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La Gazette de la L1 : 7e journée

Auteur : Alexandre Lagazette le 26 Sept 2017

 

  

Les résultats de la journée


OGC Nice 2 - 2 Angers SCO
LOSC 0 - 4 AS Monaco
Montpellier Hérault SC 0 - 0 Paris Saint-Germain
Girondins de Bordeaux 3 - 1 EA Guingamp
SM Caen 1 - 0 Amiens SC
Olympique Lyonnais 3 - 3 Dijon FCO
FC Metz 0 - 1 ESTAC Troyes
AS Saint-Etienne 2 - 2 Stade Rennais
FC Strasbourg Alsace 1 - 2 FC Nantes
Olympique de Marseille 2 - 0 Toulouse FC

 

 

Le Classement en relief

Il est de retour, disponible pour sept championnats !

 

 

 

 

 

 

Les gestes

La reconversion réussie du Guingampais Jordan Ikoko en gardien de hand, pour arrêter de la jambe le tir d’Alexandre Mendy.

 

Dans un match "portes ouvertes", les bons débuts du jeune Lyonnais Houssem Aouar, qui valide la leçon "premier poteau, premier servi" en reprenant victorieusement l’offrande de Kenny Tete.

 

Le coup franc de Naïm Sliti, déposé sur la tête de Cédric Yambéré dans les six mètres lyonnais.

 

Les penalties de Mariano et d’Ivan Santini, tirés forts et parfaitement placés.

 

La remontée de balle de Bryan Pelé, qui élimine trois Messins avant de servir parfaitement Samuel Grandsir en profondeur.

 

Le premier but de Léo Dubois au bout de soixante-sept matches de Ligue 1, en déclenchant une frappe du droit de trente mètres terminant en pleine lucarne du but strasbourgeois. Il devrait la tenter plus souvent…

 

Le lob de Benjamin Bourigeaud, d’un beau fouetté de l’intérieur du pied, sans élan.

 

 

 

"I shot the free kick, but I did not shoot the penalty."

 


Les antigestes

La remise en retrait d’Anwar El Ghazi pour Stevan Jovetic, qui se retourne et trouve le petit filet de Mike Maignan.

 

Le vilain tour de rein d'Yves Bissouma causé par la feinte de Rony Lopes qui n’hésite pas et rameute ses troupes pour le troisième but monégasque.

 

La semelle-talon délibérée de Kevin Théophile-Catherine pour empêcher Ismaïla Sarr de prendre la profondeur et de recevoir un ballon face au but, assortie d’un honteux simulacre de douleur. Cerise sur le gâteau: la sortie de l’attaquant rennais sur blessure à la suite de cette faute.

 

Le penalty de Jimmy Briand, tout mou et ni vraiment sur un côté, ni vraiment plein axe, capté tranquillement par Benoit Costil.

 

L’air-marquage de Kenny Tete sur Cédric Yambéré, avant de lever le bras pour réclamer un hors-jeu en ultime recours.

 

Papy Djilobodji qui se fait déposer en vitesse par Mariano.

 

Le drop de Matthieu Dossevi face à Troyes. Prendre les trois points s’imposait, mais rater un but presque tout fait coûte cher en fin de match.

 

L’équipe de Metz à domicile.

 



 

 

Le match qu'il ne fallait pas rater

Une volonté de jouer des deux côtés, des rebondissements et un final haletant, il y avait un match à ne pas manquer ce week-end! Petit florilège pour faire parler l’imaginaire avant un résumé vidéo:

 

La défense angevine sur le corner niçois de l'égalisation. Non seulement Ismaël Traoré marque contre son camp en ignorant le "J'ai" d’Alexandre Letellier derrière lui, mais un superbe plaquage sur Balotelli d’un Angevin aurait probablement valu pénalty sans ce but.

 

Le coup franc d’Angelo Fulgini, déposé sur la tête de Mateo Pavlovic pour l’ouverture du score.

 

La volonté de jouer au football (et plutôt bien) des deux équipes.

 

 

 

  

 

 

 

Les minutes

La minute polémique de la majorité des médias sportifs qui annoncent la mise à l’écart de Morgan Sanson du groupe marseillais pour le match contre Toulouse alors qu’il est… suspendu.

