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Ben Arfa : le meilleur est avenir ?

2008-2010, les joueurs à suivre  Qu'il réussisse une carrière immense ou se plante, on trouvera du monde pour affirmer "Je vous l'avais dit".

Auteur : Thibault Lécuyer le 3 Juil 2009

 

À elle seule, la saison 2008/09 a été caractéristique du parcours de l'ancien pensionnaire de Clairefontaine depuis ses débuts. L'attraction phare du parc Hatem est une montagne russe. Aussi puissante pour atteindre le sommet que fulgurante pour en redescendre, à l'origine de sérieux moments d'effroi comme de prodigieuses émotions.

Pour le plus gros transfert jusque-là de l'histoire du club, la saison démarre bien. Pièce maîtresse du dispositif chaotique du début de saison, Ben Arfa semble à son aise dans une équipe qui joue autant par coups que par à-coups.

Buteur et passeur lors des deux premiers matches de la saison (dont une merveille de solo se concluant par une offrande à Cheyrou face à Brann Bergen (lire "C'est arrivé près de Cheyrou"), il semble prouver que la greffe d'organe est possible entre Lyon et Marseille, ce que le cobaye Luyindula s'était échiné à contredire (lire "Quand Ben Arfa va tout va").

Titulaire de rien

C'est le temps des premières amours houleuses entre Hatem et l'OM. Le n°20 olympien est titulaire à 22 reprises lors des 29 premiers matches, mais perd progressivement de sa superbe. Au point de ne pas commencer la rencontre contre Paris. Premier couac: au moment de rentrer en jeu, Ben Arfa demande à Gerets d'aller voir dans le Golfe s'il y est. La direction étouffe dans l'œuf un début de polémique.

Le Belge le titularise lors des huit matches suivants, comme pour démontrer qu'il a toujours foi en lui. Mais le tournant de la saison du Marseillais est pris. Sa contribution à l'équipe va decrescendo, à mesure que Marseille se met à douter.

Il se fait tour à tour piquer sa place de n°10 par Valbuena, sa place d'alternative à gauche par Zenden, sa place d'ailier droit par Koné, et semble capituler malgré un éclair de génie à Twente (lire "À Twente secondes près"). Symbole à la fois accablant et caricatural du Ben Arfa 2009: lorsqu'en pleine prolongation face à l'Ajax Amsterdam, il cherche à dribbler le gardien suite à une percée dans la surface. Heureusement sans conséquence pour son équipe.

 

 

Enjeux interdits

Ceux de la saison 2009/10 sont cruciaux pour Ben Arfa. Il semble devoir affronter la même concurrence interne (Valbuena, Koné, peut-être Ziani) tout en portant sur ses épaules le fardeau d'une déception relative. Deschamps paraît lui accorder a priori une place dans le onze type, c'était aussi le cas de Gerets un an plus tôt.

Et s'il se demande comment son nouvel entraîneur gère les fortes têtes, il pourra toujours passer un coup de téléphone à Marco Simone pour constater que le paternalisme du Belge a peut-être vécu du côté de la Commanderie. Marseille semble avoir appris la patience, mais le club a une durée de vie supérieure à celle du joueur, pour qui l'urgence est plus présente.

Le moment est peut-être propice pour se fixer à un poste où ses indéniables qualités se révéleront pour de bon. Numéro 10? 11? 8? Ou juste là pour faire son numéro? L'arrivée de Lucho Gonzalez dans l'effectif olympien est à même de faire remonter Ben Arfa là où son sens de la provocation lui ouvre le but, plutôt que de le mettre dans une situation où il lui restera toujours cinq joueurs à dribbler avant de l'atteindre.

Si on devait jouer au petit jeu des comparaisons, il revendiquerait mieux la lignée de Djorkaeff que celle de Zidane défauts inclus. On a vu peu de meneurs de jeu évoluer en regardant aussi souvent leurs pieds.

Hatem, équilibre dans sa tête

Équilibriste dans l'âme, Ben Arfa semble en perpétuelle quête de stabilité. Souhaitons qu'il se dégotte un balancier sans plus tarder, ou le gâchis serait à la hauteur des attentes suscitées (1). L'équilibre recherché sur le terrain parait tout aussi indispensable que la stabilité poursuivie en dehors.

Qu'il atteigne une forme de régularité, et on pourra cesser de se demander s'il doit être plus souvent celui qui gagne les matches à lui tout seul ou s'il doit apprendre à les remporter avec les autres, car il apparaît capable de concilier les deux. 

