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KOP21 : nos propositions pour les droits des supporters

Alors que la COP21 a débouché sur un accord historique sur le climat, il est temps que la question des droits des supporters fasse l'objet d'une remise à plat saine et constructive, pour en finir avec les abus et atteintes aux libertés fondamentales. Voici nos propositions.

Auteur : Julien Momont le 17 Dec 2015

 

 

1. Renoncer à la caricature dans la conception du supporter

C'est le prérequis à tout ce qui suit. La conception biaisée du supportérisme qu'ont les pouvoirs publics et les instances du football est le déterminant de l'inadéquation de leurs actions. Trop souvent, les supporters, et en particulier les ultras, sont assimilés à des hooligans. L'intitulé de l'entité du ministère de l'intérieur en charge du supportérisme est d'ailleurs symptomatique: “Division nationale de lutte contre le hooliganisme”. Les supporters sont systématiquement abordés sous l'angle d'une nuisance potentielle et d'un coût pour la sécurité. Les arrêtés d'interdiction de déplacement visent des milliers de personnes en prévention d'éventuels troubles causés par quelques dizaines. Des virages entiers sont fermés pour le comportement de quelques idiots. Les problèmes en tribune sont hypertrophiés, comme le signalait l'avocat Pierre Barthélemy dans une interview sur lequipe.fr, en février 2014: “Alors qu’en Ligue 1 et Ligue 2 après vingt-trois journées, l’affluence totale est de 6.324.986 entrées, n’ont été interpellées que 334 personnes, soit 0,005 % des entrées au stade. Sans précision sur la proportion d’interpellations pour actes de violence ou d’incitation à la haine.

 

La présentation des chiffres de la DNLH est révélatrice. En février 2015, elle diagnostiquait une hausse de la “violence” dans les stades. Ce n'était pourtant que la conséquence, notamment, d'une répression plus sévère de l'usage de fumigènes. Lors de la saison 2009/10, les faits de violence en tant que tels n'étaient d'ailleurs pas majoritaires.

 

Cela ne les excuse pas pour autant, évidemment, et il faut les combattre avec fermeté. En finir avec la stigmatisation généralisée des supporters actifs serait un bon point de départ. Il marquerait la fin d'une répression aveugle qui attise la radicalisation et dans laquelle ce sont surtout les “supporters”, au sens propre, plus que les délinquants, qui sont pénalisés.

 

 

 

 

2. Instaurer un dialogue régulier entre les pouvoirs publics, les instances du football et les supporters

La semaine dernière, nous déplorions une nouvelle fois les réticences de la Ligue et des pouvoirs publics à dialoguer avec les supporters. Pourtant, le principal obstacle derrière lequel ils pouvaient se retrancher, à savoir l'absence d'interlocuteurs, a été levé: le Comité national des supporters de football (CNSF, qui regroupe huit associations) et l'Association nationale des supporters (ANS, qui rassemble une trentaine d'associations) ont été créés. Mais comme nous le remarquions déjà dans notre Manifeste, et contrairement à toutes les autres parties prenantes du monde du football (joueurs, entraîneurs, médecins, arbitres, employés administratifs), les supporters “ne sont représentés nulle part dans les instances sportives, ni même consultés”.

 

Un temps peut-être enfin révolu, puisque la FFF a fait un pas dans la bonne direction le 28 septembre dernier, en recevant l'ANS. Il a notamment été convenu de rédiger une charte civique des droits et devoirs des supporters. Le secrétaire d'État chargé des sports, Thierry Braillard, s'est lui aussi emparé de la question: “Les supporters sont une part essentielle du football et on ne peut pas faire comme s’ils n’existaient pas. J’en appelle aux dirigeants du foot français pour qu’ils cessent cette politique de refus du dialogue. Parce que ce n’est pas comme ça qu’on va faire avancer les choses. Ce refus du dialogue est hallucinant.

 

Principale visée: la Ligue de football professionnel, qui refuse d'échanger avec l'ANS, en raison d'un prétendu manque de représentativité. “C’est un cercle vicieux puisqu’elles (les assocations) vont gagner en représentativité à partir du moment où elles vont être reconnues comme des interlocuteurs”, soupire l'ancienne ministre des sports, Marie-George Buffet, interrogée par Football365. “La spécificité de la politique française, c’est d'appliquer le principe de la tolérance zéro par rapport aux comportements déviants des supporters et de développer assez peu la prévention et le dialogue avec les associations, ajoute le sociologue Nicolas Hourcade. Ce qui a pour effet pervers de tendre les relations entre supporters et forces de l’ordre (stadiers comme policiers), ce qui ne permet pas de désamorcer certaines tensions.

