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Dans les Cartons : Firmino, Raúl, LOSC et Clasico

Semaine chargée et qui se diversifie, avec une rubrique rétro qui revient sur un match du Barça de Cruyff. On écoute également les sages paroles de Xavi, on regarde le Rayo jouer et on visite les liens pour apprendre plein de belles choses.

Auteur : Les Dé-Managers le 24 Nov 2015

 

 

 

Changements de dispositifs ou de joueurs, batailles philosophiques et stratégiques, échecs et réussites… Chaque semaine, les quatre Dé-Managers proposent leurs billets d’humeur.


* * *

 

Roberto Firmino contre l’instantaneité

Raphaël Cosmidis  – Jürgen Klopp aime que ses joueurs courent. Qu’ils courent plus que l’adversaire, plus que par le passé, plus que sous d’autres entraîneurs. Ses équipes se démarquent par leur volonté et leur capacité à travailler sans ballon, “contre le ballon”, dit même Roger Schmidt, l’entraîneur du Bayer Leverkusen, lui aussi drogué à l’effort, comme si le cuir était un ennemi, au moins tant qu’il est entre les pieds adverses.

 

Dans ce football qui interdit le répit, l’oubli, et récompense celui qui s’engourdit, Roberto Firmino est bien tombé. Le Brésilien, recruté avant l’arrivée de Klopp, a débuté timidement la saison, entre blessures et performances illisibles: tout le monde savait qu’il était bon et qu’il avait coûté cher (près de 40 millions d’euros). Après quelques semaines, l’Angleterre était plus sûre de la deuxième information que de la première. Puis Brendan Rodgers est parti, les pépins physiques de Firmino avec lui.

 

 

 

Depuis, l’ex de Hoffenheim s’est ressaisi, démontrant pourquoi Liverpool l’avait choisi. Daniel Sturridge et Christian Benteke revenant de blessure, l’Auriverde a démarré la rencontre face à Manchester City en pointe. En fausse pointe, plutôt. En Allemagne, où il a pu se préparer au rythme effréné que Klopp impose à ses joueurs, rythme devenu la norme outre-Rhin depuis quelques années, Firmino occupait un rôle hybride: entre avant-centre et numéro 10, entre joueur de percussion et joueur de création. Le cul entre deux chaises en sélection brésilienne, avec qui il a joué numéro 9 lors de la Copa America, Firmino semble mieux s’adapter à ce rôle avec Liverpool. Contre les Citizens, Philippe Coutinho, Adam Lallana et les contre-attaques rouges se sont nourris du registre varié de Firmino.

 

Dos au but ou face au jeu, celui qui a inscrit 37 buts et donné 26 passes décisives en 139 matchs de Bundesliga (preuve qu’il s’éloigne de la définition du buteur) procure des solutions à sa formation. Dans un style similaire à celui de Karim Benzema, Firmino joue en une touche de balle quand il n’est pas dans le sens du but, pense à ses partenaires quand ils sont mieux placés et réfléchit quand il s’agit de se déplacer. Faux 9 par obligation ce week-end, il devrait retrouver un rôle derrière un attaquant plus traditionnel lorsque Benteke et Sturridge seront complètement opérationnels. En espérant qu’il s’y adapte aussi bien. L’Angleterre s’est rendu compte qu’il était vraiment bon. Mais elle change facilement d’avis...

 

 

 

 

L'hommage : Raúl, matricule de légende.

 

[Reprise partielle d'un article de son ancien partenaire Santiago Solari paru dans El Pais (traduit par Leo)]


“Comment Raúl a-t-il pu être le meilleur sans être le meilleur? Comment a-t-il pu être le meilleur attaquant sans avoir le meilleur jeu de tête, la meilleure frappe, sans être le meilleur dribbleur, le plus plus puissant, le plus rapide, le plus grand, le plus fort, le plus créatif, le plus habile? Comment a-t-il pu marquer plus de buts que tous les autres? Les explications viennent en général accompagnées des mots suivants: volonté, courage, honneur, compétitivité, mérite. La vie de Raúl s'est déroulée ainsi, d'étiquette en étiquette, toujours le plus terrien des Galactiques, toujours sous-estimé à cause de ses facultés techniques, comme s'il avait toujours caché la pierre philosophale dans son garage, dans la chambre hypobare: Raúl rentre sur le terrain avec sa volonté et il en sort en ayant frappé des deux pieds. Raúl entre sur le terrain avec son courage et il en sort en ayant dribblé ses adversaires. Raúl entre sur le terrain avec la rage et aucun de ses contrôles orientés ne lui échappe de plus de sept centimètres.

