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Manchester United, la couleur de l'argent

L'alliance des "Chevaliers rouges" et des supporters dissidents verts et jaunes évincera-t-elle les propriétaires du club, pour enrayer sa dérive financière et établir un modèle inspiré des socios espagnols?
Auteur : Jérôme Latta le 15 Mars 2010

 

Logiquement, au terme du huitième de finale retour de Ligue des champions largement remporté par Manchester United face à l'AC Milan, personne n'aurait pu voler la vedette à Wayne Rooney, auteur d'un doublé au cours de cette victoire retentissante (4-0), portant à trente unité son total personnel cette saison. Personne, sauf David Beckham, de retour dans le théâtre de ses rêves. Entré à la 63e minute de la rencontre, le milieu de terrain rossonero a attendu la fin du temps réglementaire pour se faire l'auteur d'un coup d'éclat très remarqué en Angleterre... simplement en passant une écharpe verte et jaune autour de son cou. L'égérie de la mode mondialisée n'a pas lancé une tendance en choisissant cet accessoire, mais son geste a pris une importance particulière, interprété qu'il fut comme un soutien au mouvement de protestation contre la famille Glazer, actuel propriétaire du club – mouvement qui a justement choisi ces couleurs en référence au maillot originel de Newton Heath, club créé en 1878 qui est à l'origine de la fondation du MUFC en 1902. Les mots d'ordre et les chants sont explicites, comme par exemple: "We’ll be green and gold ’til they die or fold… And we won’t wear red until Glazer’s dead" (1).

manchester_utd_beckham.jpg


Tous contre Glazer

La fronde s'est radicalisée dans le contexte de la crise économique qui frappe le championnat le plus riche – et le plus endetté – du monde, et qui n'a pas épargné United, dont l'endettement a atteint un niveau phénoménal (lire "La crise, c'est maintenant?"). En grande partie parce que Malcolm Glazer, magnat du sport nord-américain déjà propriétaire des Tampa Bay Bucaneers (NFL), a, pour acheter le club en 2005, contracté un emprunt de plus de 650 millions de livres sterling... que le club doit lui-même rembourser à raison de 78 millions d'euros par an (2). Avec une dette globale de plus de 800 millions d'euros, ses extraordinaires ressources s'en trouvent ponctionnées au point de compromettre son avenir financier et sportif. Après avoir cédé Cristiano Ronaldo contre un pactole peu réinvesti dans le recrutement (3), le club a ainsi lancé en janvier une émission obligataire à hauteur de 500 millions de livres (lire aussi "Pourquoi MU a fini par lâcher Ronaldo").

Ce ne sont toutefois pas les seules considérations matérielles qui motivent le ressentiment envers les propriétaires, surtout accusés de trahir l'esprit des lieux à seules fins d'enrichissement. Diffus depuis des années en Angleterre, le sentiment de dépossession dû à l'arrivée massive d'investisseurs plus ou moins exotiques culmine cette saison avec les déboires rencontrés par de nombreux clubs, certains conduits au bord du dépôt de bilan comme West Ham ou Hull City – Portsmouth et Crystal Palace ayant été placés en liquidation judiciaire). Fantasques, cupides ou inefficaces, les nouveaux propriétaires de ces institutions nationales n'ont pas fait que des supporters heureux comme à Chelsea ou Manchester City (4). Le désintérêt patent de la famille Glazer pour le football et l'impression qu'elle mène une politique désastreuse pour le club n'ont fait qu'exacerber le ressentiment.

manchester_utd_green_gold.jpg


Supporters-actionnaires

En 2005 déjà, une dissidence de fans avait conduit à la création du FC United of Manchester, club "alternatif" au modèle de l'hyperbusiness. Une initiative valeureuse, mais confinée dans un anonymat sportif l'empêchant de faire de l'ombre au "vrai" United (l'équipe évolue actuellement dans l'équivalent d'une 7e division avec un record d'affluence à 6.300 spectateurs). Cette fois, le mouvement s'inscrit dans une tout autre dimension avec l'apparition des Red Knights, un groupe d'une soixantaine d'investisseurs amoureux du club déterminé à en reprendre possession. Menés par Jim O'Neill, dirigeant influent de la banque américaine Goldman Sachs, ces riches chevaliers rouges issus de la City bénéficient du soutien du Manchester United Supporters Trust (MUST), association revendiquant 130.000 membres "verts et jaunes" et qui rêve d'un système façon socios du Real ou du Barça. O'Neill leur promet quelque chose d'approchant, avec un projet de reprise incluant "l'idée d'une nouvelle forme d'actionnariat qui ne viserait pas seulement à rétablir les finances du club, mais à mettre les supporters au cœur du dispositif" (lire l'article du Monde).

