Seuls 36% des internautes parviennent à saisir leur e-mail / password du premier coup. En feras-tu partie ? Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Partager :

Faire payer plus pour gagner plus ?

Dans l'espoir d'améliorer la compétitivité des clubs français, l'idée d'augmenter le prix des places de stade fait son chemin... Et se trompe de route.

Auteur : Danio Rerio le 3 Dec 2008

 

 

En matière de football, une habitude tenace consiste à prôner la solution la plus immédiate à tous les problèmes qui se présentent. L’arbitrage pêche? Il faut faire appel sine die à la vidéo. L’équipe de France est en manque de résultats? C’est la faute du sélectionneur. Les clubs français ont une billetterie moins lucrative que leurs adversaires européens majeurs? Haussons le prix des places!


Inflation vertueuse
S’appuyant sur une étude du cabinet Simon Kucher and Partners (SKP), L'Équipe a lancé le débat sur l’augmentation des prix des billets en soulignant "qu'il existerait une vraie corrélation entre un prix de billet élevé et les performances des équipes" (1). En commentant les résultats de l’étude SKP et en donnant la parole au président de ce cabinet, l'article immisce le doute dans l’esprit des lecteurs: les clubs français auraient-ils donc tout intérêt à augmenter le droit d’entrée au stade pour acheter puis rémunérer de meilleurs joueurs, renforçant au passage leur compétitivité?


Garantir au football français de rester un spectacle populaire ne semble toutefois pas être l’objectif majeur des consultants en charge de cette étude. Car si le diagnostic est bon, le remède est mauvais: dans l’attente de nouveaux stades, d’autres solutions existent.


La différence française
Le constat est là: les recettes "billetterie" des clubs français sont largement inférieures à celles de leurs homologues européens des marchés de taille équivalente (Angleterre, Allemagne, Espagne et Italie). Certes, les clubs hexagonaux n’engrangent que 17,5 euros de recettes de billetterie moyenne par spectateurs contre 32,5 euros pour le "Big Four". Certes, ces recettes ne procurent que 14% du chiffre d’affaires des SASP tricolores, contre 35% aux teams anglaises et 24% aux Mannschaften allemandes.

 

Certes encore, le prix moyen du billet français, s’élevant à 26 euros, et bien que supérieur d’un euro à la moyenne européenne, est à la traîne des tarifs pratiqués en Angleterre (43 euros) et Espagne (40 euros), et se situe dans un second peloton avec l’Italie (27 euros) et l’Allemagne (25 euros). Certes enfin, la courbe du prix des places ne suit pas les vertigineuses hausses anglaise (+52%) ou allemande (+42%).

prix_places2.jpg


Comment perdre des spectateurs ?
Pourtant, une augmentation brutale du ticket d’entrée, telle que préconisée par SKP, aurait plusieurs effets néfastes. En effet, si l’image d’Épinal d’un supporter issu des classes populaires semble avoir vécu, remplacée peu à peu par le stéréotype des CSP au plus grand pouvoir d’achat (2), une hausse tarifaire aurait surtout pour conséquence de distendre définitivement le lien entre football et classe moyenne.


Faire peser sur la majorité la hausse des charges est une idée dans l’air du temps... Mais il conviendrait de se demander – plutôt que de lancer en l’air des réponses toutes faites – comment la demande réagira à cette augmentation injustifiée du prix des places. Il n’y a en effet aucune certitude que le public français, qui n’a pas la culture supportariale des socios ou des tifosi, et ne bénéficie pas du confort des stade anglo-germaniques (voir plus bas), continuent à se rendre dans des  stades obsolètes.

 

Il semblerait même que le prix des places soit l’un des principaux points décourageant la venue du public (3). Public se déclarant prêt, par ailleurs, à dépenser jusqu’à dix euros en restauration ou produits dérivés... (4


Comme à l'hôtel
La corrélation "manque de ressources global / augmentation du prix unitaire" semble une préconisation d’un autre âge. En tout cas pas en adéquation avec l’âge technologique actuel. Pour parler comme les économistes, une place de stade est un bien périssable non stockable. Il y a donc tout intérêt à l’écouler avant qu’elle ne se soit perdue.


Il semblerait que les compagnies aériennes ou hôtelières, dont le cœur de métier est justement la gestion de biens périssables non stockable (les sièges dans l’avion et les chambres dans l’hôtel), ne misent pas sur l’augmentation du prix du ticket. Mais plutôt sur une stratégie dénommée Yield Management, consistant à adapter le montant à la demande, afin de vendre malgré tout la prestation.