 

Il y a un moyen très simple d'accepter que Raúl a bien été le meilleur: essayer de trouver ses carences. Quel aspect du jeu aurait-il du améliorer pour être meilleur qu'il ne l'a été? Quelle facette du jeu ne dominait-il pas? De quels moyens tactiques ou techniques manquait-il? Quelles caractéristiques de sa personnalité aurait-il dû enrichir pour être plus compétitif? La réponse à toutes ces questions est courte, simple et belle, comme un but de Raúl: aucun. Raúl était, précisément, tout ce qu'il ne montrait pas. Personne ne voyait venir Raúl et Raúl arrivait toujours et, généralement, il arrivait avant. Avant le défenseur, avant le gardien et avant ses coéquipiers parce que, pendant que tout le monde jouait au ballon, Raúl jouait aux échecs. Il résumait chaque action et se déplaçait pour préparer l'endroit où il avait prévu de recevoir le ballon, trois passes plus tard. Il faisait de l'anticipation un exercice méticuleux et c'est pour cela qu'il a élevé l'appel de balle au rang d'art. Ce qui m'a le plus surpris lorsque je jouais avec lui n'était pas la vitesse à laquelle il s'engouffrait dans les espaces mais qu'il avait créé lui-même ces espaces. Ils étaient vides, dans l'attente de Raúl. (...) Le chemin le plus court entre ce qui se passait sur le terrain et le but. Voilà ce qu'a été Raúl. L'attaquant total. Grâce à ses facultés et pas malgré elles. Le meilleur.”

 

 

 

 

Le match rétro : Barcelone-Porto 1994

J. M. – À l’époque, la demi-finale de Ligue des champions se jouait sur un match, à l’issue de la phase de poules. Le Barça de Cruyff reçoit le FC Porto de Bobby Robson. L’occasion de revoir Fernando Couto et ses ouvertures aussi longues que sa chevelure, Pep Guardiola avec des cheveux, le “Hollandais volant” classieux sur le banc barcelonais et un Hristo Stoichkov fidèle à lui-même.

 

 

 

Le match? Outrageusement dominé par le Barça, au jeu de possession bien installé – même si pas aussi poussé qu’aujourd’hui. Le schéma, généralement, consistait à donner le ballon à Pep, situé devant la défense, lequel recherchait un attaquant en appui pour une remise en retrait avant d’écarter vers les ailes. Les latéraux participaient beaucoup, déjà (deux passes décisives de Sergi), et Txiki Begiristain pouvait tout à fait être assimilé à un faux numéro neuf, de par ses nombreux décrochages.

 

Côté portugais, à part la solidité de la charnière Jorge Costa-Fernando Couto et le solide et diabolique Emil Kostadinov en pointe, pas grand-chose n’a fonctionné. L’idée de Robson était notamment de neutraliser Guardiola en plaçant Ljubinko Drulovic dans sa zone, mais à l’époque, la discipline défensive des attaquants n’était pas aussi rigoureuse. Le Barça s’impose 3-0 (doublé de Stoichkov et but de Koeman d’une splendide frappe de loin) et s’annonce comme un favori pour la finale contre l’AC Milan…

 

 

 

 

 

 

En vrac

 

La première demi-heure de l’opposition entre deux équipes résolument joueuses malgré leurs maigres moyens, Caen et Angers, a été très divertissante, avec peu de temps morts, du jeu rapide vers l’avant des deux côtés, magnifié surtout côté Malherbe par un Julien Féret toujours exquis. L’expulsion logique d’Alaeddine Yahia a toutefois changé la donne, Angers ne sachant trop que faire de sa supériorité numérique. Au final, un nul 0-0 et des critiques médiatiques bien dures envers les deux formations.

 

Aperçu pour la première fois de la saison à Lorient (2-1), Hervin Ongenda a montré de belles dispositions techniques et une activité encourageante. Son profil de petit gabarit vif, habile dans les petits espaces et capables de conserver le ballon, est une option intéressante pour Laurent Blanc s’il a besoin d’un accélérateur avancé disponible entre les lignes. À revoir, comme son compère du centre de formation, le défenseur central Presnel Kimpembe.

 

Vainqueur net de Frosinone (4-0), l’Inter a terminé la rencontre avec Handanovic (qui forme avec Jan Oblak l’une des meilleures paires de gardiens au monde en sélection), Jovetic, Ljajic et Perisic. Beaucoup de (h)ic dans une saison qui en a pour l’instant un grand: le manque de spectacle et d’identité. L’Inter semble vouloir être une équipe de maîtrise, de possession, relancer proprement, mais elle le fait avec un duo Kondogbia-Melo au milieu, et sans circuit clair pour faire avancer le ballon. Pour l’instant, ça fonctionne, grâce à la meilleure défense de Serie A (sept buts encaissés en treize journées), résultat d’un très bon recrutement qui a accouché d’une défense centrale Miranda-Murillo impériale.

