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50 preuves que les années 90 étaient mythiques

Tout le monde n\'a pas eu la chance de grandir dans les nineties...

Auteur : Jacques Besnard le 10 Mai 2012

 

Quand tu as découvert le foot, tu ne te posais pas la question de savoir qui du Real ou du Barça allait être champion. Tu t'en fichais pas mal de savoir si Matthias Sammer avait donné la victoire au Borussia d'un coup de tête rageur et encore moins du vol du Vitória Setúbal sur le terrain de Boavista. Toi, tu as grandi avec la D1. Mohammed Chaouch, Ali Benarbia, David Zitelli et consorts ont été tes idoles.

* * *


Tu te levais à huit heures le dimanche pour mater Téléfoot et découvrir les résumés des matches de la veille. Trois heures, c'est long quand tu dois enchaîner Le jour du Seigneur, C'est pas sorcier et Automoto.

 

Christian Jeanpierre se contentait de commenter les Z'insolites. Marianne Mako présentait la rubrique Crampons aiguilles.

 

Le PSG était sponsorisé par Tourtel ou Liptonic, Monaco par Lada, Rennes par Pinault, Auxerre par Duc, Lyon par Justin Bridou, Bordeaux par Panzani ou Waiti, Marseille par Eurest, Lens par Shopi et Ola... Toi aussi tu as eu un Tatoo? Un Kobby? Un Tam-tam?

 

TF1 sortait des cassettes collector comme Le foot perd la boule ou Le foot en folie. Tu trouvais d'ailleursThierry Roland hilarant quand il faisait l'accent allemand.

 

 

Tu avais des frissons quand tu entendais Thierry Gilardi, sur Canal+ le dimanche soir.

 

Tu avais l'espoir naïf, si tu n'avais pas Canal, que le mec dans les locaux à Paris oublie de couper le match après cinq secondes en clair. Du coup, tu regardais PSG-Marseille en crypté avec Europe 1 et la bande de Yann Kulig, Lionel Rosso, Eugène Saccomano et Pierre-Louis Basse. Au final, ce n'était pas pire qu'en streaming avec les commentaires russes.

 

Reynald Pedros tirait ses corners à côté d'une bouteille Orangina géante. Loko, Ouédec ou N'Doram reprenaient au cordeau.

 

Monaco n'était pas qu'un paradis fiscal. Ettori, Rui Barros, Mister Georges, Marcel Dib, Luc Sonor, Gérald Passi. Merde quoi...

 

Tu ne t'étais pas rasé pendant un an pour avoir la même moustache que Thierry De Neef. En vain.

 

À Furiani, les esthètes du foot ne s'aventuraient pas à faire une roulette ou un passement de jambe devant Cyril Rool. 26 cartons rouges, 185 jaunes. Georges-Saint-Pierre n'est rien à côté de Cyril.

 

La D2 ne ressemblait pas à la D1. RIP les supporters de Metz, Strasbourg, Le Havre, Lens, Sedan, Nantes, Monaco et Lens.

 

Pascal Nouma mettait un coup de boule à Pascal Pierre et montrait son boule, justement, aux supporters lensois.

 

Eden Hazard s'appelait Enzo Scifo.

 

Le gardien d'Amiens s'appelait Philippe Poil.

 

Tony Vairelles habitait au dessus du garage de ses parents. Il avait un perfecto, des santiags et chantait du Mike Brant à Sophie Thalmann entre deux apéricubes et un verre de Suze. À noter la blague grasse du père de Tony qui met un malaise à 02:37.

 

 

 

Xavier Gravelaine, Franck Lebœuf, Marcel Desailly étaient joueurs de foot.

 

Omar Belbey, Abder Ramdane et les crocos nîmois ont été tout près de taper Auxerre en finale de la Coupe de France.

 

La Berrichone faisait figure d'épouvantail avec Stéphane Dedebant, Florent Malouda, Stéphane Dalmat et Ferdinand Coly.

 

Tu faisais d'ailleurs des affiches endiablées Châteauroux-Le Havre, en salle, à FIFA 98 sur la PS ONE. Mythique.

