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1986 : l'assassinat du football

Avant France-Brésil... Grièvement blessé lors de la Coupe du monde 1982, le football succombe avec l’édition 1986, nous abandonnant à ses fantômes.
Auteur : Salif T. Sacha le 9 Fev 2011

 

[Article initialement publié dans le n°41 des Cahiers du football]

Nombrilisme exacerbé ou relents de culpabilité? Toujours est-il qu’au moment d’établir les responsabilités dans la disparition du football, la France baisse les yeux. Un peu pour ne pas avoir su imposer son football romantique aux rigoristes Allemands, mais surtout parce que le tir au but asséné par Fernandez aux flamboyants Brésiliens de 86, c’est la balle dans la nuque qui achève notre sport préféré – tout en nous faisant revenir dans son panthéon.


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La fin du romantisme

Une victoire heureuse dont nous nous gargariserons longtemps, sans en mesurer les effets dévastateurs. Elle terrasse pourtant le Brésil de Telê Santana, genou à terre depuis qu’un tueur sanguinaire, Paolo Rossi, l’avait poignardé à trois reprises en lui barrant iniquement la route du sacre en 1982 (lire ci-dessous). Quand Platini étreint Luis à Guadalajara, il n’imagine pas qu’avec Santana, c’est une autre idée du football qui s’éteint, au terme d’une lente agonie.

Jamais plus une seleção ne poussera aussi loin la créativité, ni n’incarnera aussi pleinement les vertus collectives du football en assumant son innocence. Après 86, son européanisation altérera rapidement son âme, et sa conquête de trophées ne consacrera plus que des individualités. En 1986, László Bölöni et ses petits copains du Steaua Bucarest, pouvaient encore dominer l’Europe au nez et à la moustache du Barça de Schuster. Depuis, les lauréats exotiques ont abdiqué face au réalisme des multinationales du foot européen et le palmarès de la compétition semble dès lors n’obéir plus qu’à la fatalité.



Rationalisme
L’époque abrite encore les derniers joueurs lents du football contemporain. Safet Susic fait surfer le Paris Saint-Germain sur le championnat de France. Il n’y parviendra plus jamais. Beto Marcico devient une légende violette, mais sa silhouette commence déjà à faire sourire. Tapie mise sur Blaz Sliskovic. Bientôt, il laissera filer le jeune Zinédine Zidane, trop lent à son goût, aux Girondins de Bordeaux, et au début du XXIe siècle, les Espagnols se renverront Juan Román Riquelme comme une patate chaude tandis qu’ils aduleront Lionel Messi. Cette année-là, Prince aurait pu dédier au football son mélancolique Sign ‘O’ the Times.

La Coupe du monde mexicaine consacre Maradona, un joueur atypique qui pose paradoxalement les jalons du prototype de l’attaquant moderne, dont les qualités sont fondées sur la vitesse et la puissance – le génie et la technique du Pibe de Oro ne n’enseignant pas dans les écoles de football. La notion de collectif semble dès lors restreinte à l’organisation défensive. Pour schématiser: on défend à onze, et on laisse les deux de devant se débrouiller avec les miettes, en confiant l’élaboration du jeu à des individualités de plus en plus fortes... athlétiquement.


Époque révolue
Le palmarès international post-86 ne démentira pas l’avènement d’un football rationalisé à l’extrême, laissant le moins de place possible à la créativité, dépassé par des exigences athlétiques qui ont pris le dessus sur l’inventivité technique: les Pays-Bas en 88, la RFA en 90 et 96, même le Brésil en 94, sans oublier la France en 98, la Grèce en 2004 et l’Italie en 2006. Les instants de grâce se font sporadiques, et faute d’inspiration collective, ils sont suspendus à une volée vertigineuse de Van Basten, un extérieur du pied taquin de Romario ou une délicatesse de Zidane. Même l’exception danoise de 92 est fondée pour une bonne part sur un potentiel physique supérieur à la concurrence. Quant à la France championne d’Europe en 2000, si elle jouait remarquablement au ballon, elle ne se reposait pas moins sur la grande rigueur de son organisation défensive et son redoutable impact physique. L’époque des quadriceps cotons-tiges de Genghini ou Sócrates est révolue. Celle de leur science du jeu aussi, malheureusement.


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Plus le temps

Cela fait bien longtemps que plus personne ne pense une seconde à la conception d’une attaque lorsqu’est évoqué le "bloc équipe bien en place" prôné aux quatre coins de la planète football. Tant pis si être bien en place implique une négation de la mobilité, générant un football standardisé, loin des idéaux de jeu auriverde. Denoueix et Gourcuff ne suffiront pas. En prônant la simplicité du jeu par la mobilité, ils font figure d’intellectuels du football, de poètes hurluberlus déphasés que seuls des clubs de troisième zone se risquent à recruter, alors qu’ils devraient être à la tête du Real Madrid et du Milan AC pour espérer ramener le football à la vie.


