En vous connectant, vous certifiez n'avoir jamais trompé votre club favori. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

France versus… Angleterre

La France a plusieurs fois rencontré, en Coupe du monde, les six autres vainqueurs de la compétition... Premier chapitre de la saga, en deux rounds et avec de bien belles images.
Auteur : Brice Tollemer le 13 Jan 2010

 

Au mois de juin prochain, l’équipe de France disputera sa treizième Coupe du monde. Au cours de ses précédentes participations, il lui est bien évidemment arrivé de croiser le fer avec les six autres nations qui sont parvenues à inscrire leur nom au palmarès. Retour sur ces confrontations forcément marquantes, en commençant par l'Angleterre…


Angleterre-France : 2-0

20 juin 1966 – Londres, Wembley – 98.000 spectateurs
Buts pour l'Angleterre : Hunt 38e, 75e
Arbitre: M. Yamasaki (Pérou)

Angleterre : Banks – Cohen, J.Charlton, Moore (capitaine), Wilson – Stiles, R.Charlton, Peters, Callaghan – Greaves, Hunt.
Sélectionneur: Sir Alf Ramsey.
France : Aubou – Djorkaeff, Artelesa (capitaine), Budzynski, Bosquier – Herbet, Bonnel, Herbin – Simon, Gondet, Hausser
Sélectionneur: Henri Guérin.

Il faut donc attendre que la voisine Albion organise sa propre Coupe du monde pour pouvoir enfin assister à la première confrontation entre les deux pays dans cette compétition. Alors que les Bleus s’étaient brillamment qualifiés en écartant notamment la Yougoslavie, il apparaît très vite des divergences de vue dans la conduite du jeu, entre certains joueurs à forte personnalité et l’encadrement technique.

La France rate complètement son début de tournoi en concédant le nul face au Mexique et en s’inclinant face à l’Uruguay. Le dernier match contre le pays organisateur est donc celui de la dernière chance. Sous l’impulsion de Robert Budzynski notamment, la sélection change de système et passe en 4-3-3 avec une défense de zone. Ce changement tactique est bénéfique et l’équipe joue mieux. Malheureusement, la blessure de Robert Herbin dès la 8e minute, l’indulgence arbitrale sur le premier but de Hunt avant la mi-temps et sur l’attentat de Stiles sur Simon à un quart d’heure de la fin mettent un terme aux illusions tricolores.
La France, malchanceuse, s’incline ainsi deux buts à zéro et termine bonne dernière de sa poule. Elle a surtout été victime des tensions au sein de son groupe, qui auront raison du sélectionneur Henri Guérin, limogé à son retour en France. L’Angleterre, elle, s’envole vers son premier succès mondial.




Angleterre- France : 3-1


16 juin 1982 – Bilbao, San Mames – 44.000 spectateurs
Buts pour l'Angleterre : Robson 1e, 67e ; Mariner 83e
But pour la France : Soler 24e
Arbitre: M. Garrido (Portugal)

Angleterre : Shilton – Mills (capitaine), Butcher, Thompson, Sansom – Coppel, Wilkins, Robson, Rix – Mariner, Francis
Sélectionneur: Ron Greenwood.
France : Ettori – Battiston, Lopez, Tresor, Bossis – Larios, Girard, Platini (capitaine), Giresse – Soler, Rocheteau
Sélectionneur : Michel Hidalgo.

Seize années plus tard, les deux pays se retrouvent et c’est un petit événement. En effet, si la France est sortie d’un long tunnel de douze ans sans Coupe du monde en 1978, les Anglais arrivent au bout de ce même tunnel à l’occasion de cette édition espagnole. Et les protégés de Ron Greenwood, le mythique manager de West Ham, sont affutés, prêts à en découdre pour faire une grosse impression au cours de ce premier match de la poule. Michel Hidalgo a à peine le temps de s’asseoir sur son banc que Bryan Robson en profite pour marquer le premier but après vingt-sept secondes de jeu. Platini et ses coéquipiers sont KO debout mais parviennent néanmoins à revenir au score, le Toulousain Gérard Soler égalisant vingt-quatre minutes plus tard sur une ouverture d’Alain Giresse.

