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Juninho pasarán

Matchbox : Lyon-Barcelone, 1-1 – Un nul qui condamne à l'exploit au retour: n'est-ce pas ce qu'il fallait à l'OL, finalement?
Auteur : Lisa Dumont, Thibault Lécuyer et Jérôme Latta le 25 Fev 2009

 

La jeune histoire européenne de l'OL est faite de plusieurs sentiments. Sentiment que la phase de poules est devenue une formalité, à l'image de ce que vivent les habitués des quarts de finales. Sentiment, aussi, que les matches à élimination directe répondent encore à une logique qui s'évertue à échapper aux Lyonnais.


Se condamner à l'exploit

On dit que ces confrontations se jouent surtout au match aller. C'est le cas pour l'OL qui a remporté celles qu'il avait su entamer avec brio. Les victoires à San Sebastian, à Brême ou à Eindhoven avaient fini par qualifier les Gones. Le résultat obtenu à Gerland face aux Catalans n'incite pas à l'optimisme: c'est la cinquième fois que Lyon entame une double confrontation par un match nul à domicile, les quatre premières s'étaient soldées par une élimination (PSV 1-1, Milan 0-0, AS Rome 0-0, Manchester 1-1).

La même histoire
Le scénario du match frappe par sa ressemblance avec d'anciennes confrontations. Face à Eindhoven, Lyon avait aussi ouvert la marque (12e) avant de se faire rejoindre en fin de match (79e). Comme contre Manchester (54e, 87e), et contre Barcelone, donc (7e, 67e). Au petit jeu des sept erreurs, on trouvera de nombreuses ressemblances: Lyon a une fois de plus tenu la dragée haute à son adversaire, et craqué inexorablement après avoir eu l'occasion de marquer un deuxième but. Une fois de plus, l'égalisation a semblé inévitable.

Mais on tirera plus d'enseignements de cette première manche par ses différences avec les années précédentes. Contrairement à ce qu'ils avaient pu montrer face à Milan, Rome ou Manchester, les Lyonnais ont cette fois laissé l'intégralité de leurs complexes au vestiaire. Appliquant un plan de jeu cohérent, sûrs de leurs forces autant que conscients de leurs faiblesses, les hommes de Claude Puel ont "fait ce qu'il fallait".


Oublier Manchester
L'équipe s'y préparait depuis plusieurs matches. Agressifs, compacts, hauts sur le terrain, très bons dans l'utilisation des ballons et capables d'éliminer leurs adversaires sur leurs qualités individuelles, ce n'est qu'à l'usure que les Lyonnais ont fini par craquer.
Il fallait imposer un défi physique, défi relevé avec maestria par les Catalans. Fatigués moins vite, pour avoir moins couru derrière le ballon, mais fatigués tout de même, les hommes de Guardiola peuvent s'estimer heureux: ils repartent de Gerland avec un très bon résultat, alors qu'ils n'ont que redressé une situation mal engagée. C'est le moment de se servir de l'expérience du match retour à Manchester pour ne pas retomber dans les mêmes travers. Le meilleur (et le seul) moyen d'oublier les statistiques et les antécédents, c'est d'aller résolument vers l'exploit.



Les gestes

• L'auto-grand pont de Boumsong sur Messi, qui ne l'empêche pas de reprendre le ballon à son adversaire après en avoir fait le tour.
• La manchette réflexe et à contre-pied de Lloris, sur le coup franc dévié par l'épaule de Grosso, qui a du se demander une seconde si il n'était pas en équipe nationale avec Buffon dans les buts.
• La roulette de Keita qui lui permet de s'extraire d'un embouteillage, en régalant le public avec autre chose que des interventions défensives.
• La tête plongeante d'Henry, rageante après toutes celles qu'il a ratées en équipe de France.


ol_barca_1.jpg


Comment ils ont joué

Il aura fallu quelques minutes aux Lyonnais pour ajuster le pressing qui allait ennuyer Barcelone pendant tout le match. Parfois trop hauts et détachés du reste de l'équipe, les attaquants ont laissé des espaces dans leur dos. Et quand on a vu Benzema lancé à toute vitesse dès la récupération du ballon, il sembla évident qu'il s'agissait de l'atout maître dans le plan de jeu de Claude Puel.

