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France versus… Uruguay

Les Bleus retrouveront la Celeste au mois de juin prochain en Afrique du Sud. Une équipe double vainqueur du trophée qu’ils n’ont battue ni en 1966, ni en 2002.
Auteur : Brice Tollemer le 4 Mai 2010

 

Au mois de juin prochain, l’équipe de France disputera sa treizième Coupe du monde. Au cours de ses précédentes participations, il lui est arrivé de croiser le fer avec les six autres nations qui sont parvenues à inscrire leur nom au palmarès...


France-Uruguay : 1-2

15 juillet 1966 – Londres, White City – 45.000 spectateurs
But pour la France : De Bourgoing 16e
Buts pour l’Uruguay : Rocha 27e, Cortes 32e
Arbitre : M. Galba (Tchécoslovaquie)

France
Aubour – Djorkaeff, Artelesa (capitaine), Budzynski, Bosquier – Simon, Bonnel, Herbet – De Bourgoing, Gaudet, Hausser
Sélectionneur : Henri Guérin
Uruguay
Mazurkiewicz (capitaine) – Ubina, Troche, Manicera, Caetano – Rocha, Goncalvez, Viera – Cortes, Sacia, Perez
Sélectionneur : Ondino Viera

La première confrontation entre les pays a lieu au cours de l’édition de 1966. Lors du premier match de poule, l’Uruguay a réussi l’exploit d’accrocher l’Angleterre sur ses terres (0-0), tandis que la France sort d’un piteux match nul contre le Mexique. La rencontre commence idéalement pour les coéquipiers de Jean Djorkaeff et de Robert Budzynski puisqu’au bout d’un quart d’heure de jeu, les Tricolores obtiennent un penalty après un accrochage de Manicera sur Herbet. C’est le Girondin Hector de Bourgoing qui se charge de tirer et d’inscrire le premier but de la partie. Mais, dix minutes plus tard, après un beau mouvement collectif uruguayen, l’attaquant du Peñarol Pedro Rocha ajuste Aubour aux huit mètres et ramène son équipe dans le match. Et, à la demi-heure de jeu, Julio Cortes donne aux siens l’avantage définitif. En cinq petites minutes, l’Uruguay a renversé la vapeur en marquant ses deux uniques buts de la compétition. Elle se fera éliminer en quarts de finale par la RFA tandis que la France rentrera sagement à la maison.



France-Uruguay : 0-0

6 juin 2002 – Busan, Asiad Main Stadium – 38.000 spectateurs
Arbitre: M. Ramos Rizo

France
Barthez – Thuram, Lebœuf, Desailly (capitaine), Lizarazu – Vieira, Petit – Micoud , Wiltord, Henry - Trezeguet
Sélectionneur: Roger Lemerre

Uruguay
Carini – Sorondo, Lembo, Montero (capitaine), Rodriguez – Garcia, Romero, Abreu, Varela - Recoba, Dario Silva
Sélectionneur : Victor Pua

Trente-six ans plus tard, les deux pays se retrouvent dans la même poule, lors de la Coupe du monde nippo-coréenne. L’équipe de France, championne en titre mais amoindrie par la blessure de Pires et paniquée par celle de Zidane, s’est fait refroidir par le Sénégal lors du match d’ouverture (0-1). Dans le même temps, l’Uruguay s’est incliné 2-1 contre le Danemark. Les deux équipes sont donc dans l’obligation de réagir en vue de la qualification pour les huitièmes de finale.

Youri Djorkaeff blessé, c’est Johan Micoud qui est chargé de l’animation du jeu. Les hommes de Roger Lemerre  entament bien la rencontre, mais deux événements au cours de la première période compliquent considérablement leur tâche. Au bout d’un quart d’heure de jeu, Franck Lebœuf, blessé, doit laisser sa place à Vincent Candela, Lilian Thuram se recentrant dans l’axe de la défense. A peine dix minutes plus tard, Thierry Henry est exclu pour un tacle dangereux sur Romero.
La France va devoir jouer à dix pendant plus d’une heure, mais Roger Lemerre n’effectue aucun changement. Cela ne modère en rien les intentions offensives tricolores, comme en témoigne le coup franc sur le poteau d’Emmanuel Petit à la trente-cinquième minute. Finalement, aucun but ne sera inscrit à Carini et Barthez – plusieurs fois décisifs – au cours de cette rencontre marquée par un engagement excessif et un Dario Silva survolté, en dépit des 22 tirs totalisés par les Bleus et des tentatives de Recoba ou Abreu en contre. Les entrées tardives de Djibril Cissé (Trezeguet, 81e) et Dugarry (Wiltord, 90e+3) n'y ont rien changé.
Le match nul n’arrange aucune des deux équipes, qui ne passeront pas le premier tour. Est-il besoin de rappeler que ce mondial asiatique est le seul durant lequel l’attaque bleue, bien que disposant des meilleurs buteurs français, italien et anglais de la saison, est restée désespérément muette?


