En vous connectant, vous certifiez n'avoir jamais trompé votre club favori. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

France versus... Allemagne

La RFA en Coupe du monde, pour les Bleus, c'est une victoire pour l'histoire, deux défaites en demi-finale sans revanche à ce jour. Dont Séville.
Auteur : Brice Tollemer le 20 Mai 2010

 

Au mois de juin prochain, l’équipe de France disputera sa treizième Coupe du monde. Au cours de ses précédentes participations, il lui est arrivé de croiser les six autres nations qui sont parvenues à inscrire leur nom au palmarès...
France versus... Uruguay
France versus... Brésil

France versus... Angleterre

France versus... Argentine


RFA-France : 3-6

28 juin 1958 – Göteborg, Ullevi – 32.000 spectateurs
Buts pour la RFA : Cieslarczyk 17e, Rahn 52e, Schäfer 83e
Buts pour la France : Fontaine 15e, 36e, 77e, 89e, Kopa 27e, Douis 50e,
Arbitre : Juan Brozzi (Argentine)

RFA
Kwiatkowski – Stollenwerk, Erhardt, Schnellinger, Wewers – Szymaniak (capitaine), Sturm – Kelbassa, Rahn, Schäfer, Cieslarczyk
Sélectionneur : Sepp Herberger
France
Abbes – Kaelbel, Marcel, Lafont, Lerond – Penverne (capitaine), Kopa – Wisnieski, Douis, Fontaine, Vincent
Sélectionneur : Albert Batteux

C’est lors du match pour la troisième place du Mondial suédois qu’a lieu le premier affrontement entre les deux pays. La France s’est inclinée en demi-finale contre le Brésil de Pelé tandis que l'Allemagne de l'Ouest, championne en titre, a chuté face au pays organisateur. Comme souvent dans ce genre de rencontres, on assiste à une partie débridée entre deux équipes qui ne sont plus tout à fait concernées par la Coupe du monde. Des buts, du spectacle et aucune pression.

Trois représentants tricolores sont les principaux animateurs de ce match. Raymond Kopa, tout d’abord, auteur d’un but sur penalty et d’une passe décisive, sacré meilleur joueur du tournoi. L'ailier du RC Lens Maryan Wisnieski ensuite, auteur de deux passes décisives et qui provoque le penalty de la vingt-septième minute. Just Fontaine, enfin, qui inscrit tout simplement un quadruplé et devient le meilleur buteur lors d’une Coupe du monde avec treize réalisations. Un score de tennis pour un match sans réel enjeu.




RFA-France : 3-3 (5 tab à 4)


8 juin 1982 – Séville, Sanchez Pizjuan – 70.000 spectateurs
Buts pour la RFA : Littbarski 18e, Rummenigge 103e, Fischer 108e
Buts pour la France : Platini 27e, Trésor 93e, Giresse 99e
Arbitre : Charles Corver (Pays-Bas)

RFA
Schumacher – Kaltz (capitaine), Förster K.H., Stielike, Förster B. – Breitner, Dremmler, Briegel, Littbarski, Magath – Fischer
Sélectionneur: Jupp Derwall

France
Ettori – Bossis, Janvion, Trésor, Amoros – Giresse, Tigana, Platini, Genghini – Rocheteau, Six
Sélectionneur : Michel Hidalgo

Demi-finale du mondial espagnol, vingt-quatre ans plus tard. Un match de légende avec tous les ingrédients d’une tragédie hollywoodienne. Acte I. Le premier quart d’heure de la rencontre est largement dominé par les Allemands. Pierre Littbarski met le feu à la défense française: après un coup franc sur la balle transversale, il ouvre le score une minute plus tard en reprenant un ballon relâché par Jean-Luc Ettori. Ce but réveille les protégés de Michel Hidalgo et c’est fort logiquement que Dominique Rocheteau obtient un penalty à la demi-heure de jeu. Michel Platini le transforme et la France revient complètement dans le match. Mieux, elle prend le jeu à son compte et asphyxie une équipe d’Allemagne malmenée de toutes parts.

Acte II. Cinquante-septième minute de cette demi-finale. Patrick Battiston a remplacé Bernard Genghini sorti sur blessure. Lancé par une splendide ouverture de Platini, il se présente seul face au portier allemand. Harald Schumacher le percute alors violemment et de manière délibérée. Le ballon manque de peu les cages de la RFA. L’arbitre siffle un six mètres tandis que Battiston est évacué sur une civière. C’est à ce moment que le match bascule dans le légendaire. Dans une ambiance surchauffée, la France domine cette fin de seconde période. Manuel Amoros trouve la barre à l’ultime minute de jeu. Mais il faut une prolongation pour départager les deux équipes.