Faire comprendre à un fonds de pension les vertus de la mobilité, expliquer à un président attaché à gérer son club comme une entreprise que l’élaboration d’un jeu ambitieux exige du temps est devenu une gageure insurmontable. En 1986, on n’a déjà plus le temps : une nouvelle génération de dirigeants pressés prend le pouvoir. Tapie à Marseille, Berlusconi à Milan, tandis qu’Aulas est dans les starting-blocks à Lyon. "Le bonheur, c’est le plaisir sans remords", disait Socrate – le philosophe, pas le footballeur qui, lui, en prendra de moins en moins. L’heure est à la rentabilité économique, l’étalon or ayant durablement pris le dessus sur les valeurs originelles du football.


Du pétrole, plus d’idées
En attendant, on serait plutôt enclin à penser que ce sont les idées qui font le plus défaut. L’idée d’une expression collective appliquée au secteur offensif par exemple, qui peine à se répandre, se heurtant aux considérations pragmatiques technico-tactiques d’un Deschamps – complètement opposées aux discours perpétuellement novateurs de Coco Suaudeau qui l’a pourtant nourri au grain – ou d’un Dunga, ultime antithèse de Telê Santana dont il est un bien triste héritier. Champion continental, peut-être, mais proposant un football tellement rébarbatif.


Seuls, dans leurs villages retranchés ressemblant de plus en plus à des coffres-forts géants avec pelouses intégrées, ni Arsenal, ni Manchester United, ni même la sélection argentine ne font école dans leurs ambitions de jeu. Puisqu’il n’y a plus que ça qui compte, vivement qu’ils regagnent, que les idées se propagent de nouveau. En attendant, la police scientifique aura peut-être fait son entrée sur les pelouses. Et tant que nous serons condamnés à nous contenter de l’apparition d’un énième nouveau Maradona avec son cortège de buts formatés pour les images que les télévisions peuvent faire tourner autour du monde, nous n’aurons plus l’espoir de nous enthousiasmer devant une réelle expression collective du football. Juste espérer un peu que la nouvelle star ressemble davantage à Zidane qu’à Messi.



Déjà mort en 82 ?
L’élimination des hommes de Telê Santana en 1986 est à mettre sur le compte du "cul bordé de guacamole" des Bleus à Guadalajara [1]. Cette rencontre maudite pour les Brésiliens entérinait la mort clinique du football, prononcée quatre ans plus tôt à Sarria. Car le 5 juin 1982, ce n’est pas la réussite qui a fait basculer le sort de l’opposition face à l’Italie, décisive pour entrer dans le dernier carré du Mundial. Avec le "désastre de Sarria", le football chatoyant des Brésiliens est balayé par son antithèse la plus aboutie: le pragmatisme italien. Contrairement à ce que l’histoire a bien voulu en retenir, le Brésil n’est pas tombé pour avoir refusé de se replier une fois la qualification en poche. Il a plié pour n’avoir maîtrisé son destin que durant six petites minutes. La renonciation à son identité de jeu entre l’égalisation de Falcão (68e) et la mise à mort de Paolo Rossi (74e) n’aurait pas pu changer le cours des événements. Les Italiens ont su contenir, tant bien que mal, la folie brésilienne tout au long du match, profitant d’avoir concrétisé, dès la cinquième minute, leur seule action construite de la première mi-temps. Le second but est offert à Rossi par Cerezo, coupable d’une relance dans l’axe que trois de ses coéquipiers regardent échoir à l’opportuniste buteur transalpin. Les Italiens font le dos rond et le match se déroule dans leurs cinquante mètres, sans qu’ils ne cherchent réellement à se rebeller face à un flot incessant d’offensives toutes plus créatives les unes que les autres.

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Contenir la folie

Créatives par leur diversité, mais incroyablement sobres dans leur conception, pour des techniciens dont on devine la dextérité. Les transmissions sont variées et assurées par une mobilité incessante. Imaginez Sagnol pousser un débordement jusqu’au poteau de corner côté gauche, Abidal offrir une solution aux avant-postes flanc droit, Makelele aussi souvent en position d’avant-centre qu’à la récupération, et vous vous ferez une idée du spectacle permanent des courses croisées des maillots jaunes. Au point qu’il est impossible d’affirmer à quels postes officient réellement Cerezo, Sócrates ou Júnior, tantôt à la conception, tantôt à la conclusion des offensives, balayant toutes les zones du terrain. La défense adverse ne peut alors miser que sur les interceptions, et devant la simplicité des échanges, c’est leur excellente lecture du jeu – sans jamais se départir d’une notion toute personnelle de l’engagement physique – qui permet à Scirea et Gentile de limiter la casse au prix d’une prestation défensive héroïque.


