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FC Nanoq : une histoire groenlandaise

Reportage – À Copenhague, le club de la communauté groenlandaise joue le maintien en neuvième division. Quatre membres du FC Nanoq et quatre lieux de la capitale danoise racontent la rencontre d’une formation de migrants et d’une ville.

Auteur : Guillaume Balout le 5 Dec 2014

 

 

Photos Gaël Hérissé

 

Il émerge comme un iceberg blanc de lumière dans l’obscurité de ce Copenhague résidentiel. Au nord-ouest de la capitale danoise, le Grøndal Center passe pour être l’un des plus importants complexes sportifs d’Europe du Nord. De l’extérieur, un hangar rectangulaire sans charme. À l’intérieur, un endroit avenant avec ses hautes parois végétales et sa grande verrière: autour d’un restaurant, l’allée circulaire donne sur des ailes dédiées au tennis, au volley, au basket, au hockey, au squash, au badminton, à la boxe. Au football, bien sûr: le FC Nanoq occupe le terrain 1 de l’aile C qui jouxte le Folketeatret où l’on représente en ce moment Alice au pays des merveilles.

 

Le lieu se veut multiple, ludique comme la séance d’entraînement du seul club de la communauté groenlandaise de la ville, composée de quelques milliers de personnes. Sur une surface normalement dévolue au handball, une trentaine de joueurs aux maillots dépareillés enchaîne des oppositions de six minutes, pendant deux heures, à sept contre sept. "On vient ici parce que la municipalité nous loue gratuitement ce créneau horaire. D’octobre à mars, c’est notre centre d’entraînement", affirme le président-entraîneur Mads Mathiassen, reprenant son souffle entre deux parties. Aux beaux jours, Nanoq rejoint le pôle sportif de Valby où il dispute aussi ses matches officiels.

 

 


Mads Mathiassen, Grøndal Center, Hvidkildevej 64

 


Promotion de l'identité inuit

À trente-deux ans, cet ingénieur financier entame sa deuxième saison à la tête d'une équipe qu’il a découvert… en l’affrontant. "Avant, j’étais gardien de but dans un autre club. Je me souviens très bien du jour où l’on a joué contre Nanoq puisque j’ai blessé le buteur de leur équipe!", raconte, dans un éclat de rire, ce grand gabarit au visage poupin, né d’un père groenlandais et d’une mère danoise. Il a vécu, enfant, sur l’île paternelle avant de rejoindre Copenhague pour ses études.

 

Sous ses yeux, le niveau de jeu se révèle disparate. Pêle-mêle, un ancien semi-professionnel en Islande, un joueur de futsal qui aurait renoncé à une carrière à cause de la pression, ou encore un handballeur professionnel, bravant l’interdiction de son employeur d’exercer une autre activité physique, côtoient des jeunes au style plus limité. La meilleure des trois équipes de Nanoq évolue en Série 4 du district de Copenhague, soit le neuvième et avant-dernier échelon national. "Notre principal problème est de conserver nos joueurs. On a un roulement important qui nous empêche de construire sur le long terme", déplore Mads qui envisage néanmoins la montée à l’horizon 2017. "Même si le club est ouvert à tous, les joueurs sont Groenlandais pour l’immense majorité. Ils viennent à Copenhague pour leurs études puis repartent au bout de quatre, cinq ans, parfois plus tôt lorsqu’ils suivent le programme Erasmus."

 

Après 22 heures, seul le bowling à douze pistes reste ouvert au Grøndal Center. Heureux de partager ce moment dans ce décor de dancing champêtre, les membres de Nanoq rient fort autour d’une bière ou d’une partie de billard. Alors qu’il n’a encore jamais connu mieux que la huitième division, sa direction s’obstine à recruter presque exclusivement parmi la petite diaspora groenlandaise. Dans un tel club, la promotion de la culture inuit est tout aussi précieuse que les résultats: il lui faut, avant tout, des bénévoles pour les festivités du 21 juin, fête nationale du Groenland, ainsi que pour les manifestations culturelles du 1er août dans les jardins de Tivoli. Là où Nanoq se porte à merveille.

 


De l'IT-79 à l'ours polaire

Depuis 1974, la Maison du Groenland s’élève derrière le bâtiment en briques du musée de la Poste. Dans cette ruelle du centre-ville, deux drapeaux rouge et blanc aux couleurs nationales sont plantés de part et d’autre du porche d’entrée orné d’une frise en stuc: à droite, une boutique de produits de l’île; à gauche, une fresque en relief reflétant les nuances bleutées de la glace en face d’un panneau d’affichage. Au fond de la cour, une véranda abrite des tables qu’observent fixement de mystiques sculptures en bois aux motifs bestiaux. L’ensemble forme un centre culturel où Nive Nielsen, la voix folk groenlandaise du moment, est annoncée pour un concert à la cafétéria adjacente.

