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Le journal du jeu #6 : un Messi virevoltant et une Vieille Dame solide

Tiens, Villarreal a enfin licencié Javi Calleja. • Messi: l'excellence permanente • Juventus: cohérence et inflexibilité • Chelsea: éloge de la prudence

Auteur : Christophe Kuchly le 10 Dec 2018

 

  

Dans un football de plus en plus inégalitaire mais loin d'être linéaire, chaque semaine offre son lot d'enseignements plus ou moins anecdotiques. Tour d'horizon de téléspectateur.

 

* * *

 

Lionel Messi est sous-estimé

Encore une fois, un joueur a plané au-dessus d'une rencontre de Liga tel un condor, marquant, faisant marquer et étant à l'origine de quasiment toutes les occasions de son équipe. Ce joueur, c'est évidemment Lionel Messi, double buteur sur coup franc dans une victoire 4-0 dans le derby contre l'Espanyol samedi. Un match anecdotique à l'échelle d'une saison. Une performance anecdotique à l'échelle de sa carrière.

 

Car c'est bien le souci du football actuel, qui rend visible des rencontres du monde entier chaque semaine pour qui a envie de payer mais n'en valorise qu'une dizaine par saison: chocs face aux concurrents pour le titre, matches des derniers tours de coupe d'Europe… et c'est souvent tout. Les écarts de niveau entre les riches et les autres rendant les résultats prévisibles, regarder les scores suffit à créer des avis. Et la répétition banalise.

 

Alors oui, la saison dernière, Barcelone a encore été champion (sept fois en dix ans) et Messi a marqué sa trentaine de buts habituelle (34). Mais cela s'est fait dans une équipe à la structure assez proche de celle de l'Atlético de Diego Simeone et sans réels créateurs au cœur du jeu. Xavi parti, Andrés Iniesta sur la fin et Ernesto Valverde aux manettes, le Barça n'avait pas d'idées. L'Argentin a donc dû inventer pour tout le monde, seulement aidé par les montées de Jordi Alba dans le couloir gauche. Un incroyable tour de force d'autant plus vite oublié qu'il était alors à peine évoqué.

 

 

Dans les autres compétitions, l'élimination face à la Roma en Ligue des champions, à l'issue d'un match retour où son équipe resta incapable de se sortir du pressing adverse, a précédé celle en Coupe du monde, dans une rencontre où il fut bien muselé par les Bleus mais donna quand même deux passes décisives. Entre-temps, il y eut bien la finale de Coupe, ponctuée d'un but et de deux caviars, mais il reste un goût de trop peu.

 

Regarder Lionel Messi évoluer chaque semaine en championnat est pourtant un spectacle sans comparaison – que celle avec un Cristiano Ronaldo qui n'a jamais approché son niveau sur la durée n'a fait que relativiser. Le dribbleur, meneur et finisseur est devenu artilleur. Avec ses deux coups francs directs samedi, il est à neuf en Liga sur l'année civile. Lyon, deuxième club dans le domaine, en a mis cinq. Et, depuis ses cinq ans, ses dix-neuf surpassent également toutes les équipes d'Europe.

 

Mais s'attarder sur les chiffres, c'est justement s'éloigner de tout ce qui fait sa grandeur. C'est ne pas voir les efforts au pressing, l'intelligence collective ou les gestes, comme cette passe décisive dos à l'action et en se relevant pour un Ousmane Dembélé seul à gauche. C'est essayer de quantifier un talent qui dépasse largement les dix-huit buts et dix passes qu'il compte après dix-sept matches cette saison.

 

L'une des formules habituelles consiste à ponctuer une action superbe d'un joueur méconnu d'un "ah, si c'était Messi…". Mais la réalité est inverse: on a arrêté de parler de ce qu'il fait. Parce que la Liga semble trop facile pour Barcelone – ce qui varie nettement selon les saisons – et le football trop facile pour Messi. Parce qu'il n'aura jamais la Coupe du monde 86 de Maradona même si son palmarès fait vingt pages de plus. Parce qu'il n'aura jamais l'élégance de Zinédine Zidane, même si, question régularité dans l'excellence, la meilleure saison du Français vaut tout juste la pire de l'Argentin depuis dix ans (on avait d'abord écrit "approche vaguement" avant d'avoir peur de recevoir trop d'insultes). Parce qu'il n'aura jamais l'aura mystique d'un Pelé ou même d'un Johan Cruyff, que personne ne voyait jouer plus de cinq fois par an mais qui avaient la bonne idée de briller au moment important. 

 

Et c'est bien là que se trouve l'un des meilleurs arguments pour une Superligue européenne qui irait contre tout ce qu'est le football mais aurait le mérite d'un relatif équilibre compétitif: permettre au plus grand nombre de voir ce sport quand il est pratiqué à un tel niveau soixante fois par an. Comme on aurait aimé suivre les exploits de son compatriote Alfredo Di Stefano, dont les archives sont aussi merveilleuses que rares.

