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France versus... Allemagne

La RFA en Coupe du monde, pour les Bleus, c'est une victoire pour l'histoire, deux défaites en demi-finale sans revanche à ce jour. Dont Séville.
Auteur : Brice Tollemer le 20 Mai 2010

 

Au mois de juin prochain, l’équipe de France disputera sa treizième Coupe du monde. Au cours de ses précédentes participations, il lui est arrivé de croiser les six autres nations qui sont parvenues à inscrire leur nom au palmarès...
France versus... Uruguay
France versus... Brésil

France versus... Angleterre

France versus... Argentine


RFA-France : 3-6

28 juin 1958 – Göteborg, Ullevi – 32.000 spectateurs
Buts pour la RFA : Cieslarczyk 17e, Rahn 52e, Schäfer 83e
Buts pour la France : Fontaine 15e, 36e, 77e, 89e, Kopa 27e, Douis 50e,
Arbitre : Juan Brozzi (Argentine)

RFA
Kwiatkowski – Stollenwerk, Erhardt, Schnellinger, Wewers – Szymaniak (capitaine), Sturm – Kelbassa, Rahn, Schäfer, Cieslarczyk
Sélectionneur : Sepp Herberger
France
Abbes – Kaelbel, Marcel, Lafont, Lerond – Penverne (capitaine), Kopa – Wisnieski, Douis, Fontaine, Vincent
Sélectionneur : Albert Batteux

C’est lors du match pour la troisième place du Mondial suédois qu’a lieu le premier affrontement entre les deux pays. La France s’est inclinée en demi-finale contre le Brésil de Pelé tandis que l'Allemagne de l'Ouest, championne en titre, a chuté face au pays organisateur. Comme souvent dans ce genre de rencontres, on assiste à une partie débridée entre deux équipes qui ne sont plus tout à fait concernées par la Coupe du monde. Des buts, du spectacle et aucune pression.

Trois représentants tricolores sont les principaux animateurs de ce match. Raymond Kopa, tout d’abord, auteur d’un but sur penalty et d’une passe décisive, sacré meilleur joueur du tournoi. L'ailier du RC Lens Maryan Wisnieski ensuite, auteur de deux passes décisives et qui provoque le penalty de la vingt-septième minute. Just Fontaine, enfin, qui inscrit tout simplement un quadruplé et devient le meilleur buteur lors d’une Coupe du monde avec treize réalisations. Un score de tennis pour un match sans réel enjeu.




RFA-France : 3-3 (5 tab à 4)


8 juin 1982 – Séville, Sanchez Pizjuan – 70.000 spectateurs
Buts pour la RFA : Littbarski 18e, Rummenigge 103e, Fischer 108e
Buts pour la France : Platini 27e, Trésor 93e, Giresse 99e
Arbitre : Charles Corver (Pays-Bas)

RFA
Schumacher – Kaltz (capitaine), Förster K.H., Stielike, Förster B. – Breitner, Dremmler, Briegel, Littbarski, Magath – Fischer
Sélectionneur: Jupp Derwall

France
Ettori – Bossis, Janvion, Trésor, Amoros – Giresse, Tigana, Platini, Genghini – Rocheteau, Six
Sélectionneur : Michel Hidalgo

Demi-finale du mondial espagnol, vingt-quatre ans plus tard. Un match de légende avec tous les ingrédients d’une tragédie hollywoodienne. Acte I. Le premier quart d’heure de la rencontre est largement dominé par les Allemands. Pierre Littbarski met le feu à la défense française: après un coup franc sur la balle transversale, il ouvre le score une minute plus tard en reprenant un ballon relâché par Jean-Luc Ettori. Ce but réveille les protégés de Michel Hidalgo et c’est fort logiquement que Dominique Rocheteau obtient un penalty à la demi-heure de jeu. Michel Platini le transforme et la France revient complètement dans le match. Mieux, elle prend le jeu à son compte et asphyxie une équipe d’Allemagne malmenée de toutes parts.

