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Bleus 2010: comment être plus mal barré?

L'équipe de France aborde son année de Coupe du monde avec toutes les chances de la rater. Faut-il croire aux miracles (ou au football) pour la voir belle en Afrique du Sud?
Auteur : Jérôme Latta le 8 Fev 2010

 

Il est presque de tradition, sur les Cahiers, d'adopter envers l'équipe de France une attitude de supporters, voire d'amoureux – en tout cas de se placer à l'opposé des Cassandre qui perpétuent une autre tradition, celle du défaitisme et de l'autodénigrement, héritage pesant des années de défaites glorieuses (lire "Adieux les romantiques" ci-dessous). On ne parlera toutefois pas de ligne éditoriale, ni de posture consistant à prendre un parti systématiquement opposé à la doxa du jour, puisqu'il nous semble, à chaque fois, juger sur pièces. (1).
Or, en ce début d'année 2010, il est devenu difficile de se prévaloir d'un solide optimisme et de la moindre candeur, même après avoir laissé passer quelques semaines après la cuisante qualification face à l'Irlande afin de tenter de pondérer les (dramatiques) impressions du moment. Impressions qui ont d'autant moins de chances de s'effacer que la ligne droite nous séparant de la phase finale... est quasiment vide, à l'exception du France-Espagne de mars, seul rendez-vous avant le regroupement et les ultimes rencontres de préparation (2).

plantage_bleus_2.jpg


Coup de barrage
Il est peut-être discutable d'accorder une importance excessive aux enseignements livrés par la double confrontation contre l'Irlande, mais d'une part, les conditions scabreuses de la qualification auront nécessairement des conséquences et, d'autre part, cette double confrontation constituait un test majeur, à ce moment du parcours de cette équipe de France. Car auparavant, en dépit de contre-performances en bonne partie dues à un manque de réussite extraordinaire et noircies par le ban et l'arrière-ban des commentateurs professionnels, elle avait montré au cours de sa campagne des éliminatoires les signes d'une progression et d'un potentiel, et avait trouvé – en dépit des blessures et de l'absence de solution durable pour la charnière défensive – une stabilité dans son organisation en 4-2-3-1 et une cohérence dans son jeu dont témoignèrent de nombreuses phases parfaitement maîtrisées (lire "Quatuor massif").
Il s'agissait donc, à Croke Park et au Stade de France, de consolider ces acquis, de montrer que l'équipe avait l'étoffe de la haute compétition, de lui donner un moment fort de nature à souder les ambitions, et enfin de tirer un trait sur une période qualificative extrêmement pénible afin d'aborder la Coupe du monde avec un esprit neuf.


Le plein de défiance
L'échec a été massif. Timorés, tétanisés, en faillite technique et tactique, individuelle et collective, les Tricolores n'avaient en rien mérité leur qualification avant même le coup de main de Thierry Henry. Non seulement il n'y a rien à construire sur cette victoire-là, mais elle va peser lourdement pour la suite. D'abord parce qu'elle semble justifier les doutes quant à leur qualité réelle et leur capacité à bien figurer en Afrique du Sud, lestés d'un tel déficit de confiance. Ensuite parce ses circonstances les affligent d'un handicap symbolique: l'équipe de France risque de traîner la main de Thierry Henry en Afrique du Sud comme un boulet. Moins que le sentiment éventuel de culpabilité ou d'usurpation que pourraient ressentir les joueurs, c'est le rappel qu'on peut prévoir incessant, par les médias, des circonstances de leur qualification qui va ajouter une pression négative sur eux. Ils évolueront dans une sélection largement honnie à travers le monde, dont l'élimination sera anticipée comme une justice tardive. Bon courage.
En France, cette qualification a quelque peu écœuré une frange (probablement minoritaire) des amateurs de football. Surtout, on constate à quel point l'équipe de France peut y alimenter la chronique sans jouer aucun match. Les polémiques se succèdent à un rythme effréné: sur les primes de qualification, sur le maintien du sélectionneur, sur la désignation de son successeur, sur la nomination d'un "manager général" (3), sur la compétence de Jean-Pierre Escalettes, etc. Tout un environnement se construit, dans des proportions inédites, en défaveur des Bleus.

