Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Ballon de Plomb 2006 : le débat philosophique

Pour sa quatrième édition, le BdP s'offre-t-il d'une crise d'identité? À en juger par les échanges sur le Forum, il semblerait que oui... Alors, qu'est-ce qu'un Ballon de Plomb? Et vous, êtes-vous plutôt canal historique llacérien, ou plutôt rénovation pédrettiste?
le 24 Oct 2006

 

Au départ, les principes étaient simples, même s'ils étaient trois. En tout cas, beaucoup plus clairs que ceux du Ballon d'Or. Le Ballon de Plomb doit théoriquement être attribué à l'aune de trois critères pesant tous du même poids: les qualités footballistiques intrinsèques, les choix de carrière et la mentalité. On sent bien que ce dernier est le moins objectif des trois, et qu'en plus, il risque de l'emporter sur les autres... Mais comment résoudre la quadrature du triangle?


=>> LMD - lundi 31 juillet 2006 - 21:23
C'est l'éternel débat (…) : Le BdP doit il récompenser des chèvres ou des têtes de Turcs? Je suis totalement sur la ligne de San-Antonio : «Putain on veut des chèvres, des gueilles (sais pas comment ça s'écrit le patois), des buses... on veut pouvoir se dire en lisant la liste des nominés (TM Endemol) : "Mais si ce gars joue en L1 alors pourquoi pas moi?!". On veut des Bruno Basto, Alexander Viveros, Matt Moussillou, David Leray... j'en passe et des pires!»
Parce que Fio et BN, c'est un vote de "punition" en effet, c'est le "public" des CdF qui gueule haut et fort, peut être inconsciemment, avec la meute des veaux: Fiorése et Pedretti ont reçu le trophée juste après une énorme exposition médiatique "négative": Alors oui, on me dira que leurs perfs ont connu une chute dramatique peu avant, que leurs melons ont pas suivis, qu'ils ont été tous les deux les emblèmes de footeux "mercenaires" s'habillant dans les habits du juste qui aime et mouille le maillot ("le club de mon coeur"), mais l'apparition du nom de Rothen après le premier match de la saison et surtout la réapparition des sifflets chroniques depuis plus d'un an dont il est de manière un peu inexplicable la source (et c'est anecdotique mais aussi amusant: ou il a fait un bon match) enfonce encore plus le clou: le BdP s'est dénaturé et n'est devenu qu'une coquille de plus en plus vide qui suit le sens du courant majoritaire.

"Un autre football est possible": c'est ça un autre football? Je ne suis pas convaincu. L'argument ultime étant que le BdP n'a d'intérêt que si il récompense un joueur connu... Ah bon? (…) Je sais que les CdF ont vocation à défendre des principes et une éthique, mais franchement ce genre de prix donneur de leçon, stigmatisant, c'est aussi nul que ceux qui prétendent détenir la vérité absolue quant à la qualité des joueurs (le BO de FF pour ne pas le nommer).
(…)
Au contraire, le BdP est la pour récompenser, de manière un peu vache sans doute, un inconnu, un sans grade, un obscur de la L1, un joueur qui n'aurait jamais eu la chance de bénéficier de la moindre exposition médiatique ou de gagner un trophée. Par exemple, le portrait de Llacer avait certes été sans fard quant à sa brutalité mais aussi empreint d'une certaine affection pour le joueur. Les CdF ont beaucoup ri de Cyril Rool, mais de manière gentille (grâce aussi au bon esprit du monsieur sur le sujet). C'est tout simplement plus drôle (je trouve que c'est en train de devenir sinistre) et meilleur esprit.


=>> olerouge - lundi 31 juillet 2006 - 22:08
(…) pour moi, le Ballon de Plomb, c'est un peu comme la lanterne rouge du Tour de France. Un type qu'a du mal, mais qui est là quand même et qu'on a envie d'encourager. Désigner le mec le plus sifflé sur les terrains de France pour qu'il le soit encore plus, ce n'est pas très satisfaisant.


=>> gaël givré - lundi 31 juillet 2006 - 22:14
Là n'est pas la question... Il ne s'agit pas de suivre ou non une certaine tendance à dénigrer un joueur. Un BdP, c'est un tout. Il ne doit pas être qu'une biquette, même si ça ne doit pas être Zidane non plus.
Profil type: joueur moyen mais surcoté, qu'on a encensé et qui retombe comme un soufflé, qui se croit grand beau fort alros qu'il est petit moche faible, qui débite sans arrêt des âneries dans les médias, démontrant par là même le pois chiche lui faisant office de cerveau, et, donc, inévitablement connu, ou ayant été connu, par la passé. (ça marche très bien avec les has-been, ou en passe de l'être)
Sinon, si l'on doit désigner la vraie biquette, le joueur qui ne sait rien faire ou presque avec un ballon, qui est inutile à son équipe, qui ne mérite pas même de jouer en L1 orange... on se contentera d'anonymes, ou quasi. Triste...
Du piquant, nous voulons du piquant! Un BdP relevé et corsé! Et non fade et insipide...