 

Choix audacieux mais payant, celui de regarder Villarreal-Eibar dimanche après-midi (1-1). Le sous-marin jaune, toujours capable d’emballer un match, a trouvé à qui parler face au vrai-faux relégué de la saison dernière. Inutile de ressortir une individualité de ces deux collectifs bien huilés, on soulignera simplement le plaisir de voir du beau jeu au sol avec, dans un coin de la tête, le souvenir du 5-0 mis par Eibar à une formation bordelaise bis en amical. Être dans un championnat joueur aide à développer des projets sympathiques, mais on peut regretter d’être à ce point surpris par la différence de qualité entre des gros de Ligue 1 notamment et certains “pauvres” de Liga.

 

Gros match de Kevin Kampl, le Slovène décoloré, et victoire importante du Bayer Leverkusen à Francfort (3-1). Sur ses cinq passes potentiellement décisives, deux l’ont été, la première après un modèle de gegenpressing dans les vingt mètres adverses, une situation qui a également permis à l’Atlético de battre le Bétis (1-0).

 

Au fait, vous vous souvenez de Guillermo Ochoa?

 

 

 

 

 

Focus : Lille

Entraîneur : Frédéric Antonetti (successeur d’Hervé Renard).
Système préférentiel : 4-3-3 ou 3-4-2-1.
Classement : 17e de Ligue 1.
Possession : 51,2% (13e).
Jeu dans le camp adverse : 31% (1er).
Tirs par match : 12,9 (4e).
Tirs cadrés par match : 3,5 (15e).
Tirs concédés par match : 9,9 (3e).
Fautes subies par match : 16 (1er).
Fautes par match : 17,6 (1er).
Buts sur coups de pied arrêtés (hors penalty) : 0 (20e).
Passes réussies : 76% (16e).
Joueur clé : Sofiane Boufal : 4 buts sur 8, 2,8 passes clés par match (5e), 4 dribbles réussis par match (2e), 3,2 fautes subies par match (1er), 4,4 ballons perdus par match (1er), 35,8 passes par match (125e).
(Statistiques WhoScored).

 

 

 

 

L'instantané tactique de la semaine

 

C. K. – Il y a à la fois beaucoup et peu de choses à dire sur le Clasico. D’un côté, on peut écrire des pages sur la beauté du jeu catalan et la qualité de ses acteurs. De l’autre, il suffit de prendre une image arrêtée presque au hasard pour comprendre pourquoi le Real a pris une branlée. N’étant pas dans le vestiaire, on ne saura pas si Rafa Benítez a expliqué n’importe quoi ou si les joueurs n’ont rien compris, toujours est-il que le résultat est assez fou: une équipe constamment coupée en deux, avec des joueurs offensifs qui ne se replient pas et Sergio Busquets qui dirige la manœuvre en marchant.

 

 

 

On est ici quelques secondes avant le troisième but barcelonais. Neymar, qui reçoit la passe de Dani Alves, n’a personne pour venir l’embêter: Modric (à sa droite) est en retard, Kroos essaie d’être sur deux lignes de passes mais bloque surtout Sergi Roberto que Marcelo surveille de loin, Ronaldo (à hauteur d’Alves) marche, tout comme James (en haut). Rakitic est libre et proche du ballon, Roberto le restera et Iniesta ne sera pas suivi par James. On arrive à un six contre six, avec deux récupérateurs madrilènes qui tentent de boucher les espaces et les quatre défenseurs qui restent à plat face au seul Suarez, l'unique Barcelonais qui n’arrive pas lancé.

 

On peut mettre l’accent sur l’erreur de Marcelo, qui reste jusqu’au bout trop loin de ses centraux pour tacler à temps sans pour autant marquer Sergi Roberto, un non-choix qui empêche Kroos de bien défendre le début d’attaque. Ou sur Danilo et James, qui regardent Iniesta trottiner dans l’espace et arriver à vingt-cinq mètres du but sans être attaqué, tout comme Ronaldo, présent mais sans volonté de défendre au départ de l’action. Mais le vrai souci de fond concerne cette infériorité numérique permanente au milieu, qui explique à elle seule la domination absolue en possession et presque chaque occasion.

 

 

 

 

 

Les déclas

Avant Messi, on avait plus le contrôle du ballon, avec plus de passes. Ensuite, il est devenu le point central de l’attaque. Maintenant, c’est Neymar, Suarez et Messi. Dès qu’ils ont la balle, ils attaquent. Donc il y a un peu moins de possession et un peu plus d’attaques directes.
Xavi sur l’évolution du Barça, dans une interview pour ESPNFC.

 

“Cruyff est une influence profonde de ma vie et de l’histoire de Barcelone. Il m’a dit: ‘Quand tu arrêteras de jouer, tu réaliseras que la chose que tu peux faire la plus proche du sentiment d’être footballeur est d’être entraîneur. Tu ne veux pas être dans un bureau, tu veux être sur le terrain. Quand je me suis arrêté, je ne savais pas où j’étais, j’étais perdu. Quand j’étais entraîneur, j’ai réalisé que j’étais à ma place'.
Xavi toujours, au sujet de sa possible reconversion.

