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France-Islande : Holiday on Iceland

Matchbox – L'équipe de France a passé sans encombre ce drakkar de finale. Avec ces Bleus-là, on n'est peut-être pas au bout de nos surprises. Édito • Nalyse • Vu du forum

Auteur : La rédaction le 4 Juil 2016

 

 

"Se rendre les choses faciles". On n'était pas sûrs que l'équipe de France finisse par y parvenir. Elle aura attendu un inattendu quart de finale pour offrir le spectacle d'un match maîtrisé, et se montrer telle qu'on l'attendait avant la compétition: prolifique en attaque et fragile défensivement. Ce 5-2 est enfin raccord, même s'il ne donne pas beaucoup d'indications sur ce qu'il faut attendre des Bleus au rendez-vous de la demi-finale contre l'Allemagne. Au moins auront-ils enregistré de nets progrès et conservé la foi en leur étoile, sans avoir subi de blessures ou de suspensions, ni d'excès de fatigue.

 

 

 

 

On se gardera de pondérer le résultat par la force de l'adversaire en la réévaluant rétrospectivement. Avant même l'ouverture du score, les Tricolores avaient donné une impression d'équilibre inédite depuis le début du tournoi, et l'enchaînement des buts, sur des actions parfaitement gérées, a éloigné la possibilité d'un scénario noir. Mais l'Islande a encore montré qu'elle jouait vraiment au football, vers l'avant et vers la surface, où elle a encore établi sa capacité à faire mal. Au-delà du conte de fées et de sa générosité collective, elle a donné une petite leçon de jeu.

 

Cette l'équipe de Deschamps a peut-être le sens de l'histoire, elle a au moins le sens des contradictions: 4 buts en première mi-temps après n'avoir jamais été capable auparavant d'en inscrire un seul avant la pause, une victoire dans un 4-2-3-1 qu'on croyait disqualifié après France-Albanie, des buts des joueurs les plus critiqués, un imprévisible casting de défenseurs centraux, des glissades qui disparaissent sur une pelouse humide… L'Allemagne apparaît bien mieux armée, mais ce matin, personne ne sait quel match nous réservent les Bleus, jeudi à Marseille.

 

 

 

 

 

La nalyse

Julien Momont – Un 4-4-2 compact dans son camp, un jeu direct, des touches longues balancées dans la surface à la moindre occasion: l’Islande a été sans surprises. Et en un sens, l’équipe de France non plus, notamment dans la construction de ses actions. Comme depuis le début du tournoi, les défenseurs centraux bleus ont été complètement déchargés de la première passe vers l’avant, limitant au maximum leurs prises de risque. L’entrée dans le tournoi de Samuel Umtiti, habituellement bien plus enclin à casser des lignes par son jeu de passes qu’Adil Rami, n’y a rien changé (76 passes à 100% de réussite... mais sans véritable apport). Au moins est-on définitivement fixé: cette prudence est bel et bien une consigne de Didier Deschamps. "C'est ce que le coach m'a demandé, de jouer simple", a confirmé le futur ex-Lyonnais.

 

 

 

 

Elle est souvent synonyme de lenteur dans le lancement des actions. Contre la Roumanie et l’Albanie, bien organisées, cela avait été préjudiciable aux Bleus. Cela s’est moins ressenti contre des Islandais trop facilement désorganisés au milieu par les décrochages, de Pogba notamment pour prendre en charge la relance. Résultat: Antoine Griezmann et Dimitri Payet ont pu s’intercaler dans les brèches ouvertes pour jouer les détonateurs sur les "actions claires, limpides" soulignées par Arsène Wenger à l'issue du match. Leur relation technique (21 ballons échangés) est d’ailleurs un gros point positif de la soirée. "Avec Grizou, on arrive bien à se trouver, c'est plutôt facile de jouer avec un joueur de cette qualité-là, expliquait Payet à l'issue du match sur beIN Sports. On arrive à ne pas se marcher sur les pieds." L’attaquant de l’Atlético a d’ailleurs confirmé qu’il était totalement à son aise dans l’axe, à la fois pour sa disponibilité entre les lignes, sa contribution aux combinaisons au sol que pour son apport dans la profondeur, valorisé par sa complémentarité confirmée avec Olivier Giroud. "Je fais un peu ce que je veux, j'ai des joueurs à ma droite et à ma gauche, j'essaie toujours de tourner autour de l'attaquant et je suis plus proche de la surface", a énuméré Griezmann sur beIN. 

