Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Cahiers du foot: le magazine s'arrête à l'orange

Après 43 numéros, les Cahiers du football, le magazine, c'est fini. Explications et solutions pour que l'histoire continue avec les Cahiers du football, le site.
le 18 Nov 2009

 

Il y a six ans, à quelques jours près, le numéro 1 des Cahiers du football, mensuel de foot et d'eau fraîche, arrivait dans les kiosques. La dernière page du numéro 43, paru en juin dernier, aura aussi été celle de l'aventure des Cahiers en papier.

Trop lourd
Si nous avons tant retardé le moment de faire cette annonce, c'est qu'il a fallu du temps pour que l'évidence d'un arrêt s'impose à nous. Il a même fallu quelques coups de grâce pour enfoncer ce point final. Car nous avons vraiment cru pouvoir continuer à paraître, même à un rythme moindre. Nous avons vraiment cru boucler le #43 bien plus tôt, arriver à terminer les numéros suivants et même travailler à une nouvelle formule. Pour ce défaut de lucidité et de communication au moins, nous devons des excuses aux lecteurs et aux abonnés.

unes_cahiers_quatre2.jpg

Il n'y a pas d'explication simple ni unique à cette panne qui nous vaut aujourd'hui de l'ébahissement devant cette capacité que nous eûmes de sortir dix numéro par an pour un total dépassant la quarantaine. Une chose est sûre: si notre situation économique est aujourd'hui précaire, ce ne sont pas des difficultés financières qui ont compromis la parution régulière du magazine, mais bien un effondrement de notre disponibilité et de notre capacité de production. Pour accomplir ce qui nécessite théoriquement une équipe complète de salariés, nos handicaps de départ, dont nous avons pu tirer quelque force au départ, sont devenus trop lourds: principe du bénévolat, absence de locaux, contributeurs éparpillés... Nous y avons ajouté nos propres défauts et nos erreurs, certainement.


Calamités
On n'accusera donc pas la météo ou l'état du terrain, mais l'année 2009 aura été marquée par une pluie de difficultés personnelles et de diverses calamités – dont le récent vortex qui a emporté notre serveur n'est qu'une manifestation presque amusante. Le jugement en appel consternant dans l'affaire Balbir-Sacdefiel (lire "Une défaite, mais pour qui?") nous vaut, outre un sentiment de désolation sur le fond, des dommages et intérêts particulièrement malvenus en la période.
Nous venons aussi d'apprendre la mise en liquidation judiciaire de notre prestataire pour la boutique et la gestion des abonnements. Alors que nous devions mettre en ligne un formulaire permettant aux abonnés d'exprimer leurs souhaits de remboursement (lire ci-dessous) et appeler les lecteurs à relancer la consommation en achetant nos livres et nos tee-shirts, nous nous trouvons devant un travail considérable pour mettre à jour le fichier, le stock et la comptabilité.

Auparavant, la crise avait fait ressentir ses effets, avec une baisse brutale des ressources publicitaires issues du site et la fin de partenariats (vente de contenus) ponctuels ou récurrents. L'activité magazine, à peu près à l'équilibre, n'aurait pas pu générer des ressources suffisantes. Les deux emplois successivement créés pour animer, gérer et développer les Cahiers du football n'existent plus aujourd'hui (1). Grâce à un modèle économique spartiate, la situation des Éditions du 12 juillet n'est pas désespérée, mais les mois à venir seront décisifs.


Poursuivre l'aventure
Car l'objectif, bien entendu, est de poursuivre l'aventure originelle là où elle est née, à cette adresse où vous vous trouvez précisément. Avant tout parce que le désir (on laissera l'envie aux footballeurs) est toujours là et qu'en toute modestie, nous estimons rester parfaitement indispensables au football français et à ses médias. Le site, pour lequel nous avons déjà bien des projets, restera aussi actif qu'aujourd'hui et permettra d'assurer à moyen terme des ressources pour rembourser les abonnements et les commandes non-honorées, et enfin remettre les comptes à flot (2).

D'ores et déjà, nous abandonnons notre traditionnelle pudeur pour vous appeler à y aller de votre obole sur le compte PayPal ci-dessous ou directement par chèque (3). Si chaque lecteur de la Gazette donne deux euros pour le forfait de ses 38 éditions par saison, nous serons rapidement en mesure de racheter le Palais de justice de Metz. Nous étudions d'ailleurs le lancement de l'opération caritative la plus absurde de l'histoire: "Au lieu de soutenir la lutte contre la faim dans le monde ou contre la prolifération des armes nucléaires, aidez les Cahiers du foot à verser 3.000 euros à Denis Balbir".

