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France versus… Italie

Bleus et Azzurris ne se croiseront pas pour la sixième fois en Coupe du monde. Revenons sur leurs cinq rencontres précédentes, en guise d'oraison funèbre.
Auteur : Brice Tollemer le 26 Juin 2010

 

Au cours des précédentes participations de la France à la coupe du monde, il lui est arrivé de croiser les six autres nations qui sont parvenues à inscrire leur nom au palmarès...
France versus... Uruguay
France versus... Brésil

France versus... Angleterre

France versus... Argentine
France versus... Allemagne


France – Italie : 1-3

12 juin 1938 – Colombes, Stade Olympique – 58.000 spectateurs
But pour la France : Heisserer 8e
Buts pour l’Italie : Colaussi 7e, Piola 52e, 72e
Arbitre : Louis Baert (Belgique)

France : Di Lorto – Cazenave, Mattler, Bastien, Jordan – Diagne, Aston, Heisserer, Nicolas – Delfoure, Veinante
Sélectionneur : Gaston Barreau
Italie : Olivieri – Foni, Rava, Serantoni, Andreolo – Locatelli, Biavati, Meazza – Piola, Ferrari, Colaussi
Sélectionneur : Vittorio Pozzo

C’est lors de l’édition de 1938 que les deux pays se rencontrent pour la première fois. La France, pays organisateur, affronte en quarts de finale son voisin transalpin, champion en titre. Si Gino Colaussi ouvre le score après à peine sept minutes de jeu, le Strasbourgeois Oscar Heisserer lui répond immédiatement. Pendant une mi-temps, les Tricolores arrivent à faire illusion et à rester à égalité avec leur adversaire du jour. Néanmoins, l’Italie est la nation footballistique de cette fin des années trente et l’extraordinaire buteur qu’est Silvio Piola élimine, avec un doublé, des Français impuissants.



Italie - France : 2-1

2 juin 1978 – Mar Del Plata, Parque Municipal – 42.000 spectateurs
Buts pour l’Italie : Rossi 29e, Zaccarelli 54e
But pour la France : Lacombe 1e
Arbitre : Nicolae Rainea (Roumanie)

Italie : Zoff – Gentile, Bellugi, Scirea, Cabrini – Tardelli, Antognoni, Benetti, Causio – Rossi, Bettega
Sélectionneur : Enzo Bearzot
France : Bertrand-Demanes – Janvion, Rio, Trésor, Bossis – Michel, Guillou, Platini, Dalger – Lacombe, Six
Sélectionneur : Michel Hidalgo

Quarante années passent et les deux pays se retrouvent du côté de l’Argentine et de Mar Del Plata pour leur entrée dans le tournoi. La France n’a plus battu l’Italie depuis 1920 et quand Bernard Lacombe marque de la tête après une petite trentaine de secondes de jeu, on se dit alors que les coéquipiers de Michel Platini vont enfin vaincre cette malédiction.
Malheureusement, Paolo Rossi et Renato Zaccarelli rappellent pourquoi la Squadra Azzurra est une nation historique du football et la France une équipe jeune qui a encore besoin d’apprendre. Entre la tentative d’enlèvement de Michel Hidalgo, l’affaire des primes avec Adidas et le problème des maillots contre la Hongrie, elle retient surtout qu’une une bonne organisation est indispensable pour réussir à ce niveau.



France – Italie : 2-0

17 juin 1986 – Mexico, Olimpico – 71.000 spectateurs
Buts pour la France : Platini 15e, Stopyra 57e
Arbitre : Carlos Esposito (Argentine)

France : Bats – Ayache, Bossis, Battiston, Amoros – Tigana, Giresse, Platini, Fernandez – Rocheteau, Stopyra
Sélectionneur : Henri Michel
Italie : Galli – Bergomi, Vierchowod, Scirea, Cabrini – De Napoli, Conti, Baresi, Bagni – Galderisi, Altobelli
Sélectionneur : Enzo Bearzot

Huit ans plus tard, les Bleus ont appris. Champions d’Europe en titre, ils font face aux champions du monde 1982. Surtout, ils ont conjuré le sort en venant enfin à bout de leurs rivaux lors d’une rencontre amicale la même année, après soixante-deux ans d’insuccès. Les Français sont complètement décomplexés et dominent une équipe d’Italie bien pâle lors de ce huitième de finale.
Michel Platini inscrit le premier but après un quart d’heure de jeu tandis que Yannick Stopyra double la mise en seconde période, après un centre de Jean Tigana remisé par Dominique Rocheteau. Certes, à l’issue de la compétition, l’Italie possède toujours ses trois couronnes mondiales et la France aucune, mais, indiscutablement, les Tricolores viennent de se hisser au niveau de leurs adversaires.



France – Italie : 0-0 (4 tab 3)

3 juillet 1998 – Saint-Denis, Stade de France – 77.000 spectateurs
Arbitre : Hugh Dallas (Ecosse)

France : Barthez – Lizarazu, Desailly, Blanc, Thuram – Deschamps, Karembeu, Petit, Zidane, Djorkaeff – Guivarc’h
Sélectionneur : Aimé Jacquet
Italie : Pagliuca – Cannavaro, Bergomi, Costacurta, Maldini – D. Baggio, Pessotto, Di Biagio, Moriero – Vieri, Del Piero
Sélectionneur : Cesare Maldini

Soixante ans après, la France organise de nouveau la Coupe du monde. Comme en 1938, elle retrouve l’Italie en quart de finale. Cette fois, la confrontation est vraiment indécise et les occasions franches de but restent limitées. Il faut dire que les deux équipes se connaissent parfaitement, la moitié des Tricolores sur le terrain évoluent ou ont évolué dans le Calcio. Stéphane Guivarc’h et Christian Karembeu inquiètent légèrement Gianluca Pagliuca mais Christian Vieiri et Pessotto mettent également à contribution Fabien Barthez.
Il faut attendre la prolongation pour assister à l’action la plus dangereuse de la rencontre, avec la reprise de Roberto Baggio qui frôle la cage du gardien français à la 102e minute de jeu. Une séance de tirs au but s’avère donc indispensable pour départager les deux sélections. Lizarazu voit son tir stoppé, tout comme Albertini. La dernière frappe de Di Biagio heurte la barre transversale: la France est chanceuse et l’Italie éliminée.