Acte II. Cinquante-septième minute de cette demi-finale. Patrick Battiston a remplacé Bernard Genghini sorti sur blessure. Lancé par une splendide ouverture de Platini, il se présente seul face au portier allemand. Harald Schumacher le percute alors violemment et de manière délibérée. Le ballon manque de peu les cages de la RFA. L’arbitre siffle un six mètres tandis que Battiston est évacué sur une civière. C’est à ce moment que le match bascule dans le légendaire. Dans une ambiance surchauffée, la France domine cette fin de seconde période. Manuel Amoros trouve la barre à l’ultime minute de jeu. Mais il faut une prolongation pour départager les deux équipes.

Acte III. La première mi-temps est un escalier vers le Paradis pour les Bleus: Marius Trésor permet aux siens de mener au score tandis qu’Alain Giresse, à la 99e minute, porte cet avantage à 3-1, au terme d’une superbe action collective. Sa célébration de but désordonnée, poings serrés et folle joie sur le visage, devant l'image même du football pour des millions de Français. C’est alors qu’entre, côté allemand, Karl-Heinz Rummenigge. Un changement qui renverse tout. Il réduit la marque à la 103e, et c’est Fischer qui arrache l’égalisation cinq minutes plus tard.

Acte IV. Seule une séance de tirs au but peut mettre fin à ce suspense. Giresse et Amoros réussissent les leurs, tout comme Kaltz et Breitner. Rocheteau marque et Ettori repousse la tentative de Stielike. La France n’est plus très loin. Mais Didier Six échoue. Littbarski, Platini et Rummenigge s’acquittent de leur tâche. Schumacher arrête le tir du malheureux Maxime Bossis, qui ne méritait pas ça. Hrubesch envoie la RFA en finale au terme de cette session de tirs au but, la première de l’histoire de la Coupe du monde…




RFA-France : 2-0


25 juin 1986 – Guadalajara, Jalisco – 47.500 spectateurs
Buts pour la RFA : Brehme 9e, Völler 90e
Arbitre : Luigi Agnolin (Italie)

RFA
Schumacher – Brehme, Förster, Jakobs, Briegel – Matthaus, Rolff, Magath, Eder – Rummenigge (capitaine), Allofs
Sélectionneur: Franz Beckenbauer

France
Bats – Ayache, Bossis, Battiston, Amoros – Fernandez, Giresse, Tigana, Platini (capitaine) – Stopyra, Bellone
Sélectionneur: Henri Michel

Quatre ans après, les deux pays se retrouvent au Mexique, encore une fois pour une demi-finale, qui a tous les aspects d’une revanche parfaite. L’équipe de France est bien meilleure qu’en 1982, mais deux difficultés vont grandement handicaper les Tricolores. D’une part, le parcours des Bleus lors de ce Mundial n’était pas des plus simples, passant tout d’abord par l’Italie, championne du monde en titre en huitièmes de finale, puis par le Brésil, éliminé aux tirs au but en quart. D’autre part, Michel Platini et Alain Giresse ne sont pas à 100% de leurs capacités physiques, tous deux diminués par des blessures. Ce match est en fait celui de trop. Le néo-Bavarois Andreas Brehme ouvre le score sur coup franc après à peine dix minutes de jeu. Et c’est Rudi Völler qui le conclut en toute fin de match.
La folie de Séville paraît tellement loin mais c’est une évidence : la France n’avait plus rien dans les chaussettes…


France versus... Uruguay

France versus... Brésil

France versus... Angleterre

France versus... Argentine

Réactions

  • Tonton Danijel le 20/05/2010 à 11h00
    Monsieur Jo
    jeudi 20 mai 2010 - 10h45

    Sinon, je crois bien que c'est le match le plus intense que j'ai vu. j'etais gamin, mais j'ai l'impression qu'à l'époque l'union autour de l'équipe nationale était bien plus forte (sans même parler de Domenech).
    ----------------

