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Cinédine Zidane

Et si la finale du Mondial 2006 était adaptée au cinéma? Les plus grands réalisateurs nous ont donné leur version du choc Zidane-Materazzi.
Auteur : Antoine Faye et Pierre Martini le 11 Dec 2007

 

Bien que retraité depuis un an, Zinédine Zidane reste une référence médiatique incontournable. À tel point que des producteurs d'Hollywood envisagent de porter sa vie à l’écran. Mais comment restituer aux spectateurs des salles obscures les plus grandes émotions des stades? Les plus grands réalisateurs ont donc été consultés pour connaître leur vision du fameux "coup de boule" porté à Marco Materazzi en finale de la Coupe du monde 2006.


oscar_zidane.jpgJoel Schumacher
Faisant abstraction du temps et de l’espace, la caméra se focalise sur Zidane et Materazzi. Le décor tombe en morceaux jusqu’à laisser les deux hommes en apesanteur. Zidane (Chuck Norris) enchaîne les coups de savate et les coups de poings. Marco Materazzi (Jean-Claude Van Damme) s’effondre dans le vide intersidéral… Sa chute est filmée par une caméra embarquée à l’intérieur de ses yeux et la dernière image qu'il emporte est celle de David Astorga.


Martin Scorcese
Zidane (Robert de Niro) se tient, le regard vide, seul face à Materrazzi (John Turturro) qui semble transparent. L’italien tente de le réveiller "Te rompo la rotula e me faccio un Mouse!" Zidane sort de sa léthargie... "C’est à moi que tu parles?" Patrick Vieira (Joe Pesci) coupe court à l'altercation et abat Materazzi de huit balles dans la poitrine avant de constater: "Merde, celui-là, il tiendra jamais dans le coffre de la bagnole".


Walt Disney
Dumbo arrive dans les airs et saisit Zidane (Donald Duck) avec sa trompe, juste avant qu’il n’agresse Materazzi (Goofy). Zidane, la larme à l'oeil, remercie son copain l'éléphant. La France gagne la Coupe du monde de soccer et Dumbo le Ballon d'Or.


John Ford
Le réalisateur télé de la finale, qui s'apprête à lancer les images de la seule caméra ayant saisi l'agression de Zidane (James Stewart) sent dans son dos le contact d'un canon scié de Winchester. "Quand la légende devient réalité, filme la légende", lui murmure à l'oreille Tom Doniphon (John Wayne).


Lars Von Trier
Caméra à l'épaule, nous voyons le regard de l'arbitre (non-crédité) sur cette action qu'il ne voit pas. Car le Dogme interdit l'éclairage artificiel, et le match se joue en nocturne. L’œuvre s’intitulera "Kicker in the Dark".


Max Pecas
Zinédine Zidane (George Beller) et Marco Materazzi (Ticky Holgado) devisent gaiement. "Tu sais, mon oncle est masseur". Zizou coupe: "Quoi, qu’est ce que tu as dit sur ma sœur?" et se jette sur l’Italien, qui est expulsé à la suite d'un malentendu. Il profite de ce retour prématuré aux vestiaires pour séduire toutes les femmes des joueurs de l’équipe de France en compagnie de Sylvain Wiltord (Pascal Légitimus) et Jean-François Larios (Bernard Ménez).


John Woo
Jumeaux abandonnés et séparés à la naissance, Zidane (Chow Yun-Fat) et Materazzi (John Travolta) sont élevés par deux gangs rivaux de Hong Kong dont ils finissent par prendre la tête. La scène finale se déroule sur le toit de la Bank of China Tower. En provoquant Zidane, Materazzi se sacrifie pour ne pas tuer son frère, laissant ce dernier le précipiter, au milieu d'un vol de colombes, quatre cents mètres plus bas.


Tim Burton
Enfant élevé par des parents d'adoption excentriques et tendres, Marco Materazzi (Johnny Depp) comprend à l'adolescence qu'en réalité, il est un ogre. Subissant les railleries de ses compagnons de classe (qu'il a envie de manger), il s'exile dans la forêt, où il rencontre une fée anorexique (Vanessa Paradis) dont il tombe éperdument amoureux. Leur relation rend fou de rage le frère de la fée (Zinédine Zidane – Michael Keaton), un fantôme qui tente d'entrer la tête la première dans son corps pour revenir dans le monde des vivants.