Italie – France : 1-1 (5 tab 3)

9 juillet 2006 – Berlin, Stade Olympique – 69.000 spectateurs
But pour l’Italie : Materazzi 19e
But pour la France : Zidane 6e
Arbitre : Horacio Elizondo (Argentine)

Italie : Buffon – Zambrotta, Materazzi, Cannavaro, Grosso – Pirlo, Gattuso, Camoranesi, Totti – Perrotta, Toni
Sélectionneur : Marcello Lippi
France : Barthez – Abidal, Thuram, Gallas, Sagnol – Vieira, Makelele, Zidane, Ribéry, Malouda – Henry
Sélectionneur : Raymond Domenech

La voilà. L’ultime confrontation. Cinquième affrontement. Cette fois-ci, en finale. Les Bleus n’ont plus perdu face à la Squadra Azzurra depuis 1978. Mieux que ça. Ils lui ont infligé un véritable traumatisme lors de la finale de l’Euro 2000. Ce match est tout, ce match sera fou. Une vengeance, une tragédie. Sans tomber dans un cliché forcément évident, force est de reconnaître que ce match est le destin croisé de deux joueurs. Sixième minute de jeu, Marco Materazzi accroche Florent Malouda dans la surface de réparation. Zinédine Zidane le transforme par une panenka. Dix-neuvième minute. Materazzi reprend de la tête un corner de Pirlo et ramène son équipe dans le match. Par la suite Luca Toni trouve la transversale à la trente-sixième minute de jeu et Zidane voit sa tête détournée par Buffon durant la prolongation. Cent-dixième minute. Le capitaine tricolore est exclu après avoir adressé un coup de tête à… Materazzi. C’est la seconde fois que la finale se décide aux tirs au but. C’est la seconde fois que l’Italie est dans le coup. David Trezeguet frappe la transversale, Fabio Grosso non.

Réactions

  • Celtic Spirit le 26/06/2010 à 15h25
    magnus
    samedi 26 juin 2010 - 10h58
    Pour pinailler sur les compos, l'Italie en 98 jouait avec une défense à 5, Maldini et Pessotto étant les latéraux, et Cannavaro naturellement un des stoppeurs.
    --------------------------------------------------------

    Non justement ils jouaient bien à 4 derrières, Pesotto avait juste joué ce match au milieu pour faire une individuelle sur Zidane qu'il connaissait bien pour être son équipier à la Juve.

  • kerne le 26/06/2010 à 16h27
    Un petit souvenir (sûrement magnifié par le temps qui passe) mais lors du match au Mexique, l'italien qui jouait face à Bossis n'est pas passé une seule fois. J'ai un souvenir de maîtrise totale des défenseurs français sur ce match.

    Sinon, frissons et larmichette pour le match de 1998. Zidane, bon dieu, Zidane, quel joueur...

  • magnus le 26/06/2010 à 20h45
    Intéréssant, Celtic Spirit, c'est vrai que j'ai oublié quasiment tout le match et n'en ait retenu que les épisodes importants.

  • Lolo le Fou le 26/06/2010 à 20h49
    J'ajoute ma pierre à l'édifice.

    86 totale maitrise de "la bande à Platoche". 98 c'est pour moi un souvenir particulier car j'ai passé la seance de TAB face à un frigo pour ne pas voir ça et 2006...pouah j'ai pas aimé, mais que d'émotions.

  • DarkZem13 le 26/06/2010 à 21h30
    Christ en Gourcuff, essaie un truc du genre "un jour sans fin" ou "le jour le plus long" pour ton documentaire, je ne suis absolument sûr de rien, juste une intuition...

  • theviking le 26/06/2010 à 23h50
    Incroyable le temps qui s'est passé avant que Zidane ne se prenne son rouge!! C'est marrant de voir le nombre de fois où il se tripote son brassard de capitaine avant la décision, comme s'il se préparait à sortir, et puis en se disant attends, il a pas vu encore ...
    J'avais pas vu ce match contre l'italie je travaillais, j'ai juste suivi les t.a.b à la radio à la fin (pas mal stressant d'ailleurs), mais comme beaucoup d'entre vous je ne me souvenais pas qu'il y avait eu autant d'occases, je croyais que c'était un match tout mou et super fermé ....

  • LMD le 27/06/2010 à 01h39
    theviking
    samedi 26 juin 2010 - 23h50
    Incroyable le temps qui s'est passé avant que Zidane ne se prenne son rouge!!
    --

    90 secondes presque. Mais l'attente avait été moins longue car j'ai souvenir qu'on avait découvert le fameux coup de boule après coup, le replay ne passant que quelque temps après l'arrêt du jeu et la confusion (comme ici, mais mon souvenir est que ça a duré une éternité). Amusant de voir Zidane tripoter le brassard, comme un tic ou la conscience qu'il va sortir. Domenech est d'une mauvaise foi assez hallucinante par contre sur ce coup.

  • Etienne Mattler le 27/06/2010 à 14h28
    Un bien bel attaquant, le Rocheteau de 1986 : 2 passes décisives magistrales au milieu de la défense.

La revue des Cahiers du football