Les Bleus vont s’écrouler durant la seconde période, Robson doublant la mise à la 67e tandis que le buteur d’Ipswich Paul Mariner corse l’addition en fin de rencontre, après une interruption due à l'agitation des supporters anglais dans les tribunes. Le soleil de Bilbao et la préparation physique de Font-Romeu ont apparemment anéanti une équipe de France qui a totalement manqué son entrée dans la compétition – mais qui saura se rattraper par la suite. Quant aux Anglais, ils quitteront l’Espagne lors de la deuxième phase de poule, en étant pourtant invaincus et en n’ayant concédé qu’un seul but au cours du tournoi…

France versus... Brésil

France versus... Argentine
France versus... Uruguay

Réactions

  • Chaban del Match le 13/01/2010 à 17h15
    J'ai pris le passement de jambe parce que c'est devenu banal maintenant, avec le concours de celui qui en fait le plus d'affilée (un petit coucou à denilson).

    Les grands joueurs des années 80, étaient techniquement capable de faire la différence, mais cette technique était souvent au service de geste "simples" (souvent une passe au bon endroit et au bon moment).
    Les dribbles étaient souvent "basiques" (feinte et/ou crochet).

    Maintenant en plus de ça on rajoute le joga bonito, les (fausses) passes aveugles, les virgules, les triples quadruples passement de jambe, les roulettes et tout le bordel. Alors bien sur parfois en plus d'etre artistique c'est efficace (et dans ce cas là c'est génial il faut bien l'avouer).

    Dans les années 80 et a fortiori dans les années 60, la technique était plus basique, le physique était bien évidemment bien moins developpé, ce qui donnait un jeu très différent de maintenant. Aussi bien stratégiquement que visuellement.
    C'est, je pense, exactement la même chose avec le tennis (accentué sans doute par les progrès du matériel, quoi qu'en foot j'imagine bien que les ballons et les chaussures de 2010 n'ont plus rien a voir avec ceux de 1966).



  • Chaban del Match le 13/01/2010 à 17h23
    Gigodanho
    mercredi 13 janvier 2010 - 15h35
    @chaban
    Je ne sais pas si le passement de jambes est un indicateur valable de la technique des joueurs, et je ne pense par que le jeu évolue forcément de façon linéaire vers toujours plus de performance. Il change, simplement... J'ai de toute façon l'impression que la vitesse du jeu, l'impact athlétique et l'obsession tactique ont au contraire jugulé l'expression (technique et collective, voire esthétique) des joueurs.
    ----------------

    les évolutions n'ont jamais empeche certains de jouer superbement bien. Je pense que tout est une question de philosophie ou d'approche du jeu.

    Augmenter le volume physique devient une nécessité puisque les autres équipes le font. Si tu veux pouvoir tenir la distance, avoir un avantage (ou du moins ne pas avoir de desavantage,) tu es obligé de toujorus travailler ce secteur. L'important est de savoir ce que tu veux faire quand tu as le ballon (je ne parle pas des entraineurs qui refusent de jouer).

    Cruyff disait qu'il fallait avoir le ballon le plus souvent possible car quand tu as le ballon tu ne peux pas prendre de but. Et ensuite pour avoir le ballon le plus souvent possible il faut etre capable de le transmettre a un coéquipier. Ce qui entraine tout un jeu de déplacement de l'équipe autour du porteur du ballon, car pour qu'une passe soit réussie il faut que deux joueurs (au moins) fassent les bons trucs au bons moments.

    bref l'evolution n'est pas forcément une limitation de l'expression des joueurs, ça augmente le niveau général du jeu, un coup offensivement un coup défensivement. de la même facon que les flics courent toujours apres les voleurs, les défenseurs courront toujours après les attaquants.

  • José-Mickaël le 14/01/2010 à 08h23
    RabbiJacob
    mercredi 13 janvier 2010 - 10h19
    > L'équipe de France de 1982 était quand même un sacré chantier. [...] J'ai bien l'impression qu'en 1998 et en 2006 on n'était guère mieux avancé à 5 mois de la compétion finale.