 

Tout le monde a ainsi fait l’expérience de tarifs moins chers longtemps en amont de la date de réservation, ou au contraire de prix bradés plus l’heure de "péremption" approche. Il ne serait pas étonnant que certains clubs se donnent la peine d’investir dans ce type d’outil à l’avenir (5). 


L'équation de Manchester
Un autre outil d’actualité, à même de renforcer largement le revenu moyen par place du football français, est les loges. Or, si la France semble à la traîne de ses rivaux, c’est peut-être parce que de trop nombreux stades français sont dépourvus de ce type de prestations. Cinq clubs de L1 – Le Havre AC, l’OGC Nice, le LOSC-Lille Métropole, l’AJ Auxerre et le Valenciennes AFC – ne disposent pas de ces prestations privatives largement rémunératrices.

 

Pourtant, l’essentiel de l'économie du jour de match se fait désormais sur ces places à prestations, et non sur les places grand public, comme le confirme la désormais proverbiale équation de Manchester United: les champions d’Europe réalisent 43% de leur chiffre d’affaires billetterie "match-day" avec les 9% de places les plus chères… Et quand les clubs français disposent de sièges à prestations, ils sont en quantité insuffisante au regard de la concurrence, comme le montre la comparaison France-Allemagne.



stat_stades1.jpg
Moyenne par stade. Source: Sportfive


Nouveaux stades: l’effet d’expérience
Mais disposer de sièges à prestations implique préalablement d'avoir investi dans des stades nouvelle génération. L’Allemagne a ainsi profité de la Coupe du monde 2006 pour remettre à niveau son parc d’enceintes. Si, dans le sillage des rapports Besson et Seguin, les acteurs du football français appellent de leurs vœux de nouveaux équipements, c’est parce qu’ils savent qu’il est plus simple, comme le prouve le nouveau Stade des Alpes, d’attirer des (nouveaux) spectateurs dans des conditions de confort optimales. Sans forcément les rançonner, Puisque, jusqu’à preuve du contraire, 2 fois 6 rapporte plus d’argent que 1 fois 10.  


stat_stades2.jpg
Source: LFP, traitement CdF

stat_stades3.jpg
Source: LFP, traitement CdF


(1) L’Equipe, 25 novembre 2008.
(2) Voir l’enquête IPSOS-LFP, publiée lors de la conférence "Stades: de la conception à l’exploitation" des 18 et 19 novembre 2008.
(3) Ibid.
(4) Sans trouver toujours des conditions de "consommation" (restauration, boutique, interactivité) sur place répondant à cette demande. Le développement de ces recettes annexes n’est bizarrement pas proposé comme une solution par SKP. Pourtant, une augmentation de 4,5 euros de la recette moyenne par spectateur, d’après l’étude Eurostaf-Les Echos "L’exploitation des enceintes sportives" rapporterait ainsi autant que des stades pleins, sans toucher au prix du billet.
(5) Comme le hasard fait bien les choses, l’un des leaders pour la création de logiciels de Yield Management à destination de l’hôtellerie est la Cegid, la société de… Jean-Michel Aulas.

Réactions

  • Lescure le 03/12/2008 à 12h03
    Personellement les places en virage centre à 9 € (15 pour les matchs de gala catégorie 4) je trouve ça très bien et c'est pour cela que je suis contre la construction d'une Chaban Aréna à Bordeaux (comme je suis contre les Zénith pour presque les mêmes raison)
    L'exemple de Grenoble est tronqué je vous rappelle que ce stade n'a 20 068 places que ce qui relativise le fort taux de remplissage ( 89%) Ce n'est que la 10ème affleunce de L1, derrière Caen, Rennes et St Etienne par exemple.

    De toute façon, comme l'explique très bien Mayo, l'ambition du club est le préalable essentiel à la construction d'un stade.

  • Croco le 03/12/2008 à 12h15
    Quelques chiffres sur l'Allemagne sur l'affluence moyenne dans les stades, j'ai pêché ça sur lien.
    De 1994/95 à 2002/03, ça se situe entre 28 et 32000 spectateurs en moyenne, les différences d'une année sur l'autre pouvant s'expliquer par les capacités d'accueil suivant les relégations/promotions.
    En 2003/04, la moyenne passe à 35000 et est confirmée l'année suivante puis en 2005/06 on atteint 38000 spectateurs, chiffres là aussi confirmés les deux années suivantes.
    J'ai pas en tête le calendrier d'inaugurations des stades pour la WM2006 mais certains comme Schalke ont été inaugurés dès 2004 (finale de C1 Porto-Monaco à la Veltins Arena). Ça confirme que la qualité d'accueil a un impact significatif car je pense pas que l'engouement des Allemands pour le foot ait beaucoup changé. Il est aussi fort qu'avant. Et la capacité des stades n'a pas non plus explosé, toujours à Schalke les capacités entre l'ancien et le nouveau stade sont comparables.