Ingmar Bergman
Assis seul dans une pièce sombre, Zidane (Henrik Larsson) s'adresse à un crâne humain posé sur une table, discourant sur la solitude des demi-dieux au milieu de la foule. Le visage empreint d'une sombre expression, il s'approche de la tête de mort et s'en saisit pour la lancer sur un portrait de Marco Materrazi (Bjorn Borg) contre lequel elle se brise.


Claude Nuridsany
"Le peuple sur l’herbe" est un long plan-séquence de cent vingt minutes tourné durant la finale de la Coupe du monde, vue par un brin d’herbe. Soudain, un crampon en aluminium de 15,8 mm, le plie en deux et l'écrase à moitié. Voix off (Jean Rochefort): "Zinédine Zidane vient de suivre son instinct animal pour attaquer sauvagement sa proie, surprise et sans défense". Le crampon sort du cadre, le brin d’herbe se relève lentement, avant de sombrer sous le poids du nez de Materazzi, semblant entraîner derrière lui tout le reste de son corps.


Fred Poulet
Filmé en Super 8 depuis le banc de touche, Nicolas Anelka (Robert Pires), blague en espagnol avec le quatrième arbitre, Medina Cantalejo (David Trezeguet). En arrière-plan, on distingue nettement Zinédine Zidane (Vikash Dhorasoo), asséner un coup de tête à Marco Materazzi (Ludovic Giuly). Raymond Domenech (Arsène Wenger) s’effondre alors au sol, victime d’une crise cardiaque. Le film s’appellera “Sentiment d’exclusion”.


Wong Kar Wai
La silhouette sublimée par une robe de soie bleue, Maggie Cheung remonte, au ralenti, l'escalier d'une tribune du Stade olympique de Berlin. Elle capte l'attention de Tony Leung qui perd la pelouse des yeux, devenue floue. Le cœur baigné d'une douce mélancolie, il reporte son attention sur le terrain au moment où Emmanuel Petit tire le corner concédé par Roberto Carlos, à la 27e minute de France-Brésil. Le temps s'étire et lentement, Zidane s'élève dans les airs tandis que Maggie Cheung atteint les dernières marches et disparaît.

Réactions

  • José-Mickaël le 11/12/2007 à 13h25
    Pour Kubrick, il faudrait déjà trouver la musique. Du classique. Souvent, c'est une musique qui paraît incongrue au premier abord mais en fait non. Par exemple une bonne valse du roi de valse pour le vaisseau spatial de 2001, qui semble anachronique mais c'est parce que le vaisseau tourne sur lui même. Ou l'adagio du trio à cordes de Schubert (musique presque effrayante) pour la scène où Barry Lyndon fait la cour à la femme qu'il compte épouser uniquement par intérêt : une musique pareille pour une scène d'amour ? mais c'est pour montrer que Barry ne l'aime pas et va lui pourir la vie.

    Pour le coup de tête, je propose donc la Toccata de Bach (oui, celle-là, la célèbre). Déjà, tout le monde connaît. Ca peut paraître incongru au premier abord, mais en fait non, car c'est une musique plus ou moins religieuse (orgue), or Zidane, en donnant son coup de tête, s'est messianisé : il a pris sur lui toute la responsabilité de la défaite, de même que Jésus avait pris sur lui tous les péchés de l'humanité. (Ou alors "Jésus que ma joie demeure" ? Non, trop gai.)

  • José-Mickaël le 11/12/2007 à 13h33
    Réflexion faite, je garde "Jésus que ma joie demeure" pour la sortie de Zidane. Je récapitule :

    - La scène où Materrazzi et Zidane se parlent : Toccata en ré mineur (Bach). Ca commence doucement, avec la main droite, puis la main gauche reprend le thème, puis le pédalier, et la musique s'anime. Dans le même temps, la discussion s'anime aussi. Et au moment où Zidane donne son coup de tête commence la fugue, plus rapide : les choses s'emballent. L'abitre brandit son carton au moment où la main gauche reprend le thème de la main droite tandis que celle-ci commence à jouer crescendo (difficile à décrire ça, surtout que je ne suis pas sûr d'utiliser le bon vocabulaire, mais j'ai la musique dans la tête...)

    - Un peu plus tard, Zidane quitte le terrain en passant devant le trophée. Avec "Jésus qui ma joie demeure" pour magnifier sa sortie. Zidane qui sort du terrain, c'est comme Jésus qui monte au ciel. Certes, il s'en va, mais il reste à jamais dans nos coeurs. Zidane, que ma joie demeure. Comme la musique est lente, le départ de Zidane se fait au ralenti...