    Je conteste, ça n'a rien à voir avec la situation actuelle. Avant la coupe du Monde 1982, l'équipe-type existait et avait fait ses preuves (victoires brillantes en éliminatoire contre la Belgique et les Pays-Bas, et encore un superbe match en février contre l'Italie). Le duo Platini-Giresse avait été découvert durant les éliminatoires, pas durant la coupe du Monde. Les joueurs pouvaient changer au gré des blessures ou de la forme du moment (Soler à la place de Lacombe comme avant-centre, Ettori comme gardien), mais c'était toujours le même système de jeu, un 4-3-3 utilisé depuis 1976. Sauf contre l'Angleterre : Hidalgo avait pris le risque de jouer en 4-4-2, et ça a échoué, du coup il est revenu au 4-3-3 pour le reste de la compétition.

    -------------
    Gigodanho
    mercredi 13 janvier 2010 - 12h29
    > En revoyant de vieux matches, j'en suis plutôt à me dire que les discours sur le rythme de jeu sont de belles tartes à la crème.

    Tout à fait ! La veille de l'ouverture de la coupe du Monde 2006, Paris Première avait rediffusé le France-RFA de 1982. Eh bien quel contraste avec les matchs de 2006 !
    - 1) Ça allait plus vite (au niveau de la vitesse des enchaînements mais aussi des arrêts de jeu plus brefs : même les touches étaient jouées très rapidement, ça m'avait frappé).
    - 2) Les passes étaient plus sèches et plus précises.
    Cela dit, je pense que ça vient de la qualité technique des joueurs de ce match (les Allemands étaient parmi les meilleurs du Monde, et les Français prouvaient qu'ils étaient au moins aussi bons qu'eux).

    Ce qui s'est améliorée en 2006, c'est le physique des joueurs : en 1982, les Français sont petits et frêles par rapport aux Allemands, mais les Allemands de 1982 sont petits et frêles par rapport aux athlètes d'aujourd'hui.

  • Qui me crame ce troll? le 14/01/2010 à 11h48
    - 1) Ça allait plus vite (au niveau de la vitesse des enchaînements mais aussi des arrêts de jeu plus brefs : même les touches étaient jouées très rapidement, ça m'avait frappé).
    - 2) Les passes étaient plus sèches et plus précises.
    -------
    Je suis sans doute un moins grand historicien du football que toi. Mais au niveau de la vitesse, on peut aussi penser que les joueurs sont plus rapides, au sens physique, aujourdhui. Donc il y a moins de temps pour faire une passe qui deviendrait moins précise de fait.

    Mais surtout l'organisation est aujourd'hui beaucoup plus rigide et le marquage moins "laxiste" (c'est ce que j'avais évoqué en regardant un bout de vieux match ici en parlant de naïveté des défenseurs). Du coup il était plus facile de trouver un partenaire démarqué à l'époque.

  • José-Mickaël le 14/01/2010 à 14h50
    Je pense aussi que les marquages étaient "plus laxistes". Platini et Giresse, s'ils jouaient aujourd'hui, auraient peut-être plus de mal à s'infiltrer dans les défenses, à faire de bons appels, etc., vu les armoires à glace qu'on leur opposerait. Peut-être bien que le renforcement physique des joueurs (pas seulement des défenseurs) peut expliquer que le foot soit devenu moins rapide.

    L'autre différence, à mon avis, c'est aussi qu'aujourd'hui on défend en nombre : tout le monde se replie. Quand je revois d'anciens matchs, j'ai l'impression qu'il y avait plus d'espaces pour les attaquants. Par exemple, lors du France-RFA de 1982, quand Battiston se fait hacher menu par Schumacher, il vient de faire un appel de balle plein axe. Que de l'espace se soit libéré dans l'axe de la défense me paraît impossible aujourd'hui.

  • frar le 15/01/2010 à 18h04
    Je trouve les maillots de 66 nettement plus beaux que ceux de maintenant... c'est grave docteur ?

  • zouhire le 23/03/2010 à 16h07
    Ce qui s'est améliorée en 2006, c'est le physique des joueurs : en 1982, les Français sont petits et frêles par rapport aux Allemands, mais les Allemands de 1982 sont petits et frêles par rapport aux athlètes d'aujourd'hui.
    --------------------------

    Pas sûr qu'au niveau physique, l'actuelle meilleure équipe du monde en club, le Barça, soit si monstrueuse que ça, avec ses Alves, Messi, Bojan, Pedro, Iniesta, Xavi....

La revue des Cahiers du football