Après un long moment de flottement suivant le but de Juninho, durant lequel les Lyonnais ont eu leurs meilleures occasions, le match s'est installé dans un rythme prévisible: Barcelone tenait le ballon et Lyon courait après en se projetant aussi vite que possible dès sa récupération. Avoir marqué un but si tôt fut une aubaine pour une équipe espérant jouer en contre.

Économie de touches de balle
En bloquant l'axe autant que possible (Mensah jouant presque troisième central), les Gones ont formé une sorte de pyramide exilant les Blaugranas loin sur les côtés, où ils aiment jouer mais d'où ils ont surtout décoché de longs centres peu productifs. L'exploit de l'OL est peut-être d'avoir empêché Barcelone de marquer sur une action, tout en se mettant au niveau en matière de jeu au sol: des deux côtés, les joueurs ont été extraordinairement économes en touches de balles, ne dépassant que très rarement deux contacts avec le ballon.

Il fallait que ce soit Lyon en face pour que Barcelone égalise de la tête. Pourtant opposés à une équipe réputée faible dans ce domaine, l'OL encaisse encore un but dans le jeu aérien. Le but égalisateur a fait baisser l'adrénaline et confirmé une fatigue qui transparaissait depuis plusieurs minutes. Il faut saluer la fin de match des champions de France: ils ont véritablement tenté de l'emporter avec la seule énergie du désespoir.


puel_barre.jpg
Quand il s'encastre accidentellement le crâne dans le toit de sa cahute, Claude Puel est un peu gêné pour suivre le match, mais il cache bien sa douleur.


Les gars

Lloris s'est montré à la hauteur, comme sur cette sortie aérienne précieuse dans la minute additionnelle de la première mi-temps. Il sort une belle manchette sur un coup franc de Daniel Alvès dévié par Grosso (57e) et repousse la tête à bout portant de Piqué (67e). Il a (r)assuré sur les autres ballons qu'il eut à négocier. Sur le but, trop de joueurs font écran pour qu'il intercepte la déviation de Marquez, et sa détente au second poteau est désespérée.

Boumsong a fait un match qui lui ressemble, avec des tacles au subjonctif. Mais son engagement dans les petits espaces de sa défense a permis de faire le ménage bien souvent, et de briller à plusieurs reprises en muselant Messi ou, par exemple, en faisant échec à une tentative de petit pont d'Eto'o (43e). Cris a évolué dans un registre semblable, mais avec plus de mobilité et de spectacle. S'il manque une interception qui laisse Eto'o tirer sur le poteau (14e), et surtout abandonne Henry sur le but, ses retours en catastrophe ou à la limite (dégagement d'Eto'o et du ballon, 44e) ont fait du bien par ailleurs.

Son sens du placement donne souvent le mal de mer, mais Grosso nous divertit toujours avec ses montées. En décalage de quelques dixièmes sur les attaquants blaugrana, il a commis des fautes et récolté un avertissement avec un bon quart d'heure de retard (32e). Gaffeur, il dévie un centre de la tête sur Busquets (40e) puis manque de tromper Lloris en détournant de la poitrine le coup franc de Daniel Alvès (57e). Mensah a longtemps contenu Henry avant de voir le Français prendre le dessus en fin de rencontre. Il s'est peu aventuré dans son couloir.