=>> Le_footix - lundi 31 juillet 2006 - 22:22
Un joueur mauvais n'est pas forcément fade. C'est la même différence qu'entre un navet (mauvais film ennuyeux) et un nanar (mauvais film drôle car mal foutu). Ici, on cherche les joueurs nanars.


=>> chapoto - mardi 1 août 2006 - 04:21
Bah, l'esprit du Ballon de Plomb est mort. Trop médiatisé, notoriété des CdF trop forte notamment en raison de son exposition sur yahoo. Du coup, des centaines de non CdFistes footix fans des guignols vont se presser pour voter et élire les successeurs des Dugarry, Karembeu… ou Pedretti. C'est mort le Ballon de Plomb, fini, symptomatique des difficultés normales de croissance d'un media comme les CdF. Y aurait eu un survêt' de plomb avant la Coupe du monde, Ray l'aurait emporté haut la main.


=>> RG7 - mardi 1 août 2006 - 06:38
(…) Un bon BdP, c'est un Bakari (avant son histoire de coeur), c'est un Llacer (malgré son état d'esprit), c'est un Kouassi (le boucher), un Fiorèse, un Riquelme des mauvais soirs. Pas un Vieri ou je ne sais quoi.


=>> Tricky - mardi 1 août 2006 - 08:27
Voilà quand même le critère ultime (…) : le BdP doit quand même faire rire. Ca marche très bien avec Llacer (icône des happy few de l'époque) et plutôt bien avec Fiorèse et Ben Ped (dont on oublie effectivement trop souvent, trompés par son angel face, un certain nombre de déclarations tapageuses).
De toute manière, il me semble assez évident que la notoriété du BdP croissant, on s'expose à des effets collatéraux tels que décrits précédemment (dans ce contexte, Pedretti, c'est plutôt une manière honorable de sauver la face).


=>> animasana - lundi 7 août 2006 - 11:37
"Starifier" le Ballon de Plomb est une énorme erreur. Le Ballon de Plomb, pour avoir une image enfantine, c'est un peu la vignette Panini que tu as en quadruple et que même tes meilleurs amis ne veulent pas t'échanger.


=>> Jon-Dahl Tomasson - mercredi 9 août 2006 - 01:46
Le Ballon de Plomb, c'est comme les prix littéraires : une année un Parisien, l'autre un Marseillais, qu'importe le joueur. Alors qu'il y a des petites maisons d'éditions bretonnes qui mériteraient d'être récompensées, et des auteurs qui n'ont pas la consécration pourtant méritée.


=>> crotale psychopathe - lundi 14 août 2006 - 14:45
Y a quelque chose qui ne tourne plus rond avec ce Ballon de Plomb depuis Fiorèse et Pedretti. La communauté cdfiste se transforme en inquisitrice zélée.
De foot et d'eau fraîche? Rintintin! (si je puis me permettre). Où est le second degré, la légèreté et l'intelligence quand on se transforme en moralistes webanonymes, bien planqués pour immoler un footeux dont on ne connaît que la caricature ? C'est quoi le plaisir de baver sur des joueurs pour des transferts dont on ne connaît que la face immergée que L'Équipe aura bien voulu nous livrer? Bon vote, et n'oubliez pas vos tondeuses !


=>> Damiou - lundi 14 août 2006 - 15:11
Je partage l'avis du crotale, j'espère que cette année la rédaction ne vendra pas une nouvelle fois son âme, en nous offrant dans les nominés des joueurs plus peoples-têtes de Turc que vraiment mauvais (Ribery, Coupet, Rothen ou Dhorasoo seraient probablement élus si ils sont présentés par la rédac). Pour un retour aux vraies valeurs du Ballon de Plomb, la victoire de Dalmat me paraît tout indiquée...


=>> Djézon Bouteille - dimanche 24 septembre 2006 - 14:51
L'amour dure trois ans, le ballon de plomb devrait peut-être faire pareil. Après une première cuvée magnifique (Llacer devant Rool et El-Karkouri), après une seconde année où un Fiorèse est scandaleusement nominé après une excellente saison au PSG, et ce, devant Christanval et Bakari, l'année dernière a vu le summum du ridicule se produire. L'élection de Pedretti, dont le plus grand tort a été d'être magnifié trop tôt par des journaleux et des supporters marseillais en manque de nouveau Deschamps, s'inscrit dans la droite ligne de ce naufrage. Rappelons tout de même, avec tristesse, que le petit Ben (celui qui a toujours été extrêmement satisfaisant durant sa saison à l'OL, sportivement comme pour le reste, et qui a fourni une copie très propre au cours du seul match à enjeu qu'il ait joué avec l'OL, contre le Milan), l'a emporté devant une sélection composée de Boskovic, Coridon, Christanval et Kapo.
Et on continue à descendre cette année. On oublie des Potillon, des Stojkovic, des Gregorini, des Kapo, et on parle de nominer Govou, Monterrubio, Carew, Pancrate, Dhorasso (!). Vivement l'année prochaine, que l'on puisse voter pour Juninho qui aura raté un coup-franc, ou pour Pauleta qui aura raté un penalty.
Cette année, le ballon de plomb, c'est sans moi.


