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Changer les règles : 1. Mieux sanctionner

Première partie d\'une réflexion sur les réformes possibles du football et leurs objectifs, qui commence par le volet \"disciplinaire\" de la question...

Auteur : Pierre Martini le 17 Oct 2011

 

Le débat sur l'évolution des règles du football est récurrent, mais il se heurte à des difficultés évidentes, d'abord parce que l'enfer est pavé de bonnes intentions: réécrire l'une des 17 lois du jeu revient à modifier un fragile équilibre qui a survécu en dépit de lacunes évidentes, et toute mesure peut engendrer des maux supérieurs au mal qu'elle souhaitait initialement combattre, et des effets pervers incontrôlables a priori.

 


Limiter les injustices, un vœu trop pieux ?

C'est notamment ce que l'on s'acharne à souligner ici à propos des vertus présumées de la vidéo, qui poserait des problèmes d'application insurmontables, engendreraient des injustices parfois supérieures et introduirait de nouveaux biais tout en marquant plusieurs pas en arrière pour la fluidité (et la qualité) du jeu. On n'y reviendra pas maintenant, pour se pencher plutôt sur les objectifs qu'il serait légitime de poursuivre... et de définir avant de proposer des mesures afin que celles-ci ne consistent pas juste en des réactions à des situations ou des points trop particuliers...

 

En schématisant, deux finalités principales semblent se dégager pour une réforme des règles, définissant deux approches qui toutes deux déplorent l'immobilisme de l'International Board de la FIFA en la matière. La première (on abordera la seconde dans un article à venir) consiste à limiter les injustices et les atteintes les plus fragrantes à l'équité du jeu. L'objectif est légitime, même s'il faut se garder de croire en une vision trop "pure" du football, qui souhaiterait le débarrasser totalement desdites injustices et des filouteries qui participent, pour le meilleur et pour le pire, à la beauté ambiguë du football (dont la "main de dieu" signée Maradona serait le meilleur exemple). La volonté de mieux combattre les violences et les actes d'antijeu – simulations, tricheries et autres trucages éhontés attentatoires à la morale sportive la plus élémentaire – se fonde sur le constat que les arbitres ne peuvent à eux seuls tous les identifier et que l'arsenal répressif est très imparfait, favorisant l'impunité des coupables les plus manifestes.

 

 


Réécrire le score, une tentation dangereuse

Dans un article récent de When Saturday Comes, Ian Plenderleith fustige ceux qui poussent des hauts cris chaque fois qu'une infraction est récompensée par le résultat, soulignant que leurs auteurs ne font finalement qu'utiliser, en bons professionnels, les failles du règlement pour parvenir à leurs fins. Et de citer le célèbre cas de Luis Suarez, vilipendé pour avoir célébré la réussite de sa main dans les derniers instants du match Uruguay-Ghana de la Coupe du monde 2010, empêchant le ballon d'entrer et les Black Stars d'accéder à la demi-finale (après avoir raté le penalty). En pareil cas, selon l'auteur, il devrait être possible d'accorder le but à la manière des essais de pénalité en rugby. Pourquoi pas, même si on ne suivra plus du tout Plenderleith lorsqu'il recommande de réécrire le score en annulant les buts mal acquis et en ajoutant ceux injustement refusés, ou en retirant des points aux équipes concernées – seul moyen selon lui pour que la sanction soit plus grande que le bénéfice de la tricherie.

 

Le journaliste de WSC a certes raison de dire que l'utilisation rétroactive des images est très insuffisante, mais vouloir réécrire le score en recensant les erreurs d'arbitrage (dont seule une petite fraction concernent des décisions indiscutablement erronées), c'est tomber dans le panneau des commentateurs qui décrètent que telle décision arbitrale a décidé à elle seule du résultat, sans considération pour les centaines d'autres facteurs et faits de jeu: le raisonnement ne marche que dans le cas de Suarez – une action à l'ultime minute –, évidemment pas pour une faute restée impunie ou mal punie au cours du match, dont l'incidence n'est pas calculable. Changer les résultats et les points acquis après la fin des rencontres ouvrirait la porte à une sorte de football de prétoire dans lequel les décisions sur tapis vert seraient encore plus sujettes à caution, surtout si elles remettent en cause les classements ou les qualifications...