Vision
Car les décalages tout en toucher de Zico et Sócrates, les appels dans le vide de Leandro ou Júnior, qui offrent des fausses pistes à Falcão, auraient désarçonné n’importe quelle autre équipe plus de deux fois ce jour-là. Comment jeter l’opprobre sur le malheureux Cerezo quand il dévie en corner un centre sans conviction voué à la sortie en touche, après tous les efforts consentis aux quatre coins de la pelouse pour créer du jeu? Comment pointer Júnior d’un doigt accusateur quand, à la réception dudit corner, il oublie de s’aligner et remet Rossi en jeu à six mètres du but, après toutes les transversales distillées ? Et surtout, quelles leçons aurait-on tiré de cette Coupe du monde si Sócrates n’avait pas été jugé hors-jeu sur un troisième but d’anthologie en fin de rencontre?

Incriminer la naïveté de Telê Santana en la circonstance, c’est céder à la facilité et renoncer à une vision du football qui dépassait la simple quête du trophée. Sócrates souligne que "la vocation de Telê Santana était d’exprimer la culture populaire du Brésil au travers du football". Une vision amplement travestie par ses successeurs, qui ont justifié leur pragmatisme par le palmarès obtenu. Du haut de ses vingt-et-un titres[2], Telê Santana les salue bien. Il a emporté le football avec lui.

[1] Lire « Match retour », CdF #21.
[2] Dont deux Copa Libertadores et deux Coupes Intercontinentales (92 face au Barça de Cruyff et 93 face au Milan de Capello, avec le São Paulo FC emmené par Rai puis Leonardo).

Réactions

  • pipige le 09/02/2011 à 23h33
    Un belle article, sûrement.

    L'évolution du foot suit n'y plus ni moins l'évolution de la société en général : rationalité des efforts, efficacité, pragmatisme. Le "beau jeu" et le "romantisme" n'ont plus grand chose à voir la dedans...

    Depuis 82/86, il y a eu de sacré évolution. Physiques bien sûr, avec des joueurs au physique de déménageurs, mais aussi tactique. Disparition du libéro à l'ancienne (mise en place du hors jeu systématique), marquage en zone (plus d'individuel), et naissance du fameux "bloc équipe" (on reserre les lignes).

    Depuis Nantes 95, en fait, le foot me fait chier...certes par ci par là, on découvre de belles équipes, des expressions collectives. France 2000 était pas mal de ce côté là. Espagne 2008 aussi, la boué d'oxygène en fait en ce moment. Mais sinon, quelle curée ! Que de match insipide, chiant...Quand on a connue la coupe du monde 1982 et 1986, on est difficile. Si en plus on a été (est ?) supporter du FCN, on est dégouté.

    Et encore, j'ai pas vu la World cup 1970...

  • Tricky le 10/02/2011 à 00h10
    Ca se discute, quand meme. Le Chelsea-Barcelone de 2004 est par exemple sublime. Ou Cameroun-Angleterre 1990. Ou la Russie 2008.

  • le Bleu le 10/02/2011 à 00h16
    Tricky, reconnais que ça fait assez peu de matchs sur les quelques centaines de milliers qui se sont disputés sur cette période.

  • José-Mickaël le 10/02/2011 à 00h40
    C'est une réflexion que je m'étais faite juste avant la dernière coupe du Monde : quand je fais la liste des grands matchs de coupe du Monde, il y en a de moins en moins. Je pense que depuis 1998, on n'a eu aucun match du calibre de Brésil - Italie 1982 ou de la 1/2 de Séville. (Et encore, je dis 1998 mais la finale n'est extraordinaire que pour un français, et le fameux Angleterre - Argentine n'a été bon qu'une mi-temps - ensuite on s'est ennuyé. Donc le dernier des matchs de légende, ça remonte au Roumanie - Argentine de 1994.)



  • Tricky le 10/02/2011 à 06h25
    Le Bleu, je ne suis pas certain quand meme. Ce n'était qu'un échantillon de directions, mais j'aurais pu citer des Leeds-Valence ou Allemagne-Angleterre.

    Je trouve ca très dur, de définir ce qu'est un grand match. Qu'est ce qu'Inter-Barca 2010 a de moins qu'Italie-Brésil 1982 ?

  • Tricky le 10/02/2011 à 06h31
    (JM : Angleterre-Portugal 2006)

  • Jean-Noël Perrin le 10/02/2011 à 10h59
    J'aurais bien ajouté le Argentine-Pays-Bas de 98 aussi, avec l'un des plus beaux buts de l'histoire du foot en clou du spectacle.

  • Hurst Blind & Fae le 10/02/2011 à 14h08
    Voire Argentine-Serbie 2006.