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Paris hasardeux
Et que dire du sélectionneur, placé dans une situation aussi intenable que prévu du fait d'une reconduction jamais assumée et d'une vindicte générale qui lui promettait de subir toutes tempêtes? (lire "Le choix et les embarras") En toute logique, l'équipe de France est devenue ingouvernable, avec un sol miné sous les pieds d'un Domenech qui a géré la situation avec toute la délicatesse qu'on lui connaît. La théorie du parapluie ne tient pas deux secondes devant le constat que l'ambiance délétère autour de lui ne protège pas la sélection. Non seulement il a donné l'impression de devoir désormais s'affairer davantage à la sauvegarde de son poste qu'à la construction d'une équipe, mais dernièrement, il a paru abandonner ses prérogatives dans une sorte de pacte avec "ses" joueurs – ceux avec lesquels il a survécu. Non sans paradoxes, à l'image de certains d'entre eux: Thierry Henry, capitaine vieillissant qui aurait "allumé" Domenech en interne avant d'aller le sauver au journal télévisé de TF1 (lire "Quatre vérité et un enterrement" et "Henry, la position de force"), ou Nicolas Anelka, étoile intermittente qui respecte parfois les consignes.
L'opération avait marché avec les cadres de 2006, mais le casting n'est plus le même. De quelle marge  le sélectionneur dispose-t-il encore pour imposer d'éventuels choix difficiles? Et sans aborder ici la question un peu fumeuse de la valeur théorique des joueurs (4), le pari de l'amalgame entre sénateurs et jeunes choux semble hasardeux dans ces conditions, tant le projet semble manquer d'énergie positive et tant on peine à voir la continuité avec 2006, les leçons tirées de 2008 et la ligne directrice pour l'avenir.


Un champ de mines
On veut bien croire, pour l'avoir constaté par le passé, qu'un groupe se soude dans l'adversité. Mais cette fois, l'hostilité semble atteindre une ampleur inédite. Bien sûr, les intérêts économiques des diffuseurs et des autres médias rappelleront ce petit monde à plus de bienveillance et les inciteront à moins arroser le marronnier du "divorce entre l'équipe de France et son public". Mais plus encore que par le passé, le banc des accusés et l'échafaud sont montés à l'avance, les jurys déjà constitués avec une pléthore de procureurs parmi lesquels figurent certains acharnés pesant de tout leur poids médiatique. On va tirer à vue, avec une tolérance nulle et une folle envie de dépecer le gibier.
Alors, au sein de cet effectif dont on dit qu'il est déséquilibré par l'individualisme ou les conflits de génération, devant un sélectionneur fragilisé, il va être difficile de résister à la tentation de rompre la solidarité à la première contrariété. L'équipe de France n'a jamais semblé aussi proche d'imiter ces sélections auxquelles les internationaux accordent une importance limitée et dont ils gâchent le potentiel, perdant cet esprit rare qui avait donné, bon an mal an, un fil conducteur à ses années 2000.


Y croire quand même
Cette exceptionnelle accumulation de facteurs négatifs ne doit pas faire oublier la nature du football, et donc la possibilité que ce sort contraire s'inverse complètement en juin prochain. Un Ribéry frais et bien disposé peut changer beaucoup de choses, un enchaînement de "détails" favorables peut lancer les Bleus sur une trajectoire vertueuse, une volonté de rachat peut les faire se transcender, une alchimie providentielle peut permettre à chacun d'exprimer tout son potentiel...
Le rendez-vous à double tranchant du 3 mars face à l'Espagne offre une belle mais délicate occasion de dissiper le malaise actuel et de retourner la tendance. Il faudra qu'il se passe quelque chose ce soir-là à Saint-Denis, quelque chose qui n'a pas eu lieu le 18 novembre dernier et qui permettrait à l'équipe de France de renouer le fil de son destin, si elle en a un. C'est aussi dans cet espoir qu'on a épanché un accès de pessimisme en se livrant à un exercice de tableau noir. Avec cette équipe, il s'agit bien d'exorciser.