 


Arbitrer a posteriori

Le levier des sanctions individuelles est plus pertinent, même s'il est aujourd'hui bien moins puissant car d'application restreinte. On sait en France à quel point la jurisprudence Fiorèse [1] n'a pas eu beaucoup de lendemains, la mansuétude prévalant largement comme dans le cas de Johan Micoud pour sa fameuse simulation lors de Bordeaux-Nancy en avril 2008 [2] ou Vitorino Hilton la même saison pour des faits similaires: tous deux n'avaient écopé que d'un match de suspension ferme, pas de quoi dissuader ce genre de tricherie en regard du profit à en retirer en termes de résultat pour les équipes: le "sacrifice" des joueurs reste très rentable. Dans les cas les plus patents, les sanctions devraient pourtant être plus lourdes et prévoir des suspensions longues pour être vraiment dissuasives auprès des joueurs et pour que la menace soit intériorisée par ceux-ci. Mais ces cas, certes spectaculaires, restent relativement rares et l'action doit porter sur des comportements plus ordinaires.

 

C'est l'objectif de la Commission de visionnage, dont les pouvoirs ont été étendus à la fin de la saison 2008-2009 par la Fédération, qui lui a donné la possibilité de saisir la Commission de discipline des "infractions disciplinaires particulièrement graves qui auraient fait l’objet de décisions arbitrales manifestement erronées": gestes ayant échappé aux arbitres ou ayant fait l'objet de décisions erronées (excessives ou insuffisantes) sans que les faits n'aient plus besoin de figurer dans le rapport de l'arbitre. Elle est notamment intervenue lorsque Souleymane Diawara avait piétiné Nenê en décembre de l'année dernière, la Commission de discipline ayant sanctionné le Marseillais de deux matches de suspension ferme – sanction alourdie à trois matches en appel. Depuis deux saisons, le dispositif semble avoir introduit une plus grande fermeté, justement parce que la Commission supérieure d'appel de la FFF ne fonctionne plus, comme auparavant la Commission d'appel de la Ligue, à la façon d'un organe d'élargissement systématique.

 


Antijeu : diminuer la tolérance

Cette fermeté est toutefois très loin de réussir à faire diminuer sensiblement la fréquence des brutalités et des trucages ordinaires qui émaillent les rencontres. Il faudrait pour cela une révolution plus profonde (celles des mentalités) et un élargissement des prérogatives des instances disciplinaires. On peut par exemple imaginer que la Commission de discipline se saisisse de faits et gestes qui n'ont pas forcément d'incidence forte sur les rencontres ou l'intégrité physique de l'adversaire, comme toutes les simulations et autres "amplifications" qui montrent à quel point chercher à tromper l'arbitre est un réflexe culturel parfaitement admis dans le football: désignons notamment ces comédiens qui se saisissent le visage à deux mains quel que soit l'endroit où ils ont été touchés afin de suggérer une agression inqualifiable, ou tous les joueurs foudroyés en pleine course par une rafale de vent de deux kilomètres-heure.

 

En sus des agressions, les tentatives de tromperies de ce genre, que les médias ont tendance à reprocher plus aux arbitres quand ils tombent dans le panneau qu'à leurs auteurs eux-mêmes, pourraient faire l'objet d'une distribution de cartons a posteriori, qui viendraient s'ajouter à ceux attribués dans le jeu et affecter directement les suspensions applicables en renforçant la dissuasion [3]. Il était question d'effets pervers en début d'article, et il ne faut pas négliger le risque d'une judiciarisation excessive impliquant des bataillons de scrutateurs de vidéos – avec les biais liés à la disponibilité aléatoire des images et aux interprétations de celles-ci. Mais ce tour de vis aurait au moins le mérite de diminuer la tolérance habituelle envers ces actes ainsi, à terme, que leur fréquence.

 


À ce stade, il est encore plus clair que, sur le volet disciplinaire de la réforme des règles, aucune solution ne parviendrait seule à attendre les objectifs fixés. Renforcer les sanctions ne devrait être qu'une partie de la démarche d'ensemble qui comprendrait aussi l'amélioration de l'arbitrage sur le terrain (de l'efficacité de sa surveillance notamment, via par exemple l'arbitrage à cinq), la restauration du respect des arbitres ou une pédagogie du fair-play dès les premières étapes de la formation. L'amélioration tiendrait donc d'une volonté politique d'ensemble dont on ne voit pas trop qui, aujourd'hui parmi les institutions, pourrait la prendre en charge. Première concernée, la FIFA serait pourtant bien inspirée d'entamer une réflexion sur le sujet, avant que l'opinion ou les médias ne lui imposent des solutions dommageables dont les conséquences auront été insuffisamment pensées.

