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France versus… Angleterre

La France a plusieurs fois rencontré, en Coupe du monde, les six autres vainqueurs de la compétition... Premier chapitre de la saga, en deux rounds et avec de bien belles images.
Auteur : Brice Tollemer le 13 Jan 2010

 

Au mois de juin prochain, l’équipe de France disputera sa treizième Coupe du monde. Au cours de ses précédentes participations, il lui est bien évidemment arrivé de croiser le fer avec les six autres nations qui sont parvenues à inscrire leur nom au palmarès. Retour sur ces confrontations forcément marquantes, en commençant par l'Angleterre…


Angleterre-France : 2-0

20 juin 1966 – Londres, Wembley – 98.000 spectateurs
Buts pour l'Angleterre : Hunt 38e, 75e
Arbitre: M. Yamasaki (Pérou)

Angleterre : Banks – Cohen, J.Charlton, Moore (capitaine), Wilson – Stiles, R.Charlton, Peters, Callaghan – Greaves, Hunt.
Sélectionneur: Sir Alf Ramsey.
France : Aubou – Djorkaeff, Artelesa (capitaine), Budzynski, Bosquier – Herbet, Bonnel, Herbin – Simon, Gondet, Hausser
Sélectionneur: Henri Guérin.

Il faut donc attendre que la voisine Albion organise sa propre Coupe du monde pour pouvoir enfin assister à la première confrontation entre les deux pays dans cette compétition. Alors que les Bleus s’étaient brillamment qualifiés en écartant notamment la Yougoslavie, il apparaît très vite des divergences de vue dans la conduite du jeu, entre certains joueurs à forte personnalité et l’encadrement technique.

La France rate complètement son début de tournoi en concédant le nul face au Mexique et en s’inclinant face à l’Uruguay. Le dernier match contre le pays organisateur est donc celui de la dernière chance. Sous l’impulsion de Robert Budzynski notamment, la sélection change de système et passe en 4-3-3 avec une défense de zone. Ce changement tactique est bénéfique et l’équipe joue mieux. Malheureusement, la blessure de Robert Herbin dès la 8e minute, l’indulgence arbitrale sur le premier but de Hunt avant la mi-temps et sur l’attentat de Stiles sur Simon à un quart d’heure de la fin mettent un terme aux illusions tricolores.
La France, malchanceuse, s’incline ainsi deux buts à zéro et termine bonne dernière de sa poule. Elle a surtout été victime des tensions au sein de son groupe, qui auront raison du sélectionneur Henri Guérin, limogé à son retour en France. L’Angleterre, elle, s’envole vers son premier succès mondial.




Angleterre- France : 3-1


16 juin 1982 – Bilbao, San Mames – 44.000 spectateurs
Buts pour l'Angleterre : Robson 1e, 67e ; Mariner 83e
But pour la France : Soler 24e
Arbitre: M. Garrido (Portugal)

Angleterre : Shilton – Mills (capitaine), Butcher, Thompson, Sansom – Coppel, Wilkins, Robson, Rix – Mariner, Francis
Sélectionneur: Ron Greenwood.
France : Ettori – Battiston, Lopez, Tresor, Bossis – Larios, Girard, Platini (capitaine), Giresse – Soler, Rocheteau
Sélectionneur : Michel Hidalgo.

Seize années plus tard, les deux pays se retrouvent et c’est un petit événement. En effet, si la France est sortie d’un long tunnel de douze ans sans Coupe du monde en 1978, les Anglais arrivent au bout de ce même tunnel à l’occasion de cette édition espagnole. Et les protégés de Ron Greenwood, le mythique manager de West Ham, sont affutés, prêts à en découdre pour faire une grosse impression au cours de ce premier match de la poule. Michel Hidalgo a à peine le temps de s’asseoir sur son banc que Bryan Robson en profite pour marquer le premier but après vingt-sept secondes de jeu. Platini et ses coéquipiers sont KO debout mais parviennent néanmoins à revenir au score, le Toulousain Gérard Soler égalisant vingt-quatre minutes plus tard sur une ouverture d’Alain Giresse.

Les Bleus vont s’écrouler durant la seconde période, Robson doublant la mise à la 67e tandis que le buteur d’Ipswich Paul Mariner corse l’addition en fin de rencontre, après une interruption due à l'agitation des supporters anglais dans les tribunes. Le soleil de Bilbao et la préparation physique de Font-Romeu ont apparemment anéanti une équipe de France qui a totalement manqué son entrée dans la compétition – mais qui saura se rattraper par la suite. Quant aux Anglais, ils quitteront l’Espagne lors de la deuxième phase de poule, en étant pourtant invaincus et en n’ayant concédé qu’un seul but au cours du tournoi…

France versus... Brésil

France versus... Argentine
France versus... Uruguay

Réactions

  • Chaban del Match le 13/01/2010 à 12h07
    Sinon vous avez remarqué l'évolution technique et gestuelle entre 66 et aujourd'hui ?

    J'ai l'impression que les conduites de balle sont laborieuses, que les joueurs font un effort juste pour controler le ballon. On ne peut pas mettre ça sur le compte de la pelouse, peut être que le ballon y faisait, mais quand même il y a deja un monde entre le match de 66 et 82, alors entre 66 et aujourd'hui...


  • TheFlyingMoustache le 13/01/2010 à 12h09
    [Mode troll on]

    Ah ça, pour se foutre de la gueule de Fred Godard, on est spécialistes, et vas-y que je te dissèque les plans au dixième de seconde près, les incrustations, les fondus enchaînés, les focales, la profondeur de champ, et tutti quanti...Que des pros de l'image ;-)))))
    Pour savoir si le match s'est joué l'après-midi, pareil, analysons donc les ombres, le grain de la lumière et le matériau du short d'Hidalgo (coton léger = chaleur = après-midi, toile de serge ou improbable flanelle = fraîcheur = soirée).