Toulalan joue sur un fil en Ligue des champions, sous la menace d'avertissements qui tombent plus ou moins tôt. Sanctionné dès la 23e minute, il n'a pas été aussi influent qu'espéré, malgré, évidemment, un gros travail. Il a souvent fait office de quatrième ou cinquième lame de la défense lyonnaise, comme lorsqu'il cueillit un Messi qui avait échappé à tous ses coéquipiers (66e).
Makoun n'a pas eu beaucoup de fulgurances, le combat dans l'entrejeu l'ayant mobilisé tout entier: il a beaucoup contribué à interdire l'axe aux Catalans. Sa frappe en pivot, du gauche (29e), est intéressante, mais elle rate le cadre.
Il lui a fallu un an pour régler la mire avec les nouveaux ballons, mais ça va mieux pour Juninho, qui a catapulté Valdès dans ses filets. Il a endossé son rôle de capitaine jusqu'à sa sortie, avec de bonnes orientations du jeu et des fautes obtenues utilement.

D'abord perforant, Ederson a un peu perdu le fil par la suite, s'épuisant dans le pressing et ratant plusieurs transmissions offensives. Comme lui, Keita s'est beaucoup dépensé, mais l'Ivoirien a été plus percutant, adressant de bons centres depuis son aile... sans toutefois allumer l'étincelle qui l'aurait enfin libéré. Il rabat de volée un ballon qui passe à gauche du but (16e), mais se retrouvera rarement en position de réel attaquant par la suite.

Benzema se montre dangereux au cours d'une première période qui le verra notamment trouver le poteau sur une superbe frappe enroulée (27e). Le reste sera franchement frustrant, avec notamment une Djorkaeff quelques minutes plus tard, quand il préfèrera aller s'enfermer au milieu de quatre défenseurs au lieu de délivrer une passe évidente pour Makoun sur sa droite (36e). Ses gestes techniques auront été trop épars pour briller vraiment à ce niveau-là, mais il a surtout souffert de l'éloignement de ses milieux de terrain.


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Sage précaution : TF1 a équipé Jean-Michel Larqué d'un très large bavoir.


Les Observations en vrac

• Au lieu de changer de stade, les Lyonnais feraient mieux de changer de maillot.
• C'est à peine croyable d'envisager de mettre 60M€ pour acheter Benzema, et de ne pas être foutu d'en lâcher 8 pour prendre Lloris. Ou même 5 pour prendre Carrasso.
• Gagner 1-0 contre Barcelone à la mi-temps? Pas le genre d'événement susceptible de faire perdre Puel au jeu du mec qui sourira le dernier.
• La défense à deux, ça a parfois ses limites.
• La poignée de main entre Juninho et Puyol, c'est pas ça qui va désintéresser nos femmes de Yoann Gourcuff.
• Quarante-deux minutes avant le premier "Wopopop…" Ça va pas Jean-Mimi?
• Il ne joue plus au Barça, Saméto?
• Grégory Bourillon a encore été invisible au marquage sur le but de Thierry Henry.



La candidature spontanée au Micro de Plomb

Emmanuel Petit (L'Équipe TV) : "Il y a beaucoup de gens qui ont essayé de faire ce qu'à fait Lyon ce soir et ils s'en sont mordu les dents".



Le révélateur d'incompétence

À la 88e minute du match, le "révélateur" de TF1 a figé son image au moment de la passe de Jean II Makoun pour Karim Benzema. Et comme sur Canal+, le réalisateur a placé la ligne fictive sur les pieds du dernier défenseur. Il n'en fallait pas plus pour que Jean-Michel Larqué décrète qu'il n'y avait pas hors-jeu. Infini donneur de leçons, notre JML admet ainsi que lui non plus ne connaît pas la règle – laquelle stipule que la hors-jeu doit être jugé sur la partie du corps (hormis les bras) la plus proche du but, et non forcément à hauteur de cheville.

ol_barca_revelateur.jpg

Or, l'image indique que le buste de Benzema, penché vers l'avant tandis que son vis-à-vis remonte, est manifestement devant le pied droit de Pique. S'il faut vraiment juger les hors-jeu au centimètre (ce qu'impose le révélateur), alors l'attaquant est bien en position illicite (1). On pourra s'amuser de tous les journalistes qui, aujourd'hui, vont reprendre la thèse telle quelle, trahissant à la fois leur méconnaissance de la règle et leur suivisme devant la télévision.