 

Après avoir tant surpris, l’Islande est redevenue une équipe banale, se contentant des touches longues de Gunnarsson pour entrer dans la surface d’Hugo Lloris. Les Bleus s’y étaient préparés, et même s’ils ont été inquiétés une fois, leur dispositif qui consistait à doubler le marquage sur les deux "dévieurs" Sigthorsson et Arnasson, a fonctionné. Pour le reste, difficile de juger la première de Samuel Umtiti, que l’on peut certes incriminer sur le premier but islandais pour n’avoir pas compensé l’abandon de marquage de Blaise Matuidi, sorti sur un autre Islandais devant lui. Mais il ne serait pas le seul à blâmer sur cette action.

 

 

 

 

Malgré ses lacunes dans le jeu de position – qui seront a priori moins préjudiciables en demi-finale –, cette équipe de France présente une combinaison de puissance, de vitesse et de technique qui en fait une formation hybride difficile à totalement neutraliser. Difficile à cerner, aussi, elle qui s'est fixée tardivement dans ce 4-2-3-1 pour enfin mettre Griezmann dans les meilleures conditions, et qui module ses compositions offensives en fonction des adversaires. Et parce qu’ils aiment alimenter des débats sans fin, surtout sur leur friabilité défensive, les Bleus ont encaissé deux buts sur des centres. "On a fait ce qu'il fallait en première mi-temps, après on s'est un petit peu relâché, mais les changements n'aident pas", justifia Didier Deschamps. De quoi nous occuper jusqu’à jeudi, tout de même.

 

Les Bleus sont donc en demi-finale, leur objectif minimum est atteint. Reste que le calendrier a jusqu’ici été très clément, et on ne sait toujours pas ce que vaut exactement cette équipe de France. Quel meilleur révélateur, alors, que l’Allemagne, championne du monde en titre et équipe référence de cet Euro?

 

 

 

 

 

Vu du forum

 

=>> Gazier - 20h53
Je sens bien un doublé de Giroud ce soir.

 

=>> Aristofan - 20h56
Et 1-0 pour l'équipe de France. Ah non, c'est juste Balbir qui hurle à l'entrée des joueurs sur le terrain.

 

=>> Yoop2804 - 21h15
Matuidi a doublement de mérite de réussir cette passe décisive, avec ses nombreuses et énormes carences techniques....

 

=>> Pascal Amateur - 21h35
En fait, Denis Balbir a juste un problème d'inversion respiratoire: s'il avale de l'oxygène, il s'étouffe.

 

=>> Loscoff-Plage - 21h56
On avait thor de s'inquiéter, quand même.

 

=>> magnus - 22h31
Et comme entre deux matches de récré déséquilibrés, on fait rentrer Mangala pour pas que les potes dégoutés se barrent trop tôt.

 

=>> PCarnehan - 22h33
Si on nous avait dit, il y a un mois, qu'à la 70e minute de notre quart de finale de l'Euro on mènerait 5-1 avec une défense centrale Mangala-Umtiti...

 

=>> Pascal Amateur - 22h49
On a l'Islande, et même pas un duel Nielsson-Mangala.

 

 

 

Les titres auxquels vous avez échappé

Pourquileglasson
Veni, vidi, viking
L'Islande Valhalla plage
TerminaThor
Cesoirçaklacsson

 

Le titre est de Mama, Rama & Papa Yade, les TAVAE de emink, Tonton Danijel, OwenTheSaints, Aristofanet Mevatlav Ekraspeck.

 

Réactions

  • dorcia le 04/07/2016 à 09h10
    Mandala est entré en jeu ? Etait-ce un dessein de DD ?
    Sûr que ce n'était pas Mandanda, ou Mandela ?

La revue des Cahiers du football