Acte III. La première mi-temps est un escalier vers le Paradis pour les Bleus: Marius Trésor permet aux siens de mener au score tandis qu’Alain Giresse, à la 99e minute, porte cet avantage à 3-1, au terme d’une superbe action collective. Sa célébration de but désordonnée, poings serrés et folle joie sur le visage, devant l'image même du football pour des millions de Français. C’est alors qu’entre, côté allemand, Karl-Heinz Rummenigge. Un changement qui renverse tout. Il réduit la marque à la 103e, et c’est Fischer qui arrache l’égalisation cinq minutes plus tard.

Acte IV. Seule une séance de tirs au but peut mettre fin à ce suspense. Giresse et Amoros réussissent les leurs, tout comme Kaltz et Breitner. Rocheteau marque et Ettori repousse la tentative de Stielike. La France n’est plus très loin. Mais Didier Six échoue. Littbarski, Platini et Rummenigge s’acquittent de leur tâche. Schumacher arrête le tir du malheureux Maxime Bossis, qui ne méritait pas ça. Hrubesch envoie la RFA en finale au terme de cette session de tirs au but, la première de l’histoire de la Coupe du monde…




RFA-France : 2-0


25 juin 1986 – Guadalajara, Jalisco – 47.500 spectateurs
Buts pour la RFA : Brehme 9e, Völler 90e
Arbitre : Luigi Agnolin (Italie)

RFA
Schumacher – Brehme, Förster, Jakobs, Briegel – Matthaus, Rolff, Magath, Eder – Rummenigge (capitaine), Allofs
Sélectionneur: Franz Beckenbauer

France
Bats – Ayache, Bossis, Battiston, Amoros – Fernandez, Giresse, Tigana, Platini (capitaine) – Stopyra, Bellone
Sélectionneur: Henri Michel

Quatre ans après, les deux pays se retrouvent au Mexique, encore une fois pour une demi-finale, qui a tous les aspects d’une revanche parfaite. L’équipe de France est bien meilleure qu’en 1982, mais deux difficultés vont grandement handicaper les Tricolores. D’une part, le parcours des Bleus lors de ce Mundial n’était pas des plus simples, passant tout d’abord par l’Italie, championne du monde en titre en huitièmes de finale, puis par le Brésil, éliminé aux tirs au but en quart. D’autre part, Michel Platini et Alain Giresse ne sont pas à 100% de leurs capacités physiques, tous deux diminués par des blessures. Ce match est en fait celui de trop. Le néo-Bavarois Andreas Brehme ouvre le score sur coup franc après à peine dix minutes de jeu. Et c’est Rudi Völler qui le conclut en toute fin de match.
La folie de Séville paraît tellement loin mais c’est une évidence : la France n’avait plus rien dans les chaussettes…


France versus... Uruguay

France versus... Brésil

France versus... Angleterre

France versus... Argentine

Réactions

  • olerouge le 20/05/2010 à 11h54
    Chaban del Match
    jeudi 20 mai 2010 - 10h44
    Tu m'étonnes !
    Préparez vos pierres ... Je suis supporter de la Mannshaft depuis la fin de ce match là.

    J'avais 8 ans et voir des types capables de remonter et gagner une demi finale de coupe du monde alors que c'était quasi foutu j'avais trouvé ça fort.
    Et puis à l'époque j'aimais l'équipe de France, alors je trouvais ça plus glorieux d'avoir perdu aux pénos contre le futur champion du monde au termend 'un grand match plutot que contre le finaliste.

    >>C'est marrant, ça, j'avais 8 ans aussi, j'étais sur un lit d'hôpital depuis 15 jours et moi aussi, j'ai une certaine admiration pour l'équipe d'Allemagne depuis ce jour. Notamment Rumenigge, dont je trouvais que le nom sonnait bien à l'oreille. J'adore la façon dont il remonte le terrain, ballon sous le bras, l'air de dire "suivez-moi les gars, ça va le faire".
    Ce match est certainement mon meilleur souvenir de football. Et Platini qui tient la main de Battiston après l'attentat de l'infâme Schumacher, qui en bon Kayser Soze, mâche nonchalamment son chewing-gum en attendant qu'on veuille bien dégager le cadavre de sa surface pour qu'il puisse tirer son 6m, c'est fantastique.
    Elle avait quand même de la gueule la France qui perdait.