(1) Dans l'esprit, la minceur de l'écart entre les deux joueurs devrait bénéficier à l'attaquant, mais le révélateur n'a aucun esprit.



Le match de TF1

L'âge d'horizon
Christian Jeanpierre : "Allez Hugo Lloris, du haut de tes vingt-deux ans!"

Le croque-mitaine
Christian Jeanpierre : "Il doit avoir les mains un peu moites même s'il a des gants".

L'action qui ne fait pas un pli
- Christian Jeanpierre : "Oh attention, attention, attention, Léo Messi, il est passé".
- Jean-Michel Larqué : "Et repassé".

Le secouriste de la Croix Rousse
Jean-Michel Larqué : "Il va falloir lui donner un petit peu d'oxygène à Ederson".

La faille spatio-temporelle
Jean-Michel Larqué : "Il est pris au milieu des espaces".

Le joueur à la nasse
Christian Jeanpierre : "Oh bien joué Valdés car Karim Benzema était déjà au fond du filet lui".

La mauvaise note artistique
Jean-Michel Larqué : "Il fait un deux-tiers de volte".

L'égalité des malchances
Jean-Michel Larqué : "Un partout de poteau!"

Le sens de l'immodération
Christian Jeanpierre : "Il est incroyable ce Juninho, c'est le meilleur tireur de coup-franc de la planète!"

Le petit poussé
Christian Jeanpierre : "Il va falloir du talent et du cœur aux Lyonnais pour affronter cet ogre, cette équipe qui fait peur au monde entier".

Le mec qui a lu Thierry Henry Magazine, Cirage hebdo et Messi Passion
Christian Jeanpierre : "Je vous assure que j'ai lu beaucoup de choses pour préparer le match".


Le top revival expressions de grand-papa
1. Jean-Michel Larqué : "C'est des ballons suppositoires, ça: personne ne peut les attraper"
2. Jean-Michel Larqué : "C'est pas une trompette qu'il a avalé, c'est un orchestre de cuivres"
3. Jean-Michel Larqué : "J'ai peut-être tort, mais j'ai peut-être raison aussi".

Réactions

  • gurney le 25/02/2009 à 17h56
    Nan mais c est quoi les fameux grands matchs ou il est pas décisifs?
    Cette saison quels ont été les gros matchs de l'ol? La fio? Il a marqué. Le bayern? il a marqué. Bordeaux? Il a marqué. L'om en coupe? Il a marqué.

    Bon on prend l'an dernier alors...
    Il marque le but du titre a auxerre, il marque contre bordeaux (a l'aller et au retour), dans le derby stephanois, face a manchester, a glasgow...

  • Yoop2804 le 25/02/2009 à 18h01
    À la 88e minute du match, le "révélateur" de TF1 a figé son image au moment de la passe de Jean II Makoun pour Karim Benzema. Et comme sur Canal+, le réalisateur a placé la ligne fictive sur les pieds du dernier défenseur.
    -----------
    C'est moi qui comprends de travers ou l'article sous-entend que la ligne est mal placée ? Parce que dans le cas de cette action, c'est quand même plutôt normal qu'elle soit sur le pied du défenseur, non ?

  • Forez Tagada le 25/02/2009 à 18h19
    Anéfé. C'est la "deuxième ligne" (virtuelle) que les commentateurs placent à tort sur les pieds de l'attaquant.

  • D'Ornano Pasarán le 25/02/2009 à 18h22
    Faire un jeu de mot avec No Pasaran, nan mais pfff c'est ni drôle, ni inspiré.




    Hein?! Comment ça mon pseudo?

  • magnus le 25/02/2009 à 18h30
    Je suis de l'avis de Charterhouse, on peut pas comparer uniquement le nombre de buts marqués entre Benzema et Eto'o, il faut voir aussi par qui ils sont entourés et la manière dont l'ensemble joue. Eto'o était déja super fort à Mallorque, il n'est pas devenu phénoménal en arrivant au Barça. S'il a attendu le Barça pour dépasser allégrement les 20 buts par saison, c'est que c'est plus facile quand on joue avec Deco, Ronaldinho et Giuly au top dans un systême offensif, alors que Mallorque était une équipe qui oscillait entre la lutte pour une place UEFA à l'ararche ou le maintien.