 

La minute « syndrome de Stockholm » des supporters marseillais du collectif "Vieille Garde CU84":
"Merci à Bernard Tapie, très grand dirigeant de l’OM, avec qui nous avons atteint le firmament." (eurosport.fr)

 

La minute « clim réversible » de Michel Der Zakarian:
"La pelouse nous a avantagé. Il était très difficile pour eux de mettre en place leur jeu." (Canal +) C’est cette même pelouse qui avait, selon lui, contribué à la défaite montpelliéraine contre Nantes lors du match précédent à la Mosson.

 

 

 

 

Les observations en vrac

Et si Mario Balotelli était la meilleure recrue niçoise de cette saison?

 

S’il continue sur sa lancée, la vidéo "Lucas Ocampos skills" de fin d’année va être rigolote. On ne sait d’ailleurs pas si ses buts et passes décisives sont des gestes ou des antigestes.

 

Après le match nul entre le PSG et le MHSC, alerte orange à la "Neymar-dépendance".

 

Lecomte infranchissable? Quelle ironie que ce PSG soit impuissant face à un joueur venu du moyen Lorient.

 

Le hold-up de ce début de saison a donc eu lieu à Saint-Symphorien, où les Messins dominateurs et en supériorité numérique se sont fait poignarder à la quatre-vingt-onzième minute sur l'unique action troyenne. Ironie du sort, les Troyens prennent trois points sur le match de la saison sur lequel ils se seront les moins illustrés…

 

Bravo à Falcao, cinquième au classement des meilleures attaques, à égalité avec Marseille et Rennes.

 

Xeka et Naïm Sliti, prêtés à Dijon par Lille ont marqué plus de buts en un match que Lille en six.

 

Bel esprit de Jonathan Bamba qui laisse toujours une chance au gardien lorsqu'il transforme des penalties généreux.

 

On a trouvé un trophée que pourra gagner Guy Lacombe.

 

 

 

"N'EMPECHE QU'ON COMMUNIQUERA MIEUX QUAND ILS AURONT MIS UNE LIGNE TELEPHONIQUE À GUINGAMP!"

 

 

 
 

Les stats en vrac

Depuis le début de la saison dernière, l'OL a encaissé trente-huit buts après avoir ouvert le score, soit quasiment autant que Nice, Marseille et Bordeaux réunis (treize, huit et dix-huit respectivement), perdant vingt-six points au total dans cette configuration, là encore quasiment autant que Nice, Marseille et Bordeaux réunis (six, quatre et dix-sept respectivement).

 

Lyon a plus souvent ouvert le score que ces équipes-là, mais est la seule à encaisser plus d'un but par match dans cette configuration (trente-huit en trente-et-un matchs), alors que Nice et Marseille sont proches de 0,5 but encaissé en moyenne, et Bordeaux à 0,7.

 

Conclusion, il n'y a pas que des joueurs ou de l'argent qui soient gâchés à l'OL, il y a aussi des ouvertures du score.

 

Dans la série "Vous reprendrez bien un p’tit jeune?", intéressons-nous aux jeunes pousses gambadant dans notre belle Ligue 1, sous l’œil attendri des recruteurs de Premier League.

 

La star de cette journée est évidemment Willem Geubbels, qui a fait ses premiers pas en pro lors Lyon-Dijon. Le saviez-vous? Né en 2001, il est le premier joueur né au XXIe siècle à évoluer en Ligue 1! Dingue non?

 

Houssem Aouar (1998) a aussi mis en avant la qualité de la Formidable Académie Lyonnaise. Il a marqué son premier but en L1 ce week-end, récompensant le panache et la fibre formatrice de son entraineur, sous les vivats d’une foule émoustillée devant l’audace de ses jeunes talents. Myziane Maolida (1999) en est l’un des plus prometteurs. Troisième apparition pour lui cette saison.

 

Lors de Lille-Monaco, Imad Faraj (1999) est lui aussi entré pour la troisième fois de la saison. Le milieu de terrain vient de signer une prolongation de contrat jusque 2022.

 

Paris-Montpellier. Kylian Mbappé. 20 décembre 1998. Rien à ajouter.

 

Le défenseur stéphanois Ronaël Pierre-Gabriel compte déjà vingt-six matches de Ligue 1 à tout juste dix-neuf ans (1998), et Garcia en a fait un titulaire indiscutable depuis le début de saison.

 

Il a croisé la route du Rennais Ismaila Sarr, qui n’est pas en retard non plus pour son âge (1998 – trente-huit matchs de L1, six buts). Le Stade Rennais compte un autre précoce dans ses rangs: Faitout Maouassa (1998) est rentré en cours de match, pour sa vingt-et-unième apparition en L1.