 

 

Comment parler de la Juventus ?

La domination est implacable, totale. Quinze matches, quatorze victoires et un nul – arraché par le Genoa sur une action où la défense, persuadée que la balle était sortie, s'était arrêtée de jouer. Sans être toujours incroyable dans le jeu, la Juventus continue d'écraser le championnat. Avec moins de buts marqués qu'à la même période l'an dernier (32 contre 41) mais plus de solidité (8 encaissés à 14).

 

Après quinze journées, le futur champion n'était que troisième, derrière Naples et l'Inter, alors invaincu et en totale réussite. Deux équipes qui sont cette fois les premiers poursuivants mais à bonne distance et sur des bases inférieures à il y a un an. Un retard accentué samedi pour les Interistes, battus 1-0 par la Juve sans avoir démérité.

 

 

Et c'est bien là tout le problème: en championnat, tous les adversaires réussissent à opposer un contenu pertinent mais aucun ne l'emporte. Les hommes de Luciano Spaletti ont eu des occasions, mais Roberto Gagliardini a trouvé le poteau, Ivan Perisic et Mauro Icardi se sont gênés au moment de frapper et Matteo Politano a vu son tir contré par Leonardo Bonucci après un raté de Blaise Matuidi. Tous étaient pourtant seuls au niveau du point de penalty.

 

Très offensive et fluide, presque liquide, lors du match aller contre Manchester United en Ligue des champions, la Juventus semble se contenter de contrôler en championnat. Avec une base solide qui empêche de subir un déséquilibre systémique et compte sur les individualités pour faire la différence. Une nouvelle fois, c'est Joao Cancelo, délocalisé arrière gauche face à ses anciens partenaires, qui fut le détonateur, son centre étant repris à bout portant par Mario Mandzukic pour le seul but du match.

 

Au plus haut niveau, l'un des dangers est celui de "surcoacher", c'est-à-dire de donner trop de directives à des joueurs capables de faire respecter le rapport de force avec des consignes simples. Massimiliano Allegri représente l'exemple inverse et la force de son travail est finalement de sembler trop basique pour être analysé. La Juventus n'est pas flamboyante, elle est cohérente. Et le reste de l'Europe doit se méfier, car son coach n'a pas encore trouvé le moyen de maximiser l'association de Cristiano Ronaldo, Mario Mandzukic et Paulo Dybala devant…

 

 

N'Golo Kanté, véritable box-to-box

Même postes, positionnementsdifférents. Face à Manchester City, Maurizio Sarri a ajusté son milieu de terrain, adoptant une approche prudente assez rare pour l'entraîneur de Chelsea, connu pour son dogmatisme offensif. Sur les ailes, Pedro et Willian ont bloqué les couloirs très bas, tandis que Mateo Kovacic et N'Golo Kanté sont restés proches de Jorginho. Cela a donné un 4-5-1 en bloc médian sans la balle, avec un rapide arrêt du pressing et une volonté d'empêcher l'adversaire de jouer.

 

Cela n'a d'abord pas vraiment fonctionné, le pressing des hommes de Pep Guardiola étant si intense et intelligent qu'il était impossible de sortir le ballon de ses trente mètres, et donc de défendre des attaques placées traditionnelles. Sorti de nulle part, le but de N'Golo Kanté récompensait ainsi une équipe dont le principal mérite était d'avoir su tenir sans faire de bêtise dans la surface. Et qui pouvait remercier les attaquants des Skyblues pour leurs arabesques inutiles au moment de frapper.

 

 

 

Mais cela n'enlève rien à l'idée du coach des Blues, devenue définitivement payante en seconde période, quand le pressing s'est fait moins soutenu. Avec un homme peut-être plus en valeur que les autres. Outre son but, Kanté, que Sarri avait sévèrement recadré dans les médias, a en effet montré une discipline tactique précieuse, se projetant à bon escient tout en restant proche de Jorginho, qui ne peut couvrir seul une zone trop étendue.

 

Après le match contre Tottenham, l'entraîneur avait dit de Kanté qu'il n'avait pas la qualité technique pour être numéro 6 dans son système, et qu'il avait "perdu sa position" en voulant trop attaquer au lieu de rester proche de Jorginho. Sans cesse devant le ballon, le Français n'avait aucune possibilité de revenir pour enrayer les attaques et rendait ses qualités de récupérateur inutilisables.

 

L'objectif de Sarri est probablement le même que celui de Johan Cruyff à Barcelone: avoir un système si fort qu'il tolère la présence d'un joueur qui ne sait pas défendre au poste de milieu défensif sans qu'il n'ait besoin d'aide. Mais City est actuellement trop bon pour se sortir du pressing adverse et imposer le sien. Alors Chelsea a resserré les lignes, Kovacic et Kanté n'ont jamais pris le risque de proposer des solutions dans le dos des milieux adverses et, au-delà d'une victoire 2-0 conditionnée par un réalisme absolu en première période, les Blues ont montré une capacité d'adaptation qui pourrait à nouveau être utile contre les gros.

