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Chérif Ghemmour : « Cruyff est despotique mais il a souvent raison »

On a lu Johan Cruyff, génie pop et despote, l'ouvrage commis par Chérif Ghemmour. Mais, plutôt que d'en faire une critique, on s'est entretenu avec son auteur, intarrissable sur les qualités et les défauts de celui qu'il est plus facile d'admirer que d'aimer.

Auteur : Christophe Kuchly le 2 Nov 2015

 

 

Triste hasard du calendrier, le livre Johan Cruyff, génie pop et despote est sorti presque un mois jour pour jour avant la terrible nouvelle: le Néerlandais souffre d'un cancer des poumons. Quand il l'avait rencontré au mois de juin, Chérif Ghemmour avait pourtant eu face à lui un homme semblant au top de sa forme. Se savait-il déjà diminué à l'époque? Impossible de savoir. Pour sa santé comme le reste, Johan Cruyff est un personnage mystérieux, qui n'hésite pas à réarranger les choses à sa sauce. Un joueur immensément doué devenu entraîneur à succès, mais aussi un homme impitoyable, obsédé par le contrôle et le pognon. Entretien avec l'auteur du livre.

 

 

 

 

Dans le livre, on parle beaucoup plus de sa période de joueur à l'Ajax qu'à Barcelone. Dans l'imaginaire collectif aussi, il y a une vraie différence. Pourquoi?
Ce qui a fait sa légende, c'est tout ce qui est lié à l'Ajax, un club qui a fait irruption de manière inattendue et inouïe dans le monde du foot. On parle d'une formation d'Europe du Nord, des Pays-Bas, un pays qui n'existait pas sur la carte de ce sport. C'est là qu'il est devenu populaire, qu'il portait ce maillot avec le mythique numéro quatorze. À Barcelone, il n'avait pas le droit et devait porter le numéro neuf. Et puis, quand il arrive, le Barça n'est pas une bonne équipe. On a la vision contemporaine de considérer que c'est un grand d'Espagne, mais c'est récent: entre 1960 et 1974, sa première saison, les Catalans n'ont pas gagné le championnat. Quand il signe, la mécanique de reconquête est amorcée parce que Rinus Michel est arrivé l'année précédente. Mais Cruyff seul ne pouvait faire du Barça une très grande équipe, même si le club a toujours fini sur le podium et disputé trois demi-finales européennes en cinq ans. Le bilan est globalement plutôt positif, mais les Barcelonais étaient encore dominés par le Real et l'Atlético.

 

Et son niveau personnel?
Le Barça, c'est le début de son déclin physique. Il approche de la trentaine et n'a déjà plus le double démarrage de ses jeunes années, même s'il est encore très rapide. Il faut aussi savoir que le jeu espagnol était très dur et qu'il y avait un plan anti-Cruyff qui était mis en place par tous les adversaires. Il était surveillé de très près: il y avait toujours deux mecs sur lui et, s'il passait, un troisième venait le cisailler.

 

On ne parle jamais du football total de Barcelone alors que Cruyff et Michels étaient à nouveau réunis. Le jeu était-il si différent entre les deux équipes?
Le style de jeu était similaire: c'était aussi du football total. Rinus Michels a refait du Barça un club de premier plan, mais pas une équipe aussi conquérante et forte que pouvait l'être l'Ajax quelques années plus tôt. Le football total de l'Ajax partait sur des bonnes bases: il y avait déjà une école du beau jeu, avec un centre de formation performant. Michels a pu travailler sur des idées existantes, avec de bons jeunes qu'il a pu faire évoluer pendant deux, trois, quatre ans. Barcelone n'était pas un club formateur à cette époque, il achetait des vedettes. Il n'avait pas non plus la réputation de pratiquer un football chatoyant, contrairement au Real Madrid, qui avait historiquement une tradition du beau jeu et du style depuis les années cinquante.

 