    Il ne faut pas non plus occulter toutes les purges de 82 et 86 dont on ne se souvient pas.

  • José-Mickaël le 10/02/2011 à 17h04
    Les purges de 1982 et 1986, il n'y en a pas tant que ça. Le groupe de l'Italie, bien sûr (à part Pologne - Pérou), et les matchs de l'Espagne, et encore : celui contre l'Irlande-du-Nord était passionnant parce que les Irlandais, floués par l'arbitrage à la maison, ont fini par gagner (ce qui était jouissif). Sans lister tous les matchs, on peut regarder les poules du second tour :
    - Dans le groupe de la Pologne, il y a 1 match superbe (Pologne - Belgique) et 1 purge (Pologne - U.R.S.S., match très tendu et pas trés intéressant) - l'autre est "neutre", on va dire.
    - Dans le groupe de l'Italie, c'est un feu d'artifice : Italie - Argentine (match tendu mais passionnant), Brésil - Argentine (festival brésilien, extraordinaire) et Italie - Brésil (historique).
    - Dans le groupe de la R.F.A., il y a 1 très bon match (R.F.A. - Espagne, d'autant qu'enfin les Espagnols ont bien joué), un match serré mais intéressant (R.F.A. - Angleterre) et une purge (c'est un peu méchant quand même), le dernier.
    - Dans le groupe de la France, c'est trois matchs très agréables, le genre qu'on a du mal à rencontrer aujourd'hui (les deux victoires de la France, mais aussi Irlande-du-Nord - Autriche).

    Ajoutons que les 1/2 sont belle (la 1ère) et historique (la 2de), que la finale n'est pas moche. (Je n'ai pas vu le match pour la 3è place mais il me semble que ce n'est pas non plus une purge).

    En comparaison, les derniers matchs de 2006 sont ennuyeux (en 2010 je trouve qu'il y a eu un léger mieux). On peut citer le méchant Pays-Bas - Portugal, le soporifique Angleterre - Portugal, la purge absolue Angleterre - Équateur (record égalé deux ans plus tard lors de France - Roumanie), le stressant France - Portugal (pas une purge, mais pas un très beau match), et je ne parle pas de Suisse - Ukraine qui est hors-concours... Ce genre de purge, c'était une exception autrefois.

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    Un "grand" match :
    1 - enjeu important (genre : le vainqueur est qualifié),
    2 - suspense & retournements de situation,
    3 - intensité dramatique,
    4 - qualité du jeu.

    Argentine - Portugal 2006, je suppose que c'était une boutade. Pays-Bas - Argentine est un beau match, oui, mais pour moi il manque quelque chose...

    - Italie - R.F.A. 1970 = 1/2 finale avec succession de retournements de situations.
    - Brésil - Italie 1982 = qualité du jeu (!!) + le qualifié pour les 1/2 change à chaque but (chaque fois que l'Italie mène, elle est qualifiée ; chaque fois que le Brésil égalise, il est qualifié).
    - France - R.F.A. 1982 = sans commentaire.
    - France - Brésil 1986 = suspense non par les buts mais par les poteaux et les pénaltys manqués, intensité dramatique qui en découle, qualité de jeu (!!)
    - Argentine - Roumanie 1994 = qualité du jeu (!!) et suspense (les Argentins reviennent et puis non).

    Le Pays-Bas - Argentine 1998 ressemble au dernier, mais avec quand même moins de suspense et une qualité de jeu moins importante (même si c'était un beau match - mais pas un match à en tomber à la renverse, loin de là).

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    Bref, c'est facile de dire "c'était mieux avant", mais c'est aussi facile de le réfuter. Si on regarde de façon un peu plus détaillée, il me semble que la première thèse est bel et bien la bonne, et de façon assez évidente.

  • pipige le 10/02/2011 à 17h21
    Je ne me focalise pas sur les "grands" matchs, il y eu a eu, il y en aura encore et encore.

    C'est la qualité du jeu en général que je trouve en régression, ou peut-être le nivellement des valeurs, qui fait que les équipes se neutralisent, et finalement ne prennent plus de risque. Il a quand même fallu la réforme de la passe au gardien, des 3 points, la protection des joueurs "créatifs", le carton rouges pour le dernier défenseur, pour revoir un peu de jeu dans des confrontations ternes...Souvenons nous de la coupe du monde 1990 !!! Hormis le Cameroun, c'était le néant, même avec Maradonna.

    Depuis, il y a eu un léger mieux, mais pour revenir sur la dernière coupe du monde, pas de quoi se taper le cul par terre....Juste des "équipes bien en place", et malheur à celui qui encaisse le premier but...C'est presque à coup sur match perdu, car dans ce cas, replis défensif et tactique de contre.






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