Même si la prestigieuse banque Nomura a annoncé, mercredi, être la conseillère financière officielle des Red Knights, il y a encore loin de la coupe aux lèvres, puisqu'il s'agit notamment de lever une somme colossale – dans une fourchette allant de 800 millions à 1,3 milliard de livres – en partie auprès des supporters. Et de convaincre le propriétaire actuel de vendre, hypothèse qu'il a toujours écartée jusqu'à présent. "Etant donné que United est la marque sportive la plus attractive du monde, pourquoi donnerions-nous notre accord à une cession?", a interrogé un porte-parole, faisant allusion à un nouveau contrat de sponsoring à sept chiffres avec Telekom Malaysia (5).



manchester_utd_must.jpgL'OPA devient hostile

On comprend alors l'importance de la vox populi, qui peut mettre les Glazer dans une situation intenable, et le caractère très politique des enjeux. Les médias britanniques ont ainsi spéculé sur la position d'Alex Ferguson, qui compte des amis parmi les chevaliers, mais a respecté son devoir de réserve, ou encore Éric Cantona, qui a déclaré suivre les développements de l'affaire. En conférence de presse, David Beckham a pour sa part relativisé la portée de son geste, niant toute volonté d'ingérence dans les affaires de son ancien club. En se dévoilant en début de mois, les Red Knights n'avaient pas déclaré leur hostilité aux dirigeants actuels, auxquels ils avaient même manifesté leur soutien. Mais dans le double objectif, en s'appuyant sur les supporters, de lever suffisamment de fonds et de faire plier les propriétaires, ils ont durci leur position en appelant notamment les fans à ne pas renouveler leur abonnement. Et ils ont démenti le chiffre de 1,7 milliards d'euros qu'ils se seraient engagés à réunir, affirmant vouloir ne pas mettre "un penny de trop" dans la poche des Glazer afin de mener au mieux le redressement financier du club et d'enrayer le déclin sportif qu'ils prédisent.

Encore très hypothétique quant à sa réussite finale (il faudra de toute façon des mois pour la mener à bien), l'initiative des Red Knights et du MUST souligne au moins l'existence d'une aspiration très largement partagée, au cœur de la Premier League, en faveur d'une gouvernance des clubs qui tienne compte du patrimoine qu'ils représentent, et qui impliquerait de les protéger des appétits d'investisseurs indifférents au football et à ses implications sociales et culturelles. "Travailler à un futur dans lequel propriétaires et supporters ont les mêmes priorités", pour paraphraser le slogan des insurgés mancuniens. En quelques mois, on a aussi vu l'idée s'imposer en Angleterre que de nouvelles régulations, par exemple sous l'enseigne du "fair-play financier" de l'UEFA, étaient devenues nécessaires... Finalement, les clubs de football ne sont pas des entreprises comme les autres.


(1) "Nous serons Vert et Or jusqu'à ce qu'ils meurent ou cèdent... Et nous ne porterons plus de rouge jusqu'à ce que Glazer décède".
(2) Les acheteurs de Liverpool, Hicks et Gillet, ont procédé de même. Récemment, des supporters des Reds ont pris d'assaut, par e-mails interposés, la banque RBS en l'adjurant de ne pas refinancer l'emprunt de 237 millions de livres contracté par les propriétaires.
(3) D'aucuns estiment toutefois que la prudence de Manchester sur le marché des transferts est surtout due au refus d'Alex Ferguson d'alimenter l'inflation actuelle.
(4) Et encore ces oligarques-là, russes ou du Golfe, sont-ils accusés de fausser les compétitions.
(5) Le président de MU, David Gill, a souligné à cette occasion que le savoir-faire commercial des Glazer profitait au club, grâce notamment à une stratégie consistant à préférer des contrats d'exclusivité pour chaque territoire plutôt que des accords globaux.