 

 


Angunguak Egede, Maison du Groenland, Løvstraede 6

 

Sous un ciel gris et bas à jalouser un automne boréal, des jeunes trouvent ici une connexion à internet et au pays natal. Plus loin, un groupe de vieilles femmes tricotent en silence autour d’une cafetière fumante. "C’est un lieu de sociabilité important pour les Groenlandais. De manière générale, je dirais que nous sommes plus sociables, moins fermés que les Danois. Chez nous, tout le monde connaît tout le monde", avance Angunguak Egede, que tous ses proches surnomment "Aqqaluk". Lui s’amuse aussi de ses prénom et nom, rajoutant même "Ferdinand Schmidt" à son patronyme, en référence aux racines germaniques de ses grands-parents. Né en 1982 à Nuuk, principale ville groenlandaise de 15.000 habitants, cet ingénieur en informatique a reçu une double éducation au gré des déménagements de ses parents entre la métropole et l’île, où ils sont désormais installés. À Copenhague depuis 2010, Aqqaluk joue au Nanoq, dont il gère également l’actualité sur les réseaux sociaux.

 

L’histoire du club s’inscrit dans l’affirmation de l’identité groenlandaise à partir des années 1970. En 1979, soit cinq ans après l’ouverture de la Maison du Groenland et avant le premier match de la sélection contre les îles Féroé, des étudiants groenlandais de la capitale danoise créent l’Inuit Timersoqatigiiffiat 79 (IT-79) tandis que leur territoire se dote d’un statut d’autonomie au sein du royaume, qu’il renforcera en 2009. Il y a quelques années, leurs successeurs remplacent IT-79 par le bucolique FC Nanoq, signifiant "ours polaire" en groenlandais, "parce que les Danois croyaient qu’IT-79 était le nom d’une société d’informatique…"

 


FC Loup blanc

Une fois par an, Aqqaluk revient chez lui pour rendre visite à sa famille. Sur place, il ne regrettera de Copenhague que… le lait frais, mais pas l’eau "plus pure et meilleure au Groenland. Par contre, il n’y a qu’un cinéma." Et pas un seul stade de football homologué, ni même un simple terrain en herbe. "À cause du climat, ils sont tous recouverts d’une sorte de gravier fin. C’est dommage car les Groenlandais adorent le foot et suivent de près la ligue anglaise. À Nuuk, ils regardent les matches au milieu des rochers sur la colline qui entoure l’espace de jeu!"

 

De mai à août, un championnat s’y tient toutefois en plein air. En 2011, Nanoq a imaginé intégrer cette compétition, organisée par la Fédération groenlandaise et parrainée par Coca-Cola, mais s’est heurté au refus de son homologue danoise. Alors, quand vient l’été, il cultive sa groenlandité avec ses amis du FC Amarok, le "FC Loup blanc" qui rassemble les Groenlandais d’Aarhus, autour d’une rencontre amicale. Et la maisonnée groenlandaise s’agrandit encore à Noël à l’occasion du tournoi d’Aalborg où se joignent le club d’expatriés de la ville et celui d’Odense.

 

 


Siemen Coff-Van Leeuwen, Café Rex, Pilestraede 50

 

Le soleil qui réchauffe les artères piétonnes snobe la Pilestraede, discrète à l’ombre des passantes Klareboderne et de Kronprinsengade. Dans cette étroite rue à sens unique, les enseignes de vêtements et de chaussures de luxe résistent à la crise qui frappe le centre-ville de la capitale. "Depuis cinq ans, les affaires vont mal à Copenhague", peste Siemen Coff-Van Leeuwen, massif quadragénaire aux yeux aussi clairs qu’un parent néerlandais d’Arnhem. "Les baux commerciaux sont très chers, tu ne peux pas te garer en voiture… Bref, tout le monde est en train de partir en banlieue, même les boutiques autour de l’hôtel de ville." Dans ce climat morose, ce cafetier au verbe haut peut pourtant se permettre de n’ouvrir que les vendredi et samedi soir grâce à des visiteurs fidèles et réguliers: les Groenlandais.