 

Bernard Caïazzo, le président de l'AS Saint-Étienne et de Première Ligue, le nouveau syndicat des clubs de Ligue 1 (Guingamp excepté), est lui aussi allé dans le bon sens, dans France Football, annonçant son intention de donner un “droit à la parole” aux supporters dans les commissions. "Pour faire avancer les choses, il faut rassembler et ouvrir un vrai dialogue, a-t-il souligné. Le but est d’aboutir d’ici au mois de juin 2016 à une grande convention avec toutes les composantes du foot dont les supporters font partie...” Pour autant, aucun club français n'a d'“officier liaison supporter”, poste pourtant rendu obligatoire par l'UEFA en 2010.

 

Ces frémissements sont encourageants, mais ils n'effacent pas certains propos du passé, révélateurs de l'approche privilégiée. “Une seule solution: la répression”, avait ainsi osé écrire Frédéric Thiriez après des incidents lors de Nice-Saint-Étienne, en novembre 2013. Il faudra des actes forts pour marquer définitivement le changement de cap salutaire. À la fin du mois, le ministère de l'intérieur doit d'ailleurs rencontrer l'ANS. En espérant que la DNLH ne soit pas le seul interlocuteur, elle dont le commissaire chef, Antoine Boutonnet, affirme qu'il est “policier et pas président de club. Les clubs discutent déjà avec leurs supporters et les prennent en considération.” Sous-entendu: ce n'est pas son rôle de discuter...

 

Le sociologue Nicolas Hourcade prône lui “une politique globale et équilibrée alliant répression ciblée, anticipation des risques, prévention sociale et dialogue avec les supporters”, suivant l'exemple allemand, où les Fan Projekte ont su allier lutte contre la violence et l'extrémisme et promotion d'une culture positive du supportérisme. La communication peut permettre une “désescalade des tensions”. Reste à savoir si les décideurs sont prêts à s'engager dans une voie peu rentable politiquement, car “difficilement quantifiable”...

 

 

3. Cesser le recours aux mesures liberticides visant les supporters

Ce fut un petit évènement rafraîchissant. Fin octobre dernier, Patrick Strzoda, le préfet d'Ille-et-Villaine, a montré l'exemple d'une gestion intelligente à l'occasion d'un déplacement de supporters du PSG à Rennes. “Quand j’ai appris que 150 supporters du PSG qui n’étaient pas interdits de stade avaient acheté des billets un peu partout, j’ai pris contact avec eux afin de les rassembler au même endroit, raconte-t-il sur lequipe.fr. L'idée était d'assurer au mieux la sécurité du match dans le respect des droits de chacun et de la loi, le tout en responsabilisant les supporters.” Ces supporters dotés de billets hors parcage visiteur ont donc été regroupés en tribune, et la rencontre s'est déroulée sans incident.

 

Cette approche mesurée et réfléchie demeure malheureusement une exception. Les arrêtés limitant ou interdisant les déplacements de supporters “dont la présence est susceptible d'occasionner des troubles graves pour l'ordre public” se sont multipliés: “En l’espace de quatre ans, on est ainsi passé de trois arrêtés préfectoraux ou ministériels d’interdiction ou limitation de déplacements de supporters à trente-neuf la saison dernière”, notait Éric Champel dans France Football, en octobre dernier. Certains présidents verraient d'ailleurs d'un bon oeil les économies en sécurité qui découlent des interdictions de déplacement... “On investit comme des malades dans des nouvelles enceintes modernes, on a besoin d’attirer de nouvelles populations et on montre des tribunes vides, déplore Alain Deveseleer, directeur général des Girondins de Bordeaux, dans l'hebdomadaire. Du béton qui défile devant les caméras. C’est terrible comme message.

 

Pourtant, les justifications sont parfois douteuses, comme évoquer des incidents de 1972 pour interdire des supporters lensois de se rendre à Bastia, l'an dernier. Par la suite, ce furent même tous les déplacements entre la région Nord Pas-de-Calais et la Corse qui furent interdits. En d'autres termes: “Tout individu sympathisant du RC Lens qui prenait le bateau ou l’avion pour la Corse, même s’il y résidait ou se rendait en vacances, s’exposait à six mois d'emprisonnement et 30.000 euros d’amende.” Comme le soulignait Pierre Barthélemy en ces pages, “les recours contre ces arrêtés sont d’autant plus complexes à mettre en œuvre qu’ils sont souvent publiés le vendredi pour un match le dimanche. Un tel délai, presque abusif, interdit aux supporters et à leurs avocats d’engager efficacement les recours appropriés.