    Benzema, il joue seul en pointe alors qu'on voit clairement qu'il serait plus à l'aise avec un pivot (ce qui ne l'empêche pas d'être pas dégueu tout seul), à côté il y a Keita incapable de faire une passe ou un centre correct, Ederson bridé sur le côté et qui est surtout un frappeur, Toulalan-Makoun qui bétonnent, Juninho et Delgado chacun dans leur style sont irréguliers. Mettez Raul, Eto'o, Aguero, Tevez, Rooney, Fernando Torres à la place de Benzema et il y a de fortes chances qu'ils aient des difficultés. Dans une configuration pareille, des Toni, Gilardino, Trézeguet, Zlatan, ou encore des Crouch ou Carew, se plaindraient pas car ils ont un gros physique et peuvent prendre tout ce qu'on leur balance de la tête et/ou utiliser leur corps pour protéger la balle.

    Benzema est bien parti pour peut-être atteindre les 20 buts en championnat et finir champion alors que l'année de Lyon est difficile tant sur le plan du jeu que des résultats, avec un coach rigoureux. Et l'an prochain ce sera quoi? Benzema seul devant dans un 5-4-1 pour voir?

  • Portnaouac le 25/02/2009 à 18h33
    Yoop2804
    mercredi 25 février 2009 - 18h01

    ---------------

    Un point de 5 heures 29 minutes et de 6 pages, ça compte ou pas ?

  • Yoop2804 le 25/02/2009 à 18h46
    Portnaouac
    mercredi 25 février 2009 - 18h33
    Yoop2804
    mercredi 25 février 2009 - 18h01

    ---------------

    Un point de 5 heures 29 minutes et de 6 pages, ça compte ou pas ?
    ---------
    Oula, en effet, désolé, j'avais pas tout lu avant de poster.

  • lemon le 25/02/2009 à 18h49
    Sans vouloir polémiquer sur le niveau de benz hier soir, je suis en revanche vraiment énervé (mais vraiment, hein, avec des petits poings furieux et tout) qu'on légitime, voire même qu'on trouve des circonstances atténuantes, à des déclarations que je juge scandaleuses.

    Que ce soit celles de Benzema ou celles de Ribéry quand il était à l'OM, un mec qui déclare publiquement qu'il est trop bien pour l'équipe, qu'il attend de voir les "ambitions" du club pour décider s'il veut se barrer etc... c'est CFA direct jusqu'à la fin de la saison.

  • Nagrom le 25/02/2009 à 19h02
    Alors que tout le monde trouve incroyablement sévère qu'un mec qui jette son maillot par terre devant 45.000 personnes en direct à la télé soit mis à pied une semaine.

  • lemon le 25/02/2009 à 19h34
    Ouaip.

    Et y'a pas longtemps, j'sais plus où, je vois une interview télé de Djib' Cissé qui dit clairement "si je suis parti de l'OM, c'est que j'étais sur le banc pendant 3 matchs alors que les titulaires n'étaient pas meilleurs que moi". Ensuite il a balayé d'une main les allégations sur des problèmes extrasportifs, la volonté de sa femme, le comportement du public etc.

    Quand tu repenses que l'OM l'a recruté blessé, qu'il allait jouer la LDC et le titre de L1, qu'il n'avait pas spécialement brillé sous le maillot olympien ... et qu'il a préféré signer à Sunderland. Bon, en tant que parigot, cette nouvelle couplée avec le recrutement de Samassa, ça m'a offert 3 jours de barre de rire, mais c'est pas la question.

    Les individualistes (dans l'esprit, pas forcément dans le jeu), qu'ils aillent jouer au golf ou au tennis, mais dans un sport d'équipe.

    Bouh !

La revue des Cahiers du football