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Fiche technique : la Pologne

Panorama des forces et faiblesses du principal outsider du groupe A, qui se voit offrir l'honneur du premier prime-time de ce Mondial 2006.
le 9 Juin 2006

 

Hormis une mystérieuse troisième place obtenue en 1974 (déjà chez le voisin allemand), la Pologne affiche un palmarès international dont même le Luxembourg ne voudrait pas. De déceptions en humiliations, cette contrée désespérante coincée entre le pays de Nedved et celui de Chevtchenko, mais sevrée de talents depuis la retraite de Boniek, a depuis longtemps appris à ne rien espérer de ses rares qualifications en phases finales. Et elle a bien raison.

Le point fort
Les boissons alcoolisées sont interdites dans les enceintes sportives.

Le point faible
Être persuadés que Lukas Podolski et Miroslav Klose, tous deux d’origine polonaise, sont des espions du cru qui se sont subtilement infiltrés dans l’équipe allemande.


pologne.gif


Le rôle de la Pologne
Pour les spectateurs du monde entier, la vue des joueurs polonais sert avant tout à se replonger avec délice dans le look seventies, à base de nuques longues et de moustaches à la Asterix. Etant donné que le jeu de l’équipe nationale n’a pas beaucoup évolué depuis, nombreux sont ceux qui vérifieront leur télécommande pour s’assurer qu’ils ne sont pas devant ESPN Classic Sport. Pour nous autres téléspectateurs français, la Pologne possède un attrait particulier, à même de nous faire regretter sa présence trop rare sur nos écrans : la prononciation des noms de ses joueurs (hélas inutilisables au Scrabble) est un véritable calvaire pour Thierry Roland. On se réjouit à l’avance de l’entendre commenter une action à trois entre Krzynowek, Szymkowiak et Baszczynski.


Comment reconnaître un joueur polonais ?
Outre les caractéristiques pileuses évoquées ci-dessus, le joueur polonais se reconnaît au fait que son nom est écrit en tout petits caractères pour pouvoir être intégralement imprimé sur le maillot, ainsi que par le profond spleen qui émane de son regard d’épagneul suicidaire. Il est à noter qu’il est rigoureusement impossible de distinguer un joueur polonais de n’importe lequel de ses supporters.

Quel Polonais faut-il surveiller ?
Le gardien Artur Boruc, qui a justifié la décision du sélectionneur de le préférer à Dudek en encaissant en match de préparation un but inscrit directement par le gardien colombien sur un long dégagement. Mais saura-t-il réitérer la même performance en phase finale, avec toute la pression que cela comporte?

La stratégie secrète des Polonais
Invoquer tour à tour Jean-Paul II, Lech Walesa et Wojcech Jaruzelski pour convaincre leurs adversaires respectivement catholiques, démocrates et communistes de s’effacer devant eux.


Le scénario idéal
Apprenant qu’en Pologne l’avortement est interdit, le catholicisme est religion d’Etat et l’homosexualité est considérée "contre nature" par le gouvernement, les Equatoriens et les Costaricains demandent l’asile politique en cours de match. La rencontre amicale contre le voisin allemand (sur le modèle de RFA-Autriche en 1982) arrange tout le monde. A la veille du quart contre l’Argentine, un agent polonais en sommeil depuis la guerre froide pirate le circuit télé de l’hôtel où logent les hommes de Pekerman pour leur retransmettre, à la place des clips de MTV censés leur donner du punch, le Décalogue de Kieslowski. Profondément déprimés, les Argentins fondent en larmes sur le terrain et n’essaient même pas de s’emparer du ballon. A la mi-temps de la finale contre le Brésil, les joueurs auriverde reçoivent dans leur vestiaire la visite de plusieurs vieilles femmes en fichu qui prétendent s’appeler Ronaldowski, Ronaldinhek et Kakaszwiescski et affirment être les aïeules des stars de la Seleçao. Touchés, les Brésiliens quittent immédiatement le stade pour s’installer avec leurs nouvelles familles dans des villages de Silésie orientale où ils effectuent la récolte des pommes de terre en toque.


