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CAN 2015 : Les Arabes tricoteurs pouvaient-ils battre les Noirs costauds ?

Se défendant de produire un discours raciste et prétextant de se limiter aux faits, rien qu’aux faits, l’auteur nous explique pourquoi les Arabes en général et l’Algérie en particulier ont perdu la CAN.

Auteur : Billy Pagnol le 20 Fev 2015

 

 

Billy Pagnol est un personnage fictif qui prétend dénoncer les stéréotypes à sa manière, en raisonnant par l'absurde. Il ne faut surtout pas le prendre au premier degré.


* * *

 

La CAN est terminée. Elle a opposé, comme d’habitude, les Arabes aux Noirs, et a vu triompher les Noirs costauds entraînés par un sorcier blanc costaud, alors que les tricoteurs fennecs coachés par un Blanc fragile étaient favoris. Est-ce parce que les Arabes sont in fine moins tricoteurs que les Noirs sont costauds? En tout cas, les Arabes ont joué comme des Arabes: en tricotant, et ils ont perdu. Ils n’avaient de toute façon pas la possibilité de jouer autrement, car ils sont Arabes. Mais ce tragique destin n’était-il pas ce qui pouvait aussi les faire gagner?

 

 

 

 


Le football arabe

Il y a une cause bien identifiée au style de jeu des Arabes: ils sont tricoteurs parce qu’ils sont techniques et maigres. Très jeune, l’Arabe affamé et technique prend conscience d’un pouvoir singulier: celui de pouvoir faire plus de choses s’il garde le ballon longtemps entre ses mikados. Alors que le joueur limité techniquement doit s’en débarrasser rapidement, le technicien peut prolonger le plaisir de garder la balle au pied et de la tripoter; onanisme symbolique où l’adversaire impuissant endosse le rôle du fantasme, et tant pis s’il y a éjaculation précoce.


Par pudeur ou par analogie, on a pris l’habitude de parler de "tricotage". Beaucoup d’Arabes se sont d’ailleurs vu refuser les centres de formation parce qu’ils étaient même tombés dans la tricot-tillomanie. De manière plus ou moins prononcée, mais immanquablement, l’Arabe devient un joueur qui en fait trop, parce qu’il perd l’habitude de se demander s’il ne serait pas objectivement préférable de faire la passe après un premier crochet dégingandé.


Il n’est pas interdit d’inverser le rapport de causalité: on pense naturellement qu’un joueur technique va avoir tendance à en faire trop, mais… Et si, au contraire, c’étaient les joueurs qui avaient le tempérament à en faire trop qui devenaient, par voie de conséquence, très techniques pour parvenir à leurs narcissiques fins? Cristiano Ronaldo ne serait alors pas tant un joueur très technique, qu’un Arabe qui en fait vraiment trop. En définitive, on peut parler de relation dynamique, de cercle vicieux: plus on est technique, plus on en fait trop, et plus on en fait trop plus on est technique. La loi est commutative.

 


Pourquoi en va-t-il ainsi ?

Remontons encore dans la liste des causes: maigres, OK, mais pourquoi les Arabes sont-ils tous techniques? La question pourra dérouter, tellement l’axiome va de soi, et il est vrai que l’on ne peut proposer qu’une hypothèse pour le fonder en raison – celle-ci s’appuyant tout de même sur la rigoureuse théorie des climats.


L’expérience montre que les pays chauds fabriquent manifestement beaucoup de joueurs qui tricotent. C’est un fait. La cause? Eh bien étant donné qu’il fait chaud et qu’on est pauvre, on est tout le temps dehors et on joue au foot n’importe où (dans les souks, dès qu’on tombe sur une oasis, sur les terrains vagues et défoncés qui bordent les Clubs Med, ou pour l’Arabe en France, une cage d’escalier, une rame de RER...). De plus, par pauvreté ou esprit de liberté, on est démunis de chaussure. En guise de ballon, on a une pierre, ou un sabot de chameau. Ainsi, développer une technique fine est la condition à la fois nécessaire et suffisante pour s’amuser un peu.


En Arabie, une sélection naturelle n’autorise que les joueurs techniques à continuer à aimer le foot au-delà du quatorzième anniversaire. Les autres ne font plus aucun sport, car les Arabes n’aiment que le foot. Ils occupent alors leur temps à voler le pain au chocolat des Français ou le pétrole des Américains, parfois les deux en même temps en étant chauffeurs de taxi.


A contrario, les conditions climatiques des pays froids, au nord de la Méditerranée, exigent la pratique en club, où les qualités athlétiques sont immédiatement plébiscitées (et avec elles, les Noirs). Si parfois on se risque à jouer dehors pour s’amuser, c’est sous la pluie et/ou dans la boue, où le physique est roi une nouvelle fois. Et si on essaie d’être technique, on prend des gros tacles: tricoter est sanctionné sévèrement (l’unique tricoteur survivant en Premier League, comme par hasard, est l’Arabe Eden Hazard).

