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Le footballeur est-il une bactérie ?

Malgré leur flagrante différence génétique, footballeurs et bactéries ont plus de points communs qu’on ne le croit.

Auteur : Sidney le grand Govou le 21 Oct 2011

 

[Texte d'inscription au forum envoyé par Sidney le grand Govou. Toi aussi, que tu sois scientifique, maçon, enseignant, expert comptable, étudiant, Rennais, chômiste, fumeur ou arrière gauche, rejoins la communauté]

 

Ce texte ne parlera ni de génétique ni de protéomique ou de tout autre étude se terminant en -ique. Non, allons plutôt voir les points communs qui peuvent exister entre un footballeur et une bactérie via les stratégies que ces deux êtres vivants mettent en place afin d’atteindre leur but. La finalité de ces stratégies est pourtant différente de l'un à l'autre: alors que le footballeur et son équipe les utilisent afin de marquer un but à l’équipe adverse, les bactéries s’en servent elles pour simplement survivre. Pourtant, celles-ci ne sont pas si différentes que l’on peut se l’imaginer.

 


Deux organismes, une même tactique

Pour survivre, une bactérie doit pouvoir coloniser le milieu où elle se trouve. Cette étape cruciale résulte du fait que la bactérie doit pouvoir se développer sur un terrain qui lui est généralement hostile. Chez le footballeur, cette étape est appelée phase de préparation: elle lui permet (et à son équipe) de contrôler le ballon et de s’installer dans le camp adverse – chez un adversaire qui ne cherche tout de même pas à trucider notre footballeur. La comparaison de cette étape ne s’arrête pas là. En effet, on retrouve chez les bactéries (respectivement footballeurs) des espèces (resp. équipes) qui vont coloniser (resp. préparer) un grand nombre de milieux (resp. de camps adverses) plus facilement que d’autres: les bactéries commensales (resp. le Barça).

 

 

Une bactérie est toujours confrontée aux défenses de l’hôte qu’elle colonise, comme notre footballeur aux défenses adverses. Et comme notre footballeur, la bactérie doit se défendre contre les attaques de son hôte. Et là encore, un point commun bactérie/footballeur peut être mis en évidence. Pour survivre plus facilement aux attaques de l’hôte, une bactérie a la capacité de former ce que l’on appelle un biofilm. Pour faire simple, c’est l’agglutination d’un grand nombre de bactéries sur une surface limitée, qui permet ainsi une meilleure résistance aux attaques de l’hôte. En effet, ce type de structure permet une protection efficace des bactéries qui se protègent les unes les autres. Ce type de structure est très répandu sous le nom de catenaccio, il consiste à agglutiner le plus de joueurs possible dans sa propre surface de réparation pour protéger son but.

 


Antibiotiques et défense en zone

Il n’est pas rare qu’un groupe de bactéries soit en conflit avec un autre groupe de bactéries, un peu comme notre footballeur et son équipe lors d’un match. Lors de ce type de conflits, certains groupes de bactéries ont des agents qui leur permettent de lutter. Ces agents sont les antibiotiques. Il en existe divers types, qui peuvent avoir différents rôles plus (Pénicilline, Vancomycine) ou moins (agents de réduction de croissance) graves sur la viabilité du groupe adverse. Au football c’est la même chose, les agents sont appelés les défenseurs. Il en existe aussi différents types, qui eux aussi peuvent avoir des rôles plus (De Jong, Barton, Diawara, Pepe…) ou moins (Toulalan, Koscielny) graves sur la viabilité du footballeur adverse.

 

Il est intéressant de voir que les stratégies mises en place sont très similaires de la part de deux êtres vivants pourtant si différents. J’aurais pu évoquer le quorum-sensing, système de communication entre bactéries qui utilise des "signaux" pour coordonner les attaques. Ou encore, les régulateurs de virulence qui peuvent être rapprochés des meneurs de jeu. Je suis persuadé qu’il existe encore bien des parallèles entre les footballeurs et les bactéries que j’ai la chance d’étudier tous les jours. Ce qui ne serait pas illogique car finalement bactérie et footballeur doivent s’adapter à des situations sensiblement similaires pour arriver à leur but.

Réactions

  • Sidney le grand Govou le 21/10/2011 à 21h50
    Portnaouac
    aujourd'hui à 20h21
    -----

    J’ai comme l’impression que ce(s) Général (Missiles) Pershing vont me suivre pendant un petit moment. Cependant je ne l’ai pas volé.

La revue des Cahiers du football