 

Autre mesure liberticide: le fichage des supporters exercé par le Paris Saint-Germain, dont la posture était résumée, en caméra cachée, par le directeur de la sécurité du club, dans l'émission “Enquêtes de Foot” sur Canal+: “La légalité... Ça ne veut rien dire 'c'est pas légal', c'est eux qui le disent. Mais qu'ils aillent devant un tribunal! Honnêtement ils peuvent le faire, ça va prendre trois ans, ils vont se fatiguer. Il n'y a pas de problème...” Si, il y a un problème. Après saisine par l'ADAJIS (Association de défense et d'assistance juridique des intérêts des supporters), le Conseil d'État a suspendu, en mai dernier, le fichage des supporters dans le cadre du fichier STADE. “Confondant ainsi suspect de terrorisme et supporters sportifs, le ministère de l’Intérieur peaufine son fichage généralisé de la population dans une sorte de boulimie dont les libertés individuelles sont les premières victimes”, dénonçait à l'époque la Ligue des droits de l'homme.

 

 

 

En août 2013, la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) avait mis en demeure le PSG de supprimer sa “liste noire” de supporters indésirables, sur laquelle figuraient alors deux mille personnes, interdites d'assister à un match sans être interdites de stade. “Il s'agissait, le plus souvent, de personnes ayant fait l'objet d'un contrôle d'identité en marge d'une rencontre”, expliquait Le Monde. En mars dernier, suite à l'absence de réaction du club parisien, l'organisme avait mené deux nouvelles investigations, comme l'avait révélé L'Équipe. La CNIL a de nouveau mis le PSG en demeure en 2015 de cesser son fichage, qui lui servait à prolonger les interdictions de stade, même annulées, prononcées par les Préfets ou les juridictions. Elle a clos cette mise en demeure cet été après que le PSG lui a assuré avoir tout effacé.

 

Troisième volet de ces mesures liberticides: le recours systématique, massif et aveugle aux Interdictions administratives de stade, plutôt qu'aux Interdictions de stade à l'issue d'un procès pénal. Car contrairement aux IDS, les IAS “s’appliquent sans droit à un procès contradictoire préalable et, en pratique, sur la seule foi des craintes des pouvoirs publics pour la sauvegarde de l’ordre public et à leur seule discrétion”, souligne Pierre Barthélemy. Pourtant, elles sont devenues le principal levier de répression des supporters plutôt que de préservation de l'ordre public. Des mesures d'exception devenues sanctions de principe, créées pour viser des individus aux actes graves clairement identifiés mais appliquées sans discrimination à des groupes entiers.

 

Le principe de la tolérance zéro conduit à amalgamer des faits très différents et à les sanctionner souvent de manière similaire par des mesures administratives, décidées par les préfectures en dehors de toute intervention judiciaire, résume le sociologue Nicolas Hourcade dans “Prévention des violences dans le football – Regards croisés France-Allemagne”. Dès lors, les sanctions ne sont pas toujours proportionnelles à la gravité des faits. (...) Cette politique fait de nombreuses victimes collatérales, puisqu’elle ratisse large pour atteindre sa cible et prend dans ses filets des supporters qui n’ont rien à se reprocher.”

 

De quoi s'interroger sur les objectifs réels de cette politique de lutte contre le hooliganisme, où un fumigène craqué est traité sur le même niveau que les violences physiques. “Cette politique se préoccupe-t-elle de l’ordre public ou permet-elle au spectacle footballistique de se dérouler sans accrocs?, se demande ainsi Nicolas Hourcade. En tout cas, elle peut donner le sentiment à certains supporters d’être injustement traités, ce qui radicalise une partie d’entre eux et ne les incite pas à assumer leurs propres responsabilités.

 

 

4. S'appuyer sur les groupes de supporters plutôt que les dissoudre

À Paris, Nice, Metz et ailleurs, des associations de supporters aux membres réputés violents ont été dissoutes. Résultat? Il est beaucoup plus difficile de contrôler les déplacements individuels et indépendants des éléments “nocifs”. Les groupes de supporters, grâce à leur cadre institutionnel associatif, peuvent pourtant être des relais privilégiés de lutte contre les dérives de leurs membres. Il faut les aider à assainir leurs tribunes, qu'ils structurent et encadrent. Certains le font déjà d'eux-mêmes. Et là encore, le dialogue est clé.

 

Mais “la désinstitutionalisation progressive des tribunes françaises rend plus difficile l’action des forces de l’ordre et des clubs”, comme le signalait Paul Cometto en nos pages. En 2008, la dissolution des Boulogne Boys n'avait évidemment pas éteint l'antagonisme avec la tribune Auteuil. Et ce n'est pas en supprimant les associations que les supporters cesseront de suivre leur club. C'est d'ailleurs dans les déplacements que les associations sont précieuses: elles fournissent les informations aux responsables des clubs (horaires de départ, nombre de bus...).