 

Alban Lafont est né en 1999, il a donc sa place dans la rubrique, même s’il n’a plus grand-chose du minot qui découvre le haut niveau. Déjà soixante-sept matches (!) de Ligue 1 pour lui, soit trente de plus que Kylian Mbappé, né un mois plus tôt. Kelvin Amian s’est fait une place en défense à Toulouse cette saison. Vingt-sept matches de Ligue 1 au compteur pour un joueur né en 1998, et évoluant au sein d’une défense très jeune, puisque comptant également Issa Diop (1997).

 

Premiers pas en pro pour Driss Khalid, attaquant toulousain de dix-huit ans, né en 1999.

 

Première apparition en Ligue 1 également pour Yusuf Sari, attaquant à L’Olympique Marseille, né en 1998, dont on pourrait parier qu’il a déjà fait l’objet de brèves du type "Les grands d’Europe se bousculent pour la nouvelle pépite de l’OM!"

 

Il faut noter qu'aucun d'entre eux n'a donc assisté au premier match de Benjamin Nivet en L1, le 5 septembre 1997. Et, si ça se trouve, certains d'entre eux (Houssem Aouar, né le 30 juin 1998 ou Ronaël Pierre-Gabriel, né le 13 juin 1998) ont même été conçus devant les images de ce match puisqu'ils sont nés trente-sept et trente-neuf semaines après...

 

 

 

 

Le championnat à l'envers

Cette septième journée était marquée par le choc au "sommet" entre deux prétendants, sinon au titre, au moins au podium, à savoir le FC Metz et l'ESTAC. D'un côté, des Grenats absolument intraitables à domicile depuis le début de la saison mais relevant d'un véritable naufrage lors d'une dernière journée où ils avaient été dominés dans tous les compartiments du jeu. De l'autre, des Troyens sur une excellente dynamique, n'ayant concédé qu'un seul et unique point à domicile (en trois matchs au Stade de l'Aube et un match à l'extérieur) depuis leur malencontreux faux-pas niçois, lors de la deuxième journée. Deux points séparant les deux adversaires du soir, la place de leader provisoire du championnat à l'envers était en jeu.

 

Dominés de la tête et des épaules tout au long de la rencontre, les leaders sont finalement parvenus in extremis à déjouer le piège troyen et à imposer leur loi à un adversaire pourtant en infériorité numérique durant les vingt-cinq dernières minutes, à qui on pourra au moins reconnaître le mérite d'avoir tout tenté pour ramener un résultat. Malheureusement pour les hommes de Jean-Louis Garcia, en football, dominer n'est pas gagner et on ne peut pas espérer grand-chose de positif avec un gardien pas au niveau (sept arrêts pour Mamadou Samassa) et des remplaçants incapables de tenir leur rang: c'est en effet sur une incroyable maladresse de Bryan Pelé, entré en jeu dix minutes auparavant, que Samuel Grandsir s'est mis à la faute. Coaching perdant, donc, pour un technicien qui devrait s'inspirer de Philippe Hinschberger qui a su, au fil du match, adapter son équipe aux problèmes posés par l'adversaire du soir en particulier lorsqu'il s'est agi de faire face à une supériorité numérique jamais simple à gérer.

  

Une longueur derrière le leader messin se trouve Strabourg, voisin et "ennemi" quasi héréditaire, de retour dans le championnat à l'envers après plusieurs saisons dans des divisions largement supérieures. Intraitables depuis leur match nul de la troisième journée à Montpellier, les Alsaciens ont profité de la venue du FC Nantes pour consolider leur place sur le podium. Après dix minutes difficiles en début de match, sanctionnées par un but pas vraiment illogique, les Strasbourgeois se reprenaient et se remettaient très vite dans le sens de la marche arrière, poussant leur adversaire dans ses derniers retranchements et l'obligeant à craquer à deux reprises, lui concédant ainsi brillamment la victoire. Le plus difficile reste cependant à venir pour le Racing, qui se déplacera pour la prochaine journée chez des Dijonnais probablement revanchard après leur point non-perdu face à Lyon.