(1) En 1998 comme en 2006, par exemple, le simple examen des matches (amicaux ou de qualification, et de préparation) nous faisait conclure que le catastrophisme de la presse spécialisée tenait du délire collectif, quand ce n'était pas d'une malveillance très ordinaire consistant à miser sur la défaite. A contrario, en 2002, nous avions (comme d'autres) mis en exergue des doutes émergents à la veille de la Coupe du monde asiatique (lire "Menaces sur les Bleus"). Peut-être avons, au contraire, péché par manque de lucidité en 2004 et 2008, ne percevant pas un mal profond, diagnostiqué – mais a posteriori – sous la forme de la déliquescence de l'esprit d'un groupe miné par les tensions. Mais même avec le recul, on continue à penser que le parcours des Bleus lors de ces deux Euro aurait pu basculer à la faveur de circonstances un peu favorables, et faire oublier des dissensions redevenues anecdotiques. Inversement, les épopées de 1998, 2000 et 2006 n'ont tenu qu'à un ou deux fils.
(2) France-Costa Rica le 26 mai à Lens, Tunisie-France le 30 mai 2010 à Radès et France-Chine le 4 ou 5 juin à La Réunion (sous réserve).
(3) Qui constitue une énième tentative du football professionnel pour reprendre la main sur la sélection, aux dépens de la fédération.
(4) Difficile de trancher entre ceux qui estiment que les internationaux français évoluant dans les clubs les plus huppés, la sélection dispose d'un effectif de très haut niveau, et ceux qui trouvent qu'il est très largement surestimé et manque cruellement d'expérience. La Coupe du monde s'en chargera.


Adieux les romantiques
La mythologie du football français, qui implique le mélange d’une mesure d'autosatisfaction et d’une autre d’autodénigrement, nous met traditionnellement dans la position des nobles vaincus (1958, 1982 1986, 2006), des glorieux vainqueurs (1984, 1998, 2000) ou des perdants honteux ayant démérité de leurs homologues des autres millésimes cités (1992, 1993, 2002, 2004, 2008). Mais quoi qu'il arrive, l'image que se donne le football français, c'est celui de l'intelligence de jeu, des grands numéros dix, des victoires méritées et des défaites injustes. Notre martyrologie est ainsi pleine de tragédies (Glasgow, Bari, Séville, Berlin...) imputées à la malchance et/ou à la vilénie de l'adversaire – beaucoup plus rarement aux nôtres (France-Bulgarie). De ce victimisme-chauvinisme, il résultait évidemment un certain confort moral, en plus de l'attachement un peu complaisant à l'idée que l'équipe de France n'avait jamais usurpé ses victoires majeures. D'une chistera parfaite, Thierry Henry a fauché cette image et l'a couchée sur le gazon du Stade de France, où elle repose désormais.

Réactions

  • Hydresec le 08/02/2010 à 23h46
    "J'ai connu le niveau de la fin des années 1980. C'était aussi affligeant que France-Irlande ou France-Lituanie mais pas plus. À cette époque je continuais à espérer pour l'équipe de France, à être stressé avant un match, à les soutenir, etc. Tiens, pourquoi l'équipe de France a continué à être mon équipe à l'époque et plus maintenant ? Peut-être que la mauvaise période a été trop courte (deux ans) ? Peut-être que l'exigence n'était pas la même car nous n'avions pas de joueurs de niveau international (à part Papin) ?"

    --> Je ne rebondis pas sur ta baisse de motivation à supporter l'EdF, ça ne se discute effectivement pas. Je réagissais plutôt contre cette espèce de chantage étrange (et personnel, c'est OK) selon lequel on soutient "son" (ou "ses") équipe nationale en fonction de la qualité de jeu produit. Les stades allemands sonnent rarement le vide lorsque la Mannschaft y évolue, et pourtant, les occasions de se régaler devant le jeu de nos cousins germains ne sont pas légion.