    J'étais tout petit à l'époque, mais d'après les dinosaures des CdF, l'EdF d'Hidalgo ne suscitait pas une énorme adhésion à l'époque, une défaite à domicile contre le Pérou allait servir à la presse à se déchaîner contre Hidalgo. Puis il y eut un premier tout moyen, avec la défaite indiscutable contre l'Angleterre, la victoire large contre le Koweit, et le nul contre les Tchécoslovaques arraché grâce à un sauvetage sur la ligne d'Amoros à la dernière minute. Ça allait un peu mieux au deuxième tour, la France ayant la chance aussi d'affronter l'Irlande du Nord (qui avait fini devant le pays hôte espagnol) et l'Autriche. C'est véritablement à Séville qu'est né l'amour de la France pour la bande à Hidalgo...

  • Chaban del Match le 20/05/2010 à 11h01
    Monsieur Jo
    jeudi 20 mai 2010 - 10h45
    Je n'ai pas l'impression que Six ait été stigmatisé dans l'article.

    Et si l'on relève que Bossis ne méritait pas ça, c'est qu'il avait été héroique pendant tout le mondial. Et que voir un joueur réaliser un parcours parfait et être celui qui ne peut qualifier son équipe, c'est effectivement malheureux

    C'est du moins comme ça que je l'ai lu.

    Sinon, je crois bien que c'est le match le plus intense que j'ai vu. j'etais gamin, mais j'ai l'impression qu'à l'époque l'union autour de l'équipe nationale était bien plus forte (sans même parler de Domenech).

    Et que l'appartenance des joueurs à tel ou tel club n'avait pas d'influence sur le soutien porté à l'équipe de France.
    Mais c'est peut être dû à une vision tronquée due à mon jeune age...
    -------------
    C'est parce qu'à l'époque le foot en France n'avait RIEN à voir avec ce qu'il est aujourd'hui.

    Le foot en 82 c'était 15 matches à la télé par an (dont la moitié pour l'équipe de France) , Téléfoot et la guirlande de buts dans Stade 2, l'OM tel qu'on le connait aujourd'hui n'existait pas, le PSG n'avait rien gagné, il n'y avait aucun antagonisme "médiatique" entre aucun club, d'ailleurs tout le monde était encore pour les Verts et donc pour les Bleus.
    Et en prime on avait une belle équipe, joueuse, avec tout le monde (sauf Six) qui jouait à la maison.



  • le Bleu le 20/05/2010 à 11h02
    Hé bien, j'ai bien fait de commencer par 98-2000, moi. J'ai assez de traumas comme ça, ç'eut point été la peine d'en rajouter...

  • Chaban del Match le 20/05/2010 à 11h03
    Tonton Danijel
    jeudi 20 mai 2010 - 11h00
    Monsieur Jo
    jeudi 20 mai 2010 - 10h45

    Sinon, je crois bien que c'est le match le plus intense que j'ai vu. j'etais gamin, mais j'ai l'impression qu'à l'époque l'union autour de l'équipe nationale était bien plus forte (sans même parler de Domenech).
    ----------------

    J'étais tout petit à l'époque, mais d'après les dinosaures des CdF, l'EdF d'Hidalgo ne suscitait pas une énorme adhésion à l'époque, une défaite à domicile contre le Pérou allait servir à la presse à se déchaîner contre Hidalgo. Puis il y eut un premier tout moyen, avec la défaite indiscutable contre l'Angleterre, la victoire large contre le Koweit, et le nul contre les Tchécoslovaques arraché grâce à un sauvetage sur la ligne d'Amoros à la dernière minute. Ça allait un peu mieux au deuxième tour, la France ayant la chance aussi d'affronter l'Irlande du Nord (qui avait fini devant le pays hôte espagnol) et l'Autriche. C'est véritablement à Séville qu'est né l'amour de la France pour la bande à Hidalgo...
    ---------
    Tu occultes le France - Pays Bas d'octobre 81 et le fameux coup franc de Platini qui emmene les Bleux en Espagne. Ce match avait quand même rassemblé autour de l'Equipe de France pas mal de monde