 
Changer les règles : 1. Mieux sanctionner
Changer les règles : 2. Calculer les effets pervers
Changer les règles : 3. Sauver le jeu

PS. On aurait pu aussi évoquer, dans ce texte, la réforme éventuelle des sanctions en cours de match, en abordant la question des exclusions temporaires (intéressantes, mais qui posent le problème d'une "sur-intervention" de l'arbitrage, avec un nouveau type de sanction qui ne sera pas moins discuté que les autres).
[1] Lire "Une petite chute pour Fiorèse, un grand pas pour l'arbitrage?"
[2] Lire "La polémique oui, les solutions, non".
[3] En poussant un peu plus loin, on pourrait ajouter les gesticulations outrancières auprès des arbitres et les protestations de la pire mauvaise foi de la part de joueurs archi-fautifs. Il n'est pas toujours facile pour les arbitres de sanctionner ces actes en cours de match, mettre plus tard le nez des joueurs dans ces écarts serait légitime et pourrait être de quelque utilité.

Réactions

  • Chaban del Match le 17/10/2011 à 10h41
    @nima

    J'ignore si l'exclusion temporaire est applicable en football, mais j'aimerais bien voir ce que ça donnerait en test.
    ---------------
    Elle était appliquée en FSGT (est ce encore le cas) sous la forme d'un carton blanc , ça durait 10 minutes et ça permettait au joueur puni de se calmer après une grosse faute et de revenir ensuite.

    Par ailleurs, mais c'est évoqué dans l'article, l'arsenal des mesures répressives applicables a postériori pose le problème de l'uniformité de l'application des rêgles. Cela n'est possible que dans les matchs télévisés, et encore, cela implique que chaque match soit filmé de la même manière, avec le même nombre de caméras, placés aux mêmes endroits...
    Dans les petites divisions, rien de cela n'est possible. Là il faut faire de l'éducation, de la pédagogie, et rêver qu'un jour les comportements des professionnels aient valeur d'exemple.

    ----------
    Autant je suis contre l'arbitrage vidéo, tant pour des raisons d'universalité dans l'arbitrage d'un match que sur l'inapplicabilité de la chose, selon moi, autant le fait de sanctionner a posteriori me paraît être une bonne chose. Qu'un, ou même cinq arbitres ne puissent pas tout voir sur un terrain, ou faire une erreur de jugement c'est une chose, mais qu'on puisse innocenter un joueur avec des images du matches (c'est arriver à Cyril Rool avec Bordeaux, il avait pris un rouge totalement injustifié, oui même ça il en était capable), ou condamner un autre pour un comportement passé inaperçu pendant le matche, ça me semble une bonne chose.

  • nima le 17/10/2011 à 10h52
    magnus
    aujourd'hui à 10h20

    Et nima, c'est vrai que des fois le jaune peut être une sanction trop magnanime, mais a contrario on peut observer des fois une utilisation abusive de la "double peine" du penalty+rouge pour le gardien, qui peut se faire expulser pour une "simple" faute (genre la main qui accroche le pied, mois dangereuse qu'une Barthez 2004).

    --------
    Entièrement d'accord, je suis contre la double peine sauf si :
    Faute dans la surface qui arrête une occasion de but et porte atteinte à l'intégrité physique de l'attaquant.
    Dans ce cas, à mon avis, il faut un pénalty car le jeu demande un but (il devait avoir but), et il faut aussi sanctionner la violence de l'individu par une exclusion.

  • nima le 17/10/2011 à 11h01
    Chaban del Match
    aujourd'hui à 10h41

    ----------
    Autant je suis contre l'arbitrage vidéo, tant pour des raisons d'universalité dans l'arbitrage d'un match que sur l'inapplicabilité de la chose, selon moi, autant le fait de sanctionner a posteriori me paraît être une bonne chose. Qu'un, ou même cinq arbitres ne puissent pas tout voir sur un terrain, ou faire une erreur de jugement c'est une chose, mais qu'on puisse innocenter un joueur avec des images du matches (c'est arriver à Cyril Rool avec Bordeaux, il avait pris un rouge totalement injustifié, oui même ça il en était capable), ou condamner un autre pour un comportement passé inaperçu pendant le matche, ça me semble une bonne chose.

    --------

    En effet je crois que je ne l'ai pas dit, mais oui moi aussi je suis totalement pour l'utilisation de la vidéo après le match, que ce soit pour appliquer des sanctions pour des faits qui n'ont pas été remarqués par les arbitre, ou pour alléger les sanctions. Totalement d'accord sur ce point. (et oui, moi aussi je suis contre la vidéo au cours du match)
    Je crois même que ces sanctions devraient être exemplaires, de manière à ce que les joueurs comprennent vite et bien ce qu'ils risquent. Je parle de plus que 3 ou 5 matchs. Je ne sais pas ce qui est juste en termes de nombre de matchs, mais clairement aujourd'hui, le fait qu'on trouve encore des joueurs qui essaient de tromper les arbitres montre que ce qui est appliqué aujourd'hui est insuffisant tant en termes de lourdeur de peine que de nombre de faits relevés et sanctionnés a postériori. (les petites comme les grosses fautes)