 

Ce sont de surprenants Lillois qui complètent le podium, eux qu'on ne pensait pas du tout taillés pour ce championnat, avec en particulier un entraîneur peu coutumier des luttes pour le podium. On ne s'enflammera cependant pas trop vite sur cette équipe, malgré la qualité de sa prestation, tant offensive que défensive, face à de biens pâles Monégasques qu'il n'aura pas été nécessaire de pousser bien longtemps pour qu'ils cèdent par quatre fois. On penchera plutôt, pour l'heure, pour un feu de paille lié au choc psychologique consécutif à l'arrivée d'un nouvel entraîneur, lequel finira par s'essouffler et l'équipe par rentrer dans le rang. Bien entendu, la situation pourrait être différente si, épousant les doutes de la presse sportive sur sa capacité à maintenir tout au long de la saison le niveau actuel de son équipe, Marcelo Bielsa choisissait de rendre son tablier.

 

Enfin, il n'est pas question de clôturer cette rubrique sans relever, plus pour l'anecdote et l'encouragement que pour le réel impact de ce résultat sur l'issue de la compétition, les premiers point de la lanterne rouge parisienne. Ce résultat n'est évidemment pas de nature à avoir une quelconque incidence sur la tête du championnat à l'envers, pour le gain duquel le PSG n'est absolument pas de taille à lutter, mais les petites équipes ont, au moins autant que les grosses écuries, le besoin que soient soulignés les efforts qu'elles déploient.

 

 

 

Le lol-revelateur

"Jean-Louis, je me rappelle plus trop où il faut placer la ligne…
- Fais-la passer entre les joueurs, ils n'y verront que du feu."

 

 

 

 

 

 

Le texte-cachette

Dans le texte qui suit, 23 joueurs montpelliérains des vingt dernières années se sont cachés, les coquins. Saurez-vous, tel un Patrice Evra des temps modernes, les débusquer ?

 

* * *

 

- Je ne changerai pas de place.
- Ah ça je l’aurais deviné!
Mon père, ce pionnier de l’aéropostale, rescapé des camps, était un cabochard. Il suffisait de croiser le regard acier de Robert, ou de serrer sa main froide de plomb pour le saisir illico.
La locomotive laissait derrière elle les pittoresques vergers du Roussillon pour gagner les contreforts des montagnes occidentales. Invariablement, c’est le moment qu’il saisissait pour découvrir le panier garni que lui préparait maman. Un menu d’abondance: blanquette de veau, colombo de poulet, tomates, salade de colin, gratin de moules et calamars!
- Vaudrait mieux pas que je m’étouffe avec tout ça!
Il se servait alors, son petit Martini, dans lequel tintaient joyeusement les glaçons. Mais rapidement, son visage se fit grave.
- L’anniversaire de ta petite sœur est mardi prochain. Dix-huit ans… Tu sais, mon bail sur cette terre approche de son terme, il faut qu’on pense à discuter de certaines choses…

 

 

 

 

Le championnat vu par Twitter

 

 

 

Merci à Back-T-Oblak, Di Meco, Gazier, Gouffran direct, le Bleu, Lucho Gonzealaise, Mama, Rama & Papa Yade, Mik Mortsllak, morfal, revlog, Robert Murdocq, TayeTaïwoYoh, Tonton Danijel pour leurs contributions. Le texte cachette est de Paul de Gascogne, le championnat à l'envers de Portnaouac, la compilation de AKK rends tes sets et les lucarnes sont de Di Meco et de Tonton Danijel.

  

Réactions

  • MarcoVanPasteque le 26/09/2017 à 15h20
    LA GAZETTE DE LA L1
    aujourd'hui à 6h28

    Paris-Montpellier. Kylian Mbappé. 20 décembre 1998. Rien à ajouter.

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    Bah si : une explication !

  • arnaldo01 le 26/09/2017 à 15h35
    Merci pour les classements.

  • AWOL le 26/09/2017 à 17h28
    Et pas un mot sur la dernière pépite de la Formidable Académie OL, rentrée pour faire basculer le match sur un coup franc décisif ?
    Halte au jeunisme et au racisme anti-Clément Grenier.

  • Mama, Rama & Papa Yade le 28/09/2017 à 15h14
    Merci Paul De pour ce jeu sympathique "find the hidden pailladins"! Il m'en manque 3 a la 1ère lecture. Tu donneras les réponses à la prochaine gaz j'imagine?
    Je copie-collerai sur le fil de butte le même jeu que j'avais fait sur le blog Pailladdiction y a une paire d'années.

La revue des Cahiers du football