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L'abécédaire de l'équipe d'Algérie

Après 24 ans d’absence, l\'Algérie est de retour en Coupe du monde. Cet été, le \"One, two, three, viva l’Algérie\" pourrait saluer un football vif et technique, qui porte fièrement la moustache.

Auteur : Diego Madonna le 7 Juin 2010

 

A comme Autriche-RFA, match de la honte de la Coupe du monde 1982. Un petit arrangement entre voisins qui leur permit de se qualifier et d’empêcher l’Algérie, qui avait battu le Chili la veille, d’accéder au deuxième tour. Vingt-huit ans plus tard, ce match continue à faire polémique.


B comme Belloumi Lakhdar. Génie du football algérien. Ballon d’Or africain en 1981. Comme Maradona avec le Napoli, il gagnera le championnat national à lui tout seul avec un modeste club, le Gallia Mascara, sa ville natale. Il n’a jamais joué dans un club européen, enfin si: Endoume.

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C comme Cherrad Abdelmalek, symbole de l’impulsivité des Algériens. Il a fugué de Nice, d’un regroupement de l’équipe nationale, il a écumé casinos et cabarets de Tunis et a frappé l’un de ses coéquipiers avec une batte de base-ball. Cet homme est unique. Il joue où Cherrad?


D comme Dziri Bilal. Capable de traverser un terrain en diagonale en enchainant grands ponts et talonnades. Son penalty manqué face au Kenya dans la course à la qualification au Mondial 98 et son dribble raté au Cire dans la qualification au Mondial 2002 en font le symbole de cette époque de la lose du football algérien. Il a joué à Sedan avec Mionnet et Sachy, mais personne ne s’en souvient.


E comme Égypte. Meilleur ennemi de l’équipe d’Algérie. Des bagarres en 83, en 89, un bus caillassé en 2009: ces matches sentent la poudre. L’Égypte a empêché l’Algérie de jouer le Mondial 90 et l’Algérie priva l’Egypte des éditions 2002 et 2010.


F comme FLN. En 1958, des footballeurs professionnels algériens évoluant en France quittent cette vie douillette pour rejoindre l’autre rive de la Méditerranée et fonder la première sélection nationale algérienne. Parmi eux, Zitouni et Mekhloufi étaient pressentis pour jouer la Coupe du monde 1958 avec Kopa et Fontaine.


G comme Gijon 1982. Allemagne-Algérie : 1-2. Match référence du football algérien, les Allemands avaient promis d’enchainer les buts et de dédier le septième à leurs chiens. Ce jour-là, l’Algérie a produit un football "cinéma" et le trio Belloumi-Assad-Madjer ébloui le monde du football.



H comme "Hogra"
. L’injustice dont les footballeurs algériens et l’équipe nationale se sentent souvent victimes.


I comme inadaptation. Phénomène qui touchait les joueurs évoluant en Europe tels Benmabrouk, Oudjani ou Medjadi-Liégeon. Cette inadaptation concerne tout autant la vie de groupe que le style de jeu.


J comme Jeunesse Sportive de Kabylie. Club le plus titré d’Algérie avec deux victoires en Coupe des champions, une Coupe des Coupes, trois Coupes de la CAF et quatorze titres de champion national.

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K comme Kassaman. Hymne national à la gloire des combattants pour l’indépendance. Certains le chantent à tue-tête, d’autres n’en connaissent pas la moindre parole. On a récemment vu Salim Arrache mâcher son chewing-gum bouche ouverte durant son exécution.


L comme locaux. Joueurs évoluant en Algérie auxquels on reproche une condition physique catastrophique et une totale ignorance de la chose tactique.


M comme monde. Coupe du monde 2010, rendez-vous le 13 juin à Polokwane.


N comme noire, décennie noire. Décennie des années quatre-vingt dix où l’insécurité en Algérie ne permit pas à la sélection d’évoluer dans de bonnes conditions. Tasfaout, Saïb et Cherif El Ouazzani auraient mérité mieux.


O comme "One, Two, Three, viva l’Algérie". Chant insolite car mélangeant trois langues différentes, il est le plus populaire parmi les supporters algériens. Il fait référence à la victoire 3 à 1 face à la France en finale des Jeux méditerranéens 1975.


P comme pros. Joueurs évoluant en Europe. On leur reproche d’être des mercenaires.


Q comme quatre-vingt-dix. La Coupe d’Afrique des Nations 1990 est à l’heure actuelle le seul trophée d’envergure remporté par la sélection algérienne.


R comme réfrigérateur. Prime de qualification à la Coupe du monde 1982 reçue par Belloumi, Madjer ou Fergani.


S comme Saadane. Il faisait partie du staff en 82 pour la première qualification de l’Algérie en Coupe du monde, était le sélectionneur quatre ans plus tard au Mexique. Il est revenu en 2007, vingt-quatre ans plus tard, pour faire revenir l’Algérie sur la carte du football mondial. 

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T comme technique. Talonnade, coup du sombrero, roulette, passement de jambes, tout y passe. C’est marrant; mais rarement utile. Les joueurs de l’équipe nationale raffolent de ce type de gestes.

U comme "Uliyéééééééééééééééé". Cri de joie poussé par Hafid Derradji, le Christian Jeanpierre local, lorsque l’Algérie marque un but. Traduction: "Il y est".


V comme Verts. Comme les joueurs de l’AS Saint-Etienne, les joueurs de l’équipe nationale sont surnommés ainsi. Cependant, Mekhloufi est le seul à avoir fait chavirer les deux publics.


W comme Wahiba Ribéry. D’origine algérienne. Désolé, rien trouvé d’autre.


X comme Monsieur X. Anonyme de D2 belge ou de D3 anglaise qui n’a jamais mis les pieds en Algérie, mais annoncé comme le sauveur qui permettra, de par son professionnalisme, à l’équipe de franchir un palier et de faire une grande Coupe du monde.


Y comme Antar Yahia. Buteur face à l’Égypte durant le match de barrage au Soudan. L’ancien défenseur de Bastia et Nice est le symbole de la grinta qui anime l’équipe d’Algérie.

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Z comme Zidane. Il a choisi l’équipe de France alors qu’il aurait pu jouer avec Dziri, Cherrad, Yahia et les autres, faire le tour d’Afrique des champs de patates.

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Réactions

  • suppdebastille le 07/06/2010 à 23h18
    Et tu as les écureuils du Bénin aussi, ça fait pas peur à grand monde.

La revue des Cahiers du football