Réactions

  • José-Mickaël le 15/03/2010 à 17h42
    Mais est-ce que le Real déçoit vraiment ? Ils viennent de revenir sur Barcelone et même de les dépasser, et semblent très forts actuellement en championnat. L'élimination face à Lyon est évidemment une énorme déception, mais elle fait un peu "accident" par rapport au reste de la saison. Évidemment, être éliminé en 1/8 de la coupe d'Europe, ce n'est pas rien. Mais ça se passe quand même nettement mieux que l'an passé, non ?

  • pavlovitch le 15/03/2010 à 17h46
    fabraf
    lundi 15 mars 2010 - 17h21

    >> Je peux pas te répondre sur l'ordre des préférences de Guardiola, mais Ibra était clairement un de ses joueurs préférés, il en a fait l'éloge à maintes reprises et il le choie tant qu'il peut. C'est tout le contraire d'un transfert subi.
    Faut comparer avec le traitement du cas Eto'o, prié de jouer sur l'aile autant que possible, pour laisser la vedette à Messi.
    Bref si l'échange Eto'o / Ibra est un échec sportif (ce qui n'est pas écrit encore), Guardiola aurait une belle part de responsabilité.

  • sansai le 15/03/2010 à 18h24
    José-Mickaël
    lundi 15 mars 2010 - 17h42
    Mais est-ce que le Real déçoit vraiment ? Ils viennent de revenir sur Barcelone et même de les dépasser, et semblent très forts actuellement en championnat. L'élimination face à Lyon est évidemment une énorme déception, mais elle fait un peu "accident" par rapport au reste de la saison. Évidemment, être éliminé en 1/8 de la coupe d'Europe, ce n'est pas rien. Mais ça se passe quand même nettement mieux que l'an passé, non ?

    -----

    Non mais encore heureux qu'ils soient pas 5èmes de Liga avec les investissements consentis cet été (et les saisons précédentes).
    Quoi qu'il en soit, la saison du Real ne se résume peut-être pas à CR79. Il y a quantité d'individualités énormes autour de lui, du gardien de but jusqu'à l'attaquant de pointe. Des joueurs qui apportent du liant et de la cohérence à cette équipe, comme Xabi Alonzo ou Guti.

    Je suis quand même choqué que quand on pointe les défaillances du Real, tout le monde passe en revue : les choix de Pellegrini, Casillas qui aurait les mains qui tremblent, Guti qui n'apporterait pas assez dans l'entrejeu, machin et bidule qui ne supporteraient pas la pression de jouer avec le maillot du Real, jusqu'à Higuain qui est critiqué alors qu'il réalise encore une saison monstrueuse, mais jamais CR79, même quand il bouffe tous les ballons qui passent à sa portée sans se montrer décisif.

    Peut-être que peu d'équipes espagnoles sont bâties pour lutter contre la supériorité individuelle du Real en Espagne, mais si le Real est revenu à hauteur du Barça, c'est peut-être aussi un peu parce que le Barça déçoit en 2010, et se repose depuis un bon moment sur les exploits individuels de Messi.
    Avant ça, il me semble qu'il y avait un écart assez net entre ces deux équipes, et que le Real avait trébuché plusieurs fois.
    C'est peut-être aussi grâce à la saison monstrueuse de Higuain.

    Je demande à voir comment la saison va se finir, mais tant que le Real n'a pas battu le Barça, l'Athletic (une équipe particulièrement bien bâtie pour affronter le Real), ou même le Patetico et ses flèches, ou encore Valence (ils vont pas jouer tous les matchs avec Maduro en défense centrale), je pense qu'il est encore un peu tôt pour parler d'une saison à la hauteur des investissements consentis pour CR79 et le Real.

    Quant à "l'accident" contre Lyon, il est quand même assez révélateur, non ? Non seulement c'est pas le seul cette saison, mais sur un match aller-retour, on peut quand même attendre un peu mieux d'une telle équipe face à un Lyon que tout le monde donnait battu d'avance au vu de ses propres défauts. Même après la courte défaite du match aller, qui n'a quasiment rien changé dans les esprits. Lyon partait toujours pour se prendre un 3 ou 4-0 au retour.
    Il me semble qu'il y a peu encore, on entendait encore parler du Lyon le plus faible de ces 10 dernières années, des choix improbables de Puel, de la faiblesse et de la lourdeur de leur défense, et tutti quanti.
    Un morceau de choix donc pour le Real et tous ses joueurs "capables de faire la différence" devant. Et pourtant.