 

Tu claquais un smic dans les vignettes Panini. Tremblotant d'émotion et d'addiction, tu lançais à ton père: "Mais faut me comprendre il me manque plus que Roger Boli, Mickaël Debève et l'écusson de Martigues..." Tu avais d'ailleurs pris une rouste pour avoir ruiné ta table de chevet en y collant toutes celles que tu avais en double.

 

Mehmet Bazdarevic, Laurent Fournier et Antoine Kombouaré étaient joueurs de foot.

 

Algerino ne faisait pas de rap, il était arrière droit.

 

Francis Llacer mettait le but de l'année à d'Ornano.

 

Daniel Monténégro était en feu lorsque tu jouais à L'Entraîneur.

 

Cyril Pouget et Robert Pires étaient surnommés les PP flingueurs. Ils célébraient leur but en faisant la chenille. Et toi aussi.

 

Les joueurs ne prenaient pas de cartons quand ils enlevaient leur maillot. On savait faire la fête à l'époque.

 

Les crochets de Pascal Olmeta enflammaient Gerland et le nez de Jean-Luc Sassus.

 

Michel Bonnichon et Robert Wurtz faisaient régler l'ordre sur le carré vert.

 

Georges Weah imitait Alberto Tomba dans la défense du Bayern. Vincent Guérin éliminait le Barça de Cruyff d'une frappe molle après un coup du sombrero de Patrick Colleter. "C'est Copacabana qui s'enflamme..."

 

 

 

Ton équipe jouait au Parc Lescure, à Emile-Albeau ou à Grimonprez-Jooris.

 

Tu ne jouais pas à Cote et match ou sur Betclic, mais au bon vieux Loto Sportif quand tu allais chercher dix balles de têtes brûlées au PMU du coin. T'étais un déglingo.

 

Tu trouvais que les bandeaux, les cyclistes, les teintures blond platine, les nuques longues, les boucs et les queues de cheval, c'était stylé. Alex Di Rocco et Mickaël Madar étaient tes icônes mode à l'époque.

 

L'attaquant de Sedan n'avait pas de cou.

 

Les meilleurs joueurs n'avaient pas encore tous bien compris l'arrêt Bosman.

 

Tu voulais être chauve comme Porato et Barthez. Bientôt, tu paieras pour avoir la crinière de Lilian Laslandes et de Franck Verlaat.

 

Nicolas Sachy roulait en Smart rouge et verte. Celle de Pius Ndiefi était en vente sur Le bon coin il y a quelques jours pour la modique somme de 5.000 euros. Véridique.

 

Tu passais des heures à jouer avec Wiltordu en attaque et Pourito dans les buts sur ISS.

 

La lutte pour l'Intertoto pimentait la fin de saison quand ton équipe faisait une année en bois.

 

Tu achetais le guide de la saison Planète foot ou Onze Mondial pour t'informer sur les transfert de l'été.

 

Guy Roux avait un jeu vidéo à son nom.

 

Tu avais un pins parlant "Tout à fait Thierry" sur ton survet' à boutons pression Adidas.

 

 

 

William Prunier séduisait Ferguson.

 

Tu allais au stade avec ton père, ton écharpe autour du cou, après ton match de l'après-midi.

 

Tu étais sûr que tu allais finir pro sous les ordres de Robert Nouzaret et pas en 3e division de district coaché par ton beau-frère.

 

L'amour du maillot comptait. Va trouver un Wallemme et un Kastendeuch en 2012. Post-scriptum : Jérôme Bonnissel, si tu nous lis, tu n'avais pas le droit de pourrir le jubilé de Sylvain... Six-cent sept matchs dans l'ombre, un sous la lumière des projecteurs. Tu n'avais pas le droit. Pas au bout cinq minutes de jeu. Pas devant sa famille...

 

Laurent Leroy tapait deux retournées amarasimbesques pour ses deux premiers buts en pro avec l'AS Cannes.

 

Jean-Luc Dogon, Didier Tholot, Daniel Dutuel, Anthony Bancarel et Franck Histilloles mettaient le grand Milan à terre.

 

Hamada Jambay "nettoyait les toiles d'araignées" de tous les stades de France.

 

Jacques Songo'o, Fabien Piveteau, Bruno Valenconi, Éric Durand, Gaëtan Huard, Claude Barrabé, Guillaume Warmuz ou David Marraud étaient des chats.

