LE GLAS SCIÉ
Paris Sonne le Glas, merveilleux blog satellite des Cahiers (à moins que ce ne soit l'inverse) sort de son orbite et cesse ses retransmissions. Exprimons-lui notre glatitude.
Après plus d’un an d’existence et 230 chroniques réparties dans une douzaine de rubriques inextricables, les auteurs de l’immense blog Paris Sonne le Glas ont décidé de tirer le rideau (probablement cette bâche à lanières qui fait le bonheur des cameramen à l’entrée de la pelouse du Parc des Princes). Leurs raisons sont forcément aussi mauvaises que leur aventure fut délicieuse pour leurs fans, mais nous les respecterons. Un peu.
Parce que, égoïstement, notre frustration sera grande de ne plus nous adonner, comme n’importe quel lecteur, au plaisir de découvrir sur le site des Cahiers (mais pas tout à fait) une production originale, drôle et intelligente, livrée généreusement et clés en main par des Glasistes aussi autonomes que bon marché.
Alors qu’ils nous offrent, en ce moment, une dernière salve d’articles en guise de bouquet final, il est plus que temps – pour les inconscients, les désinvoltes, les provincialistes, les membres du Nouveau Parti Anti-capitale et autres traîne-patins – de se rattraper en découvrant les Kikonjoux, le Glamorama, le Journal de Clément, les Partis sans gloire ou encore l’histoire du PSG depuis -58 avant Mario Yepès…
Le Glas restera en ligne et en archive sur les Cahiers aussi longtemps que les ayants droit et Steven Spielberg (qui souhaite adapter au cinéma cette aventure) nous le permettront. Au moment où les auteurs tirent leur révérence avec ce chic et cette élégance innée qui distinguent le Parisien entre tous, nous tenons à leur mettre de grands coups de chapeau et à les remercier de nous avoir accordé l'honneur et l'avantage (125 millions de pages vues par mois) de les héberger.
L’épitaphe de Paris Sonne le Glas
Chers lecteurs,
C’est la crise. Le monde est en faillite, le printemps n’en finit pas d’hiberner, le retour de Mateja Kezman succède à l’épidémie de gastro-entérite, le PSG a de nouveau croisé la route d’une calamité aveyronnaise… Et comme si tout ça ne suffisait pas, Fabrice Pancrate.
Toujours dans l’air du temps, Paris Sonne le Glas a donc décidé de succomber à cette sinistrose ambiante en se faisant hara-kiri, après un peu plus d’une année de gaudriole funky.
Nous tenons à remercier les Cahiers du football pour leur hébergement et la chaleur de l’accueil. Merci aussi à nos lecteurs d’avoir apprécié ou détesté nos 230 pitreries, en tout cas de les avoir lues et parfois commentées. Et merci évidemment au sublime Paris Saint-Germain Football Club, sans lequel rien n’aurait été possible.
Nous entamerons à partir de demain une série de dernières publications, afin de boucler la boucle plus ou moins dignement.
Salut,
Les Auteurs