France versus... Allemagne

France versus... Brésil

France versus... Angleterre

France versus... Argentine

Réactions

  • Alain Delon? Non Alain Deroin. le 04/05/2010 à 13h15
    Drôle de trajectoire que celle de Dario Silva et sa coupe de cheveux péroxydée : adulé dans tous les clubs où il est passé, haï par tous les supporters adverses, le mec perd sa jambe droite dans un accident de voiture il y a 3/4 ans. C'est là que le bonhomme a un sacré mental, puisqu'il décide de se reconvertir en tant que rameur, et a pour objectif de participer aux JO de Londres en 2012. Ouais, drôle de bonhomme.

    lien pour une interview du beau blond

  • Rabbi__jacob le 04/05/2010 à 15h04
    C'est moi où ça jouait un peu mieux, à l'époque qu'aujourd'hui ?

  • Jean-Patrick Sacdefiel le 04/05/2010 à 15h29
    @rabbi
    Difficile à dire sur la foi d'un résumé, mais ce serait la logique: on a un peu oublié, en raison de cette fin en queue de poisson, que les années 2000-2002 avaient été des années de grâce, avec des matches (amicaux) de toute beauté (Portugal, Turquie: 4 buts à chaque fois), à peine ternie par des contre-perf (Chili, Espagne). C'était un peu les années trimballe.

    Après, il ne faudrait oublier, non plus, que l'édF actuelle a fait de très bons matches au cours des deux dernières années (Serbie X 2, Roumanie retour...), et réalisé de très belles séquences de jeu qui feraient joli dans un montage.

  • Meinaupause le 04/05/2010 à 15h31
    Ah, Dario Silva. Quand il a perdu sa jambe, je me suis dit que c'était bien la preuve que j'avais des pouvoirs psioniques. Juste qu'ils étaient un peu à retardement. Du coup plus récemment j'ai décidé de penser très fort à Denis Balbir...

  • Rabbi__jacob le 04/05/2010 à 15h59
    Ouaiiiis le match contre le Portugal, l'équipe était sur un nuage.

    Un match chef-d'œuvre qui arrive 6 mois trop tôt.

  • wizz le 04/05/2010 à 16h24
    Nicaulas
    mardi 4 mai 2010 - 10h27

    Mais pourquoi c'est ce malheureux Candela qui avait pris la place de Thuram? Sagnol était blessé?
    -------------------------------------------------

    C'était pas Christenval qui devait rentrer ? Avant que Lemerre (tout paniqué) se rende compte de sa lenteur a se préparer au changement.

  • Gaëtan Huard sur le toit le 04/05/2010 à 16h28
    Sur le match de 1966, j'aime beaucoup le début de la vidéo avec les joueurs qui s'échauffent et les compos. Plus fort que le 3-3-4 des Français, le 2-3-5 des Uruguayens. Ils meritent bien leur victoire.

    Par contre sur la faute qui amène le penalty, j'ai du mal à voir si Herbet est le père spirituel d'Inzaghi ou si l'Uruguayen lui fait un placage à la gorge.

  • José-Mickaël le 04/05/2010 à 17h28
    Nicaulas
    mardi 4 mai 2010 - 10h27
    > je me souviens bien que la non-sélection de Carrière m'avait tellement dégouté [...]

    C'est là où je me suis mis à douter de Lemerre (*). Mince, on avait un excellent meneur de jeu, qui n'avait jamais déçu en sélection (entrée fracassante en coupe des Confédérations 2001) et qui pouvait éventuellement prêter main forte à Zidane (comme Giresse aux côtés de Platini). Et quand Zidane s'est blessé, on a eu Djorkaeff meneur de jeu. Djorkaeff alors qu'on aurait pu avoir Carrière... (Le Djorkaeff de 2002 n'était plus du tout au niveau. D'ailleurs ensuite on a eu droit à Micoud.)

    Rabbi__jacob
    mardi 4 mai 2010 - 15h04
    > C'est moi où ça jouait un peu mieux, à l'époque qu'aujourd'hui ?

    Bien sûr que ça jouait mieux. En 2002, on a tiré plusieurs fois sur le poteau et on dominait, c'est juste un *accident*. D'ailleurs la saison 2002-03 est repartie de plus belle, pour culminer quinze mois plus tard avec un Allemagne-France qui, sans 2006, aurait été considéré comme le récital d'adieu.

    -------
    (*) Qui reste malgré tout associé à mes meilleurs souvenirs, donc c'est mon sélectionneur préféré quand même.


  • Chaban del Match le 04/05/2010 à 17h36
    En 1966 , 45 000 spectateurs... really ?
    Il a l'air vide le stade et on entend quasiment les joueurs sur le terrain.

  • Tonton Danijel le 04/05/2010 à 18h45
    José-Mickaël
    mardi 4 mai 2010 - 17h28
    Rabbi__jacob
    mardi 4 mai 2010 - 15h04
    > C'est moi où ça jouait un peu mieux, à l'époque qu'aujourd'hui ?

    Bien sûr que ça jouait mieux. En 2002, on a tiré plusieurs fois sur le poteau et on dominait, c'est juste un *accident*. D'ailleurs la saison 2002-03 est repartie de plus belle, pour culminer quinze mois plus tard avec un Allemagne-France qui, sans 2006, aurait été considéré comme le récital d'adieu.

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    Comme je l'ai dit plus haut, la période 1998-2004 n'est vraiment pas une période où l'Allemagne était effrayante. Il y a eu un mondial miraculeux en 2002 (dont le meilleur joueur fut le gardien...), au milieu de deux Euros catastrophiques. Donc le match de Gelsenkirchen était vu comme un grand match d'un côté du Rhin, mais comme une déroute assez prémonitoire de l'autre...

La revue des Cahiers du football