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La Gazette de la L1 : 31e journée

Auteur : Alex Lagazette le 10 Avr 2019

 

  

Les résultats de la journée


Girondins de Bordeaux 2 - 0 Olympique de Marseille
Olympique Lyonnais 1 - 3 Dijon FCO
Amiens SC 2 - 2 AS Saint-Étienne
Angers SCO 3 - 3 Stade Rennais FC
EA Guingamp 1 - 1 AS Monaco
Nîmes Olympique 2 - 0 SM Caen
Stade de Reims 1 - 1 LOSC
Toulouse FC 1 - 0 FC Nantes
OGC Nice 1 - 0 Montpellier Hérault SC
Paris Saint-Germain 2 - 2 RC Strasbourg Alsace

 

 

 

Le Classement en relief

 

 

  

 

Les gestes

Nicolas De Preville qui renaît de ses cendres avec une merveille de balle enroulée qui trompe Steve Mandanda.

 

Le une-deux Wesley Said-Julio Tavares dans la surface lyonnaise, suivi d'un dribble du premier sur Jason Denayer et d'une frappe entre les jambes d'Anthony Lopes.

 

Le match renversant du gardien dijonnais Runar Alex Runarsson qui, après avoir encaissé un but après trente-sept secondes de jeu, aura fait barrage avec maestria aux multiples occasions lyonnaises. Même involontairement, comme sur le tir de Maxwel Cornet repoussé du visage.

 

On notera aussi l’excellent match de Brice Samba avec Caen. Deux gardiens symboles de la résistance acharnée des équipes de bas de tableau.

 

Le dribble derrière la jambe d'appui de Flavien Tait qui lui permet de déborder Mehdi Zeffane pour une des premières occasions du spectaculaire Angers-Rennes.

 

En matière de dribble, Flavien Tait a tout de même trouvé son maître avec Hatem Ben Arfa, qui échappe à tout le milieu angevin avant d'ouvrir le score après un une-deux avec M’Baye Niang. "S’il y avait eu le marchand de cacahuètes sur le terrain, il l’aurait dribblé aussi", dixit Stéphane Moulin.

 

 

Encore Angers-Rennes, encore un dribble: le crochet de Jeff Reine-Adélaïde qui lui permet de marquer (enfin) son premier but en Ligue 1. Il ajoutera même le deuxième en égalisant dans les arrêts de jeu.

 

Le sauvetage héroïque, in extremis sur sa ligne de but, du défenseur strasbourgeois Éric-Maxim Choupo-Moting, qui empêchera Paris de mener par deux à zéro. Un geste qui fera date.

 

 

 

La partie sensationnelle de Régis Gurtner et de ses montants dans les buts amiénois, tous les deux auteurs de multiples parades à bout portant face à Saint-Étienne.

 

L'égalisation sur le fil de Rémy Cabella, amour de frappe enroulée après un une-deux dans la surface, alors que l'urgence du chronomètre ne semblait pas inciter à autant de délicatesse.

 

La feinte de Moussa Konaté, qui sans toucher le ballon met Stéphane Ruffier au sol, avant de marquer dans le but vide.

 

La double parade de Marc-Aurèle Caillard devant Aleksandr Golovin et Vinicius.

 

L'ouverture de Tristan Dingomé pour Rémi Oudin dans le dos de la défense lilloise.

 
 

 

 

 

Les antigestes

Tout le match de Nemanja Radonjic (ou presque…).

 

L'entrée en jeu de Mario Balotelli, qui s'est mis au niveau de son équipe, l'état d'esprit lamentable en plus, réussissant à envenimer la fin de match à lui seul.

 

La mauvaise communication de la défense marseillaise avec une main en bois qui offre un penalty cadeau.

 

Le diététicien de Dimitri Payet.

  

Andrei Girotto, une nouvelle fois expulsé pour jeu dangereux.

 

Le csc malheureux de Rafael, symbole de la calamiteuse semaine de Lyon.

 

La sortie en retard de Ludovic Butelle, qui rate le ballon et percute Benjamin André, offrant un penalty à Rennes.

 

 
 

 

Les mots du foot. Aujourd'hui: se maintenir dans un fauteuil.

 

 

 

 

Les minutes

La minute « Caliméro » de Christophe Pélissier après le match nul obtenu par Amiens à dix contre onze (suite à une expulsion logique):
"Il y a des choses qu'on contrôle, comme notre performance, et des choses extérieures qu'on ne contrôle pas, comme l'arbitrage. On est une petite équipe, on est toujours arbitrés comme ça..."

 

La minute « contre son camp » de Franceinfo (à propos du match Reims-Lille):
"Les Lillois ont ouvert la marque mais les Nordistes ont ensuite égalisé."

 

La minute "Discours de vérité" de Florian Thauvin. 

 

 

 

 

Les observations

Bien installé dans le ventre mou, Angers s'est donné un challenge pour animer cette fin de saison, en visant le record des matches nuls. Le SCO est sur une série de cinq d'affilée, et pas en jouant la sécurité à coups de 0-0: celui d'Amiens est encadré par trois 2-2 et un 3-3, pimentés d'égalisations dans les arrêts de jeu. Cela fait déjà quatorze partages des points, mais il faudrait un sans-faute d'ici à la fin de saison pour battre l'historique Bordeaux 2004/05.

 

Ça se voit que personne ne veut aller en Ligue Europa.