    En revanche, je ne peux pas te laisser dire que le jeu des Bleus à la fin des 80's était aussi affligeant qu'aujourd'hui. C'était VRAIMENT pire. Luc Fargeon faisait figure de sauveur alors que Monsieur s'était fait prier parce qu'il hésitait à rejoindre la sélection helvète. Je ne vais pas citer d'autres noms, ou alors un seul : Luc Sonor.
    Ok, il y avait déjà Canto et Boli à leurs débuts mais c'était bien insuffisant. Platini prend la fuite juste avant le très pénible Norvège-France de juin 1987. Il me semble encore le voir tout morfondu dans les tribunes.

    Et puis ça a duré plus de deux ans : dès la rentrée qui a suivi le mundial 86, et une défaite 2-0 contre la Suisse. Après, ce fut l'horreur (toutes proportions gardées) jusqu'aux éliminatoires de l'euro 92 débutés en 91 donc.

    Moi je compte 5 ans. Dont je double la force du ressenti comme le vent en période hivernale, parce que cette période correspondait à la fin de mes années collège/ début des années lycée, époque généralement inoubliable en termes d'enthousiasmes débridés. Sauf que là, non. Et je ne pense pas revivre désormais de CdM plus tristes que celle de 1990 (qui, en plus, fut d'une intense mochitude, à l'exception des géniales prestations de Michel Preud'homme).

    Je ne sais pas pour toi, mais je pensais à l'époque que jamais les Bleus ne retrouveraient un niveau comme celui de 82 à 86. J'étais jeune, c'est vrai. Mais la traversée du désert a duré presque 10 ans, juqu'au prometteur - et frustrant - euro 96.

    Donc, OK, l'euro 2008 a été pathétique, les qualifs pour 2010 à hurler, et je suis sans doute moins dévoré d'angoisse à chaque rencontre capitale qui se passe mal (j'ai vécu la prolongation d'Irlande-France devant l'ordi après avoir éteint la téloche...).
    Mais le beau jeu des Bleus, je m'en fiche royalement : tant mieux s'il est là mais ça n'a jamais fait gagner un titre - recomptons les étoiles sur les maillots allemands et italiens pour vérifier.

  • Hydresec le 08/02/2010 à 23h48
    C'est Philippe Fargeon.
    Et je répondais à José-Mickaël.

  • El mallorquin le 09/02/2010 à 00h02
    Pour être clair, je supporte le beau jeu d'un côté (l'espagne donc si elle tient son statut, et d'autres), Argentine et Brésil de l'autre. Ah la la, faut tout vous préciser.

  • El mallorquin le 09/02/2010 à 00h13
    Et puis concrètement, supporter aveuglément l'argentine et le brésil, c'est plus comme aimer avant de les voir des nouveaux Bergman ou Almodovar, pas du Bruckheimer ou du Peter Jackson.

  • Hurst Blind & Fae le 09/02/2010 à 09h06
    Kevin Bergman et José Luis Almodovar, ceux qui réalisent des films de zombies?
    Entre les bouchers argentins et les bétonneurs brésiliens j'ai du mal à voir l'art et l'essai.

  • José-Mickaël le 09/02/2010 à 10h46
    Hydresec
    lundi 8 février 2010 - 23h46
    > selon lequel on soutient "son" (ou "ses") équipe nationale en fonction de la qualité de jeu produit.

    Sans vouloir parler pour les autres, je crois que la qualité de jeu n'est pas la seule raison.

    Pour ma part, il y a aussi les valeurs. Quand tout le monde (entraîneur, joueurs, président) se réjouit d'une victoire "injuste", ça me gêne. Je ne sais pas comment on réagit les Lisboètes après la main de Vata, ou les Ouest-Allemands après Séville 1982, mais je les aurais bien imaginé faisant profil bas : « On est en finale, mais on reviens de loin, il y a pas de quoi pavoiser ». Ça se trouve non, ça se trouve Schumacher a chanté « Et ils sont où les petits Français » dans les vestiaires. Je serais allemand, ça m'aurait choqué.