En attendant, merci de cette fidélité qui nous a permis de réaliser un magazine dont, pour éteint qu'il soit désormais, nous avons été très fiers et qui ressemblait de très près à celui que nous rêvions de faire.



Soutenir les Cahiers (avec des sous)



Tout récemment, le site psgmag.net a pris l'initiative de réaliser une interview du rédac chef des Cahiers. Ce long entretien avait été l'occasion d'aborder de nombreux aspects de la vie du site et du journal, et l'on peut recommander sa lecture en ce jour un peu particulier. Que Vivien et psgmag.net en soient remerciés ici.


Aux abonnés
Comme expliqué plus haut, la liquidation judiciaire de la société qui assurait la vente en ligne et les abonnements nous empêche de recueillir tout de suite les souhaits de remboursement des abonnés. L'encours des abonnements étant notre principale dette, notre trésorerie ne nous permet pas de rembourser l'intégralité des montants immédiatement. Aussi allons-nous proposer plusieurs formules, non sans solliciter le soutien des abonnés:
• Un remboursement au prorata des numéros restants.
• Une offre de compensation (tee-shirts, livres, anciens numéros).
• Un remboursement ultérieur.
• Un abandon de la créance en guise de don aux Cahiers.

Tout pressés que vous soyez de nous faire part de votre décision, merci d'attendre que le formulaire soit en ligne et de ne pas passer par le formulaire "contact" pour nous la livrer, nous n'aurions pas les moyens de gérer le flux de mails.
Nous espérons être en mesure d'honorer les commandes non livrées (tee-shirts, livres) dès que nous aurons trouvé un moyen de vous les faire parvenir, la disparition de Logodata le disputant à des fournisseurs récalcitrants dans la série des obstacles qui nous ont empêché d'y parvenir jusqu'ici.


(1) Toute offre pouvant concerner un profil bénéficiant d'une expérience très concrète et très diverse dans les métiers de l'édition de médias presse et en ligne peut être transmise via le formulaire "contact".
(2) Même si à l’heure actuelle nous devons à nos "clients" l’équivalent de deux ans de revenus publicitaires du site, nous maintiendrons les limites fixées au départ, comme le refus de publicités intrusives – en dépit de la marginalisation qu'il implique sur ce marché.
(3) Les Cahiers du football, 195 rue du faubourg Saint-Denis 75010 Paris, à l'ordre des Editions du 12 juillet.

Cliquez sur l'image pour l'agrandir
unes_cahiersdufoot_small.jpg

Réactions

  • djay-Guevara le 18/11/2009 à 17h28
    Je cherchais un truc beau, inspiré, poignant et finalement je ne trouve que ca.

    M'Dame la Raie d'action, je vous aime d'amour.

    Je ne suis pas abonné, mais j'ai fait mon don (et dire que je ne donne pas pour lutter contre la fin dans le monde) et evidemment, je serais un abonné en cas de cahiers payants, ou de mise a dispo des numeros des CdFs papier ('ach'ment pour les expats qui plus est).

    Je le redis,

    M'dam d'Ac, je t'aime d'amour.

  • Pascal Amateur le 18/11/2009 à 17h32
    djay-Guevara
    mercredi 18 novembre 2009 - 17h28

    Je ne suis pas abonné, mais j'ai fait mon don (et dire que je ne donne pas pour lutter contre la fin dans le monde)

    > Mais contre la fin des Cahiers, en revanche !

  • Nagrom le 18/11/2009 à 17h33
    Je me joins au concert d'écœurement, de louanges et d'encouragements. Ce qui me dégoûte le plus finalement, c'est d'avoir découvert les Cahiers trop tard pour pouvoir profiter à fond du magazine papier...

  • GovouTheNight le 18/11/2009 à 17h45
    Abonné depuis de le début, gardez le reliquat. J'ai toujours les 4 t-shirts cdf. Aujourd'hui, j'ai mis le noir "sexe, drugs and cyril rool". Je suis en deuil.

    Les cdf sont "de foot et d'eau fraîche" mais devraient être "reconnus d'utilité publique"; et donc aidés par l'Etat.
    On a bien aidé les banques.....