  • DarkZem13 le 20/05/2010 à 11h04
    Les gars qui osent aller tirer des pénos, ça m’a toujours fasciné. Pouvoir prendre une telle responsabilité, sur un seul geste technique pour lequel on n’a pas le droit à l’erreur, avec toutes les conséquences que ça peut engendrer. J’ai du mal à en vouloir à un gars qui rate. Par contre, s’il n’y va pas avec une idée fixe de son tir, ça me gêne beaucoup plus. Là, Bossis et Six tentent de la croiser, ils le font pas bien, le gardien part du bon côté. Mais ce n’est en rien comparable à Shevchenko 2005 contre Liverpool, ou Maoulida 2007 contre Sochaux, qui partent à l’abattoir et se font dessus. Ils font une passe au gardien, avec une frappe molle sans conviction dans l’axe du but. Je ne suis pas loin de penser qu’un tel geste est équivalent à une passe en retrait au gardien ratée qui coûte un but.

    Pour en revenir à ce fameux match de Séville, je me souviens avoir dit à mon petit cousin de 10 ans qu’il ne devait pas voir ce match avant quelques temps. Je pense qu’il entre dans la catégorie « -12 » ou « -16 », avec la violence du choc Battiston-Schumacher, la dramaturgie, la défaite aux larmes…

  • suppdebastille le 20/05/2010 à 11h13
    "Chaban del Match
    jeudi 20 mai 2010 - 11h03
    Tu occultes le France - Pays Bas d'octobre 81 et le fameux coup franc de Platini qui emmene les Bleux en Espagne. Ce match avait quand même rassemblé autour de l'Equipe de France pas mal de monde "

    Mais surtout à l'époque tous les politiques, sociologues, editorialistes, people divers ne se sentaient pas obligés d'avoir un avis sur le foot.

  • suppdebastille le 20/05/2010 à 11h14
    "Chaban del Match
    jeudi 20 mai 2010 - 11h01
    le PSG n'avait rien gagné"

    sacrilège!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! corrige cela de suite

  • Chaban del Match le 20/05/2010 à 11h14
    suppdebastille
    jeudi 20 mai 2010 - 11h13
    "Chaban del Match
    jeudi 20 mai 2010 - 11h03
    Tu occultes le France - Pays Bas d'octobre 81 et le fameux coup franc de Platini qui emmene les Bleux en Espagne. Ce match avait quand même rassemblé autour de l'Equipe de France pas mal de monde "

    Mais surtout à l'époque tous les politiques, sociologues, editorialistes, people divers ne se sentaient pas obligés d'avoir un avis sur le foot
    ------------
    Tout a fait pusiqu'à cette époque le foot (et le sport en général) c'etait honteux, crétin, beauf, et juste bon pour la populasse écervelée et/ou alcoolique

  • Chaban del Match le 20/05/2010 à 11h16
    suppdebastille
    jeudi 20 mai 2010 - 11h14
    "Chaban del Match
    jeudi 20 mai 2010 - 11h01
    le PSG n'avait rien gagné"

    sacrilège!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! corrige cela de suite
    ----------
    Oh hé ca va hein le PSG a gagné sa première coupe juste avant la Coupe du Monde 82.

    :-)


  • keruzore le 20/05/2010 à 11h18
    mouai, mouai....
    Ca sent quand même la nostalgie ces histoires-là!
    J'ai peur que pour les joueurs de la génération 2010, l'Allemagne ne représente que le pays d'origine de leurs berlines, de Derrick et de "Tokio Hotel".
    Dans les années 70-80, chaque confrontation France Allemagne, en club ou en équipe nationale, représentait un "crunch" comme disent les rugbymen...
    J'avoue qu'aujourd'hui, ça déclencherait moins de passion chez moi.
    Mais alors, qui est notre meilleur ennemi aujourd'hui?
    Assurément l'Italie, tant que Raymond est toujours là, mais après....

La revue des Cahiers du football