 

Piotr Scwierzeski, Aljosa Asanovic, Vladimir Smicer, Lubomir Moracvik, Anto Drobjniak, Alexander Vencel... À l'époque, on importait autre chose que des Logan.

 

Tu ne savais pas, à l'époque, que tu allais regretter tout cela.

Réactions

  • Mykland le 10/05/2012 à 15h43
    Un journaliste 80's/90's que j'appréciais pour sa voix : Philippe Houy.
    Le mec qui se tapait toujours les matchs que les autres ne voulaient pas.

    Avec la campagne PS, j'ai pu voir un membre du cabinet d'Hollande, Safia Otokoré, qui forcément a fait ressurgir un joueur du passé, Didier Otokoré.

    Ce joueur, c'est le symbole des matchs de coupe d'europe de l'AJA fin 80's/début 90's.
    j'ai en souvenir un but acrobatique de sa patte mais impossible de remettre la main dessus.

  • La Metz Est Dite le 10/05/2012 à 15h53
    Et n'oublions pas LE statisticien Hervé Kerivel qui donnait aussi les scores du National : "Pau est allé s'imposer à Raon-l'Etape 1à0, le Gazélec et Besançon 1 partout, Créteil-Lusitanos s'impose contre Pacy-sur-Eure 2à1 ; pour le reste c'est du 0-0. A noter que le match entre Angoulêmes et Thouars a été remis pour cause d'intempéries. Enfin hier en match décalé, Noisy-le-Sec a créée la surprise en battant le Paris FC 4à0."

  • CatJ le 10/05/2012 à 16h08
    En lisant ton commentaire, je l'entends de sa voix, ce bon vieux Hervé.

    Il faut le ramener sur le fil à quignon cet homme là d'ailleurs.

  • arnaldo01 le 10/05/2012 à 17h31
    De ce que je me souviens du foot des années 90, ce sont les longues négociations avec mon père pour regarder juste la première mi-temps (école le lendemain) en espérant secrètement prolonger jusqu'à la fin du match.

  • Charterhouse11 le 10/05/2012 à 17h41
    @ arnaldo:

    Toi aussi t'as pas pu voir la fin du temps règlementaire de la finale de Bari, évidemment pas les prolong', encore moins les pénaltys et quand tu t'es réveillé le lendemain matin et que les premiers mots que tu as prononcé ce jour là ca a été "alors alors? Ils ont gagné?" avant de connaitre le dénouement et de passer une journée pourrave?

  • José-Mickaël le 10/05/2012 à 17h50
    Vers 1992-93, il y avait eu une émission (mensuelle je crois) de Didier Roustan qui parlait de foot, pas avec des images de matchs, mais avec des reportages. Par exemple il y avait eu un reportage sur Maradona, un sur Baggio, je me souviens aussi de reportage(s) sur le foot africain. J'avais beaucoup aimé cette émission parce qu'elle exprimait l'amour du foot. Mais il n'y a eu que trois ou quatre émissions, dommage.

    Les années 1990, c'est aussi les débuts d'Arte, que je considérais alors comme ma chaîne de sport préférée (c'était une boutade, mais seulement à moitié). Tous les lundis soirs (19h je crois) on avait un documentaire sur le sport (parfois sur le foot, par exemple sur Wenger au Japon). Certains Théma étaient consacrés au foot : j'en ai vu un sur Touré (mon joueur préféré à l'époque puisque Landreau était encore en formation) avec un reportage sur sa carrière et les déboires qui ont suivi, puis un débat, ainsi qu'un Théma sur Séville (on y apprenait que les Allemands ont un tout autre souvenir que nous...) et peut-être d'autres que j'a oubliés.

    Le samedi en début d'après-midi, il y avait "L'esprit du sport", une émission de plateau dont le présentateur était jeune et passionné (je ne sais plus son nom). Il y avait un invité (je me souviens de G. Marchais, par exemple) et on parlait de son sport ou sportif préféré, d'où des images d'archives commentées par D. Grimault.

    Et enfin, à l'occasion de la coupe du Monde 1998, on avait tous les dimanches après-midi une émission de foot animée par Maxime Bossis, qui invitait divers acteurs du foot pour en parler...