    Bon, c'est un exemple, mais c'est pour dire qu'il y a plein de petits détails qui s'accumulent pour justifier le désamour de l'équipe de France (les joueurs qui descendent du bus en snobant les supporters, qui ne se donnent pas à fond semble-t-il, l'équipe de France qui se cloître dans une forteresse, les interviews avec panneau publicitaire et langue de bois obligatoire, etc. ==> ce ne sont pas mes valeurs).

    -----
    > Et puis ça a duré plus de deux ans [...]
    > Moi je compte 5 ans.

    Pas plus de 3 ans puisque cette période s'est terminée avec le Suède-France de l'été 1989. Après 1989 on a très bien fini les éliminatoires et le redressement a été rapide.

  • El mallorquin le 09/02/2010 à 11h45
    Hurst Blind & Fae
    mardi 9 février 2010 - 09h06
    Kevin Bergman et José Luis Almodovar, ceux qui réalisent des films de zombies?
    Entre les bouchers argentins et les bétonneurs brésiliens j'ai du mal à voir l'art et l'essai.
    --------------
    Non, Sven Bergman et Stefano Almodovar, les réalisateurs de films X.
    Et si tu n'aimes pas l'argentine et le brésil, que veux-tu que je te dise ? Tu fais comme tu veux, hurst. J'aime ces deux équipes pour ce qu'elles sont historiquement, pour le génie qui y resurgit souvent, parce que j'aime l'amérique du sud et pour d'autres raisons encore et je n'ai pas besoin qu'on me donne un accord pour continuer. Certes le brésil de dunga n'est pas vraiment joga bonito et l'argentine de maradona à peu près aussi irrégulière que les PSG de Luis, mais dans un domaine où la plupart des gens ont avant tout de l'affection pour leur équipe nationale, j'ai du mal à comprendre qu'on critique un attachement à des équipes pour d'autres raisons que le basique -pour ne pas dire pire- sentiment nationaliste.

  • Hurst Blind & Fae le 09/02/2010 à 12h05
    Esteban, c'est la parano traditionnelle du mardi?

    Je pointais juste le fait que dire qu'on soutient avant tout le beau jeu et l'Argentine & le Brésil était porteur d'une contradiction d'un fort beau gabarit. Surtout après la litanie des raisons de ne pas soutenir l'équipe de France, quasi intégralement applicable à l'Argentine.

  • Hal Elegym le 09/02/2010 à 17h14
    C'est pas la peine de s'emboucaner. On verra bien, et de toutes façons, je vous le dis, ceux qui auront eu raison l'auront eu par hasard. Tant la reussite d'une equipe lors d'une grande competition tient de la theorie du chaos.

    Sinon, je suis d'accord avec ça:

    RabbiJacob
    lundi 8 février 2010 - 17h51
    Je suis de ceux qui supporteront les Bleus quoiqu'il arrive, comme je l'ai toujours fait. Il est évident que cette équipe m'a donné peu de plaisir depuis 2006 (beaucoup quand même lors de Serbie-France, et un peu lors d'Irlande-France) mais je me considère comme un supporter avec cette part d'inconditionnalité.

    Quand on a chanté, vibré, pleuré en 1982, 1984, 1998 ou 2006 pour pas un rond j'estime qu'on est redevable d'encore quelques décennies de soutien même quand ça joue mal ou quand ce qui se dégage de l'équipe est un peu bof.

    Pour cette phase finale, on perçoit bien ce qui sera décisif : l'état de fraîcheur des joueurs, la vie du groupe, une charnière qui arrête de se trouer et la capacité de quelques uns à se sublimer pendant les moments décisifs.

  • nadrel97 le 10/02/2010 à 15h58
    On a quand meme le droit d'aimer le beau jeu non et de décider de ne pas supporter l'EDF juste parce que c'est léquipe de France non ?
    Certes le beau jeu ne garantit pas la victoire ou si vous préférez les étoiles sur le maillot. Je préfère une équipe qui joue bien et qui perd à une qui fait du mochito et qui gagne ! Naturellement vous avez le droit de ne pas partager mon point de vue.

La revue des Cahiers du football