  • Marius T le 20/05/2010 à 13h15
    Pour revenir sur Dündar Siz, j'avais discuté avec lui à la fin des années 80, il était toujours atteint par ce tir au but raté.

  • Tonton Danijel le 20/05/2010 à 13h50
    Ce rappel de son passage à Galatasaray qui l'avait contraint à prendre la nationalité turque et à changer de nom m'a forcé à me plonger dans le parcours de Didier Six (j'ignorais qu'il jouait à Stuttgart au moment de la demie-finale...). Ce n'est ni Pfannenstiel, ni Gravelaine, mais pour l'époque, c'est pas mal du tout:

    lien

  • aïlofaulaz le 20/05/2010 à 13h57
    Arf, Séville 82, pas un match, un condensé existentiel, une révélation initiatique pour moi: la découverte d'abord de l'érection, puis de l'injustice la plus intolérable en ce monde et enfin de la cruauté innommable des Teutons qui, non content de briser les cervicales de nos joueurs, se réjouissaient comme des damnés de mon incommensurable peine.
    Shumacher, je te hais...

  • zouhire le 20/05/2010 à 14h33

    olerouge
    jeudi 20 mai 2010 - 11h54
    Chaban del Match
    jeudi 20 mai 2010 - 10h44
    Tu m'étonnes !
    Préparez vos pierres ... Je suis supporter de la Mannshaft depuis la fin de ce match là.

    J'avais 8 ans et voir des types capables de remonter et gagner une demi finale de coupe du monde alors que c'était quasi foutu j'avais trouvé ça fort.
    Et puis à l'époque j'aimais l'équipe de France, alors je trouvais ça plus glorieux d'avoir perdu aux pénos contre le futur champion du monde au termend 'un grand match plutot que contre le finaliste.

    >>C'est marrant, ça, j'avais 8 ans aussi, j'étais sur un lit d'hôpital depuis 15 jours et moi aussi, j'ai une certaine admiration pour l'équipe d'Allemagne depuis ce jour. Notamment Rumenigge, dont je trouvais que le nom sonnait bien à l'oreille. J'adore la façon dont il remonte le terrain, ballon sous le bras, l'air de dire "suivez-moi les gars, ça va le faire".
    Ce match est certainement mon meilleur souvenir de football. Et Platini qui tient la main de Battiston après l'attentat de l'infâme Schumacher, qui en bon Kayser Soze, mâche nonchalamment son chewing-gum en attendant qu'on veuille bien dégager le cadavre de sa surface pour qu'il puisse tirer son 6m, c'est fantastique.
    Elle avait quand même de la gueule la France qui perdait.
    -------------

    Dingue ça, tout pareil que vous les mecs, 8 ans en 1982, admiration pour Rummennigge, tristesse pour Battiston, meilleur souvenir de foot avec le France-Brésil de 1986...il doit y avoir un truc, là, sur la génération 1974....


  • totoschillacci le 20/05/2010 à 15h21
    8 ans en 1982, moi aussi... amusant, et j'ai toujours kiffé les joueurs allemands qui allaient jouer à l'étranger (jusqu'à C. Wörns à Paris je crois... le début du désenchantement) : un certain sens du professionnalisme, le superflu remplacé par un mental d'acier et une âme de combattant.
    Il faudrait retrouver la bande du match, et vérifier s'il n'y avait pas d'images subliminales!

  • Carlos Misère le 20/05/2010 à 15h59
    Ettori, en fait, il aimait pas salir ses vêtements, c'est ça ?
    Pas un seul plongeon sur les pénos, faut l'faire.

  • BigS le 20/05/2010 à 16h18
    Celui de Littbarski est terrible, d'ailleurs.

  • le Bleu le 20/05/2010 à 19h11
    lien

    La vidéo avec le commentaire du direct, par Thierry et Jean-Mimi.

  • suppdebastille le 20/05/2010 à 19h40
    C'est drôle de voir que lors de ce match, ce n'est même pas Fontaine mais Kopa qui tire le pénalty, je me souviens à ce sujet d'une interview de Fontaine disant qu'il ne se souciait absolument pas de ce record de buts, c'est surtout plus tard que c'est venu.

La revue des Cahiers du football