    En tout cas, les années 1990 sont incontestablement celles où le foot (et le sport en général) était le plus accessible à tous. Par exemple jusque 1996 ou 1997, les matchs de coupe d'Europe étaient majoritairement sur les chaînes gratuites (Canal n'avait que les matchs retour de la coupe UEFA).

  • Vieux légume le 10/05/2012 à 18h04
    C'est peut-être ma tête qui me joue des tours, mais je crois quand même me souvenir que Canal+ avait déjà la majorité des matches européens, au moins à partir de 1993, où c'est d'ailleurs la première fois qu'ils diffusent un match sur les 38 journées.

    Ca valait le coup le décodeur a l'époque.
    On peut aussi dire qu'on avait le droit a des résumés de match d'une durée supérieure a 40 secondes, et ce même pour des matches...de super D2.

    ---

    Tu as entendu parler pour la première fois de localités appelées Guingamp, Saint-Brieuc, Gueugnon, Wasquehal ou encore Louhans-Cuiseaux.

    ---

    Louhans et Cuiseaux sont deux localités distinctes.

    Par contre, je cherchais désespérément a comprendre pourquoi le fond de la page de Wasquehal sur l'album Panini, ne correspondait pas a celles du logo/blason.

  • Zlatanist le 10/05/2012 à 18h17
    J'aurais pu écrire le même article, c'est fou... Même le "c'est tout Copacabana qui s'enflamme" avant le but de Guérin je m'en souviens comme si c'était hier tant j'ai regardé et re-regardé la VHS de ce PSG-Barca (où le PSG touche les montants 4 ou 5 fois, Ginola était maudit).

    Par contre visant, le match de coupe des coupes remplacé par Kojak ou Julie Lescault c'était Feyenoord - Monaco il me semble... L'année où ils perdent en finale contre le Werder (souvenir douloureux juste après Furiani)

    Bref, merci pour les souvenirs.

  • olerouge le 10/05/2012 à 18h23
    José-Mickaël
    aujourd'hui à 17h50

    Le samedi en début d'après-midi, il y avait "L'esprit du sport", une émission de plateau dont le présentateur était jeune et passionné (je ne sais plus son nom). Il y avait un invité (je me souviens de G. Marchais, par exemple) et on parlait de son sport ou sportif préféré, d'où des images d'archives commentées par D. Grimault.

    >>"L'esprit du sport", c'était précisément sur La Cinquième, qui partageait alors l'antenne avec Arte, les programmes d'icelle ne démarrant qu'à 19h.
    Et c'était présenté par l'inénarrable Cyril Viguier, qui a fait un retour fracassant cet automne sur France 3 avec "Vendredi sur un plateau", émission arrêté au bout de deux mois, après avoir pourtant pleurniché des mois auprès de Sarkozy pour qu'on lui confie une émission à la hauteur de son immense talent.
    Comme c'est un garçon malin, c'est lui qui a produit le documentaire sur François Hollande diffusé lundi soir sur France 3.

  • José-Mickaël le 10/05/2012 à 18h26
    Vieux légume
    aujourd'hui à 18h04

    > C'est peut-être ma tête qui me joue des tours, mais je crois quand même me souvenir que Canal+ avait déjà la majorité des matches européens, au moins à partir de 1993

    En 1990-91, c'est Canal qui avait diffusé la 1/2-retour de Marseille en C1, donc Canal diffusait de la C1. Mais quelques années plus tard il me semble que TF1 avait repris les droits.

    Pour 1995-96, je suis sûr de mon coup. Toute la C1 était diffusée par TF1. La C2 se jouait à moitié sur les chaînes gratuites et à moitié sur Canal (ah oui, j'ai oublié de dire que la C2 était à moitié sur Canal). Par exemple dans le parcours du PSG, on avait les matchs aller sur Canal et les matchs retour sur la télé gratuite. J'ai vu le 3-0 au Celtic et la victoire contre La Corogne (contre Parme je ne me souviens plus). Contre le Celtic, c'était TF1 : je me souviens que Larqué s'était remémoré les Saint-Etienne-Glasgow de son époque et surestimait un peu le Celtic de 1995. Et pareil pour la C3, sauf que là, Canal avait les matchs retour (j'avais ragé de ne pas pouvoir assister aux matchs de Nantes à domicile en 94-95 ; et je n'ai pas pu voir le Bordeaux-Milan).



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