 

 

En vrac

Hamza Mendyl, latéral gauche remplaçant à Lille, est entré au poste d'attaquant pour Schalke contre Dortmund, avec d'énormes difficultés aussi prévisibles que la défaite 2-1 de son équipe dans le derby. Auteur d'une excellente saison, le portier sévillan Tomas Vaclik a raté sa sortie à la dernière minute, permettant à Mouctar Diakhaby d'arracher une improbable égalisation de la tête (1-1 entre Valence et Séville). En parlant de gardiens, Jan Oblak est subitement devenu humain depuis deux semaines, même si l'Atlético a battu Alavès dans le duel des équipes défensives qui marchent bien (3-0). Tenus en échec dans les arrêts de jeu, les deux clubs romains auraient dû plier l'affaire bien avant, à commencer par une Lazio qui a raté des occasions de toutes les façons possibles.

 

 

 

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Réactions

  • Adoa de Formosa le 11/12/2018 à 03h37
    J'aime beaucoup le paragraphe sur Messi.

    Ça reprend une idée que j'avais lue récemment dans le Guardian qui avançait que le génie de Messi, pourtant reconnu comme meilleur joueur du monde, était sous-estimé ( lien)

    L'article reprenait en réalité l'idée provocatrice qu'un critique de musique avait formulée comme quoi le talent des Beatles était sous-estimé.

    J'aime beaucoup ce concept.

  • Özil paradisiaque le 11/12/2018 à 10h23
    J'avais également lu l'article du Guardian et je lis avec plaisir cette mention dans l'excellent journal du jeu.

  • kinilécho le 11/12/2018 à 11h17
    Joli article.
    Je ne savais pas que Messi était devenu si fort sur les CF, ça fait un peu penser à Pirlo qui était devenu complètement létal sur cet exercie à la fin de sa carrière à la juventus.

  • leo le 11/12/2018 à 13h14
    Merci pour cette partie sur Leo Messi.

    On ne se rend effectivement pas compte de la chance qu'on a de pouvoir voir tous ses matchs en entier.

    Merci également de mentionner Alfredo Di Stéfano.
    Depuis quelques années (et la retraite de Xavi, principalement, qui a forcé Messi à prendre plus part au jeu), on lit souvent en Espagne (je crois que c'est Alfredo Relaño, directeur de As, qui a trouvé la formule, après un City-Barcelone) que Messi "distefanea" : son jeu remplit l'ensemble du terrain, depuis la création du jeu, où il est l'égal des meilleurs, jusqu'à la finition, où il marque autant ou plus que les meilleurs buteurs historiques. Un joueur total, dominateur, comme la Saeta Rubia à l'époque.

    Messi, c'est le meilleur en tout, c'est absolument unique. C'est le meilleur de Cristiano Ronaldo+le meilleur d'Iniesta+le meilleur de Xavi. Je suis même persuadé qu'il serait le meilleur défenseur central du monde s'il jouait à ce poste !

  • Tricky le 11/12/2018 à 20h58
    Le meilleur de tous les temps n’ayant évidemment pas le moindre sens, il y a quand même de quoi discuter sur la comparaison avec Maradona.

    Évidemment, son palmarès fait quelques pages de plus, mais ça me semble ne tenir compte (1) ni du fait que la logique ultra-capitalistique des clubs (et, par conséquent, leur tendance à empiler les stars) est nettement plus prononcée au siècle dernier. Autrement dit, Barcelone n’est bien moins que Messi que Naples n’était que Maradona (et on pourra toujours regretter de n’avoir vu Messi sous aucun autre maillot de club, l’apport tout de même pas complètement à la hauteur qu’il a eu en équipe nationale avec différents coaches laissant tout de même entrevoir que ça aurait été moins simple dans une conjonction moins parfaite) et (2) ni du fait que la sous-estimation dont tu parles n’est pas que liée, à mon humble avis, à la multiplication des matches visibles, et à l’anesthésie générale qui en résulte, mais que, bon sang, il n’y pas tellement d’histoire à raconter, pas tellement de légende à construire, et que (et c’est évidemment valable pour ce bon Cristiano, même si le côté supposément workaholic du garçon peut rajouter un supplement d’âme) finalement, tout ceci est admirable, mais peut-être un peu lisse.

  • Adoa de Formosa le 12/12/2018 à 02h09
    Tricky
    11/12/2018 à 20h58
    […] (2) ni du fait que la sous-estimation dont tu parles n’est pas que liée, à mon humble avis, à la multiplication des matches visibles, et à l’anesthésie générale qui en résulte


    Je crois justement que c’est le contraire. Le peu d’exposition des autres générations fait que l’on se souvient surtout des grandes performances dans les grands événements.