 

 

 

Derrière cette disparition des groupes de supporters, on peut toutefois voir l'envie des clubs de se débarrasser de supporters revendicatifs, défenseurs de l'identité du club et opposés à la “marchandisation du football”. Une fois encore, la voix de Marie-George Buffet est éclairante: “On dit souvent, en France, que le public n'est pas à la hauteur, on se plaint de son manque de ferveur et d'attachement au club. Mais si l'on refuse de collaborer avec les groupes de supporters, si l'on dénigre leur rôle en tribunes, si l'on rechigne à les consulter pour les grandes décisions, mieux vaut ne pas s'offusquer, ensuite, d'une prétendue désaffection.

 

 

5. Préserver un supportérisme populaire

Cinq ans après le plan Leproux, les constats sur la triste ambiance du Parc des Princes se multiplient, bien que tardifs pour certains. Le résultat était pourtant prévisible. À Paris, comme en Premier League, la lutte contre la violence a présenté une opportunité économique. Elle s'est accompagnée d'une stratégie d'éviction d'un public populaire au profit de spectateurs-consommateurs rentables et dociles. La Bundesliga démontre pourtant qu'une tarification raisonnable des places n'est pas un frein à la croissance économique.

 

Le mouvement n'est pas irréversible. Mais il implique, encore et toujours, une constante: le dialogue. Celui qui permet aux supporters de rester debout pour animer une tribune, d'autoriser le matériel non dangereux qui la colore, de tolérer les banderoles revendicatives au nom de la liberté d'expression. Les supporters sont des acteurs directs du “produit Ligue 1” (on a bien compris que c'est cela que la LFP souhaite préserver), et ils peuvent souvent mieux le mettre en valeur que les joueurs eux-mêmes. Cet exemple bordelais en atteste. 67% des supporters interrogés dans le cadre d'une enquête de la Ligue disent d'ailleurs aller au stade pour l'ambiance.

 

La vitalité du football français passe aussi par ses tribunes. Les besoins des supporters doivent être mieux pris en compte dans les nouvelles enceintes, bien peu adaptées (en attestent les exemples bordelais et lensois). Le constat s'étend aux chaînes de télévision, dont la programmation horaire privilégie les calculs économiques aux contraintes des supporters – lesquels contribuent pourtant à améliorer la qualité du spectacle retransmis. En somme, il faut reconnaître, à tous les échelons, la place centrale des supporters dans un match de football.

 

Réactions

  • Hugo by Hugo Broos le 17/12/2015 à 09h16
    Cet article (excellent par ailleurs) se conclut ainsi :
    "En somme, il faut reconnaître, à tous les échelons, la place centrale des supporters dans un match de football."

    Pour cela, il faudrait sortir de l'étouffante logique néolibérale capitaliste et accepter la non-conformité du football avec un produit commercial calibré. Le spectacle sportif en général n'est pas un machin emballé et conditionné au succès (comme un certain film qui sort en ce moment) face auquel se trouvent des "homo oeconomicus" chimériques qui agissent rationnellement en vertu du seul rapport "profit/perte".

    Mais cette question se pose en foot comme partout ailleurs. Et demande de remettre en question tous les dogmes pseudo-scientifiques de l'économie capitaliste de marché. Non, le citoyen n'est pas un client panurgesque...

  • Roy compte tout et Alain paie rien le 17/12/2015 à 10h01
    Vous êtes gentils avec vos propositions, mais pour les élaborer avez-vous bloqué la moitié de Paris ? Colonisé un aéroport complet pendant 15 jours ? Logé dans des palaces du Ier et du VIIIe arrondissement de Paris ?

    Non ?

    Bon alors...

  • José-Mickaël le 17/12/2015 à 14h55
    Parmi les nombreuses idées intéressantes développées dans l'article, je note qu'on devrait prendre exemple plutôt sur l'Allemagne que sur l'Angleterre. Ben oui mais c'est le foot anglais qui génère des droits TV inouis, pas le foot allemand, et je crains que ce mirage l'emporte sur le bon sens.

  • ddcatenaccio le 20/12/2015 à 14h38
    Cet article ressemble bien plus à un plaidoyer pour les droits des ultras que pour ceux des supporters. Ou comment une minorité agissante et organisée entend s'arroger la représentativité d'une majorité qu'elle méprise grâce à une campagne médiatique bien orchestrée.

  • Yohan Cowboy le 22/12/2015 à 12h48
    ddcatenaccio
    20/12/2015 à 14h38
    ----
    Pourtant, il n'y a pas que les Ultras qui sont visés par les interdictions de déplacement et par les autres mesures liberticides. Et il n'y a pas que les Ultras qui bénéficieraient d'un dialogue entre pouvoirs publics, instances du foot et représentants des supporters. Il n'y a pas que les Ultras qui bénéficieraient d'horaires de matchs intelligents et de places à des prix abordables.

    Quant à ta dernière phrase, cette fameuse "campagne médiatique bien orchestrée", elle m'a fait beaucoup rire. Joli procès d'intention.

La revue des Cahiers du football