 

Strasbourg: dix fautes et deux cartons jaunes (dont un pour gain de temps), avec trente-et-un pourcent de possession. Pas mal pour une équipe de bouchers.

 

 

Il y a sans doute moins de cinq équipes en Europe cette saison qui ont réussies la performance de perdre à domicile contre la lanterne rouge après avoir ouvert le score dès la première minute.

 

 

 

 

Le championnat à l'envers

Ce n'est pas pour défendre notre pré carré, mais on s'amuse beaucoup plus ici que chez les cousins du championnat à l'endroit. Déjà, une certitude: le podium est connu. Amiens, Monaco et Nantes, premiers poursuivants du trio de tête, sont à sept points de la troisième place, un retard insurmontable à sept journées du but face à de telles machines. Même si, à l'image du Toulouse de Pascal Dupraz il y a quelques années, on a déjà vu des équipes s'écrouler...

 

La lutte entre les cadors, qui fait rage depuis plusieurs semaines, reste en revanche plus qu'incertaine. Après avoir quitté un trône qu'ils ont longtemps occupé, les Guingampais sont de retour au sommet. Ils n'ont pourtant pas réussi à faire la différence face à Monaco mais, en évitant la catastrophe sur le fil, ils doublent Dijon. Car c'est l'énorme surprise du week-end: les hommes d'Antoine Kombouaré se sont écroulés chez de faibles Lyonnais malgré un rapport de force très avantageux question occasions de but.

 

Ce manque de réalisme sera-t-il fatal aux ambitions dijonnaises? Pas sûr. Après sa sortie de route de la semaine dernière, Caen est ainsi revenu dans le droit chemin avec une performance implacable à Nîmes. Savoir rapidement tourner la page en s'appuyant sur toutes les bonnes choses qui ont permis d'en arriver là est une force. Et les Malherbistes, qui restent en embuscade à la deuxième place à cause d'une différence de but inférieure à l'En Avant, ont décidément tout d'une grande équipe.

 

 

 

 

Le championnat vu par Twitter

 

 

 

Merci à Danishos Dynamitos, et alors, Françoise Jallet-Maurice, Gouffran direct, Marius T, Mik Mortsllak, Milan de solitude, PCarnehan, pipige, Tonton Danijel, Yul rit cramé pour leurs contributions. La compilation est de AKK rends tes sets et la lucarne est de McManaman.

  

 

Il est sorti, faites-le entrer chez vous

 

Présentation.
Pour le commander ou savoir où le trouver, cliquez.

Réactions

  • Sens de la dérision le 10/04/2019 à 07h13
    Bravo à Thauvin pour cet éclair de lucidité !
    Pas bravo au réalisateur de PSG-Strasbourg. L'attaquant rate son geste et la première idée des cadreurs/réal est d'aller filmer Mbappé. Tout ce qui signifie cette image est dégueulasse.

  • L'amour Durix le 10/04/2019 à 09h50
    Sens de, le réal film le banc des remplaçants.
    Après, c'est pas comme si Choupo était en concurrence avec un des trois.
    (Je crois que "l'intervention" de Choupo évite le 2-1, pas le 2-0)

    Et enfin, les Nîmois qualifiés de bouchers après un croc en jambe sur Mbappé sans danger pour l'intégrité physique du joueur, les strasbourgeois idem après une intervention maladroite sur laquelle Neymar se blesse en retombant mal.
    Si les parisiens affrontent si souvent des bouchers, cela fait-il d'eux des agneaux ?

  • balashov22 le 10/04/2019 à 10h24
    A moins que cela fasse d'eux des veaux...

    (Je confirme que Choupo empêche le 2-1.)

  • suppdebastille le 10/04/2019 à 12h22
    Et le visage stupéfait de Mbappe restera une des images de la saison.

  • Sens de la dérision le 10/04/2019 à 13h16
    L'amour Durix
    aujourd'hui à 09h50

    Sens de, le réal film le banc des remplaçants.
    ----
    Ah ça change tout. Je reformule donc : quel est l'intérêt au niveau du football de filmer le banc des remplaçants ? Mon hypothèse, mais je peux me tromper, est bien de filmer la réaction de l'éventuel titulaire habituel face au raté du titulaire d'un soir. Et perso c'est pas trop ma came mais chacun son truc.

  • suppdebastille le 10/04/2019 à 17h55
    Oui enfin là il ne s'agit pas de areola vs Buffon .
    Non but gag de Choupo ou pas, personne n'imagine qu'il peut prendre la place de Kylian.

  • L'amour Durix le 10/04/2019 à 22h19
    Voilà, merci suppde d'avoir reformulé pour moi.
    C'est un travers des réalisateurs de foot de trop montrer en dehors du terrain.
    Mais je n'y vois rien de malsain sur ce coup.

  • Milan de solitude le 11/04/2019 à 00h54
    Ça peut vouloir dire : le surdoué donne son avis sur son camarade. Cela renforce le côté cancre de Choupo-Moting.

  • L'amour Durix le 11/04/2019 à 07h27
    Les 27 ralentis de son geste avaient suffit je pense à souligner son côté cancre.

  • suppdebastille le 11/04/2019 à 08h20
    Et puis le cancre est plutôt sympathique, choupo était déjà très populaire dans les tribunes, cette action ne va rien remettre en cause, au contraire je pense.
    Par contre comme je j'ai dit , il aurait une toute autre image s'il avait évolué dans les années 2000

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