Même s'il n'a été qu'un exécuteur, Cruyff est très étroitement associé au football total. Est-ce qu'il aurait pu exister sans lui?
Il y avait besoin de lui parce qu'il faisait de sacré différences, mais un match permet de répondre à la question: l'Ajax-Bayern de 1973 en Coupe des clubs champions. Ce jour-là, Cruyff est neutralisé en marquage individuel, mais l'équipe se réinvente sans lui. C'est ce qu'on appelle le plan B: est-ce que le collectif peut s'adapter si le leader d'attaque est pris dans la nasse? Et effectivement, l'Ajax se redéploie sans lui... mais il ajoute le petit plus en faisant une passe décisive sur corner puis en marquant de la tête. On pouvait jouer de la sorte en son absence mais il valait mieux l'avoir. D'ailleurs, dès qu'il quitte Amsterdam, le club n'est plus champion et est sorti d'entrée en C1. L'Ajax aurait pu continuer sans Cruyff car tous les joueurs maîtrisaient l'interchangabilité des postes. À un moment, il a été blessé et l'équipe continuait à gagner sans lui, laissant croire à certains qu'ils pourraient se débrouiller sans lui. C'est d'ailleurs pour ça que ses partenaires ont voté contre lui au moment d'élire le capitaine, ce qui a provoqué son départ en 1973. Mais, sans lui pour faire la différence ultime dans les matches cruciaux et gagner des titres, l'histoire prouve que ça ne pouvait pas le faire. Après, en 1974, l'Ajax remporte tout de même la Supercoupe d'Europe en battant le Milan 6-0 au retour. Le système était tellement élaboré qu'il pouvait fonctionner par lui-même.

 

On revient souvent sur son échec en finale du Mondial 74. Pourtant, il n'était pas très investi en sélection et faisait souvent l'impasse. L'échec est-il si grand pour lui?
Lui affirme qu'il n'est pas affecté par cette Coupe du monde mais il est dans un déni total. C'est comme Platini avec Séville: il ne dit jamais que c'est un cauchemar mais plutôt qu'il est vachement content d'y avoir participé... C'est leur façon de digérer un échec de manière à ce que ça les fasse moins souffrir. Cruyff a constamment dit que les Pays-Bas avaient fait un grand Mondial, laissant beaucoup de grand souvenirs, et que ce n'était pas grave s'il y avait eu cette défaite en finale. Ce n'est pas vrai. Évidemment qu'il aurait voulu lever la coupe. Par moments, il fait croire que ce sont les Pays-Bas qui ont gagné, invoquant une note artistique plutôt que la note réelle, qui sanctionne une victoire de l'Allemagne 2-1. Et, quelque part, ce n'est pas faux: on a oublié les matches allemands mais pas ceux des Hollandais. On se souvient de leur look, de leur jeu, de leur maillot et cette marée orange dans les tribunes. C'est un déni assez étayé, qui repose sur les belles images laissées, mais il va trop loin. Comme je le dis dans le livre, je pense que si Cruyff avait été plus assidu auparavant et avait au moins permis à son pays de disputer la Coupe du monde 1970, il y aurait eu ce surplus d'expérience nécessaire pour gagner.

 

Ses attitudes dictatoriales, notamment avec ses partenaires et entraîneurs, lui donnent l'image d'un homme un peu barjot. Que penser de ce côté excessif, despotique comme dit dans le titre du livre?
C'est le propre des génies: ils n'ont pas de limite et sont toujours dans la démesure. Ils bousculent tout parce qu'ils savent qu'ils ont raison. Et Cruyff est comme ça: il est despotique mais il a souvent raison. Un imposteur à l'ego surdimensionné finirait forcément par se prendre des claques et ce serait fini. Lui, les cinq premières fois, il aura raison. Il se trompera la sixième et aura à nouveau raison la septième. Ce sont des gens qui n'ont pas de limites, même dans l'appât du gain. Cruyff n'en a jamais assez et ouvre constamment sa gueule, c'est pour ça que je le compare au rock anglais. Les Beatles et surtout les Rolling Stones étaient constamment dans la démesure. Ils prenaient des drogues et le faisaient savoir, peu importe s'ils risquaient vingt ans de prison. Ce sont des gens qui repoussent les limites mais ne le font pas parce qu'ils sont barjots: ils sont d'abord talentueux et ensuite un peu barges parce qu'ils sont créatifs. Leur art et leur inventivité est le moteur de leur vie et c'est pour ça qu'ils réussissent. Cruyff, dès qu'il est môme, il sait qu'il a du talent.

 

Est-ce qu'on peut le qualifier de machiavélique dans son intelligence mais aussi son côté impitoyable?
Dans le sens stratégie sportive et militaire oui, mais pas dans les rapports humains. Ce n'est pas un mec très fin, il ne calcule pas trop. Chez Machiavel, il y a une part de manœuvre et d'évaluation des rapports de force. Lui ne calculait rien parce qu'il était le boss. Chez lui, dans l'expression "force de persuasion", le mot clé c'est force, pas persuasion.