Mais le temps presse. Surtout parce que Ben Arfa ne retrouvera peut-être jamais un environnement où on lui fera autant confiance (2). Le départ de Benzema à Madrid, comme avant lui Nasri avait rejoint Arsenal, ou Menez l'AS Rome, tend à démontrer que pour sa génération, c'est aujourd'hui que les destinées se construisent. 

Avec ces trois équipiers, il a gagné l'Euro des moins de 17 ans en 2004 en compagnie d'Ahmed Yahiaoui, qu'un parcours chaotique a trimballé de Chelsea à Cannes en passant par Istres et Sion avant d'atterrir cet été du côté de la CFA2 de l'OM. C'est comme si Ben Arfa se retrouvait aujourd'hui à équidistance de ce dernier et de ceux de sa génération qui viennent passer au palier supérieur. 

 

(1) "C'est celui qui était le plus doué au départ" (Samir Nasri, uefa.com, novembre 2007). (2) Une confiance qui ne soit pas de façade: "Le départ de Flo [Malouda] est compensé par Ben Arfa, le joueur le plus talentueux que l'OL ait jamais connu. Ben Arfa, c'est Ronaldo". (Jean-Michel Aulas, Le Parisien, juin 2007).

 

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Réactions

  • DarkZem13 le 04/07/2009 à 21h06
    +1 Raspou sur tout ce que tu as dit.

    Djorkaeff, malgré tout ce qu'on peut dire sur sa propension à jouer un peu solo (encore que), cherchait tjs l'efficacité et a été décisif à maintes reprises. Espérons que HBA fasse pareil, mais je reste pessimiste.

  • sansai le 04/07/2009 à 22h26
    Youri avait une propension à tenter le dribble de trop, à aimer les conduites de balle inutiles, quand même.

    Mais il le faisait sur un joueur, pas sur 5 d'affilée, on est d'accord.

  • sansai le 04/07/2009 à 22h27
    (quand à la comparaison, elle est pas tant là pour rabaisser Djorkaeff que pour souhaiter de bonnes choses à HBA, à mon avis)

  • hihan le 05/07/2009 à 12h48
    Hurst Blind & Fae :
    Donc en réalité tu n'as pas suivi sa saison?
    ---
    si suivre la saison, c'est mater tous les matchs de l'om, cocher mon agenda et prendre des notes sur un cahier, non, je n'ai pas suivi la saison...
    je me base sur ce que j'en ai retenu, à savoir, en gros la moitié des matches (seulement) joués pas toujours au même poste et pas d'affilés. Ce que j'en ai retenu peut ne pas être représentatif de la réalité.

  • José-Mickaël le 06/07/2009 à 07h46
    Jérôme Latta :
    > La disparition de Robert Louis-Dreyfus, n'échappe pas vraiment à la règle (1),

    J'ai appris la nouvelle samedi soir sur l'Équipe-TV, eh ben c'était "musclé" : le résumé de sa carrière disait qu'il n'avait rien gagné, qu'il avait échoué à revendre le club, et qu'il avait été condamné à de la prison (et c'est tout, aucune remarque positive). Personnellement, j'ai trouvé ça assez odieux, mais bon...

    > l'échec ne fait pas de doute

    Ah bon ? Je ne trouve pas que c'est un échec. Est-ce qu'on parle d'échec pour Seydoux, qui n'a rien gagné de plus que Marseille ? Ce que je retiens, c'est que sur les trois dernières finales de coupe d'Europe françaises, Marseille était présent deux fois. Qu'ils ont été à deux doigts de gagner une ou deux coupes de France et un championnat. Que le club s'est stabilisé et progresse lentement mais sûrement. C'est un échec, ça ? Lyon aussi a mis du temps à atteindre les sommets, soyons patient.


  • José-Mickaël le 06/07/2009 à 07h52
    Zut, je me suis trompé de page !

    Bon, faites comme si je n'avais rien dit, désolé pour le dérangement...

  • Qui me crame ce troll? le 06/07/2009 à 18h47
    sansai
    vendredi 3 juillet 2009 - 14h50
    Tout pareil. Ca fait une petite année que je me dis que Ben Arfa ne sera jamais un meneur de jeu et que ses qualités de dribbleur et de finisseur en font plus un attaquant, un joueur de bout de chaîne.
    -----
    Il a en tout cas toujours revendiqué ce poste. Mais même à gauche, il avait fait de super matchs à Lyon, avant de s'enliser petit à petit.
    Pas sûr qu'il ait un jour assez de plombs dans la tête.

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