 

“Tactiquement, le niveau est bien moins élevé que ce à quoi j’étais habitué. Ils font peu d’analyse de l’adversaire, il y a trop d’espaces sur le terrain. C’est comme à la 80e minute d’un match européen, mais après seulement cinq minutes. Donc ils doivent travailler pour élever leur niveau, et je veux les aider.
Xavi enfin, au sujet du football qatari.

 

“J’ai laissé leurs latéraux libres pour avoir de la densité dans l’axe et ainsi mieux ‘plonger’ car je pensais qu’Angers serait plus ‘sorti’”.
Patrice Garande, l’entraîneur de Caen, explique son pari tactique après l’expulsion de Yahia, dans L’Équipe.

 

 

 

 

La vidéo de la semaine

Bon, comme d’habitude, le Rayo Vallecano de Paco Jemez a pris une raclée face au FC Barcelone. À sa décharge, il n’y avait que 2-1 à la 68e minute. Mais on n’est plus surpris, ni par le score (5-2), ni par la possession, largement en faveur du club de Vallecas (57-43). Jemez l’a dit à maintes reprises, il veut jouer haut, prendre le ballon, que l’adversaire s’appelle Pontault-Combault ou le Barça. Ça ne donne toujours pas de points, mais livre quelques jolies séquences de conservation ou de préparation que la plupart des équipes en déplacement au Camp Nou n’osent même pas imaginer.

 

 

 

 

 

La revue de presse (presque) anglophone

 

Jürgen Klopp peut-il vraiment reproduire le style de son Borussia Dortmund à Liverpool?

 

En tout cas, ça a bien marché face à Manchester City. Analysport explique comment.

 

La sophistication des approches défensives et des phases de transition a une conséquence en Premier League: le nombre de renversements de situation chute.

 

Louis van Gaal évoque sa philosophie et l’évolution du rôle d’entraîneur.

 

Analyse tactique du Clasico par Florent Toniutti ainsi que de la manière dont le FC Barcelone s’est adapté offensivement sans Lionel Messi.

 

Arrigo Sacchi n’était personne. Il a révolutionné le football.

 

 

 

 

 

Réactions

  • sansai le 24/11/2015 à 02h59
    Sur le Real, cet instantané du début de saison contre l'Atletico plaide pour les joueurs qui font ce qui leur est demandé (ou alors Benitez a vraiment du mal à se faire comprendre) :

    lien

    Ça colle aussi pas mal avec le souvenir le plus net que j'ai du Napoli de Benitez, contre l'Athletic Bilbao en barrages de C1 (grosse densité devant avec un bloc assez long et pas mal de jeu direct).

    Ma théorie c'est, parce qu'il doit y avoir une logique derrière, Benitez n'étant pas la dernière des truffes quand même, qu'il essaie de mettre les défenseurs barcelonais sous pression pour empêcher le bloc barcelonais de se maintenir trop haut et leurs défenseurs d'aller apporter des surnombres, et à la fois qu'il essaie d'étirer les blocs pour rendre plus difficiles les redoublements de passe (qui nécessitent un bloc plutôt court et serré, comme l'avait très bien expliqué Yoann Gourcuff la saison passée au micro de Paga lors de je sais plus quel match de l'OL, à peine sorti du terrain).

    Et sans doutes aussi qu'il compte sur la qualité de jeu long de ses premiers relanceurs, et notamment Modric, pour finir par faire craquer la défense du Barça (pas toujours impériale quand elle est canardée de jeu direct face à des joueurs aussi doués dans ce registre).

    Bon, c'est un plantage royal (si j'ose dire), mais c'est la seule explication rationnelle qui me vient à l'esprit.

  • Tonton Danijel le 24/11/2015 à 09h34
    Erreur dans le titre: il s'agit du Barça-Porto de 1994, pas de 1996. Et dire que le Barça allait ensuite prendre 4-0 en finale contre le Milan AC...

    Je ne me souvenais plus en revanche que Vitor Baïa était déjà dans les cages de Porto, 10 ans avant sa future victoire avec la même équipe en C1 (après un court passage au... Barça, le temps de gagner une Coupe des coupes face au PSG en finale).

  • Tricky le 24/11/2015 à 20h01
    sansai, la condition à laquelle ça pourrait marcher, c'est un minimum de coordination des quatre de devant, à la fois en phase défensive, et juste après la récupération.

    Il y a une autre image saisissante d'une récupération assez basse de Modric et les quatre sont quarante-cinq mètres devant et ... tous les 4 hors-jeu.

    Quand même, leur implication simultanée laisse pour le moins à désirer après un quart d'heure.

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