  • Le_footix le 03/12/2008 à 13h08
    Lescure
    mercredi 3 décembre 2008 - 12h03
    Personellement les places en virage centre à 9 € (15 pour les matchs de gala catégorie 4) je trouve ça très bien et c'est pour cela que je suis contre la construction d'une Chaban Aréna à Bordeaux (comme je suis contre les Zénith pour presque les mêmes raison)
    ---
    Puisqu'on parle de Schalke, là-bas dans leur stade inauguré en 2001, le prix du billet en place debout est de 13 € (et 53 € en présidentielle).

  • Forez Tagada le 03/12/2008 à 13h27
    En fait, dans un nouveau stade, tout dépendra de la "philosophie" des dirigeants en matière d'offre: ils peuvent profiter de l'augmentation de la capacité pour maintenir des zones de prix attractifs pour les tribunes "populaires" (via les abonnements notamment), ou optimiser le rendement de chaque siège en augmentant massivement et sans pitié les tarifs (version Emirates
    Stadium).

    Ce qui est paradoxal dans l'article, c'est l'idée que l'augmentation du nombre de loges (symboles du foot-biz et de l'instrumentalisation de ce sport) permettrait de maintenir des tarifs raisonnables pour les publics populaires (enfin plutôt de la classe moyenne, comme le dit l'auteur)... Ceci, à condition que le club fasse ce choix-là – ou s'il subit, par exemple, la pression des assos de supporters.

  • funkoverload le 03/12/2008 à 14h10
    Pas si paradoxal Forez, car la comparaison qui est faite avec le transport aérien est très bonne. Ce sont les places en first ou business qui assurent une bonne partie de la marge des transporteurs.
    Pour continuer sur Lescure, à Bordeaux, les places sont à 2 euros pour les -10 ans et moitié prix pour les -16 ans. J'imagine qu'il en est de même ailleurs ? Néanmoins, contrairement à lui, ou à d'autres, je pense que le confort (et éventuellement ses services) sont un élément très important pour sa fréquentation. Il me parait un peu stérile d'entrer dans un débat circulaire pour savoir s'il faut construire un stade lorsqu'une équipe devient "compétitive" ou pas. Ce n'est pas le problème du tout à mon sens.


  • Llacer en short le 03/12/2008 à 14h31
    Tout d’accord avec plein d’entre vous, notamment Breizhilien, José-Mickaël, Le Footix, et la rédac.

    Penser qu’augmenter le prix des places va améliorer les résultats de la billetterie est complètement simpliste, surtout dans nos stades pas plein. En France on a la culture foot, mais pas la culture socio… Le prix des places est déjà assez effarant. L’année dernière je voulais faire une surprise à ma copine et l’emmener au Parc (oui je suis pas un gros couillon, elle aime le foot)… ben c’était 45 euros la place pour un match quelconque (faut dire que je m’y étais pris un peu à la bourre)… donc on a dû aller au resto quoi. A ce prix là, il y aussi l’Opéra… va falloir les motiver les csp+.
    Au final en un an j’ai été que deux fois au stade, quand un pote a réussi à récupérer gratos une carte d’abonné pour moi. J’ai bien pensé à m’abonner mais apparemment il y a une liste d’attente avt de pouvoir débarquer à Auteuil, et passer deux saisons à Boulogne alors qu’au départ je suis pas supporter du psg bof bof.
    Oui donc pardon j’en reviens au sujet, quel est l’objectif de ce rapport en fait ? Améliorer les résultats sportifs des clubs francais peut-être ? Ben c’est pas très compliqué, il suffirait de supprimer la supervision financière des comptes des clubs et de mettre en place des conditions fiscales particulières pour les joueurs de foot. Monaco a un stade vide mais de très bons résultats sur les 20 dernières années… power point machin et hop c’est prouvé on fait passer une loi et voilà. Sauf qu’une loi comme ca elle serait écœurante, et que pas beaucoup de monde en France en voudrait.
    Une solution pour avoir deux trois OLs ? Cloner Aulas ? Ca peut marcher mais il y a les risques de dérapage Kita style, alors de nouveaux stades grands avec des magasins et des belles loges dedans… ca fait mal aux fesses mais bon… si on aime juste le foot et que ca nous suffit, que voir des stars et tout ca on s’en fout, il y a les clubs de quartier, on y va, on gueule un peu sur l’arbitre, on mange une merguez, c’est tout pareil en fait, mais ca fait pas rêver… et puis il manquerait la foule... et c'est bien ca le plus important, des stades pleins.