=>> chapoto - lundi 25 septembre 2006 - 02:48
Pourrai jamais me faire à l'idée que les Cahiers du football attribuent le Ballon de Plomb à un joueur dont l'agacement qu'il provoque autour de lui provient essentiellement d'un QI et de qualités d'ouverture d'esprit et de communication qui le rendent marginal au sein de la confrérie footballistique dont la culture s'accommode mal de personnages tels que Vikash. Non les cédéfistes devraient aduler Vikash, alors recommencez pas ou je vous fais une phrase sans ponctuation encore plus longue.


=>> djay-Guevara - lundi 25 septembre 2006 - 05:37
Faudrait distinguer le Melon de Plomb et le Ballon de Plomb. Histoire de mettre tout le monde d'accord.


=>> Alexis - lundi 25 septembre 2006 - 16:43
Il ne faut pas que division se fasse. Le Ballon de Plomb doit rester un et indivisible. Choisir une autre voie s'apparente à de la facilité, une fuite en avant, pour ne pas avoir à trancher dans le vif. Le Ballon de Plomb est un trophée digne et de grande valeur. Il souffre donc de sa trop grande notoriété. À chaque remise de la Distinction, la question se pose : le lauréat est-il digne de le recevoir? Or, comme tout bon païen, non, il n'est pas digne. Et pourtant...
Le Ballon de Plomb souffre du même mal que son illustre et pâle copie : le Ballon d'Or. Il souffre de ses glorieux aînés.

Comment accepter d'attribuer une telle récompense à Owen quand Beckenbauer, Platini ou Van Basten l'ont précédé? De la même manière, qui sera le fier descendant de Llacer? L'héritage est lourd à porter. Et l'Histoire ne s'écrit pas au présent. Seul l'avenir lointain nous permettra de mesurer la grandeur de ceux qu'aujourd'hui nous taxons de pâles lauréats.
Personne aujourd'hui n'ose enterrer Benoît Pedretti car il parvient encore à se rendre utile sur un terrain, parfois. Mais dix ans après sa retraite, qui ose prétendre qu'il évoquera son nom pour une funeste raison autre que celle qui le pousse à évoquer aujourd'hui celui de Pascal Pierre?
Je milite donc pour que le Ballon de Plomb reste ainsi. Les candidats sont légion. Cherchons bien. Nous n'aurons pas à le regretter.


=>> Brunouf Basto - mercredi 27 septembre 2006 - 23:21
(…) le Ballon de Plomb est une institution sérieuse, palsambleu. Le but n'est pas d'aligner des noms de mecs qui te font rire. Y'a des critères à respecter, bon sang de bois. On n'est pas aux Présidentielles françaises, ici.


=>> Vikash Thoracique - jeudi 28 septembre 2006 - 00:34
Je suis profondément d'accord avec [la] démarche qui serait en quelque sorte fondatrice, avec d'autres, d'un BdP-canal historique, celui de Cisco, celui de la véritable incompétence footballistique, permettant d'éviter que des joueurs talentueux mal-aimés et/ou dotés d'un sur-melon ne soient désignés. Quant on pense que certains désignent Dhorasoo ou Ribéry...
Ce schisme est sans doute attribuable à un complot d'anciens bakaristes repentis où à une action de sabotage déviationniste fioréso-pédrettiste. J'ai confiance en la justesse bolchevique du jugement de la rédac.

Réactions

  • freddo le 25/10/2006 à 10h04
    > Alexis - mardi 24 octobre 2006 - 11h54
    > Ton sentiment de persécussion me semble bien grand freddo...

    nous dirons que j'epaissis le trait pour qu'on le voit mieux

  • pete_bondurant le 03/11/2006 à 20h52
    j'ai lu qu'on parle de Cisse ?
    vous etes fous ou quoi ?
    moi je me rappelle du Cisse de Monaco en ligue des champions et c'était quelque chose !
    En plus dans l'esprit bon gars sur le terrain et en dehors apparement .
    Il n'est absolument pas ballon de plombable.

    Non il faut une chèvre vendue comme un taureau et surexposé . Un tuyau percé . Un bijou en toc massif quoi !

    Je ne sais pas un Nakata est selectionnable par exemple et un Carew aussi.

    j'ai lu aussi qu'on parlai de JPP qu'on appelait un moment J'en Peux Plus . Il faut donc de méfier ... Et prendre comme critère la régularité . Et là il me sort Mendy !

    Même si un José Pierre Fanfan me satisferait . Mais qu'est il devenu?





La revue des Cahiers du football