    Pour la peine je vous verse une partie de mon salaire de fonctionnaire.

    Bon courage! Et à bientôt, j'en suis persuadé, sous une forme ou une autre.

    Et puis question: si Mr Balbir obtient 3000€ pour "singe hurleur" écrit à son encontre dans un article satirique, combien aurait pu obtenir Mr Pedretti pour insulte homophobe de Mr Nicollin, tenue devant un media à grande écoute?

  • visant le 18/11/2009 à 18h09
    Ouah je débarque. Et quelle triste nouvelle...
    Courage à vous.

  • Tonton Danijel le 18/11/2009 à 18h22
    Précision utile: la somme à récupérer et de 6,000 €, en fait. Ben ouais, après avoir payé l'amende, il sera peut-être temps de lâcher ce qu'on a sur le coeur.

    (N'empêche ça me ferait marrer et ce serait la meilleure leçon que les CdF deviennent bénéficiaires sur les dons).

  • 12 mai 76 le 18/11/2009 à 18h24
    Pas marrante votre actu mais, comme vous m'avez donné envie d'y croire, je reste convaincu qu' "un autre football est possible".

  • El mallorquin le 18/11/2009 à 18h57
    Bon ben il suffit que je dise sur l'autre article que je participerais en cas de demande de dons pour que vous organisiez une collecte.
    Je ne donne jamais dans les établissements religieux, ca me permet de vous donner à vous qui êtes ma bible (du football) et je me chargerai de participer en rentrant ce soir ou demain (mais ne vous attendez pas à des miracles non plus, je suis actuellement sans rémunération).
    On se croirait dans La vie est belle de Capra, il ne reste plus qu'à ce que la quête ait le même succès et on aura droit au happy end.

  • Portnaouac le 18/11/2009 à 19h08
    Tonton Danijel
    mercredi 18 novembre 2009 - 18h22
    Précision utile: la somme à récupérer et de 6,000 €, en fait. Ben ouais, après avoir payé l'amende, il sera peut-être temps de lâcher ce qu'on a sur le coeur.

    ---------------

    C'est pas une amende, c'est des dommages-intérêts (1.500€) et de l'article 700 (sous entendu "du Code de Procédure Civile", indemnités résumées sous le terme "frais de justice", pour 1.500€ également).

    Une amende, c'est le Trésor Public qui l'encaisse ; des dommages-intérêts, c'est celui au profit de qui ils ont été prononcés qui les encaisse ; de même, les sommes allouées au titre de l'article 700 viennent compenser l'obligation dans laquelle s'est trouvée le demandeur, d'avoir à ester en justice pour faire valoir ses droits et donc d'engager des frais pour le faire ; grosso modo, ça vient lui rembourser une partie de ses frais d'avocat ; une petite satisfaction, c'est probablement que son avocat lui aura assez probablement coûté plus que 1.500€, voire même plus que 3.000€ ; le truc, c'est que, même s'il avait perdu, son avocat lui aurait facturé la même chose et que ç'aurait donc été mieux si nul n'avait été contraint de participer au règlement de la facture ; et encore mieux s'il avait lui-même été contraint de payer, en plus des siens, une partie des frais que sa plainte avait générée pour les CdF.

    Pour le reste, en matière de dommages-intérêts, le coup du "même pas mal" n'est vraiment pas efficace ; j'aurais même plutôt tendance à penser qu'il est très contre-productif ; donc, si tu envisages un jour de lâcher ce que tu as sur le coeur, je te conseille de prévoir un peu plus que 3.000€ parce que dans ces cas là, la technique c'est plutôt comme pour les défibrillateurs dans Urgence ou Docteur House : d'abord on essaye à 100 et si ça marche pas, on re-essaye à 150, 200, 300, 500... jusqu'à ce que ça marche ou que le patient soit déclaré mort.

  • el fenomeno do paris le 18/11/2009 à 19h27
    Abonné au mag papier pendant une seule annéeet plus qu'intermittent sur le forum je ne me délecte pas moins de vos articles et de la verve de vos joyeux forumeurs (je vous aime vous êtes trop fort!!!). Oui les CdF sont plus qu'indispensable au paysage footballistique français.

    Les CdF c'est une grande famille, alors quand ça va pas on se sert le coude. Je vais de ce pas vous versez quelques deniers.

    Le roi et mort vive le roi!
    Longue vie à vous

La revue des Cahiers du football