    Bref, il y a certainement quelque chose qui cloche dans ce Real, mais je comprends pas pourquoi CR79 est le seul absous de tout reproche dans l'histoire. Surtout quand je regarde les matchs du Real.
    Je suis vraiment le seul à avoir l'impression qu'il brille au détriment de ses partenaires ?

  • Hurst Blind & Fae le 15/03/2010 à 19h20
    22 buts en 27 matches cette saison, j'ai du mal avec ton "sans se montrer décisif".
    Et le Real est passé devant le Barça, c'est un peu mieux que "pas 5e".

    Enfin je n'ai aucune idée de ce que dit la presse espagnole sur Ronaldo, mais heureusement que l'OL peut battre le Real sur un match aller retour, ça ne fait pas du Real une équipe en perdition pour autant.
    Leader de la Liga avec 71 buts et un meilleur goal average que le Barça (+50, à deux buts près la même que le Barça à la même époque l'an dernier) ça se pose là.

  • sansai le 15/03/2010 à 19h40
    Oui mais enfin si tu prends qu'une partie de ce que je dis pour le détourner, ça va vite devenir stérile comme discussion.
    J'ai jamais écrit qu'il se montrait pas décisif, et il me semble que le fait que le Real soit revenu à hauteur du Barça, j'ai avancé quelques arguments à ce sujet.

    Et puis le goal average, tu parles d'un argument. Regarde donc le classement de l'Eredivisie pour voir. L'Ajax est troisième du championnat à 6 points de Twente avec +62 de différence de buts contre +38 au PSV et +30 à Twente, et avec la meilleure attaque et la meilleure défense du championnat. Ca les a pas empêchés de manquer plusieurs matchs importants et d'être mal embarqués pour le titre, malgré leur victoire de ce week-end contre le PSV.
    Après coller des 6-0 et des 4-0 contre les équipes les plus faibles du championnat ça fait un joli goal-average, oui.

  • Mangeur Vasqué le 15/03/2010 à 20h37
    Très bon article qui arrive à point nommé, excellent, merci beaucoup, un must-read.

    Un sujet qui me tient à cœur et que je marque à la culotte depuis pas mal de temps. Mais cette colonne de réactions n’étant pas l’endroit idéal pour développer, je m’en irai donc sévir dans le fil anglais sur ce sujet (dans quelques jours, j’ai pas le temps maintenant).

    Avec en bonus 2 liens essentiels que je mettrai :

    a) une carte (avec explications) du foot anglais des redressements judiciaires et faillites, carte particulièrement éloquente qui montre bien l'étendue du « problème », aussi pathétique qu’une carte nationale des cirrhoses du foie…

    b) un récent article du Guardian sur l’irresponsabilité des dirigeants clés du football anglais, article qui explique TOUT

    En résumé (l’article du Guardian développe), « l’entreprise Premier League » est toute puissante et dicte sa loi à la FA.

    Les pontes de la Premier League (donc, en fait, les clubs - par extension les plus gros) font leur popote entre eux et ne veulent pas entendre parler de réforme, contrôle, régulations, etc.
    Au nom du sacro-saint « Freedom to act », un truc anarchico-friedmanien bien pratique pour justifier tous les dérapages possibles et imaginables.

    En gros, la FA ne sert à rien (surtout depuis que des représentants de la Premier League siègent au conseil de la FA…).
    Sinon à distribuer des récompenses à tire-larigot ("awarditis") et verser 1 ou 2 % de son énorme CA au « grassroots football » en en faisant des caisses comme s'il elle avait sauvé le foot anglais (le budget hype & PR est évidemment bien plus conséquent que tout autre poste).

    L'état du foot anglais n'est pas le genre de trucs qu’on nous explique dans les émissions de foot, et pourtant, bien le saisir est la base du foot anglais.
    Avant de savoir qui joue où et à quel poste, tout le monde devrait savoir ce qui se passe en coulisse, au moins dans les grandes lignes. Ça permet de comprendre plus tard pourquoi des mastodontes comme Man U se trouvent soudain si fragilisé.

    Les problèmes de Portsmouth, ceux (à venir) de Manchester United, etc. tout cela s’inscrit dans le bordel gigantesque qu’est devenu le financement des clubs anglais (dont je vous saoûle depuis 3 mois dans le fil anglais).

    Bordel monstre que j’essaie tant bien que mal de suivre sur plusieurs fronts et « décrypter » avec mes petites fiches rapidement passées du format A5 au A2 (Portsmouth, Cardiff, Crystal Palace, Notts County, Chester, Stockport County*, etc. etc. – qui dirige quoi, qui habite aux Iles Cayman, qui entube qui, etc.).