  • phil le 11/12/2007 à 13h59
    Michel Audiard

    (Filmé en noir et blanc, dialogues et acteurs primant sur le reste)

    Patrick Vieira (Francis Blanche) appelle Zidane (Lino Ventura) pour lui dire que Materazzi (Bernard Blier) veut lui parler. Zidane répond "Je parle pas au con, ça les instruit". Materazzi a tout entendu, et répond : "Le jour où on mettra les putes sur orbite, ta soeur a pas fini de tourner". Zidane se retourne et s'approche en sifflotant "Fratelli d'Italia", et dés qu'il a fini, pan, il l'aligne d'un coup de tête.
    Le 4ème arbitre (Jean Lefèvre) a tout vu et appelle l'arbitre de champ (Sim) en lui disant "Tu as vu ça ? Un bourre-pif, en pleine paix !". Le 4ème arbitre gueule "Il connait pas Raoul, je vais l'éparpiller sur le stade façon puzzle". Zidane sort en disant "L'idéal quand on veut être admiré, c'est d'être mort"

  • Fleur y dîne à l'eau le 11/12/2007 à 14h53
    Version Takashi Miike :

    Zidane (Tadanobu Asano) arpente tranquillement le terrain en ramassant par terre des tétons de chèvre fraichement coupés. Soudain il tombe sur Materazzi (Riki Takeuchi), hachoir à la main et grand sourire aux lèvres. Discussion cordiale et amicale quand par un malentendu, Zidane apprend que Matrix vendait de la drogue à sa femme, qui était la mère de l'ex de son fils qui viole régulièrement sa cousine prostituée dont le maquereau n'est autre que... Matrix en personne.
    Fou de rage, Zidane lui assène un coup de tete qui lui casse quelques cotes. La pression de l'oedeme fait gonfler sa cage thoracique qui explose dans un maellstrom de vicères et de chair, pendant que le quatrième arbitre tire au lance-harpon sur Zidane.
    Le métal lui arrive dans l'oeil droit, mais ne suffit pas à l'arreter et il ramasse le cadavre de Matrix pour en arracher la colonne vertébrale et s'en servir de Morgenstern contre le quatrième arbitre.
    Le premier arbitre en profite pour lui sectionner la jambe droite avec un fil de boucher et Zidane, tombé la tete la première dans un nid de serpend, meurt noyé dans son propre sang en ricanant.

  • hoyt pollard le 11/12/2007 à 15h12
    claude Lelouch - Chabadabada épisode 3
    suite logique d'un homme et une femme et de Robert et Robert, voici : "ZZ et MM"
    ZZ (JL Trintignant) erre sur le terrain, du vague à l'âme : Partir, revenir ? pas simple... Il la croise, elle est belle : MM (Anouk Aimée). Plan large sur le public, alternance de séquences couleurs sur l'herbe verte en noir et blanc. Fondu-enchaîné sur MM, elle va parler, tout s'accélère,
    caméra sur l'épaule :
    "Dis donc mon grand, après le match une petite bouffe en famille, ça te tente ? on écoutera du Noir Désir"
    "Ah, ouais et en prenant l'avion avec Edith et Marcel aussi ? tu me prends pour un jambon de Parme ? tiens, tu l'as pas volée celle-là enfant gâté, và".
    "Misérable" lui assène, énervé Gennaro Gattuso (W.Leymergie)"je vais t'étrangler moi !"
    L'arbitre (Bernard Tapie) met sa main à la poche et lui sort l'autobiographie de Stéphane Dalmat ("Tout ça pour ça")
    "Oh, bonhomme, va te calmer en lisant cette belle histoire dans les vestiaires".
    Hasard ou coïncidence, c'est le moment précis que choisit ZZ pour s'arrêter de marcher, plan de 27 minutes sur ZZ en train de pleurer de bonheur, les bras en croix sur le terrain et séquence flash-back sur son enfance heureuse. Pendant ce temps, les uns et les autres courent à qui mieux-mieux sur la pelouse, Raymond Domenech (Aldo Maccione) profite du désordre général pour kidnapper la coupe et lance, goguenard, aux journalistes "l'aventure c'est l'aventure !"
    Et les bleus sont une nouvelle fois champions du monde...