 

 

 

 

Étonnamment, alors qu'il est complètement mégalo, il ne s'est pas mis dans son XI de tous les temps et voté qu'en quatrième position pour joueur du siècle France Football. Une posture ou une vraie sincérité?
Les grands footballeurs, ceux qui appartiennent à cette "super caste", peuvent avoir des accès de modestie une fois qu'ils y touchent. Ils savent qu'ils ont laissé une trace et ont quelque chose que les autres n'ont pas. Ils sont entre guillemets rassurés sur leur talent, leur réussite et leur reconnaissance et peuvent lâcher de leur superbe. Messi et Ronaldo, qui sont à fond dans le truc, ne vont jamais faire un compliment envers l'autre. Parce qu'ils ne sont pas encore tout à fait entrés dans la caste, ils n'ont pas achevé leur oeuvre suprême en gagnant le Mondial par exemple. Messi n'est pas loin, Ronaldo pas encore. Mais ils sont en activité, ils sont la tête dedans. Ceux qui sont tout en haut, une fois rassasiés, ils peuvent laisser des miettes. Et puis Cruyff est très cérébral, il ne ment pas sur la valeur des autres et sait se juger. Il est très analytique et repère chez les autres les qualités que lui n'a pas. Par exemple, chez Pelé, il admire le jeu de tête. Il y a une vraie part de sincérité.

 

Comment un perfectionniste comme lui, une fois devenu coach, a-t-il pu favoriser sa famille, son fils Jordi et son gendre Jesus Angoy?
C'est une bonne question... Le gendre, c'était clairement du n'importe quoi parce qu'il était vraiment mauvais et ça se voyait. À mon avis, c'est vraiment une erreur de sa part, il a cru pouvoir se le permettre car il pensait être le roi de Barcelone. C'est un accès de faiblesse, un abus de position dominante si l'on peut dire. C'est un peu idiot et ça lui a coûté cher sur la distance. Le cas de Jordi est un peu moins évident. À la base, c'est un bon joueur, même si ce n'est pas un très bon. Il a estimé que son fils pouvait jouer en équipe première au Barça. Il ne faut pas oublier qu'il a été appelé en sélection et tenait la route à l'Euro 96. Et je ne pense pas que Hiddink l'ait pris pour faire plaisir à Johan.

 

Viré par Barcelone après une baisse des résultats, il n'a plus jamais entraîné. À quel moment a-t-il commencé à être dépassé par le jeu?
Il a commencé à lâcher à cause d'un contexte particulier, il était en conflit avec le président Nunez et s'est mis en difficulté. Il avait une pression terrible et a perdu le fil de son boulot d'entraîneur. Mais, d'un autre côté, il avait la tête dans le guidon à vouloir composer la meilleure équipe possible. Après la finale de Ligue des champions perdue contre Milan en 1994 (4-0), il a vu s'en aller les joueurs qui faisaient la différence: Zubizarreta, Laudrup, Stoichkov, Romario. Il n'a pas compris qu'il avait besoin de ces gens-là. Il a su prendre ces joueurs comme ils sont et les faire monter mais ça a fini par clasher à cause du caractère de tout le monde. Même Laudrup, on croit que c'est un taiseux mais c'est faux, il a une grosse personnalité. Les conflits minaient son effectif et ont provoqué des départs, ce qui a joué dans le fait qu'il perde la main en tant que coach. Il est resté trop longtemps. Trois ans aujourd'hui ça use, alors lui qui a tenu huit ans... On peut deviner que les deux dernières années étaient too much, même s'il faut relativiser car les résultats n'étaient pas nuls. Il aurait dû faire un break, il s'en est rendu compte quand il a été viré du jour au lendemain. Il a été humilié mais a réalisé qu'il s'était entêté à rester entraîneur du Barça alors qu'il avait fait le tour et que c'était également bien de ne pas bosser.

 

Aurait-il encore les compétences pour entraîner à l'heure actuelle?
Je ne pense pas qu'il soit largué, il suit toujours le football et n'est jamais déconnecté. Il regarde beaucoup de matches donc il connaît l'actualité et être confronté aux réalités du terrain l'aurait vite remis à niveau. Il avait déjà eu des soucis de santé et savait que ce n'était peut-être pas sage de reprendre un poste, mais je suis certain qu'il aurait encore été un super entraîneur. Un paramètre aurait cependant pu lui échapper: les conséquences de l'arrêt Bosman. Il a connu l'époque où il y avait trois étrangers au maximum et des réalités économiques qui fluctuaient. Là, il aurait fallu trouver composer une équipe, lui qui voulait absolument s'appuyer sur la Masia. Est-ce qu'il aurait été en mesure de bien maîtriser le paramètre du nombre d'étrangers illimité et de l'argent? Il aurait sans doute pu aller chercher des bons joueurs pas cher parce qu'il a le coup d'œil, ça aurait été intéressant de le voir sur un banc au milieu des années 2000.