Le scénario catastrophe
Lors du match contre l’Equateur, une streakeuse sème le trouble dans le prude esprit des joueurs polonais, qui décident dès lors de jouer le reste de la compétition avec les yeux bandés. Ils décident de rentrer au pays, à pieds, après trois défaites aux scores grotesques. Ayant gardé leurs bandeaux, ils se trompent toutefois de direction et se retrouvent dans le Nord de la France. Nullement dépaysés — les paysages, les coutumes et la langue étant les mêmes —, ils s’installent autour de Roubaix, suppriment les quinze dernières lettres de leurs noms de famille et, quelques années plus tard, voient avec ravissement leurs enfants brandir le Trophée Jules Rimet avec le maillot bleu sur les épaules.

Réactions

  • José-Mickaël le 10/06/2006 à 00h12
    Jon-Dahl : le plus célèbre des Polonais, c'est Chopin. Là ça va, non ?

  • Axl le 10/06/2006 à 00h49
    Coldo3895 - vendredi 9 juin 2006 - 16h49
    C'est vrai qu'à part:
    - avoir parlé d'un match RFA / RDA alors qu'il s'agissait d'un RFA / Autriche
    - avoir dit qu'il s'était fini par un nul alors que la RFA avait gagné 1-0


    Tant qu'à être précis, je vois pas à quel endroit il est affirmé que le match RFA-chépluki s'était achevé sur un nul ;-)

  • TheGlide le 10/06/2006 à 01h01
    Ca ressemble à du thierry Roland ça :
    "Il est à noter qu’il est rigoureusement impossible de distinguer un joueur polonais de n’importe lequel de ses supporters."

  • barbaque le 10/06/2006 à 01h04
    > theglide
    Et la différence entre 1er et 2e degré, tu la perçois parfois sur ce site?

  • Raspou le 10/06/2006 à 05h44
    "la rédaction - vendredi 9 juin 2006 - 23h49

    Mais nous assumons le fait d'avoir engendré des lecteurs psychorigides."


    Ou, encore plus inquiétant, de n'attirer comme lecteurs que des psychorigides, qui ne vous ont pas attendu pour faire remarquer que bon, oui, quand même, après que + indicatif.

    Je vous laisse, je dois finir de reclasser ma bibliothèque par date de naissance des auteurs.

  • Jon-Dahl Tomasson le 10/06/2006 à 08h32
    Vu que tu n'as que 3 bouquins (Harry Potter et l'ordre du Phenix, Da Vinci Code et l'autobiographie d'Evelyne Thomas), ça devrait aller vite.

    ;)

  • José-Mickaël le 10/06/2006 à 11h02
    Axl : moi non plus, mais je suppose que La Rédaction a modifié le texte d'origine pour corriger les fautes (elle le fait parfois).

    La Rédaction : je sais bien que cet article était sensé être une caricature de mauvaise foi, un peu pour décrire ce qu'un supporter adversaire de la Pologne aurait pu écrire pour s'en moquer, bref, du second degré, mais justement, étant moi même admirateur de la Pologne de 1982 (j'étais tout petit et c'était ma première coupe du Monde, et la Pologne m'avait bien impressionné : pour moi c'était la meilleure équipe du tournoi), je réagis comme un supporter polonais : non, ce n'est pas le Luxembourg qui a été 3è en 1982, par Saint Boniek (*) et la place Stanislas (**) !

    ---
    (*) Saint Boniek est, avec Saint Lato et Saint Gadocha, l'un des trois saints patrons de la Pologne. On les reconnaît à leur nom prononçable, contrairement à l'usage.

    (**) La place Stanislas est une grande et belle place de la ville où j'ai fait mes études, elle a été donnée par Stanislas Leczszinski, ex roi de Pologne (mais visiblement pas saint patron) à la ville de Nancy pour que celle-ci puisse fêter dignement la coupe de la Ligue de 2006 puis l'élection de Michel Platini aux présidentielles de 2017.

  • boniek le 16/06/2006 à 00h55
    Il y a aussi Saint Deyna, prononçable lui aussi.

La revue des Cahiers du football