  • Coldo3895 le 11/12/2007 à 15h20
    Version Sam Raimi (période Evil Dead)

    Zidane (Bruce Campbell) avait bien pu lancer son fameux "groovy" à la 7ème minute, mais cela n'avait pas suffi à reléguer les démons du azurronomicon dans les profondeurs des ténèbres... Cela faisait déjà près de deux heures qu'il combattait ces horreurs bestiales à coup de tronçonneuse, mais sans cesse les possédés putréfiés revenaient à l'assaut.
    Soudain, l'un d'entre eux, encore plus hideux que les autres (Ted Raimi... de toute façon, dès qu'il y a un coup à prendre c'est pour lui...), s'approche discrètement derrière son dos et l'asperge de 150 litres de liquide verdâtre et gluant en hurlant "I'll swallow your sister ! I'll swallow your sister !!!"... Zidane se retourne, empoigne son fusil à double canon scié et lance un "Swallow this !!!" en éclatant la tête de Materazzi dont l'oeil vient s'éclater sur la caméra...
    L'arbitre de champ et le 4ème arbitre (les frères Coen) s'approchent alors de Zidane et lui murmurent "Klaatu, Barata, Nikto" en lui indiquant la sortie... Zidane s'éloigne alors du terrain et, passant à côté de la Coupe Jules Rimet, ne peut s'empécher de grommeler "Hail to the King, Baby !"...

  • Coldo3895 le 11/12/2007 à 15h27
    Version Kevin Smith

    Plan fixe en noir et blanc sur Zidane et Materrazzi adossés au mur du Stade Olympique...
    Zidane n'a rien dit depuis le début du film tandis que Materrazzi se déchaine en dansant et en chantant une chanson dont le refrain semble être "fuck you motherfucker, fuck you berserker !!!".
    Au bout de 110 minutes, Zidane se tourne vers Materrazzi et, toujours silencieux, lui assène un formidable coup de boule...

  • Le P le 11/12/2007 à 15h36
    Entre l'article et les commentaires, je viens de me taper la barre de rire la plus phénoménale de 2007. Merci.

  • Fleur y dîne à l'eau le 11/12/2007 à 16h11
    Version McTiernan :

    Zidane (Bruce Willis) se réveille en sursaut sur le terrain, en sueur. Autour de lui, les joueurs courent dans tous les sens et parlent une langue différente qu'il ne comprend pas. Un terroriste berlinois (Alan Rickman) apparait soudain et tente de se faire passer pour un footballeur au milieu des autres afin de poser une bombe dans le rond central.
    Zidane se rend compte de l'action mais il revient tout juste d'une phase d'attaque, il lui faut parcourir 40 mètres en quelques secondes.
    Sur le banc de touche, Chibonda (Reginald VelJohnson) et Dhorasoo (Shane Black) l'encouragent à se surpasser, le second balance meme des blagues pour lui redonner le moral.
    Zidane se concentre, Zidane court. Zidane évite le tacle de Gattuso (Kevin Peter Hall) et se défait du tirage de maillot de Nesta (Jeremy Irons), puis se jette tete en avant et arrache avec les dents, à une seconde de l'explosion, le fil du détonnateur.
    Emporté par l'élan, il rentre de plein fouet dans la poitrine de Materazzi (Jean Réno) qui passait tranquillement par là.
    Pas d'hésitation pour l'arbitre : carton rouge. Zidane prend néanmoins le temps de danser une gigue avant de quitter le terrain.

  • phil le 11/12/2007 à 17h16
    Sanjay Leela Bansali (cinéaste de Bollywood)

    Sur le terrain Marco Materazzi (Abhishek Bachchan) croise Franck Ribéry (Aishwarya Rai) sans savoir qu'il s'agit en réalité de la soeur de Zidane (Shahrukh Jhan), déguisée, qui est rentrée sur le terrain pour le protéger des tacles italiens. Il en tombe instantanément éperdument amoureux, et ils chantent ensemble "Kaise nukhde se nazre hataau" (comment pourrais-je détourner mon regard de toi). Le terrain s'est transformé en un immense escalier recouvert d'un tapis rouge, et des pétales de roses tombent du plafond.
    Mais Gattuso (Rani Mukkherjee), en réalité la femme de Gattuso déguisée pour le surveiller, car elle est jalouse, l'a entendue. Elle/il s'approche de Zidane, et ils chantent ensemble "Dhadak dhadak", (une chanson sur la difficulté du monde), tout en dansant.
    Zidane rejoint alors Materazzi, et tous les quatre avec Gatuso et Ribery, ils entonnent "Ched Na" (ne me taquine pas) sur un terrain devenu une immense scène de théatre sur laquelle ils dansent. Dans le mouvement final, Zidane heurte Materazzi de la tête.

La revue des Cahiers du football