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Les ambitions bridées de l'Agence mondiale antidopage

L'agence mondiale antidopage a tenu son conseil de fondation et annoncé ses premières mesures. La polémique entre l'UE et le CIO sur la détection possible de l'EPO a cependant révélé toutes les ambiguïtés du mouvement sportif…
Auteur : Julie Grémillon le 28 Mars 2000

 

L'agence mondiale antidopage avait été portée sur les fonds baptismaux en novembre 99, son conseil de fondation s'est tenu le 22 mars et a permis de préciser le fonctionnement de cette nouvelle institution. L'idée en était née au lendemain du mémorableTour de France 98, lorsque le CIO avait soudainement pris conscience de la nécessité d'une haute autorité chargée de coordonner les politiques contre le dopage. Il avait fallu ensuite plus d'une année de pressions politiques pour que le CIO —compromis dans différentes affaires et par son attitude très incertaine envers le dopage— n'accepte le principe de l'indépendance de la nouvelle instance envers le mouvement sportif: l'AMA est une structure paritaire gérée et financée conjointement avec les pouvoirs publics, et son comité exécutif comprendra un représentant de l'UE, en l'occurrence Marie-George Buffet désignée le 17 mars à Lisbonne.
Un programme ambitieux de contrôles inopinés avant les J.O. a notamment été établi, ainsi qu'un protocole concernant les contrôles réalisés durant l'olympiade: les résultats seront gérés par le comité exécutif de l'AMA et non plus uniquement par la commission médicale du CIO qui auparavant en disposait exclusivement. Un pas vers un peu plus de transparence.
Récemment, des chercheurs français et australiens ont affirmé pouvoir détecter de façon fiable la prise d'EPO par des analyses d'urine et de sang, jetant un certain trouble, tant les instances semblaient se satisfaire de l'indétectabilité présumée de cette substance vedette. Des démarches consécutives de l'UE ont mis la pression sur le CIO pour que des procédures puissent être mises en place à Sydney, provoquant la grogne d'un comité qui se serait bien passé d'une aussi délicate bataille. Le Prince de Mérode, président de la commission médicale du CIO a raillé ces prétentions, suivi par ses collègues qui mirent en doute la validité de la méthode et la possibilité de la mettre en place à temps (parmi ces sceptiques, l'inénarrable Hein Verbruggen, patron de l'Union cycliste internationale…). Marie-George Buffet a posé le problème dans des termes assez explicites: "Actuellement, deux philosophies sont face à face: celle qui dit que les Jeux de Sydney seront propres parce qu'il n'y aura aucun contrôlé positif. Et l'autre réaliste, qui souhaite mettre en place en Australie des contrôles stricts, dont celui pour détecter l'EPO, avec à la clé des contrôlés positifs". Le CIO a toutefois pris des dispositions pour protéger les éventuelles prises de sang de tout recours juridique. Si l'efficacité de la détection est prouvée, elles seront rendues obligatoires dans le règlement des J.O., et aucun athlète ne pourra s'y soustraire.

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