    Mais pas un pour voir tout simplement que le panneau d'affichage du stade de Bilbao donne l'heure ? 17h 17 pour le premier but anglais, 17h41 pour le but de Soler...
    Mais c'est vrai, c'est trop facile de juste lire l'heure pour savoir si on est le matin ou le soir. C'est devant les manifestations d'une si extrême exigence intellectuelle poussant à toujours disséquer, analyser, réfléchir, déduire, plutôt que d'accepter l'évidence sans la remettre en cause ne serait-ce qu'une seconde et juste pour le principe, que je suis drôlement fier d'être cédéfiste !!

    [mode troll off]





    Pas taper les amis, c'est du second degré ;-)))

  • LLBB1975 le 13/01/2010 à 12h19
    @Chaban del Match

    J'ai eu la même impression mais aussi sur un plan d'occupation du terrain. On a l'impression de voir un match de cour d'école ou chacun dribble et passe le ballon quand il ne peut pas faire autrement.

    C'est aussi peut-être parce que c'était le bordel en équipe de france...

    Je pense qu'on va bien se marrer dans quarante ans quand on va revoir certaines images...

  • Jean-Patrick Sacdefiel le 13/01/2010 à 12h29
    Ah, c'est marrant, moi je trouve ça beaucoup plus joli comme style de jeu, et techniquement, je ne pense pas que ces mecs-là ont quoi que ce soit à envier aux musclors d'aujourd'hui – qui jouent plus vite mais pas plus finement ni plus intelligemment. De toute façon, il est difficile de juger sur quelques extraits, avec une réalisation qui nous paraît également singulière.

    Visuellement, c'est différent, mais je ne vois pas en quoi ce serait moins technique ou moins abouti que le jeu actuel - dont on peut penser qu'il est rongé par les contraintes tactiques et athlétiques. En plus, qualifier de lent ou de rustique le jeu des Bleus de 82, ça me semblerait une énormité.

    En revoyant de vieux matches, j'en suis plutôt à me dire que les discours sur le rythme de jeu sont de belles tartes à la crème. Je mets ça en parallèle avec ceux qui estiment que les productions musicales des décennies précédentes ont "vieilli" ou qui trouvent que les films en noir et blanc sont obsolètes... Il faut simplement éviter de considérer des époques antérieures sous le seul angle des critères contemporains.

  • ouais.super le 13/01/2010 à 12h33
    C'est vrai que voir le match de 66 en couleur, ça fait bizarre. J'étais persuadé que le monde entier était en noir et blanc à l'époque, et qu'il était passé en couleur en 68 (l'année de ma naissance).


    Plus sérieusement, je ne trouve pas les joueurs si empruntés que ça avec le ballon sur ces vieilles images, en lisant les commentaires je m'attendais à un jeu beaucoup plus lent et moins technique, mais finalement c'est pas si mal. Et puis il faudrait voir l'ensemble du match pour se faire une idée plus précise.


  • ouais.super le 13/01/2010 à 12h34
    Grillé par un Gigidanho, c'est le comble...

  • Chaban del Match le 13/01/2010 à 12h44
    C'etait plus le match de 66 qui m'avait fait tiquer que celui de 82

    l'evolution technique est indéniable au cours de l'histoire du jeu. Un exemple que je repète à l'envie c'est " Platini n'a sans doute jamais fait un passement de jambe de toute sa carrière ".
    Alors que maintenant, n'importe quel bon joueur de Ligue maitrise ce geste.
    Ne me faites pas dire que celui qui sait faire un passement de jambe aujourd'hui est un meilleur joueur de football que Platini.

    Dans 20 ans on aura inventé d'autres gestes qui feront passer la technique des joueurs d'aujorud'hui pour primaire.

    Alors oui bien evidement on ne peut pas juger en une minute trente, mais bon on a tous vu des matches des années 50 et 60 la diiférence est flagrante entre le football d'il y a 50 ans et celui d'aujourd'hui.
    D'ou en découle l'inutilité de comparer la valeur des joueurs.
    On peut juste comparer leur importance dans l'histoire du jeu.

    Pourquoi Pelé est souvent considéré comme le meilleur joueur de tous les temps ? Parce qu'il a gagné 3 coupes du monde d'abord, et a mon avis parce qu'il avait 20-30 ans d'avance sur ses contemporains.

  • sansai le 13/01/2010 à 13h08
    Raaah. Budzynski, Simon, Gondet. Raaaaaah.

  • Jean-Patrick Sacdefiel le 13/01/2010 à 15h35
    @chaban
    Je ne sais pas si le passement de jambes est un indicateur valable de la technique des joueurs, et je ne pense par que le jeu évolue forcément de façon linéaire vers toujours plus de performance. Il change, simplement... J'ai de toute façon l'impression que la vitesse du jeu, l'impact athlétique et l'obsession tactique ont au contraire jugulé l'expression (technique et collective, voire esthétique) des joueurs.

    C'est ainsi que Platini n'a jamais eu besoin de passements de jambes et autres "virgules": il voyait le jeu avec deux temps d'avance et savait où mettre le ballon. Et c'était beau. En 1982, des gimmicks à la Cristiano Ronaldo auraient paru ridicules. Ah, on me glisse dans l'oreillette qu'ils sont ridicules aujourd'hui aussi :-)

  • ravio le 13/01/2010 à 16h25
    C'est surtout qu'en 1982, un Cristiano Ronaldo aurait pas eu vraiment le temps de faire ses gimmicks avant qu'un René Girard (par exemple) vne ienne le découper. Pour pas très cher, en plus, les attaquants étant beaucoup moins protégés à l'époque...

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