  • Papin Jour Pape toujours le 03/12/2008 à 14h32
    Il y a un mauvais emploi à mon sens de la locution latine "Sine die" ('scusez j'ai pas d'ital'). Cela veut dire "sans fixer de date". Pour le coup vous cherchez à exprimer je pense l'idée "sans attendre".

  • Tobe Beto le 03/12/2008 à 14h56
    funkoverload
    mercredi 3 décembre 2008 - 14h10
    "Il me parait un peu stérile d'entrer dans un débat circulaire pour savoir s'il faut construire un stade lorsqu'une équipe devient "compétitive" ou pas. Ce n'est pas le problème du tout à mon sens."
    ---------

    je suis tout à fait d'accord. D'ailleurs construire un stade relève désormais plus des questions d'aménagement de l'agglomération que d'une volonté d'accompagner le développement du club local (même si ça compte).
    Le Mans rééquilibre son espace urbain en créant une zone de loisirs sportifs avec la MMArena (mais aussi la salle de basket Antares et le cricuit des 24h) à l'opposé de la zone industrielle de la ville. L'OL Land développera l'est lyonnais en transport et infrastructure. Le projet d'hotel à Bollaert comblera le manque de chambre sur l'agglomération, en réponse à l'arrivée du Louvre II dans la ville. Le Real Madrid a même la prétention de créer un nouveau centre ville à l'horizon 2030 avec son futur complexe.
    En fait, les urbanistes savent, depuis les JO de Barcelone, qu'il faut penser la ville par les grands équipements. Et un stade est un élément tellement immense et structurant qu'il serait dommage de s'en priver pour organiser la cité. Je crois que le POPB a ainsi servi de locomotive à la réhabilitation du XIIIeme arrondissement de Paris, alors qu'il s'agissait pour partie de friches industrielles auparavant

  • Forez Tagada le 03/12/2008 à 15h46
    Tobe Beto
    > Ça, c'est la version idéale. Le risque existe de se retrouver avec des machins surdimensionnés au milieu de nulle part, notamment parce que des complexes commerciaux et de loisirs peuvent s'avérer sans objet, ni clientèle, ni raison urbanistique.

    Pour OL Land, les dépenses publiques en faveur des infrastructures serviraient beaucoup plus un projet et des profits privés qu'un rééquilibrage urbain complètement hypothétique à ce jour (et peut-être infiniment moins pertinent que bien d'autres investissements potentiels au sein de la communauté urnaine).

  • cocobeloeil le 03/12/2008 à 15h49
    Pour essayer de remplir un stade, grandes ou petites équipes, le confort et la convivialité des enceintes sont un point ultra important.

    Il y a également le spectacle. Or le foot n'est pas une science 'exacte". Meme si on se déplace pour assister à de grandes affiches. C'est un peu comme pour la corrida, il faut en voir une centaine pour en trouver une mémorable.
    Pour ma part je suis allé régulièrement à Lescure durant une 15zaine d'années pour avoir pris du plaisir réellement dix fois au maximum. Et je ne parle pas des conditions dans les virages.
    Vent, pluie, froid, etc...... Il faut vraiment etre passionné et aimer son club pour continuer cette mascarade.

    Car en fait le confort dans les stades n'a pas beaucoup évolué durant 20 ans, à part l'effet rénovation 98 avec des places assises.
    En plus je me sens de plus en plus mal à l'aise dans un stade. Supporters adverses parqués comme des bestiaux, invectives dégueulasses, stadiers patibulaires, fouilles systématiques à l'entrée, impossibilité de rentrer de l'eau avec un bouchon, plus de bière en vente (il me semble), j'en passe et des meilleures.

    J'ai assisté il y a 15 jours à un match du top 14 dans les Landes, et j'ai été étonné par la convivialité de l'ambiance...
    Pas de fouilles à l'entrée, on se place ou on veut, les supporters tous ensembles sans agressivité, buvettes avec café et verre de rouge ou rosé à 1€, les stadiers aimables et serviables, etc......

    Un autre monde. Une sensation de liberté et de joie pas ressentie depuis des années....
    Je me sens vraiment mal dans un stade de foot et je n'y mets plus les pieds. Et pourtant je continue à aimer le foot et mon club. Mais c'est à la télé, et encore, quand c'est possible......

    Tout ça pour dire que les stades pleins à des prix exhorbitants avec une non assurance de spectacle évidente à l'avance, même s'ils les rendent confortables, je n'y crois pas du tout.
    En tout cas ils n'auront pas mes euros.

La revue des Cahiers du football