 

Est-ce que Cruyff est l'homme le plus important de l'histoire du foot?
Pour moi, c'est le plus grand parce qu'il a trois dimensions. Déjà, il fait partie des sept-huit joueurs d'exception. Ensuite, il a également été un entraîneur d'exception, qui a révolutionné le football espagnol. Quand il est arrivé, c'était un jeu rugueux et dur, pas créatif et intimidant physiquement. Il est resté huit ans et a pu mener à bien son œuvre. La méthode n'était pas vraiment nouvelle puisqu'il reprenait les préceptes de Michels: pressing haut, occupation du terrain, jeu technique, possession, l'envie de toujours se porter vers l'attaque et de jouer sur toute la largeur du terrain, la densité dans la surface... Il a créé le poste de meneur reculé avec Guardiola, qui a été repris ensuite au Real avec Redondo notamment. Il a eu un apport tactique indéniable. Et enfin, c'est l'inspirateur du football espagnol moderne. Les succès du Barça, les deux Euro et la Coupe du monde de l'Espagne, il y a une influence indéniable de Cruyff. Quand on voit six ou sept joueurs de Barcelone en sélection à l'époque, ce n'est pas un hasard. Le Barça, c'est son œuvre et Guardiola a toujours revendiqué son héritage cruyffien, même s'il a perfectionné le style de la Dream Team en ajoutant une possession plus intense et une meilleure assise défensive. Je ne vois pas qui d'autre a été autant impliqué dans tous les aspects du jeu. Pelé aurait peut-être fait un super entraîneur mais il ne l'a jamais été... Généralement, les super cracks qui se retrouvent coach n'arrivent pas à se mettre au niveau de leurs joueurs. Pour eux, c'est évident de faire des transversales de soixante mètres sans regarder. Sauf que non, ce n'est pas facile. Alors ils s'énervent et méprisent leur effectif.

 

Comment décrire Cruyff à quelqu'un ne suivant pas du tout le football?
Cruyff, c'est la grâce à l'état pur. Je ne connais pas joueur plus élégant dans ses course et ses gestes. C'est quelque chose qu'on retrouve chez Zidane à certains moments ou chez Rivaldo, une grâce féline qui donne l'impression de courir sur des coussins d'air, presque en lévitation. C'est le genre de trucs que les amoureux du foot repèrent de suite mais ceux qui n'y connaissent rien vont aussi s'en rendre compte. Sur les images, les gens vont très vite voir le brun qui a souvent le ballon et porte le numéro quatorze, même s'ils ne connaissent pas son nom. C'est cette grâce qui fait qu'on le repère de suite et il y a une part de mystère car on ne sait pas d'où ça vient. On n'est pas étonné quand ça vient d'un Socrates ou Zico, d'autres joueurs gracieux: ça paraît évident car ils viennent du pays du foot. C'est le Brésil, la samba, ils ont des corps pour danser. Là, c'est un Hollandais cheveux au vent, au regard d'aigle fixé droit devant, qui joue sans regarder le ballon. On retrouve cette grâce dans sa photogénie: sur n'importe quelle photo, même floue ou moche, il dégage quelque chose, un peu comme Marilyn Monroe. Une aura, un charisme. Il y a aussi un magnétisme chez Pelé et d'autres mais pas ce côté charismatique de star de cinéma. C'est aussi pour ça que le nom Cruyff est resté si marquant.

 

Réactions

  • michelidalgo le 02/11/2015 à 10h17
    Merci pour cet entretien, qui en dit déjà beaucoup sur Cruijff (oui, j'aime bien l'orthographe originale en /ij/). Mais lisez le livre !

  • leo le 02/11/2015 à 11h01
    Merci pour l'entretien de celui qui est, aussi à mes yeux, le personnage le plus important de l'histoire du football, au moins de son histoire moderne.

    Deux remarques cependant : c'est Luis Milla, avant Guardiola, qui est le premier "meneur reculé" de Cruyff au Barça, c'est lui le premier de la lignée des "4" du Barça.

    Quant à la révolution du "jeu" en Espagne, il faut rendre à Franco euh à César ce qui lui appartient : elle commence un peu avant l'arrivée de Cruyff au Barça avec la Quinta del Buitre qui enflamme les stades en Espagne et montre qu'on peut gagner en jouant bien avec des petits jeunes habiles. Cruyff et le Barça la porteront à son paroxysme et cette influence se fait encore sentir aujourd'hui.

  • Ba Zenga le 02/11/2015 à 12h27
    Super interview, merci. Faut vraiment que je lise ce bouquin!

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