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Eduard Streltsov, le footballeur martyr (1/2)

Les joueurs d'exception - Le joueur le plus talentueux que la Russie soviétique ait jamais enfanté a connu la gloire puis le goulag, et n'a jamais pu briller en Coupe du monde.

Auteur : Matthias Cunha le 18 Juil 2011

 

Ceux qui ont eu l’occasion de se promener un jour dans Moscou ont peut-être déjà aperçu, aux abords du stade Olympique de Loujniki, non loin de l’immense statue de Lénine située devant l’entrée principale, une autre statue à l’effigie d’un grand gaillard de plus d’1m80, ballon sous le coude, vêtu du maillot frappé d’un "T" symbole du Torpedo Moscou.

streltsov_3.jpgSi vous êtes curieux et que vous avez demandé autour de vous qui était cet homme et pourquoi la statue d’un joueur du Torpedo était placée ici (le Torpedo évolue maintenant en troisième division dans son propre stade d’à peine 13.000 places), on vous a probablement répondu qu’il s’agissait d’Eduard Anatolievitch Streltsov, et vous avez pu alors avoir autant d’avis sur cet homme que de bouteilles de vodka vendues chaque jour dans la ville: martyr du soviétisme pour les uns, illustration du dévoiement inhérent à la réussite sociale pour les autres, icône à mi-chemin entre Georges Best et Pelé pour ceux-là, son évocation n’aura en tout cas pas laissé indifférent. C’est que, de ce côté-ci d’un rideau de fer psychologique plus que jamais présent, il faudra que beaucoup de l’eau de la Moskova passe sous le pont de la Trinité pour que l’on parle de manière apaisée de ce symbole de situations ubuesques comme seule la Russie soviétique savait en engendrer.


Une ascension fulgurante

L’histoire commence à Moscou, en 1950. L’URSS se remet petit à petit des sacrifices endurés pendant la Seconde guerre mondiale, mais à l’euphorie de la victoire sur les nazis s’ensuit rapidement la crise de Berlin [1], puis la guerre de Corée [2] qui signent le début de la guerre froide. Le régime vient de se doter de l’arme atomique et le culte de la personnalité de Staline atteint son paroxysme. Pas de quoi, cependant, doucher l’enthousiasme grandissant du peuple russe pour le football, qui s’impose depuis la fin de la guerre comme l'un des sports majeurs dans le pays.

streltsov_2.jpgÀ cette époque, le club qui monte dans la capitale soviétique est le Torpedo, le club des usines automobiles ZIS, qui produisent notamment les limousines de luxe d’inspiration américaine réservées aux dignitaires du régime. Emmenée par son buteur vedette Aleksandr Ponomaryov, l’équipe du Torpedo vient de remporter la première Coupe d’URSS de son histoire et ambitionne désormais de rivaliser avec le Dynamo (club de la police soviétique) et le CDKA (ancêtre du CSKA, club de l’armée) en championnat. Comme les transferts des meilleurs joueurs ne peuvent se faire sans l’aval du Parti, le Torpedo se tourne vers la formation. C’est ainsi que les équipes de jeunes du Torpedo Moscou écument la ville, disputant des rencontres contre des sélections de petites équipes locales, le plus souvent composées d'enfants d'ouvriers travaillant pour les fournisseurs de ZIS.

C’est lors d’une de ces rencontres face à l’équipe d’une usine de métallurgie dans laquelle sa mère travaillait que le jeune Eduard Streltsov, âgé d’à peine treize ans, va taper dans l’œil des dirigeants du Torpedo. Immédiatement recruté, Streltsov ne mettra que deux ans à intégrer l’équipe junior et à peine une de plus pour battre le record du plus jeune joueur finissant meilleur buteur du championnat soviétique, à seize ans et demi. Logiquement, dés l’année suivante, en 1955, Eduard Streltsov est convoqué pour sa première sélection sous le maillot soviétique. Pas encore adulte et déjà star dans tout le pays: il n’en fallait pas plus pour que, au sommet d’un Etat où une tête qui dépasse doive être soit coupée, soit érigée en symbole de la réussite du communisme, on se penche sur son cas. Mais pour l'instant, le jeune Eduard, lui, ne se soucie guère de toutes ces considérations. En ce mois de juin 1955, il prend la direction de Stockholm pour un match opposant l’URSS à la solide équipe de Suède, avec l’ambition de s’installer durablement au sein de l’attaque soviétique.