    Ça avait commencé dans les divisions inférieures y’a bien des années, ça éclabousse tout le monde aujourd’hui. The shit has hit the fan.

    Ou on pourrait risquer un jeu de mot et dire "The shit has duly landed and truly hit the fan(s)" (pauvres supps).


    ------------------------------------------------------

    * l’ironie de la faillite avec Stockport County y’a quelques mois c’est que les honoraires exorbitants facturés par la société de mise en liquidation – Leonard Curtis – après 8 mois de nettoyage leur avait doublé leur dette initiale ! (guère étonnant à 300 £ de l’heure…)

  • Hurst Blind & Fae le 15/03/2010 à 20h49
    Effectivement sansai, mes excuses, j'avais mal lu.
    Cependant, quand tu marques 22 buts en 27 matches, ça doit pas arriver souvent de ne pas être décisif. D'autant que mine de rien il est attaquant...

    Enfin j'ai pris la différence de buts mais on peut aussi prendre le nombre de points (ils en ont plus que le Barça l'an dernier à la même époque), le nombre de buts (71 pour 76 au Barça l'an dernier), j'ai du mal à comprendre pourquoi le Barça de l'an dernier aurait fait un championnat fabuleux et cette année le Real irait mal.
    Ronaldo marque, son coéquipier d'attaque marque plus que lui, j'ai du mal à voir un problème.

  • Lyon n'aime Messi le 15/03/2010 à 21h26
    Le Real de l'an dernier a fait aussi une saison assez énorme au niveau du nombre de points. Mais il est tombé sur un barça encore plus fort.
    Cette année, ils ne sont premiers qu'à la différence de buts qui ne comptera pas à la fin de la saison. Le titre est encore loin d'être gagné pour le Real et s'il ne le gagne pas ce titre sa saison ne sera pas meilleure que la précédente. Ce qui au final avec l'élimination en coupe du roi me semble être un échec.

  • Hurst Blind & Fae le 15/03/2010 à 22h34
    Donc en fait, s'ils ne réussissent pas, ils auront échoué?

  • Papa Schultz le 15/03/2010 à 23h31
    Tonton Danijel
    lundi 15 mars 2010 - 09h22
    Le modèle socios, où comment un même système peut conduire à la fois à un club qui se construit autour d'un projet de jeu (le Barça) et à un empilement de stars sans liant (le Real).

    On pourrait également écrire :
    Tonton Danijel
    lundi 15 mars 2000 - 09h22
    Le modèle socios, où comment un même système peut conduire à la fois à un club qui se construit autour d'un projet de jeu (le Real) et à un empilement de stars sans liant (le Barca).
    *******
    sansai
    lundi 15 mars 2010 - 18h24
    José-Mickaël
    lundi 15 mars 2010 - 17h42
    Bref, il y a certainement quelque chose qui cloche dans ce Real, mais je comprends pas pourquoi CR79 est le seul absous de tout reproche dans l'histoire.

    Peut-être parce que c'est le seul à faire preuve d'un engagement total, à chaque match qu'il dispute. Ce n'est pas le cas de Guti, Kaka etc hélas. Après, on aime sa tronche, ou pas.
    *******
    leo
    lundi 15 mars 2010 - 11h40
    Tonton Danijel
    lundi 15 mars 2010 - 09h22
    Sur les finances du club, si tu as des chiffres, n'hésite pas à les donner, hein

    +1.
    *******
    sansai
    lundi 15 mars 2010 - 19h40
    Après coller des 6-0 et des 4-0 contre les équipes les plus faibles du championnat ça fait un joli goal-average, oui.

    Et ça permet aussi à Higuain de remplir ses stats...
    *******
    sansai
    lundi 15 mars 2010 - 17h31
    Après, on peut évidemment attribuer les faux-pas du Real (...) à l'absence du recrutement de défenseurs et de milieux (argument qui me laisse toujours perplexe : j'ai pas l'impression que le Real ait lésiné sur les investissements dans ces secteurs ces dernières saisons)

    Dans mes bras !

    Ce post est inintéressant, je le concède, mais en arriver à parler encore et toujours du vilain Real alors que l'article porte sur MU, ça me fait mal. Hala Madrid, je vous embrasse.

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