 


Pourquoi les Arabes ont-ils perdu la CAN ?

Les solutions pour que le football arabe remporte la CAN sont claires et distinctes. Il faut que soient remplies au moins deux conditions sur les trois que voici.


- Il faut pouvoir compter sur l’incapacité naturelle des équipes de Noirs à développer le moindre sens tactique. Mais grâce aux entraîneurs blancs, les Noirs pallient généralement ce problème.


- Il faut que l’équipe d’Arabes soit au moins aussi technique que celle des Noirs est costaude. Le dénominateur commun pour mettre sur la balance technique et physique est la quantité d’énergie produite par chacune de ces aptitudes. Pour la technique, l’énergie est le rapport entre la vitesse d’exécution des mouvements du corps et la masse du joueur: E = n/m. Pour le physique, le rapport est logiquement l’inverse: E = m/n. Si la quantité E(t), l’énergie technique des Arabes, est proche de E(p), l’énergie physique des Noirs, alors la victoire se décide généralement aux penalties.


- Il faut que les Arabes arrivent à trouver trois ou quatre joueurs moins tricoteurs pour jouer derrière et dégager en touche au lieu de tenter des petits ponts en position de dernier défenseur.


Cette année, les trois conditions ont fait défaut. Si l’article a été lu attentivement, le lecteur aura déduit tout seul qu’il aurait fallu que la génération d’Arabes qui s’est présentée cette année face aux Noirs grandisse sous un climat bien chaud, mais pas trop non plus (pour préserver l’apparition de quelques Arabes moins tricoteurs et moins séchés par le soleil); en même temps, cela aurait agi sur le deuxième des trois critères, qui repassait probablement à l’avantage des Noirs... qui ont en outre recruté le fin tacticien qui avait terminé premier du classement des relégables l’an dernier. C’est malheureusement là toutes les difficultés pour les Arabes de remporter la CAN. Mais surtout un grand bravo aux Noirs de la Côte d’Ivoire, costauds jusque dans la tête, qui sont enfin entrés dans l’histoire!

 

Réactions

  • Mandandamadeus le 20/02/2015 à 13h37
    Si les goals noirs profitaient de leur adolescence pour voler des mobylettes, ils travailleraient sans doute davantage leur adresse. Mais bon, comme ils savent déjà courir vite, je suppose que c'est la raison pour laquelle ils s'en préviennent.

  • Nadine Zamorano le 20/02/2015 à 13h40
    Il me tarde de lire l'article d'Oliver Kay sur l'incroyable dérive raciste des Cahiers

  • Raspou le 20/02/2015 à 14h29
    Très drôle, espérons que ce soit le début d'une série (j'imagine comme ça un Norvège-Roumanie ou un Japon-USA).

    Bravo!

  • Tonton Danijel le 20/02/2015 à 14h42
    Un peu déçu de cet article.

    C'est vrai, quoi, on parle de la specifité du foot arabe, et on oublie de dire qu'ils volent les matchs.

    Vivement la première défaite de la France à domicile contre l'Algérie sur une grossière simulation du traître à la patrie Sofiane Feghouli pour que "L'Equipe" puisse titrer: "La France volée par des Arabes"

  • le 20/02/2015 à 15h27
    Talal El-Karkouri likes pas trop this.

  • visant le 20/02/2015 à 15h45
    Article inabouti: rien sur la nonchalance des joueurs noirs.

  • Kara Bourré le 20/02/2015 à 16h00
    Un article qui fait plaisir.
    Enfin quelqu'un ose dire tout haut ce que les autres pensent tout bas.
    Halte à la bienpensance et l'esprit bobo parisien.

    Un poil déçu cependant de ne voir aucune explication sur l'endurance des joueurs africain corrélées aux statistiques de vols au sein de ces communautés.

    Mais ceci n'est, j'espère, que le début d'une longue série dénonciations salvatrices.

    Monsieur Pagnol, chapeau bas.

  • Dandy le 20/02/2015 à 17h13
    Je voulais bien dire 'il ne me semble PAS qu'il aie des origines maghrebines'.

    Jawad Zaïri approves this article.

    HBA too.

  • Christ en Gourcuff le 20/02/2015 à 17h17
    Moi j'ai hate de lire l'article dans lequel Billy nous expliquer comment les Chinois vont copier le style de jeu des Allemands chers à Kara pour gagner la Coupe du Monde.

  • sehwag le 21/02/2015 à 08h57
    Merci, ça m'a rappelé ma grand mère qui nous expliquait que les noirs couraient vite parce qu'ils devaient souvent échapper aux lions dans la savane.

La revue des Cahiers du football