les Italiens pèchent par légèreté dans la conservation du ballon, dans le camp français. Cette fois, c'est Pessotto qui tente une louche d'autant moins judicieuse que Totti s'est mis en position de hors-jeu. Le coup franc concédé est celui que Barthez exécutera vers une déviation de la tête de Trezeguet et le tir égalisateur de Wiltord.

 

 

 

 

On vous laisse fouiller dans votre mémoire pour retrouver les circonstances du 2-1 contre l'Angleterre en 2004, et on vous renvoie à cet article de L'instant X, sur le même sujet que celui-ci, mais mieux.
 

Réactions

  • José-Mickaël le 18/10/2012 à 17h44
    En revoyant le but de Giroud, j'ai l'impression que les Espagnols étaient en mode "alors, il siffle la fin du match ?" et étaient moins concentrés : ça expliquerait que Ribéry fait ce qu'il veut dans la défense adverse : il slalome, il regarde Giroud, il centre, et personne ne vient le gêner, trop facile.

    La faute des Espagnols, je dirais donc que c'est plutôt cette déconcentration.


  • Justin Bibard le 18/10/2012 à 19h02
    Sur le but de Giroud, ce qui est surtout bizarre, c'est le placement de Ramos 3m derrière tout le monde. Sissoko peut servir Ribéry dans de bonnes conditions (devant son défenseur) sans risquer de le mettre hors-jeu. Et ensuite, il lâche Giroud un peu grossièrement (pour un mec de ce niveau, je veux dire).
    En tout cas, je ne me lasse pas de ces vidéos...

  • lyes le 18/10/2012 à 22h31
    Oui ça donne envie de s'en bouffer à la pelle des vidéos "instant x" pour le meilleur et pour le pire.

    Avec le recul, la louche pourrie de Pessoto ou le centre pour personne de Ginola sont quand même bien moins des assassinats que le grand pont de JuanFran.

    Ginola 93':
    lien

    J'avais pas revu ces images depuis bien longtemps, le souvenir collectif et la bile d'Houillier m'ont fait m'attendre à une ouverture direct vers Kostadinov... M'enfin la Bulgarie remonte quand même tout le terrain face à la quasi totalité de l'EDF, rien à voir avec le contre en surnombre concédé par JuanFran.

    Pour le bête ballon perdu par l'Italie c'est pareil. Ce genre de coup-franc tiré par Barthez tu peux le refaire 1000 fois et ça mènera jamais à un but.






  • Charterhouse11 le 19/10/2012 à 00h53
    Sissoko a un côté Christophe "3è but contre le Brésil" Dugarry dans sa remontée de balle. Il attend il attend il attend... et puis il la donne bien.

  • theviking le 19/10/2012 à 08h30
    tiens dans mon souvenir, c'était Vieira qui faisait la passe dans le bon timing (à vrai dire, je ne me souvenais même pas que Dugarry jouait la finale !)

  • Charterhouse11 le 19/10/2012 à 08h51
    Pourtant c'est de là que vient le "à gauche à gauche" de Larqué non?

  • theviking le 19/10/2012 à 08h59
    Oui il a du le dire, mais je pense que sa fixette venait de bien avant ça !

  • Portnaouac le 19/10/2012 à 11h02
    Dugarry, il n'était pas rentré en cours de match à la place du vendangeur de l'extrême ?

  • Justin Bibard le 19/10/2012 à 11h31
    Le légendaire "à gauche, à gauche" est bien destiné à Dugarry (c'est Vieira qui se trouve "à gauche"), le parallèle avec Sissoko est bien vu d'ailleurs ! Sauf que la conduite de balle du toulousain est inimitable...

  • Josip R.O.G. le 19/10/2012 à 15h59
    L'origine c'était pas en demi 1982 contre la RFA où il ordonne à Six de la donner "à droite, à droite, à droite" à Giresse pour le troisième but français?

    Parce qu'en plus, comme sur ce coup là ça a marché, qui plus et dans un match de légende, il retente le truc à chaque fois...et des deux côtés.

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