 


Le Rex : sponsor et repaire

En 2002, après une carrière professionnelle de golf aux États-Unis contrariée par une blessure à l’épaule, il décide de reprendre le restaurant Rex pour en faire un bar éponyme. L’endroit détonne par la simplicité de son mobilier en simili-cuir dans un pays où prévaut une surenchère de décorations d’intérieur dans les commerces. Il fait alors face au Skøl, un établissement fréquenté par les Féringiens et les Groenlandais de Copenhague. Mais, à l’époque, cette adresse se cherche une clientèle plus jeune, plus huppée aussi: évincés du nouveau Lemon Club, les consommateurs de l’ancien Skøl changent de trottoir. Littéralement. Siemen se souvient de deux couples de Groenlandais lui demandant poliment s’ils peuvent se rabattre sur son café. "J’ai évidemment accepté. Je m’en fichais complètement de savoir d’où ils venaient! C’est à ce moment-là que les Groenlandais et les gars du FC Nanoq ont commencé à venir", affirme le jeune gérant qui venait d’achever l’aménagement de son pub.

 

Amateur de football, supporter de Liverpool dont l’écharpe est mise à prix à un million de couronnes derrière le comptoir, il garde les buts de l’équipe des vétérans de Nanoq et le Rex devient le sponsor incontournable du club. Avec ce dernier, Siemen découvre une communauté qu’il connaît mal. "Comme pour la plupart des Danois, les Groenlandais se résumaient, pour moi, aux sans-abris qu’on croise sur des places à Christianshavn ou Vesterbro. Mais je suis d’une nature curieuse: je ne juge pas les gens selon leur origine, je m’intéresse uniquement aux individus. Du coup, j’ai rencontré des personnes qui font des études, qui travaillent. Bref, des gens normaux, en somme."

 

Siemen a même rencontré l’amour puisqu’il partage désormais sa vie avec une Groenlandaise. Il incrimine volontiers les missionnaires chrétiens venus évangéliser, au XVIIIe siècle, une société inuit largement structurée par ses chamanes. "Ils n’ont rien trouvé de mieux que de traduire par «Satan» l’esprit qui guide les chamanes, eux-mêmes qualifiés de sorciers. Et à l’école, ici, on ne parle jamais de la colonisation du Groenland", s’étrangle-t-il, n’aimant rien de plus que lever la profonde incompréhension entre Danois et Groenlandais en conviant ses amis Danois aux festivités du 1er août: 5.000 personnes occupent alors son bar et toute la rue. "C’est vraiment un moment fantastique et ça se passe toujours bien, sans débordement. Mes amis n’en reviennent pas!"

 

 


Jan Nielsen, Monument au Groenland, Christianshavns Torv

 


Les travailleurs et les exclus

Dehors, des vélos sont posés négligemment sur la façade du Rex qui laisse entrevoir ses chaises retournées sur les tables. Dès 17 heures, le restaurant de smørrebrøds voisin se prépare au service du soir. En face, le Skarv Dansi Barr a remplacé le Lemon Club depuis longtemps déjà.

 

À un angle de la place principale de Christianshavn, en face du canal, on a oublié de mettre l’horloge à l’heure d’hiver: ce dimanche après-midi d’octobre, il flotte un léger sentiment d’abandon sur les pavés de cet ancien quartier ouvrier où baigne un port de Copenhague revitalisé. La marchande de légumes range ses étals et un seau vide tourbillonne près de la statue d’une femme de pêcheur groenlandais, un haillon vert jeté sur ses épaules de granit bleu. Avec une autre représentation de travailleuses de la mer, elle complète la pièce centrale du Monument au Groenland, œuvre de Svend Rathsack sculptée en 1938: un chasseur inuit devant son kayak. À l’époque, le Groenland est encore une colonie d’une social-démocratie danoise qui célèbre ses stéréotypes.

 

Près des blocs taillés dans le marbre blanc de l’île, posés là en guise de bancs, un groupe de sans-abris groenlandais passe le temps avec du mauvais vin et de la bière bon marché. L’image d’une pauvreté longtemps incarnée par les premiers migrants des années 1950, stigmatisante pour les générations suivantes. "Des personnes seules, isolées, en détresse sociale, qui essayaient de régler leurs problèmes dans l’alcool", explique Jan Nielsen, meilleur joueur de l’histoire de Nanoq et, à quarante-trois ans, élégant gaucher de ses vétérans. Originaire de Nuuk, il part d’abord en Islande où il est engagé comme déménageur à la base aéronavale américaine de Keflavik. En parallèle, il dispute la saison 1990-91 avec le KR Reykjavik, fleuron de la capitale islandaise, comme semi-professionnel. Remarqué par Brøndby, ce milieu de terrain rejoint la meilleure formation danoise de l’époque pour un essai. Non concluant: c’est le retour au Groenland où il contribue au début de l’hégémonie du B67 dans le championnat local.