Coup d'éclat et promesses

Pour son premier match avec l’équipe nationale, Streltsov va faire plus qu’impressionner. Quasiment inconnu des joueurs suédois au coup d’envoi, trois buts et trois passes décisives plus tard l’entraîneur de l’équipe scandinave écrasée 6-0 déclare: "Nous sommes prêts à attendre cinq cents ans pour avoir un tel joueur dans notre équipe". Un an plus tard, c’est aux Jeux Olympiques de Melbourne qu’Eduard va de nouveau s’illustrer. Pour sa deuxième participation à cette compétition, l’URSS fait figure de sérieux outsider en alignant dans les buts un certain Lev Yachine et aux avant-postes le duo du Torpedo Streltsov-Ivanov.
streltsov_4.jpgAprès avoir disposé de l’Allemagne (encore unifiée) et de l’Indonésie, c’est la Bulgarie de Boskov et Dimitrov qui se dresse face à eux pour la demi-finale de l’épreuve. Au terme de quatre-vingt-dix minutes, le score est toujours de zéro à zéro, et signe de l’âpreté du combat l’URSS va disputer les prolongations avec seulement neuf joueurs sur la pelouse – en raison des blessures du défenseur Tyschenko et d’Ivanov, l'habituel compère de Streltsov en attaque. Au bout de cinq minutes dans la prolongation, la Bulgarie va ouvrir le score par Kolev, et l'on ne donne alors pas cher des chances des soviétiques de remporter leur premier titre international. C’est sans compter sur Streltsov, qui va, à la 112e minute, marquer seul le but égalisateur, puis trois minutes plus tard offrir une passe décisive à Tatushin pour une incroyable victoire des soviétiques.

Malgré cette prestation, qui lui vaudra quelques mois plus tard le titre de Maître émérite des sports de l'URSS [3], c'est depuis le banc de touche que Streltsov regarde la finale de la compétition. À cause de la blessure d'Ivanov, n'ayant pas guéri suffisamment vite, et à un choix tactique de l'entraîneur Gavriil Kachalin, qui préférait avoir une paire d'attaquants évoluant ensemble en club. Ivanov sur le flanc, Streltsov doit donc également laisser sa place et se contenter d'applaudir la paire du Spartak Simonian-Ilyin, grâce à laquelle l'URSS remporte la finale 1-0 face à la Yougoslavie. Une décision d'autant plus cruelle que la coutume de l'époque veut que seuls les joueurs ayant participé à la finale aient le droit de recevoir une médaille. À la fin de la cérémonie, Simonian veut offrir la sienne à Streltsov, qui décline: "Je gagnerais beaucoup d'autres trophées", assure-t-il. Malheureusement, il se trompe lourdement.


1957, année explosive

Car cette année 1956, qui voit ainsi l'URSS remporter son premier titre majeur, est sur le plan intérieur une année charnière dans l'évolution de la doctrine du régime. Le nouvel homme fort du Parti, trois ans après la mort de Staline, est désormais Nikita Krouchtchev, qui a entrepris de se débarrasser de ses opposants en lançant un mouvement de déstalinisation accompagné de mesures annonçant une démocratisation de la vie publique et une libéralisation de l'économie. Conséquence inattendue, ces réformes entrainent un mouvement d'émancipation dans certains pays du Bloc de l'Est, et le nouveau leader du Politbüro n'a d'autre choix que de reprendre d'une main ce qu'il a donné d'une autre. C'est ainsi qu'entre l'étouffement de la révolte en Pologne et l'entrée des chars russes dans Budapest en émeute, la paranoïa du régime contre tout ce qui peut remettre en cause l'idéologie communiste s'en trouve décuplée.

streltsov_8.jpgC'est dans ce contexte qu'Eduard Streltsov réalise une année 1957 qui le fait accéder au statut de demi-dieu: élu meilleur joueur du championnat soviétique grâce notamment aux 31 buts en 19 matches qu'il inscrit de juillet à octobre (record toujours inégalé), il fait obtenir quasiment à lui tout seul la deuxième place du Championnat au Torpedo, soit le meilleur classement de l'histoire du club. Surtout, il est le grand artisan de la qualification de l'URSS pour la Coupe du monde 1958, à l'issue d'un match d'appui explosif face à la Pologne remporté 2-0 – durant lequel il marque le premier but et est à l'origine du second bien, que jouant sur une jambe suite à de multiples blessures.
Cette année-là il finit même septième au classement du Ballon d'Or, une première pour un joueur soviétique, et ce bien qu'aucun club russe ne participe aux Coupes d'Europe. Malgré tout, les rares observateurs qui ont dû se contenter de la tournée européenne du Torpedo pour admirer la merveille moscovite sont tombés sous le charme. Ainsi à l'occasion de ce voyage en France, durant lequel Streltsov et les siens corrigent sur le même score de 7 buts à 1 l'OM et le Racing Paris, pourtant parmi les meilleurs clubs français de l'époque. Aux yeux de tous ceux qui l'ont vu, Streltsov est l'archétype de l'attaquant parfait, puissant physiquement, aussi habile pour conclure une action que pour l'initier, doté d'une technique de dribble et de conservation de balle remarquable. Il est de plus excellent de la tête et ses frappes de balle sont d'une précision parfaite.