    La magie de Messi, c’est qu’il reproduit ce genre de performance tous les weekends, même dans les matchs plus anecdotiques comme contre l’Espanyol.

  • Radek Bejbl le 12/12/2018 à 03h22
    Sur le côté "regret qu'il n'ait joué qu'à Barcelone", j'ai un avis que je voulais développer mais que j'ai fini par couper de l'article pour éviter de m'étaler. Je trouve ça assez contradictoire avec le fait de regretter que le football ultra-capitaliste pousse tout le monde à changer de club et tue l'amour du maillot. Constat général qui ne te concerne pas directement évidemment Tricky (et tout le monde ne cumule pas ces deux avis) mais je trouve ça assez égoïste et finalement vain de le vouloir ailleurs pour juger de ses qualités. D'autant que, vu le jeu du Barça actuel, qui consiste comme le dit leo à attendre qu'il fasse le match, on a quand même vu ce que ça donnait dans une conjonction moins parfaite. Tu le mets à la Juventus ou à City, il double ses stats actuelles. Le truc, c'est qu'il fait du Maradona sur le tard après avoir sublimé une machine de guerre, donc ce n'est pas "logique" d'imaginer qu'il est désormais dans une équipe très mal huilée. Mais l'échantillon est suffisamment grand pour qu'il n'y ait plus trop de doutes sur son adaptation au sein de son équipe comme aux adversaires.

    Que Messi ne raconte rien, je suis assez d'accord. D'ailleurs je ne suis pas spécialement fan, parce qu'il est beaucoup trop fort dans tout pour susciter en moi une quelconque identification – et je le regarde bouche bée comme un film de super héros. Mais c'est paradoxal (même si assez habituel peu importe le sport) de se dire qu'il n'y a pas de légende à construire parce qu'il est tout simplement au top tout le temps depuis tant d'années, sans problème personnel ou sportif.

    Depuis que j'ai commencé à étudier le football d'avant, j'ai vraiment été surpris par deux choses : la force et maturité collective de certaines équipes qui n'avaient pas les effectifs surdimensionnés de maintenant + le fait que les matches de légende de tous ceux qu'on considère comme les meilleurs de l'histoire soient souvent du niveau d'une performance "normale" de Messi.

  • leo le 12/12/2018 à 10h40
    Sur les "Messi est très fort mais il n'a pas gagné la Coupe du Monde" ou "... mais en équipe d'Argentine..." ("pas complètement à la hauteur" dit Tricky) qu'on entend souvent : c'est du football. Sûrement le sport le plus aléatoire et celui dans lequel un joueur, aussi prodigieux soit-il, suffit le moins à assurer la victoire dans un match, encore plus dans une compétition aussi aléatoire qu'un tournoi de 7 matchs en plein été après des saisons éreintantes.

    Messi peut parfaitement être le meilleur joueur du monde, même de très loin, sans que son équipe soit la meilleure. Et heureusement, c'est aussi pour ça qu'on aime autant ce sport.

    Les superstars ayant remporté des trophées internationaux ont aussi besoin de coups de pouce, ce n'est jamais limpide : le Portugal remporte la finale de l'Euro sans Cristiano Ronaldo ; même le Platini divin de 84, s'il marque en prolongations, a besoin de deux buts de Domergue pour tenir tête au Portugal en 1/2 ; Brown, Valdano et Burruchaga marquent en finale 86 (et Maradona se voit valider son but de la main en 1/4) tandis qu'Higuain rate son face-à-face avec Neuer. Cette année, la France égalise contre l'Argentine, justement, sur une frappe de Pavard qu'il ne reproduira plus jamais dans sa carrière.

    L'Argentine de Messi joue 4 finales internationales avec l'Argentine dont deux qu'il perd aux tirs au but et une en prolongation et, beaucoup plus qu'au Barça même dernièrement, c'est vraiment lui qui porte l'équipe à bout de bras, le danger venant presque exclusivement de lui. J'ai bien l'impression qu'il a été à la hauteur en sélection.

    Où il n'est pas spécialement bien entouré, d'ailleurs (Lavezzi (!) et Biglia (!!!) titulaires au milieu en 2014 + Enzo Perez en finale...). Si tout le monde se rappelle la qualification difficile de l'Argentine pour la dernière Coupe du Monde, je vous invite à comparer les points pris quand Messi était présent à ceux pris en son absence : 2.1 points par matchs avec Messi, 0.875 sans lui.

  • leo le 17/12/2018 à 11h14
    Et encore un match où Messi a tout fait ou presque pour le Barça avec ses 3 buts et 2 passes décisives contre Levante...

La revue des Cahiers du football