 


Le club, un repère social

Son endurance et sa frappe de balle lui permettent d’évoluer au sein d’une sélection groenlandaise reconnue ni par la FIFA, ni par l’UEFA. Jan devient le capitaine d’une équipe qui atteint les demi-finales des Jeux des îles de 1995 à Gibraltar, son meilleur parcours dans cette compétition biennale jusqu’à la finale perdue face aux Bermudes l’année dernière. "C’est prestigieux de jouer pour son pays. Mais pour développer sérieusement le football chez nous, il nous manque de l’argent", constate-t-il sans rancœur vis-à-vis des autorités internationales venues, en 2010, inaugurer le premier terrain synthétique groenlandais à Qaqortoq.

 

En 2004, Jan s’installe à Copenhague où il est employé dans une imprimerie. Quatre ans plus tard, il participe, à sa façon, à l’unique promotion de Nanoq, vers le huitième niveau danois: à 3-3 en fin de match face à un adversaire direct, il marque d’un coup franc tiré… depuis le rond central! Nimbé de sa légende, il fait autorité auprès des jeunes débarquant dans cette métropole, souvent contraints d’abandonner la minuscule université de Nuuk. "Tout est nouveau pour eux ici. Ils doivent créer un réseau social pour s’en sortir. On essaie de se voir régulièrement pour faire connaissance et échanger. C’est pour ça que le club a toujours la même importance qu’en 1979. Beaucoup de Groenlandais éprouvent encore le mal du pays."

 

Trois anciens entrepôts maritimes plus loin, la Maison de l’Atlantique du nord, où se niche le restaurant Noma, à la renommée mondiale, regroupe des représentations de pays scandinaves, dont la mission diplomatique du Groenland. Chaque premier week-end de février, Jan dirige une sortie en Suède, près de Göteborg, pour préparer Nanoq à la reprise hivernale. Et poursuivre son travail d’accompagnement social, primordial aux yeux de ce fils d’une Groenlandaise et d’un Danois qui sait les différences de mentalité entre deux peuples pourtant appelés à se côtoyer encore longtemps, même avec un éventuel Groenland indépendant.

 

Dans deux jours, au terme de son dernier match au Valby Idraetsparken sous le maillot bleu à l’ours polaire, ses coéquipiers lui offriront un cigare cubain, un flacon d’eau-de-vie et quelques accolades. En janvier, Jan retourne vivre au Groenland.

 

Réactions

  • Gouffran direct le 05/12/2014 à 04h28
    Superbe!
    J'ai tout lu d'une traite.
    Je sais pas pourquoi, mais le Danemark et le Groenland me fascinent.
    Du coup, j'ai dévoré ce bel article.

    C'est bien raconté, ça donne envie, ça fait un de peine aussi, mais c'est une belle histoire de foot.

    Bravo!!!

  • Isaias le 05/12/2014 à 09h20
    Merci les Cahiers d'exister pour héberger ce genre d'article, c'est très intéressant !
    Et merci à Guillaume de l'avoir écrit, c'est sympa de pouvoir découvrir d'autres cultures par le prisme du foot.

  • Paul de Gascogne le 05/12/2014 à 09h53
    Tout pareil. Le Groënland exerce aussi une fascination un peu mystique à mon endroit. J'ai lu l'article d'une traite, c'était passionnant, mélancolique, et bien écrit pour ne rien gâcher.

    Une pensée pour Jesper Gronkjaer pour l'occasion.

  • Mandandamadeus le 05/12/2014 à 10h00
    Article fantastique !
    Merci !

  • Paul de Gascogne le 05/12/2014 à 10h44
    Tout pareil. Le Groënland exerce aussi une fascination un peu mystique à mon endroit. J'ai lu l'article d'une traite, c'était passionnant, mélancolique, et bien écrit pour ne rien gâcher.

    Une pensée pour Jesper Gronkjaer pour l'occasion.

  • Paul de Gascogne le 05/12/2014 à 10h45
    Ça fait deux pensées pour Gronkjaer du coup. Jesper qu'il appréciera.

  • AKK, rends tes sets le 05/12/2014 à 16h56
    Excellent bravo !

  • Tonton Danijel le 05/12/2014 à 17h41
    Je me joins aux félicitations, très bel article.

  • Toni Turek le 08/12/2014 à 17h51
    Bravo et merci pour nous avoir fait découvrir d'aussi belle manière une contrée aussi peu connue.

    J'ai une question annexe : pourquoi le Grönland n'est-il pas membre de la FIFA alors que les Îles Féroé le sont ? Raison politique ? Ou sportive ?

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