Plus dure sera la chute


Mais ces exploits ne soulèvent pas l'enthousiasme de tout le monde, notamment au sein des dirigeants communistes. Car Eduard ne veut pas entrer dans le moule de l'athlète soviétique standard, et le fait savoir. A de multiples reprises, il refuse d'être transféré au CSKA ou au Dynamo, malgré l'insistance des personnages hauts placés du Parti comme de son ami Lev Yachine, préférant rester fidèle au Torpedo. Puis, les services de renseignements soviétiques le décrivent comme susceptible de passer à l'Ouest, après qu'il a confié qu'il est toujours triste de revenir en URSS après ses séjours à l'étranger. Et, ultime affront, début 1957 il refuse la main de la fille d'Ekaterina Furtseva, protégée de Krouchtchev et seule femme n'ayant jamais siégé au Politbüro, en déclarant "Je ne me marierais jamais avec cette guenon", pour épouser quelques mois plus tard une autre femme en secret. Une attitude qui lui vaut tout d'abord une campagne de dénigrement en bonne et due forme de la part des médias officiels, comme dans cette série "Egarements d'idoles" parue dans le Komsomolskalia Pravda [4] qui racontent dans le détail les beuveries, bagarres et autres soirées de débauche auxquelles s'adonnerait régulièrement la nouvelle icône du peuple.

streltsov_9.jpgIl est ensuite banni temporairement de la sélection soviétique, et n'est autorisé à revenir sous le maillot de l'URSS qu'après avoir fait son autocritique dans la revue Sovietski Sport. Ainsi, à la suite de la parution d'un article titré "Ce n'est pas un héros" accompagné de lettres de "membres du prolétariat" condamnant Streltsov en tant qu'illustration des maux de l'impérialisme occidental, il participe quand même aux rencontres amicales contre la sélection de Berlin (il inscrit un triplé pour une victoire 4 à 0) et face à l'Angleterre, préparatoires à la Coupe du monde suédoise de 1958. Une Coupe du monde où les soviétiques et tout particulièrement leur attaquant aux 32 buts en 29 sélections sont attendus comme favoris. Mais alors que deux mois plus tard ce Mondial consacre un jeune Brésilien inconnu nommé Pelé, ainsi que l'attaquant français Just Fontaine et son nouveau record de buts avec treize réalisations, l'URSS se fait éliminer par deux buts à zéro en quart de finale par la Suède, la même équipe qu'ils avaient étrillés 6-0 trois ans plus tôt après le festival de Streltsov. Mais Streltsov, à la surprise générale, n'a pas fait le voyage. Et pour cause.


Sortie de route

Le 25 mai 1958, soit deux jours avant le départ prévu pour la Suède, Eduard est invité à une soirée de la jeunesse dorée du régime dans une datcha aux alentours de Moscou, en compagnie de deux de ses coéquipiers, Mikhaïl Ogonkov et Boris Tatushin. Nul ne sait ce qu'il s'est exactement passé ce soir-là, si ce n'est que l'alcool a coulé à flot: étrangement, personne n'y a rien vu et ne se souvient de rien de toute manière. Toujours est-il que le lendemain, des policiers arrivent au camp d'entrainement de Tarassovska pour procéder à l'arrestation d'Eduard Streltsov, lui signifiant son inculpation de viol avec violence physique sur la personne de Marina Lebedeva, dix-neuf ans, fille d'un général de l'armée rouge. Ses deux coéquipiers présents à cette soirée sont également arrêtés et aussitôt exclus du groupe soviétique, mais relâchés peu après.

Car la cible désignée est bien Streltsov, qui avoue sous la pression le viol dont il est accusé, pensant ainsi gagner l'autorisation de jouer la Coupe du monde. Et peu importe que la victime se rétracte ensuite, la machine à broyer du régime communiste s'était déjà mise en place depuis longtemps. Incarcéré dans la foulée à la prison de Burtika, l'affaire fait l'effet d'une déflagration. Le sélectionneur Kachalin contacte aussitôt ses relations influentes au sein du Parti, dans l'espoir de voir la condamnation de son joueur suspendue pendant la Coupe du monde, mais on lui fait comprendre que l'ordre vient directement des plus hautes instances. Krouchtchev lui-même a pris la décision de cette incarcération, et ce n'est pas non plus la manifestation réunissant 100.000 supporters et ouvriers des usines ZIS, convaincus de l'innocence de leur idole, qui va changer la donne. Streltsov a eu l'outrecuidance de tenir tête aux dignitaires du régime, et il va en payer le prix fort.