  • Ligue Huns le 17/10/2011 à 11h40
    Je pense qu'il faut faire attention avec l'histoire de l'utilisation de la vidéo a posteriori. L'auteur aborde rapidement ce sujet dans l'article, il faut mettre en place un cadre très stricte de ce qui peut être rejugé ou non. Sans parler de la question de l'universalité du football (tous les matchs, mêmes pro, ne peuvent pas être tous revisionés avec les mêmes moyens), comment choisir ce qui doit être rejugé ou non ? Comment fixer une limite ? Comment éviter que chaque équipe mette la pression pour revisioner n'importe quelle action où elle s'est sentie lésée ?
    D'une part, je pense que la commission en charge de revisioner les matchs ne peuvent pas se passer des trois ou cinq arbitres présents qui, eux, ont "senti" le match, vu au plus près l'action, avec vision 3D que n'a pas la vidéo.
    D'autre part, pour en revenir à la fixation de limites, s'il me parait difficile de sanctionner a posteriori, il serait déjà plus simple (et encore...), pour commencer, d'annuler des sanctions sur des fautes que n'ont pas commis les joueurs (arbitre ayant donner à tort, un carton jaune ou rouge) car celles-ci ont lieu à des moments précis du match (pas besoin de le revisioner en entiers), contrairement à d'autres fautes qui auraient pu échappées aux arbitres.

  • Chaban del Match le 17/10/2011 à 12h02
    @ Ligue Huns
    Une commission d'arbitrage indépendante à plein temps par division doit sans doute avoir le temps de voir tous les match en direct et de les revoir ensuite une fois et d'analyser ce qui pourrait être litigieux.
    Les clubs auraient bien sûr le droit de saisir cette commission dans un délai raisonnable mais uniquement pour des fait précis. Par exemple, poser la réclamation dans les deux jours ouvrables suivant un match et en énumérant le fait contesté (un jaune ou un rouge mis à tort), mais pas pour accuser l'adversaire (un jaune ou un rouge omis).
    Ce serait donc à cette commission de réparer les oublis, avec possibilité d'appel bien sûr.

  • Tous en slip le 17/10/2011 à 12h07
    Trois petits textes sur ce que pourrait devenir le foot mécanique a posteriori...

    lien

  • la menace Chantôme le 17/10/2011 à 12h43
    Ben moi, je ne suis bizarrement pas spécialement mécontent du traitement actuel des infractions a posteriori.
    Evidemment, j'aimerais que toutes les tentatives de tromperie soient sanctionnées, mais on risquerait de voir des joueurs réclamer des visionnages à tire-larigot, sans parler du problème des actions difficiles à juger ou des actions ratées par le comité de visionnage

    Non, en l'occurrence, le fait que la commission décide plus ou moins elle-même des cas sur lesquels se pencher a l'unique mais non-négligeable avantage d'empêcher que cela prenne trop d'importance.

    Par contre, clairement, je trouve scandaleux que des sanctions (surtout des expulsions) infligées à tort ne soient pas retirées à posteriori.

    Comme quoi, tout cela est encore bien subjectif.

    L'un des soucis majeurs dans l'objet (les objets) de ces discussions, c'est nous : quoi qu'il arrive, on ne sera jamais contents... En ce sens, je comprends (sans nécessairement le cautionner) parfaitement que les 17 joies du lieu aient si peu évolu. Sinon ça serait l'Escalette.

  • José-Mickaël le 17/10/2011 à 14h29
    Tous en slip
    aujourd'hui à 12h07
    > Trois petits textes sur ce que pourrait devenir le foot mécanique a posteriori...
    > lien

    Ici je tombe sur une sorte de site publicitaire, pas sur les trois textes.

  • loulou N le 17/10/2011 à 15h23
    pour ma part, je trouve qu'écarter d'un revers de main la question des exclusions temporaires est un peu facile.
    d'une part, leur existence permet une sanction immédiate et non pas un ou deux matches après (et souvent sans réelle incidence pour l'équipe) et d'autre part, elles sont dissuasives et limiteraient naturellement le nombre de fautes dangereuses.

    de même la sanction en cas de contestation est une idée à creuser même si on ne peut imaginer e calquer la règle du rugby.

    et enfin, la thèse d'une suspension équivalente à la durée de blessure d'un joueur en cas d'agression n'est pas non plus inenvisageable, n'est ce pas ben arfa?

  • Tous en slip le 17/10/2011 à 15h42
    José Mickael : ah tiens oui. Je galère avec les mini-liens.

    Tape "1 main 2 maîtres, soldes du foot" dans google tu trouveras les trois article d'un blog qui traitent le sujet.

La revue des Cahiers du football