Seconde partie : Eduard Streltsov, le footballeur martyr (2/2)

[1] Le 24 juin 1948, à l'issue d'une longue dégradation des relations entre Russes et Occidentaux, l'Armée rouge bloque les voies d'accès terrestres à Berlin-Ouest. Le blocus ne sera levé que le 12 mai 1949 après de fortes tensions entre les armées des différents occupants de l'Allemagne.
[2] Suite à la conférence de Yalta et à la partition de la Corée qui en résulta, le 25 juin 1950 les troupes du Nord, soutenues par l'URSS, franchirent le 38e parallèle à l'assaut des troupes du Sud, soutenues par les Américains. Officiellement, la paix n'a pas encore été signée dans ce conflit.
[3] Plus grande distinction pour un sportif en URSS.
[4] Aujourd'hui devenu tabloïd, le Komsomolskalia Pravda fut, de 1925 à 1990, le journal officiel de la jeunesse communiste.

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Réactions

  • Tonton Danijel le 17/07/2011 à 23h53
    Assez dingue, cette histoire! Merci aux CdF d'offrir l'occasion d'avoir de tels rappels historiques!

  • Hok le 18/07/2011 à 01h01
    Oui, vivement la suite !

  • Ô Mexico le 18/07/2011 à 05h26
    Ma-gni-fi-que ! Pour les gens qui aiment l'Histoire et le foot, c'est parfait.

  • grognon le 18/07/2011 à 10h35
    Yes, superbe et vivement la suite.
    Merci mathias.

  • di mektass le 18/07/2011 à 11h53
    Большое спасибо

  • José-Mickaël le 18/07/2011 à 15h45
    Ça alors, je n'avais jamais entendu parler de lui. Mince, 6-0 contre la Suède, et là-bas en plus (à l'époque la Suède était une des meilleures équipes du Monde, 3è en 1950 et 2è en 1958).

    Bon, et le voici maintenant englué dans une affaire à la D.S.K...

  • Hydresec le 18/07/2011 à 16h03
    Bravo, superbe article.
    Juste une question aux exégètes de la geste footballistique : il en reste encore beaucoup de ces joueurs maudits au talent inversement proportionnel à la longueur du palmarès et dont on ne parle (presque) jamais (peut-être même qu'il y a des Français dans le lot) ?

  • Sue Oddo le 18/07/2011 à 18h31
    Y a des fois je voudrais avoir un bouton j'aime. Juste pour dire que j'aime.

  • Adoa de Formosa le 18/07/2011 à 19h04
    Comme tout le monde, très intéressant. Merci.


    Quelques suggestions pour Hydresec:

    Vassilis Hatzipanagis, sans doute le meilleur joueur grec de l’histoire, mais qui resta toute sa carrière dans le modeste club de l’Iraklis Salonique (bloqué par un contrat renouvelable unilatéralement pour 10 ans), et qui ne réalisera jamais son rêve de jouer pour la Grèce en compétition internationale (inéligible parce qu’il avait joué pour l’équipe Olympique soviétique aux Jeux de 1976 alors qu'il était en exil politique en Ouzbékistan).
    Et si vous voulez découvrir par vous-même sur Youtube : lien

    Georgi Asparuhov, légende du football bulgare qui ne fut jamais autorisé à quitter le championnat bulgare et décédé à 28 ans dans un accident de voiture

    Le George Best italien, ailier du Torino dans les années 60, Gigi Meroni. Talentueux, rebelle, mais mort à 24 ans fauché par une voiture.

    Et dans un style différent, moins romantique mais plus proche de chez nous puisqu’il a joué a l’OGC Nice dans les années 30, Alexandre Villaplane. Il fut capitaine de l ‘équipe de France à la Coupe du Monde 1930 puis collaborateur durant la guerre.

  • Hydresec le 18/07/2011 à 19h36
    Adoa de Formosa
    lundi 18 juillet 2011 - 19h04
    Comme tout le monde, très intéressant. Merci.


    Quelques suggestions pour Hydresec:

    [...] Et dans un style différent, moins romantique mais plus proche de chez nous puisqu’il a joué a l’OGC Nice dans les années 30, Alexandre Villaplane. Il fut capitaine de l ‘équipe de France à la Coupe du Monde 1930 puis collaborateur durant la guerre.

    >>> Arf, Villaplane, comme un boomerang (niçois, mais surtout parisien comme footballeur). Enfin, merci quand même.

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